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Chapitre 4 Nguemen Du 24-OCT
Chapitre 4 Nguemen Du 24-OCT
La troisième étape consiste à interpréter la solution factorielle définitive. Cette solution est
établie en observant la qualité de représentation (tableau 3, annexe 8) et les contributions
factorielles (tableau 4, annexe 8) de chaque item, ainsi que la cohérence interne de chaque
indicateur à partir de l’indicateur alpha de Cronbach (tableau 4, annexe 8). En ce qui concerne
la qualité de la représentation, chaque item renvoie une valeur d’extraction supérieure ou
égale à 0,5. Ce qui justifie son maintien dans le résultat final.
Les contributions factorielles doivent également être les plus grandes possibles. Elles sont
meilleures lorsqu’elles tendent vers 1 comme le montre le tableau ci-après. La solution
factorielle définitive à trois (03) composantes apparait satisfaisante au regard des différents
indicateurs qui sont présentés plus haut.
Aussi, l’analyse de la fiabilité permet de constater que toutes les dimensions ont une bonne
cohérence interne. L’indicateur alpha de cronbach est supérieur au seuil critique généralement
admis, soit 0,6. Ce qui n’est pas le cas pour la troisième composante. Son indice de fiabilité
est très faible, à peine 0,5. Elle devrait par conséquent être considérée comme non appropriée
pour servir de mesure d’implication organisationnelle.
1.2 Analyse factorielle sur la circulation de l’information
L’information est mesurée à l’aide d’une échelle à 11 items. L’analyse factorielle a conduit à
la suppression de l’item 3, en raison d’une communalité (qualité de représentation) inférieure
à 0,5.
Les différentes étapes relatives à la validation des résultats de la factorisation ont été réalisées.
Dans la première étape (vérification des conditions d’application), deux principaux
indicateurs sont retenus : l’indice Kaiser-Meyer-Olkin (KMO) et le test de sphéricité de
Bartlett (tableau 5, annexe 9). L’indice KMO est jugé bon selon la terminologie de Gavard-
Perret et al. (2008). Il est compris entre 0,7 et 0,8. L’indice de Bartlett est très significatif à
1% (P<0,01). Les résultats de cette analyse factorielle peuvent être considérés comme
satisfaisants.
La troisième étape consiste à interpréter la solution factorielle définitive. Cette solution est
établie en observant la qualité de représentation qui est bonne pour tous les items car
supérieure à 0,5 (tableau 7, annexe 9) et les contributions factorielles (tableau 8, annexe 9) de
chaque item, ainsi que la cohérence interne de chaque indicateur à partir de l’indicateur alpha
de Cronbach (tableau 8, annexe 9).
Les contributions factorielles sont également de bonne qualité. Elles sont meilleures
lorsqu’elles tendent vers 1. La solution factorielle définitive à trois (03) composantes apparait
satisfaisante sur la base des différents indicateurs présentés plus haut.
La première dimension est composée de quatre items évoquant majoritairement les parties
prenantes (personnel) et externes (clientèle, concurrents) ; d’où l’interprétation en tant que
Information sur les parties prenantes. Son indice de fiabilité est de bonne qualité (0,81). La
seconde dimension renvoie dans l’ensemble aux aspects liés à la stratégie, aux objectifs et aux
résultats. Nous l’interprétons en tant que information sur les résultats. Son indice de fiabilité
est satisfaisant (0,72). La troisième dimension est composée de deux items dont le premier
renvoie aux aspects financiers de l’infirmation et le second, à la mission et aux valeurs de
l’entreprise. Nous privilégions ce volet financier dans l’interprétation de la dimension, car il
assure la meilleure corrélation. L’indice de fiabilité confirme qu’il s’agit d’une association de
qualité (0,63).
Aussi, l’analyse de la fiabilité permet de constater que toutes les dimensions ont une bonne
cohérence interne. L’indicateur alpha de cronbach est supérieur au seuil critique généralement
admis, soit 0,6.
Les différentes étapes relatives à la validation des résultats de la factorisation ont été réalisées.
Dans la première étape (vérification des conditions d’application), deux principaux
indicateurs sont retenus : l’indice Kaiser-Meyer-Olkin (KMO) et le test de sphéricité de
Bartlett (tableau 10, annexe 10). L’indice KMO est jugé médiocre (Gavard-Perret et al., 2008)
mais acceptable. Il est compris entre 0,6 et 0,7. L’indice de Bartlett est très significatif à 1%
(P<0,01). Les résultats de cette analyse factorielle peuvent être considérés comme
satisfaisants.
