Vous êtes sur la page 1sur 12

27/11/2023 20:56 I.3.2.

LES TYPES DE SEMIOTIQUE

4790583
Publiez votre travail Saisissez un mot clé ...
Partager ce travail sur :

I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE Facebook

Twitter
Dans sa structure, la sémiotique connaît différentes orientations comme
un domaine pluridisciplinaire ou ayant des champs vastes pour son WhatSapp
émergence. Elle est axée sur les signes ou des symboles qui se
concatènent.

De ce fait, le Professeur Sim KILOSHO dans son module sur l’approche


sémiotique montre que dans les années 70, Umberto ECO circonscrit le
champ sémiotique de la manière suivante :

Zoosémiotique, c’est-à-dire étude du langage des animaux;Signaux


olfactifs: c’est le fait de sentir l’odeur de quelqu’un ou de quelque
chose( Par exemple, le code des parfums chez Baudelaire);

> Communication tactile (Par exemple le baiser, la tape sur les épaules),
Codes du goût (par exemple l’usage d’épices);

>Para-linguistique (par exemple les types de voix, l’utilisation non-


linguistique de la voix);

Sémiotique médicale (par exemple l’étude du rapport entre les


maladies et leurs symptômes ainsi que celles de verbalisations
significatives chez le malade) ; à cette étape, la sémiotique est
consœur à la psychanalyse;

> Kinésique et proxémique (l’étude des langages gestuels, des gestes


liturgiques, des étiquettes, etc.), comme dit Anne UBERSFELD:

« Le dialogue est le développement, la mise en forme de deux


propositionsdiscursives confrontées ou affrontées » (1978 :290).

>Codes musicaux : ici, l’étude sémiotique intervient s’il y a des signes


musicaux;

Langages formalisés (par exemple les structures mathématiques, les


langages-machines, ainsi que la formalisation des descriptions
scientifiques);

> Langues naturelles (la linguistique, notamment la linguistique


structurale);

> Langues écrites, alphabet inconnus, codes secrets (par exemple les
écritures et les énigmes) ;

>Communications visuelles (par exemple les signalisations routières,


les systèmesgraphiques, les bandes dessinées);

>Systèmes d’objets (par exemple l’architecture, les objets vus comme


faits decommunication);

>Structure du récit (par exemple les contes, le folklore, le texte littéraire);

> Codes culturels (par exemple les hiérarchies, les légendes et les
théologies primitives qui représentent d’une manière organisée la vision du
monde d’unesociété donnée, les systèmes de parenté);
Copyright © Afric Mémoire, 2015 - 2023 | africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 1/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

>Codes et messages esthétiques (par exemple la création artistique);


Publiez votre travail
>Communication de masse (par exemple le cinéma, la presse orale et
écrite, la bande dessinée);

Rhétorique : par exemple, à des fins de persuasion, du langage


(KILOSHO,

2007 :10-12).

Par rapport à ces deux pôles d’intérêt philosophique linguistique et/ou


littéraire, Jean-Claude Domenjoz nuance ses termes en parlant des types
de sémiotique renvoyant à sonhistoire selon les trois grands niveaux que
voici :

. La sémiotique générale, a pour fin de construire et de structurer son


objet théoriqueainsi que de développer des modèles purement formels de
portée générale. Relèventde ce niveau, les recherches visant à proposer
une théorie générale de la penséesymbolique et à définir la structure du
signe, ses relations et ses effets. Ce niveauconcerne la théorie de la
connaissance (septembre 1998 : 7).

Les sémiotiques spécifiques, portent sur l’étude de systèmes


symboliquesd’expression et de communication particuliers. A ce niveau,
les systèmes langagierssont envisagés de manière théorique à partir des
points de vue: de la syntaxe (relations formelles des signes entre eux), de
la sémantique (relations des signes à laréférence) et de la pragmatique
(relations des signes aux utilisateurs). Ce niveauconcerne l’étude du
langage (Ibidem, 7-8,).

La sémiotique appliquée est l’application d’une méthode d’analyse


utilisant des concepts sémiotiques. Son champ d’action concerne
l’interprétation de productions de toutes natures; par exemple, la
sémiologie de l’image fixe comme analyse de l’image au moyen d’outils
sémiotiques. Ce niveau porte sur le discours (Op.cit.,9).

1. b) Les sous-branches de la sémiotique

D’après KLINKENBERG, la sémiotique se classe en 7 sous-branches. Il


cite d’abord la sémiotique de médias et des spectacles. Ensuite, il
mentionne les sémiotiques : visuelle, de l’espace et du geste. Et enfin, il
fait allusion à celle du récit.

La sémiotique du texte et du discours : elle s’appuie sur le texte


de fiction, sur la bibliographie, sur le texte politique (déclaration,
tract,etc.), juridique et scientifique. La poésie et le roman donnent
lieu à une sémiotique littéraire, plus centrée sur la stylistique et la
rhétorique.

+ La sémiotique de médias : elle s’intéresse aux messages visuels,


écrits ou sonores. La publicité, l’affiche politique, les jeux télévisés et les
reportages sont des objets de prédilection.

+ La sémiotique visuelle : s’applique à l’image en général. Elle


s’intéresse, par exemple, à l’image plastique, au dessin, à la bande
dessinée, à la photographie et à tous les signes iconiques. Pour ce qui est
de notre travail, c’est cette sémiotique qui nous intéresse.

+ La sémiotique de l’espace : elle concerne l’architecture, l’urbanisme et


le paysage, tel qu’il est créé par l’homme, mais aussi fait l’objet de
représentations.

Copyright © Afric Mémoire, 2015 - 2023 | africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 2/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

. La sémiotique du geste: elle traite de tous les codes corporels,


Publiez votre
qu’ils soient travail
naturels ou artificiels (expressions, postures, langage de
sourds-muets).
‘ La sémiotique du récit : elle s’intéresse à la dimension narrative
des textes écrits etoraux comme les mythes, les contes, les romans,
les biographies; par exemple chez COURTES (Joseph) dans
Analyse sémiotique du discours, 1991 où les narrations développent
des oppositions de valeurs situées à un niveau plus profond (<
vérité» versus « mensonge »).

+ La sémiotique des spectacles : elle analyse les messages véhiculés


par le cinéma, le théâtre, l’opéra, etc. (2013 :54-57).

Partant de ces différents types et sous-branches de la sémiotique précités,


la notion qui nous concerne est celle de la sémiotique estimons
intersystémique c’est-à-dire envisageable comme des systèmes signifiants
ou l’exploration du sens qui, selon notrecorpus, décrypte le mémorial.

1. c) Le sens et la sémiosis

Profondément touché du modèle d’analyse greimassienne, François


Rastier confirme que:

« (...)la phrase est traditionnellement conçue à partir du signe et non du


texte. Le recours de plus en plus fréquent au contexte reste ambigu, car c
‘est une zone d’extension, relativement au signe et à la phrase, mais une
zone de restriction, relativement au texte. La sémiosis, relation
fondamentale qui unit les deux faces du signe. En d’autres termes, les
relations qui établissent le sen vont de signifié en signifié, aussi bien que
du signifié vers le signifiant. Aussi, nous définissons la sémiosis à partir du
réseau des relations entre signifiés au sein du texte. Enfin, la sémiosis ne
peut être fixée que comme résultat de l’interprétation, non comme son
départ. » (2001 :103-106).

On constate que la notion de sémiosis paraît complémentaire à notre


orientation, car elle traite de relation entre le signe et l’objet auquel il
renvoie son interprétant. Ainsi, dans notre analyse, nous visons asseoir la
dimension image dans la dynamique du sujet- objet- Interprétant.

En guise de conclusion, le fonctionnement du signe est triadique, il


nécessite la coopération de trois instances : le signe (ce qui représente),
l’objet (ce qui est représenté) et l’interprétant qui produit leur relation.

I. 3.3.De la sémiotique du mémorial


Comme la sémiotique s’intéresse plus à la recherche du sens, son
champ de manœuvre est très vaste. Elle se considère comme la théorie
de tous les langages et de tous les systèmes de significations. Cela
est soutenu par le chercheur Joseph Courtés en ces termes :

« Sémiologie ou Sémiotique : on sait que cette « science humaine » traite


dans bien de domaines (littérature, presse, publicité, image, photographie,
gestualité, cinéma, théâtre, architecture, musique, etc.) des « signes
», de la « signification », de la « communication » intersubjective et
sociale, etc. Bref de tous les langages possibles, de leurs structures
internes et de leur fonctionnement social »,(2000 : 64). Notre devoir
incontournable reste celui de circonscrire concrètement la sémiotique
comme science et comme outil d’analyse à partir duquel le mémorial
devient un ensemble de signes manifestés.

Comme nous l’avons bien défini, le mémorial est un ouvrage produit pour
Copyright ©
la conservation de souvenirs ouAfric
à laMémoire,
mémoire2015
de -quelque
2023 | africmemoire@gmail.com
personnage
https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 3/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

illustre ou de quelque événements considérable. Cet ouvrage est l’œuvre


Publiez
de l’artiste, votrede
c’est-à-dire travail
la sculpture, de l’architecture et de la
photographie, pour le cas de ce travail. Ce qui signifie que les images qui
sont sur chacun des mémoriaux relève de ces domaines d’art cités.