La troisième étape consiste à interpréter la solution factorielle définitive. Cette solution est
établie en s’intéressant d’abord à la qualité de représentation qui est bonne pour tous les items
car supérieure à 0,5 (tableau 12, annexe10). L’on s’intéresse ensuite aux contributions
factorielles (tableau 13, annexe 10) de chaque item, ainsi que la cohérence interne de chaque
indicateur à partir de l’indicateur alpha de Cronbach (tableau 13, annexe 10).
Les contributions factorielles sont également de bonne qualité. Elles sont meilleures
lorsqu’elles tendent vers 1. La solution factorielle définitive à trois (03) dimensions apparait
satisfaisante sur la base des différents indicateurs présentés plus haut.
La première dimension est composée de quatre items évoquant majoritairement une grande
confiance en ses capacités ; d’où l’interprétation en tant que confiance en ses compétences.
Son indice de fiabilité est de bonne qualité (0,79). La seconde dimension est composée de
trois items et renvoie dans l’ensemble à l’identification des compétences nécessaires. Nous
l’interprétons en tant que Identification des compétences. Son indice de fiabilité est
satisfaisant (0,72).La troisième dimension est composée de deux items qui évoquent
l’amélioration des compétences actuelles. Nous l’interprétons en tant que Développement des
compétences. L’indice de fiabilité confirme qu’il s’agit d’une association de bonne qualité
(0,71).
Les contributions factorielles sont également de bonne qualité. Elles vont de 0,6 (pour la plus
faible) et à 0,9 (pour la plus grande. La solution factorielle définitive à trois (03) dimensions
apparait satisfaisante sur la base des différents indicateurs présentés plus haut.
La première dimension est composée de cinq items évoquant majoritairement l’adéquation
entre les attentes salariales et les efforts fournis. Nous l’interprétons comme une évaluation
perçue de la rémunération. Son indice de fiabilité est de très bonne qualité (0,92). La seconde
dimension est composée de quatre items et renvoie dans l’ensemble à la transparence en
matière de rémunération. Nous l’interprétons en tant que système de rémunération
transparent. Son indice de fiabilité est satisfaisant (0,79). La troisième dimension est
composée de trois items qui évoquent la communication autour des éléments constitutifs de la
rémunération. Nous l’interprétons en tant que Détermination de la rémunération. L’indice de
fiabilité confirme que ces trois items forment une association de bonne qualité (0,84).
Cette section s’articule autour de deux grands points. Après avoir précisé les résultats issus
des tests de causalité qui marquent les relations de dépendance entre les pratiques de GRH et
l’implication organisationnelle, nous les discutions à la lumière de la littérature et proposons
des recommandations.
2.1 Résultats de l’analyse de causalité entre les dimensions des pratiques de GRH et
celles de l’implication organisationnelle
2.1.1 Implication organisationnelle et pratiques de stimulation
(rémunération)
Les résultats que nous présentons dans cette rubrique sont issus de la régression simultanée de
l’implication organisationnelle normative sur les trois dimensions issues de l’analyse
factorielle relatives aux pratiques de rémunération. Cette relation multiple apparait
statistiquement significative à 1% regard de la signification associée au test de Fischer (voir
ANOVA annexe 1). Ce modèle de régression est bien ajusté car les valeurs du coefficient de
corrélation multiple (R) et du coefficient de détermination (R 2) sont suffisamment élevées,
respectivement 0,66 et 0,43 (tableau 19).
Evaluation
perçue de la (+) 0,53 0,00 * 6,99
rémunération
Partiellement
Système Implication
conforme à
transparent de Organisationnell 0,66 0,43 (+) 0,37 0,00 * 4,90
l’hypothèse
rémunération e Normative
1
Détermination
de la (-) 0,13 0,10 ns -1,67
rémunération
Source : Auteur *P<0,01 ; (+) Relation positive ; (-) Relation négative ; ns : Non Significatif
Evaluation
perçue de la (-) 0,20 0,03** -2,23
rémunération
Partiellement
Système Implication
conforme à
transparent de Organisationnell 0,40 0,16 (+) 0,32 0,00 * 3,50
l’hypothèse
rémunération e Calculée
1
Détermination
de la (+) 0,12 0,19 ns 1,31
rémunération
Source : Auteur *P<0,01 ; **P<0,05 ; (+) Relation positive ; (-) Relation négative ; ns : Non
Significatif
En conclusion, nous retenons que seules deux dimensions des pratiques de rémunération
influencent l’implication organisationnelle (normative et calculée). L’évaluation perçue de la
rémunération favorise l’ION (relation positive), mais limite le développement de l’IOC
(relation négative). Tandis que le système transparent de rémunération favorise les deux
formes d’implication organisationnelle. En conclusion, l’hypothèse 1 est partiellement validée
pour deux principales raisons : la non significativité du la dimension détermination de la
rémunération et la relation négative entre la dimension évaluation perçue de la rémunération
et l’IOC.