Ainsi, pourquoi donc communiquer par l’image ?

On communique par l’image parce que l’on s’adresse à un public qui n’est
pas unifié par une même langue ;parce qu’on s’adresse à un public qui
ne sait pas ou pas encore lire ; parce qu’on cherche à parler directement à
la perception visuelle pour intéresser, choquer, émouvoir,…

Dans l’ordre du sens de ce travail, nous sommes sur la voie d’analyse


pour comprendre comment le sens (le message) d’une image qu’il ya sur
le mémorial (ou monument) se trouve dans la population ou le peuple qui
l’aperçoit. C’estle sens que le public accorde à ces images qui sont des
icônes ou des symboles qui nous intéressent.

En effet, nous ne prenons pas en compte le véritable paramètre


linguistique, mais plutôt nous prenons cet aspect langagier. C’est-à-dire le
langage choisi par les autorités pour transmettre le message, exprimer le
sentiment même de ce qui est passé, des personnages importants ou
événements importants du pays, à travers les monuments qui connotent
tout cela.

En d’autres termes, il ne faut pas chercher dans l’image une double


articulation comme celle de la langue. C’est-à-dire, dans le texte, les sens
résident dans les lexèmes et les gammèmes( unicités linguistiques,
lexicales ou constructionnelles, au sens de stabilité) tandis que dans
l’image ou la statue les sens résident aux configurations visuelles
élémentaires aux types iconiques appris ; puis à un processus
d’interprétation globale qui met en jeux un principe de spatio-sensitivité ;
bref, un grand nombre d’interprétants culturels.(
htt://www.mémorial.fr/sémiotique/signe et sens/)

Du regard de ces sens accordés à la sémiotique du mémorial, il importe


de signaler que le signe dont il est question ici est une réalité matérielle,
une construction matérielle, une représentation qui résulte de l’activité
psychique de la part de l’artiste qui conçoit l’idée et l’applique non pas par
des mots, mais par des matériels ; et de la part du spectateur qui, lorsqu’il
aperçoit l’image ou la statue, fixe son attention sur le sens ou la
signification de ladite statue ou image.

Qu’est-ce que le signe ?

Comme la sémiotique est un processus de signifiance-symbole d’un


rapport triadique entre un signe, un objet et l’interprétant ou le récepteur,
nous devons connaître la croisée de chemin du vocable signe. Le
professeur KILOSHO K. définit le signe comme généralement « une chose
qui renvoie à une autre, et qui n’est pas elle. Il a pour base la médiation. Il
définit toute manifestation de quelque nature que ce soit, comprise
naturellement susceptible d’être interprétée » (2012 : 17-21).

En plus, PEIRCE dit que le signe réalise à « Tout énoncé assumant une
relation triadique entre un représentatamen, un objet et un interprétant ; un
sens du signe ….qui aura aussi son interprétant jusqu’à l’infinie ».
Toujours, poursuit Pierce, toute pensée l’est pour signe, « lire un texte
comme littérature, et s’attendre à ce que tout élément y fasse signe »
(1978 : 116)

Néanmoins, vu que le mot « signe » semble rebelle à toute définition,


maints linguistes ont tenté de le définir de leur façon. Depuis 1865
Copyright © Afric Mémoire, 2015 - 2023 | africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 4/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

jusqu’en 1911, Charles Sanders Peirce lui-même en est arrivé à formuler


Publiezdéfinitions
soixante-seize votre travail
que Robert Monty et M Role répertorient sur le
site internet, (URL : http://www uniprep.fr(seel/rch/its/monty/76fr.htm : pp.
127, le 6 mai 2016 à 11h35’).

Ainsi, une de ces définitions est la suivante :« un signe, ou


représentamen, est quelque chose qui tient lien pour quelqu’un de
quelque chose sous quelque rapport à quelque titre. Il s’adresse à
quelqu’un, c’est-à-dire, crée dans l’esprit de cette personne un signe
équivalent ou peut-être un signe plus développé. Ce signe qu’il crée, je
l’appelle l’interprétant du premier signe. Ce signe tient lieu de quelque
chose, de son objet. Il tient lieu de cet objet non sous tous rapports, mais
pour référence à une sorte d’idée que j’aiappelée quelque fois le
fondement(ground) du représentemen » (Ecris sur le signe, Charles
Sanders Peirce, 121, cité par ABRA, 2011-2012).

Parlant de la définition du signe, le contexte intellectuel et théorique


peircien diffère de celui de la sémiologie saussurienne. Chez ce dernier,
(Payot 1964:98-104), le signe linguistique est conçu comme « une union
d’un signifiant et d’un signifié », il unit non une chose et un nom, mais un
concept et une image acoustique. Cette dernière n’est pas le son matériel,
chose purement physique mais l’empreinte de ce son, la représentation
que nous en donne le témoignage de nos sens. Elle est sensorielle et
généralement plus abstraite. Comme on le sait bien, l’influence du
psychologisme et du sociologisme est constaté chez Saussure alors que
chez Peirce, c’est plutôt la logique qui est en œuvre (ibidem Pp 50-51).

En effet, le signe a une longue histoire dans la philosophie occidentale.


C’est néanmoins au début du XXe siècle que celui-ci s’est développé,
sans lenom de « sémiotique », selon le philosophe américain Charles
PEIRCE ou de « Sémiologie », selon le linguistesuisse Ferdinand de
Saussure.

Grosso modo, retenons que le signe est en d’autres termes un


representamen, c’est-à-dire quelque chose manifeste, qui crée dans
l’esprit de la personne, un sens développé ou non, soit un geste, un indice
ou encore une expression créant les rouages d’indication ou de
signification que Peirce considérait comme un médium de communication,
essentiellement dans une relation triadique avec l’interprétation qu’il
détermine.

Le signe est la mise en place d’une dialectique de la présence/ absence


ou du manifeste/ talent : quelque chose est là que je perçois qui me
renseigne sur quelque chose d’absent ou d’imperceptible. Autrement dit, le
signe est considéré comme un « tenant lieu de ». Dans cette même
perspective, Pierre Guiraud pousse la réflexion en disant que :

« Un signe est un stimulus, c’est-à-dire une substance sensible dont


l’image mentale est associée dans notre esprit à celle d’un
autrestimulus qu’il a pour fonction d’évoquer en vue d’une
communication » (la sémiologie 1998 : 29).

Au clair, le signe est toujours la marque de communiquer un sens. Il nous


permet aussi de communiquer avec ce qui nous entoure et vise à
transmettre des messages. Ainsi, toute communication présente deux
aspects: le signifiant, qui est l’image acoustique, l’image visuelle et le
signifié qui, est le contenu sémantique, le contenu conceptuel. Cela
montre bien le caractère complexe d’une communication qui implique
un double processus : le visible et l’invisible (l’intention sous –
entendue que le visible permet d’appréhender par laperception).

Copyright © Afric Mémoire, 2015 - 2023 | africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 5/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

Tout cela complexifie davantage le problème de la signification à


telle Publiez votre
enseigne que travail
des voix s’élèvent pour dire que :

« La signification peut se cacher sous toutes les apparences


sensibles, elle est derrière les sons, mais aussi derrière les images, les
odeurs et les saveurs, sans pour autant être dans les sons ou dans les
images (comme perception) » (KILOSHO 2012 : 20)

Dans l’étude d’une image, d’un signe iconique, l’aspect le plus important
n’est pas la figure mais la signification qui y est attachée. L’étude du sens
est dès lors d’un intérêt certain. Quand on parle de sens, c’est qu’on se
réfère à des sciences de langages dont l’objectif est d’étudier le sens
des phénomènes. La Sociologie, l’Histoire, la Sémantique, la
Linguistique, la Sémiotique, etc. ont certainement chacune avec ses
méthodes pour objectif la recherche de la signification des
phénomènes.Puisque nous ne cessons pas de penser à l’esprit ou à l’état
d’âme, l’homme a toujours présent à la conscience un sentiment, une
image, une conception, une vision ou une autre représentation qui sert de
signe. Il nous convient donc de retenir l’aspect tel que toute pensée
s’exprime par l’intermédiaire de signes qui sont, à leur tour, susceptibles
de renvoyer à d’autres pensées, et voilà encore l’aspect à dégager dans la
sémiotique.

I. 2.CADRE METHODOLOGIQUE DU
TRAVAIL
I.2. 1.La sémiotique
Tel que nous venons de déterminer les tâches de la sémiotique en tant
que discipline selon ces différents théoriciens, disons donc que pour le
cadre de ce travail, cette méthode cherche à établir les relations d’un
ensemble, et privilégie les éléments interprétatifs qui président dans
l’étude de la signification le sens des monuments analysable dans la
société où ils sont érigés.