Information sur
les parties (+) 0,20 0,02** 2,31
prenantes Conforme à
Implication l’hypothèse
Information sur
Organisationnelle 0,52 0,27 2
les objectifs et (+) 0,17 0,05** 2,02
Normative
les résultats
Information
(+) 0,45 0,00* 5,22
financière
Nous faisons régresser simultanément l’implication organisationnelle calculée sur les trois
dimensions relatives à la circulation de l’information. Le résultat s’avère statistiquement non
significatif regard de la signification associée au test de Fischer (voir ANOVA, annexe 4). Le
modèle de régression est dit mal ajusté car les valeurs du coefficient de corrélation multiple
(R) et du coefficient de détermination (R 2) très faible, respectivement 0,20 et 0,04 (tableau
22).
En d’autres termes, l’on retient que le mauvais ajustement du modèle invalide l’effet de toutes
les trois dimensions de la circulation de l’influence (tableau 22). Bien que la dimension
information sur les parties prenantes indique une relation positive statistiquement
significative à 5%, ce résultat reste peu pertinent dans la mesure où le modèle de régression
multiple général est inacceptable.
Information sur
les parties (+) 0,20 0,04** 2,04
prenantes partiellement
Implication conforme à
Information sur l’hypothèse
Organisationnelle 0,20 0,04
les objectifs et (-) 0,04 0,70 ns -0,37 2
Calculée
les résultats
Information
(-) 0,00 0,99 ns -0,01
financière
Source : Auteur **P<0,05 ; (+) Relation positive ; (-) Relation négative ; ns : Non Significatif
Confiance en ses
(-) 0,07 0,47 ns -0,73 Partiellement
compétences
Implication conforme à
Identification des l’hypothèse
Organisationnelle 0,34 0,12 (-) 0,05 0,59 ns -0,53
compétences 2
Normative
renforcement des
(+) 0,33 0,00** 3,54
compétences
Source : Auteur *P<0,01 ; (+) Relation positive ; (-) Relation négative ; ns : Non Significatif
Ce dernier point fait régresser simultanément l’implication organisationnelle calculée sur les
trois dimensions relatives au développement des compétences. Le résultat s’avère
statistiquement non significatif regard de la signification associée au test de Fischer (voir
ANOVA, annexe 6). Le modèle de régression indique un mauvais ajustement, compte tenu
des valeurs faibles du coefficient de corrélation multiple (R) et du coefficient de
détermination (R2), respectivement 0,27 et 0,07 (tableau 24).
En d’autres termes, l’on retient que le mauvais ajustement du modèle invalide l’effet de toutes
les trois dimensions du développement des compétences (tableau 24). En conséquence, le
développement des compétences n’expliquent pas l’IOC. Ce résultat n’est pas favorable au
développement de l’IOC, ce qui est non conforme à l’hypothèse 2.
Source : Auteur (+) Relation positive ; (-) Relation négative ; ns : Non Significatif
Cette conclusion est en conformité avec les travaux d ’Abdelmalek et Tahari (2021). Ils
précisent que les différentes relations qui peuvent exister entre les pratiques de gestion des
ressources humaines (notamment le maintien d’un bon système d’information au sein de
l’environnement organisationnel) et l’implication organisationnelle restent vitales pour le bon
fonctionnement de ces pratiques de manière globale. Pour eux, avoir une information juste,
correcte et au bon moment facilite la compréhension des droits et obligations des employés au
sein de leur organisation. En conséquence, une meilleure assimilation des objectifs
organisationnels et personnels engendre des réactions positives en milieu professionnel à
travers une implication organisationnelle.
Les résultats montrent que seule la dimension renforcement des compétences indique
une relation statistiquement significative et positive avec l’ION. Ce résultat conforte
l’hypothèse 2 qui établit une relation positive entre les pratiques GRH liées au développement
des compétences et l’implication organisationnelle.
De manière générale, les résultats obtenus dans notre travail montrent une relation
positive et significative des pratiques de GRH sur l’implication normative et sur celle
calculée. Par conséquent, les employés dans la PME enquêtée, développent une implication
normative lorsqu’ils ont internalisé une série de normes sur le comportement idoine.
Nos enquêtes auprès des salariés de Sofamac nous ont permis de découvrir de
manière globale la relation qui existe entre les pratiques de GRH et l’implication
organisationnelle. Rendu au terminal de notre étude, nous nous devons d’émettre certaines
suggestions pour l’amélioration de l’implication organisationnelle. Notamment :
De par nos résultats, il est constaté que certaines dimensions de la rémunération causent
quelques problèmes dans le développement de l’implication organisationnelle des employés.