Notre positionnement de ce point de vue sera marqué rien que par le


symbole lisible sur le monument, dans la mesure où nous le considérons
comme une pratique signifiante, c’est-à- dire un discours sur le sens
traduisant le monument. Donc, nous utilisons l’approche sémiotique
comme unité d’analyse de ces images qui sont les signes. A ce même
niveau, nous analyserons le Mémorial en tenant compte de deux niveaux
: les éléments de la dénotation et ceux de la connotation.

Ce choix méthodologique se justifie à notre sens par le fait que le


Mémorial est fait de signes iconiques qui dénotent et connotent à la
fois.Puis, l’analyse sémiotique proprement dite, c’est-à-dire l’application
de la méthode greimassiènne et de Courtés aux œuvres architecturales et
sculpturales permettra de dégager ses segments de significations.

Il se remarque que le Mémorial répond aux critères du texte. Autrement


dit, le Mémorial fonctionne et peut être lu comme un texte du fait qu’il
inclut des signes qui sont porteurs d’un message.

Mais qu’est-ce qu’un texte ?

Le texte est différent du récit et du discours. Les sciences du langage le


définissent comme une occurrence communicationnelle qui inclut les
langages verbaux et non - verbaux. Il répond à des critères de cohésion,
de cohérence. Le texte au-delà de ces critères peut être considéré
comme un faisceau de modélisations.
Copyright Autrement,
© Afric Mémoire, le | texte
2015 - 2023 fait recours
africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 6/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

à des objets étrangers au texte mais qui sont analogues de par leurs
Publiez
relations. votre D’ailleurs,
Il le modélise. travail c’est l’objectif d’une sémiotique à base
herméneutique qui va radicaliser le rapportau texte. A cet effet, nous
comprenons Joseph PARE, lorsqu’il dit : « Ainsi l’interprétation va
cheminer de la configuration interne du texte vers la refiguration que
le texte exerce en dehors de lui-même ; elle permettra dès lors de passer
d’un monde à un autre, du monde fictif à un monde réel à travers
un monde potentiellement réel ».J-PARE, Pour une sémiotique à base
herméneutique, in Annales de l’U.O cité par le site http://www.
sémiotique/texte/consulté le 06 février 2016 à 11h33’.

En clair, tout lecteur appréhende un texte avec un bagage de


connaissances à propos des faits socio - culturels, qui fonctionnent
comme une piste d’interprétation. C’est encore dire qu’aucun texte n’est
reçu isolement de la société ; cela est même perceptible avant toute
analyse d’un texte. Ce phénomène du recours au réel pour construire
un texte est appelé modélisation et a pour auteur Louri Lotman cite
Arouna S. Pour lui, la production du réel à travers les signes
s’effectue sur le plan : axiologique, esthétique, idéologique,
intertextuel, pulsionnel et référentiel.

Dès lors, le Mémorial, vu sous ses composantes, peut être considéré


comme un texte et peut faire l’objet d’une analyse sémio-narrative. Ainsi,
la conception du Mémorial est un processus, c’est-à-dire qu’il a un point de
départ et un point d’arrivée ou point final. En effet, il constitue un récit qui
rend compte des états et des transformations. Ce couple joue un rôle
fondamental dans l’analyse sémio-narrative. Vu cette importance, sa
nécessité s’avère importante, d’où, « Faire l’analyse narrative d’un
texte, c’est d’abord établir un classement des énoncés d’états et des
énoncés de faire »

La narrativité est l’agencement du récit. Elle est, selon le Groupe


d’Entrevernes cité par Arouna SANOU: « Le phénomène de succession
d’états et de transformations, inscrit dans le discours et responsable
de la production du sens. L’analyse narrative est le repérage des
états et des transformations et la représentation rigoureuse des
écarts, des différences qu’ils font apparaître sous le mode de la
succession. Tout texte présente une composante narrative et peut
faire l’objet d’une analyse narrative » (1985 : 58)

De ce point de vue, la narrativité est le principe de l’organisation de tout


discours. Toute histoire ou tout récit a un début et une fin. C’est
pourquoi Greimas a proposé de considérer qu’il y a narrativité
lorsqu’un texte décrit le passage d’un état de possession ou de
manque, d’un état valorisé à un état inverse. Ainsi, le Mémorial
constitue un texte véhiculant un message. Ce message étant une
description d’actions enchaînées, nous pouvons déduire que le Mémorial
est un récit.

L’autre approche qui nous a paru nécessaire c’est la sociolinguistique.

I.2.2.La socio1ingustique
Christian Baylon (1991 :9)définit la sociolinguistique en ces termes : « la
sociolinguistique est l’étude de la communication dans la société ». Elle
est« l’étude des caractéristiques des variétés linguistiques, des
caractéristiques de leurs fonctions considérant que ces trois facteurs
agissent sans cesse l’un sur l’autre, changent et se modifient
mutuellement au sein d’une communauté linguistique (FISHMAN 1971 :
2).LeDictionnaire Petit Larousseen couleur, note que « la sociolinguistique
Copyright © Afric Mémoire, 2015 - 2023 | africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 7/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

est une discipline qui étudie les relations entre la langue et les facteurs
Publiez: 991).
sociaux(2007 votre travail
En outre, le dictionnaire le Petit Robert illustrérenchérit que « la
sociolinguistique est 1a partie de la linguistique qui traite des relations
entre langage, culture et société » (Robert 1997 :11936). Elle est « une
discipline linguistique qui se préoccupe de mettre en relation les
comportements linguistiques et les facteurs sociaux » (Microsoft®Encarta
Junior®2009@1993-2008).

Ainsi, la sociolinguistique est une science de l’homme et de la société. Le


locuteur peut modifier de manière consciente ou inconsciente sa façon de
parler, ou de communiquer. Elle s’intéresse donc aux différentes variétés
de langues et aux questions que doit se poser un sociolinguiste. Ces
questions doivent être à la base de son étude.

En effet, FISHMAN, dans sa définition, nous fait voir la présence d’un


interlocuteur auquel des questions posées sont adressées. Ce qui montre
que cette approche s’intéresse aux multiples questions que posent les
contacts de langues au sein des sociétés plurilingues. Ces questions
concernent par exemple la nature conflictuelle de tels contacts, les
attitudes susceptibles de peser sur le fonctionnement social et
l’émergence de systèmes linguistiques hybrides emprunts, pidgins, etc.

C’est pourquoi, la sociolinguistique est définie comme une science qui


étudie la langue dans sa variation sociale. C’est-à-dire que parler de la
sociolinguistique suppose le fait linguistique éclairé par le fait social.
Raison pour laquelle Ferdinand de Saussure considère que la
sociolinguistique est une science de l’homme et de la société qui a émergé
voilà près d’un demi-siècle.A ce point, la sociolinguistique est une nouvelle
discipline qui engage l’homme et la société.

Considérant la sémiotique structurale, qui est l’étude de la vie des signes


dans la société, nous y assimilons la sociolinguistique telle qu’elle est
définie par Christian cité ci-haut, afin qu’elle nous aide à trouver l’effet du
Mémorial à travers une enquête dans la ville de Bukavu. Car, les
monuments transmettent le message à la société.Mais, comment celle-ci
les conçoit-elle ? Cette approche nous aidera donc à dégager le sens que
le peuple de la ville de Bukavu accorde à leurs monuments.

Pour compléter la sémiotique et la sociolinguistique, nous avons recouru à


la méthode d’enquête.

I.2.3. Méthode d’enquête


Outre la sémiotique et la sociolinguistique, la méthode d’enquête nous a
été utile pour récolter les données auprès de la population enquêtée.
Cette récolte est passée par quelques étapes.

1. a) Elaboration du questionnaire

Le questionnaire est un outil méthodologique qui donne des informations


mesurables, chiffrées et faciles à classifier et à comparer. Pour garantir
l’objectivité de notre recherche, il nous a paru nécessaire d’administrer à
l’échantillon construit un questionnaire standard, c’est-à-dire qui comprend
les mêmes questions pour tous les groupes, un questionnaire administré
dans les mêmes conditions, sans adaptation ni application.

Cet échantillon comprend un nombre des sujets nécessaires et


suffisants aux besoins de la recherche. La taille est fonction du nombre de
questions de la recherche, des variables à examiner, du volume de la
Copyright
population ciblée, etc (Calvet©L.Afric
J. etMémoire,
Dumont2015 - 2023:15-16).
P. 1999 | africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 8/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

Ce qui signifie qu’avant de mener notre enquête, nous avons élaboré un


Publiezd’enquête
questionnaire votre travail
constitué de neuf questions auxquelles nos
enquêtés ont répondu.

1. b) Déroulement de l’enquête :ce processus a tenu compte des


paramètres comme le milieu, le matériel d’enquête, la période
d’enquête, le support d’enquête et le dépouillement des données.

Le milieu:

Le milieu d’enquête n’est autre que le lieu où résident les enquêtés et où


l’enquête s’est déroulée. Il convient donc de signaler, qu’en ce qui nous
concerne, l’enquête s’est déroulée à Bukavu, partout où se trouve les
monuments en question nous distribuions des questionnaires à ceux qui y
étaient. Aussi, pour ce qui est des autorités, nous les rencontrions dans
leur bureaux et donnions également des photos de ces monumentset le
questionnaire afin qu’ils y répondent.