Il s’agit des dimensions relatives à l’évaluation perçue de la rémunération et la détermination
de la rémunération qui présentent une relation négative avec l’implication organisationnelle
calculée.
employé le sentiment d’être traité à sa juste valeur (Peretti, 2011). C’est-à-dire qu’il doit avoir
existence d’une classification des emplois et d’une et d’une échelle des salaires, de manière à
récompenser uniquement le mérite et de ne pas susciter des contestations de la part des autres
employés, d’où l’adage « à compétence égale salaire égale ». le Droit du travail Camerounais
s’est attelé à mentionner cette facette délicate du processus de détermination du niveau de
rémunération : « A conditions égales de travail, d’aptitude professionnelle, le salaire égale
pour tous les travailleurs, quels que soient leur origine, leur sexe, leur âge, leur statut et leur
confession religieuse, dans les conditions prévues au présent article » 1. Ce qui veut tout
simplement dire que la notion d’équité interne doit être directement liée à la notion de justice
organisationnelle dans sa dimension distributive (elle altère la quantité et la qualité du travail
fourni par le travailleur).
1 Code de travail, (1992), Titre 4- du salaire, chapitre 1 :de la détermination du salaire, article 61-2.
✔ La valorisation des RH : il s’agit ici de la participation des hommes,
✔ Favoriser les échanges entre collaborateurs : les outils collaboratifs ne sont pas
qu’une source de productivité pour l’atteinte des projets. Ils permettent à chacun de contribuer
et de pouvoir s’exprimer, ceci peut se faire à l’aide des réunions stratégiques, les boîtes à
suggestions, où ceux-ci feront part de leurs idées et opinion dans l’atteinte des objectifs ou
concernant les différents résultats obtenu dans l’entreprise.
lorsque l’information circule correctement entre les employés et l’employeur. Autrement dit,
une idée partagée, même si elle n’est pas retenue, en fera germer une autre. Cela enrichira le
travail de ceux-ci et rendra l’environnement de travail des employés plus favorable.
Selon nos résultats, il est constaté que toutes les dimensions de cette pratique ont une
influence négative avec l’implication calculée. . Le développement des compétences se
présente comme un déterminant significatif de l’implication des travailleurs même avant
qu’ils n’intègrent l’organisation. Les dirigeants ne doivent pas négliger le potentiel d’un
employé, pour ce faire ils doivent veiller à ce qu’au sein de leur entreprise, les employés
voient le désir de voir l’évolution de leur carrière. Ils doivent favoriser le plus possible des
perpétuels changements de poste à fin de varier l’atmosphère de travail, cela joue un très
grand rôle dans le développement d’implication des employés, mais aussi augmenter les
chances d’employabilité du salarié qu’il s’agit du milieu interne ou externe. Ceci peut être
faisable grâce :
pour une meilleure flexibilité face aux situations incertaines. Les moyens de formations
disponibles dans l’entreprise (tels que les congés individuels de formation, les droits
individuels à la formation, les formations professionnelles et formations continues),
contribuent à développer l’adaptation des salariés aux nouvelles techniques et ils leur
permettent d’acquérir des compétences visant à accroître le champ des métiers où le salarié
peut évoluer à l’intérieur ou à l’extérieur de l’organisation et à assurer la performance de
l’entrprise. le déploiement de ces actions l’entreprise doit mettre l’accent sur la possibilité
pour les salariés de se former dans des activités qui ne sont pas forcément en lien direct avec
leur poste pour apporter un réel soutien dans le maintien de leur emploi.
individuel, et les entretiens d’évaluation font sentir aux salariés que l’entreprise est à l’écoute
de leurs besoins. Les services de ressources humaines vont avoir un rôle très important à jouer
dans le traitement des entretiens en apportant un retour aux salariés notamment dans le mois
qui a suivi l’entretien.
meilleure visibilité à la fois aux salariés et à l’entreprise pour mieux appréhender leur
environnement. L’entreprise doit réussir à apporter aux salariés les outils nécessaires pour
mettre à jour leurs compétences. Les outils tels que la cartographie de l’emploi, des métiers,
des postes, les référentiels compétences, l’identification des métiers sensibles, les
observatoires des métiers apportent une information sur les besoins futurs en termes
d’emplois qui tendent à disparaitre. Ces outils permettent à l’entreprise de maintenir ses
salariés dans l’emploi, et aux salariés d’évoluer dans leur métier. Ainsi l’entreprise pourra
assurer la pérennité de son organisation et donnera envie à ses salariés de s’investir pour sa
performance économique.