En effet, les sujets enquêtés sont relatifs, proportionnels au nombre des


monuments d’étude. Ces sujets sont d’un âge allant de 14 à 73 ans, cet
âge est nécessaire pour une telle enquête, parce qu’il regorge les
personnes bien informées et qui perçoivent fidèlement l’esprit
d’interprétation.

Le matériel d’enquête :

Dans la recherche des données, l’entretien et le questionnaire d’enquête


ont été les instruments adaptés à nos objectifs. Quant à l’entretien, il
consistait en un dialogue entre l’enquêteur et l’enquêté afin que celui-ci
réponde convenablement aux questions lui posées. Le questionnaire à
son tour était remis aux enquêtés. C’est pourquoi, nous avons obtenu
d’eux des réponses répondant à la visée de nos objectifs.

La période d’enquête :

L’enquête s’est déroulée dans le premier semestre de 2016. Toutes les


fois que nous nous retrouvions au monument d’étude, nous cherchions
des données auprès de nos enquêtés.

Le support de l’enquête :

Le support de l’enquête renvoie aux données recueillies auprès des


informateurs. Elles ont été données grâce à l’entretien et au questionnaire
d’enquête.

Dépouillement des données :

Après avoir récolté les données, un dépouillement s’est révélé nécessaire.


En dépouillant, nous avons d’abord classé les données selon les types de
monuments, c’est-à-dire tous les éléments appartenant aux monuments
relevant des noms des personnes illustres se sont retrouvés dans une
même catégorie, les données relevant des monuments des noms de
quelques événements importants de la ville et/ou du pays dans une autre
catégorie. Enfin, tous ces éléments ont été rangés par monument pour
constituer notre corpus.

1.3. PRESENTATION DE LA VILLE DE


BUKAVU
Bukavu est le chef-lieu de la Province du Sud-Kivu. Cette ville était,
pendant plusieurs années, le ©chef-lieu
Copyright de l’ancien
Afric Mémoire, 2015 - Kivu.
2023 | Ce chef-lieu se
africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 9/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

trouvait à Rutshuru (au Nord-Kivu) et c’est seulement le 01 octobre 1925


Publiez
qu’il est déplacévotre travail
à Bukavu sous l’appellation de ConstermanSVille (partant
du nom du premier Blanc qui avait dirigé la ville:Monsieur
CONSTERMANS).

Après le découpage de l’ancien Kivu en trois nouvelles provinces (le Nord-


Kivu, le Maniema et le Sud-Kivu), en 1989, Bukavu a continué à être le
chef-lieu du Sud-Kivu.

Bukavu se trouve entièrement dans le Territoire de Kabare, région


principalement appelée le Bushi (la terre des Bashi). Limitée au Nord par
le Lac Kivu et 4 Collectivité-chefferie de Kabare; à l’Est par le Rwanda
(séparée par le Lac Kivu et la rivière Ruzizi); au Sud et à l’Ouest par la
Collectivité -chefferie de Kabare. C’est une ville montagneuse dominée
géologiquement par le basalte.

Administrativement, selon Denis Barhishi (2013 : 27), Bukavu se compose


actuellement de trois Communes qui sont les anciennes entités
administratives coloniales : Ibanda, Kadutu et Bagira. Chacune de ces
trois Communes est divisée en quartiers et ceux-ci en Cellules.

La Commune d’Ibanda (l’ancienne cité des Blancs) est le centre de


la ville et contient la plupart des bureaux administratifs et
d’institutions publiques et privées. Elle est composée de trois
quartiers (Nyalukemba, Ndendere et Panzi) ;
La Commune de Kadutu est la deuxième subdivision, elle contient
sept quartiers. Nkafu, Mosala, Cimpunda, Kasali, Nyamugo, Kajangu
et Nyakaliba ;
La troisième Commune est celle de Bagira, costituée de trois
quartiers : Nyakavogo, Lumumba et Kasha. Cette dernière entité est
urbano- rurale.

Linguistiquement, les langues actualisées à Bukavu sont de français,


l’anglais, le kiswahili, e lingala, le mashi, le kilega, e kitembe, le kitembo, le
kihavu, le kinyindu, le kifuliiru, le kivira, le kinyarwanda et le kirundi. C’est
une entité qui vit dans pluralisme linguistique hors de l’espace (Denis
BARHISHI, op.cit, 33). Ces services langues qui y sont principalement
parlées constituent, par leurs influences mutuelles, le plurilinguistique de la
ville. Ce qui signifie qu’à part ces langues précitées principalement parlées
dans la ville, l’on peut suivre dans des rues quelques personnes
s’entretenir en d’autres parlers tant congolais qu’étrangers,

La ville de Bukavu, comme tout notre pays, la République Démocratique


du Congo, a une population dont les chiffres sont mal connus. C’est
depuis une vingtaine d’années que nous ne connaissons plus de
recensement, plus de données statistiques officiellement établies. Alors
que la ville est fortement envahie par de nouveaux habitants (qui fuient la
pauvreté et l’insécurité dans les campagnes), les données statistiques sur
sa démographie actuelle manquent.

Seules deux sources peuvent nous procurer des informations (mais ces
dernières ne relèvent pas d’un recensement officiel du Gouvernement
congolais): le programme Encarta8 2009 et les travaux réalisés par les
Organisations Non-Gouvernementales comme OCHA et PNUD. Encarta
ne précise pas le nombre d’habitants actuels de Bukavu, mais il soutient
que la population de cette ville aurait triplé de 1990 à 2002. Pour les ONG
OCHA et PNUD. (Réalisations de 2009), la population de la ville de
Bukavu serait de 1 million d’habitants.

A l’allure où vont les effets de l’exode rural et de l’implantation de


beaucoup de nouvelles institutions et entreprises, l’on ne peut pas
s’empêcher de croire que cette
Copyright population
© Afric Mémoire,sera
2015de 1.200.000
- 2023 habitants
| africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 10/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

avant 2015.(Denis BARISHI, Visage écolinguistique de la ville de Bukavu


Publiez
In « La votreface
ville de Bukavu travail
à sa situation sociolinguistique », Presses
Universitaires de Lubumbashi, Pp. 21, 31).

1. 4. PRESENTATION DU CORPUS
Avant de présenter le corpus, il s’avère indispensable de parler de la
manière dont nous l’avons obtenu.En effet, pour recueillir les données,
nous nous sommes fixé certains critères relatifs au choix des monuments.

De ce fait, nous sommes descendue sur terrain, auprès des autorités de


la mairie de Bukavu, des communes et celles de l’administration publique,
surtout de la culture et des arts afin de récolter des renseignements sur
divers aspects en rapport avec le sujet de notre recherche. Sur base de
données récoltées, nous avons présenté les monuments constituant le
corpus dans un tableau synthétique contenant plusieurs rubriques
nécessaires pour la présentation d’un tel corpus, en tenant compte de
:numéro d’ordre du nom du monument, sa localisation et sa catégorisation
thématique.

1. Les monuments portant les noms des personnes illustres

Non du
N° Commune Quartier
monument

Monument
1 Ibanda Nyalukemba
Mulamba

Monument major
2 Ibanda Panzi
vangu

2. Les monuments relevant de noms de quelques événements


importants de la ville et/ou du pays

Non du
N° Commune Quartier
monument

Monument de
1 Ibanda Ndendere
l’indépendance

Monument de la
2 Ibanda Ndendere
paix

Monument Feu
3 Ibanda Ndendere
Rouge

CONCLUSION PARTIELLE

Ce premier chapitre a été consacré au cadre théorique et méthodologique


du travail.Ici, nous avons,en premier lieu,élucidé les éléments clés du sujet
à savoir « sémiotique » et « mémorial » en vue de sa bonne
compréhension, et présenté les notions théoriques relatives à cette étude.
Copyright © Afric Mémoire, 2015 - 2023 | africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 11/12
27/11/2023 20:56 I.3.2. LES TYPES DE SEMIOTIQUE

Ensuite, nous avons présenté notre cadre méthodologique où nous avons


Publiez
circonscrit votre travail
la sémiotique et la sociolinguistique comme nos outils
d’analyse, nous avons considéré la sémiotique du mémorial en tant qu’une
représentation générale des signes interprétables. Aussi, nous avons
présenté la méthode d’enquêtepar laquelle nous avons récolté les
données auprès de nos enquêtés ; enfin, nous avons présenté le corpus
du travail dont l’analyse est ci-dessous présentée.

< Précédent Suivant >

Afric mémoire est une plateforme web


pour le partage des mémoires et TFC
entre étudiants du monde entier.

PLAN DU SITE

Accueil

Publiez aussi

Copyright © Afric Mémoire, 2015 - 2023 | africmemoire@gmail.com

https://www.africmemoire.com/part.4-i-3-2-les-types-de-semiotique-922.html 12/12

Vous aimerez peut-être aussi