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MECANIQUE DU SOLIDE

POUSSAH................................................................................................................................................2
CYLINDRE LESTE REMONTANT UN PLAN ..........................................................................................4
INCLINE ...................................................................................................................................................4
DOUBLE CÔNE DE NOLLET..................................................................................................................5
PARALLELOGRAMME ARTICULE .........................................................................................................6
SOUMIS A DES POIDS ...........................................................................................................................6
TUBE DE NEWTON.................................................................................................................................7
MARTEAU D'EAU ....................................................................................................................................8
GUILLOTINE............................................................................................................................................9
MACHINE D'ATWOOD ..........................................................................................................................10
PENDULE DE MACH.............................................................................................................................12
PENDULE REVERSIBLE ......................................................................................................................13
OBJET : mec 1 - 1

POUSSAH
(
ouPoussa)duchi
noi
sPoussa,nom d’
unei
dol
e

FONCTION

Jouet réalisant un équilibre paradoxal.

DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

LE PRINCIPE DU POUSSAH

Figure, parfois grotesque, terminée à sa base par une boule lestée de telle sorte que le jouet
revi
enneàsaposi ti
ond’ équil
ibr
ev ert
icaleaprèsav oirét éfortementi ncli
né.Sil epoussah présentait
une partie inférieure plane reposant sur le plan H , il basculerait complètement pour une inclinaison
amenant la verticale passant par le centre de gravité G à sortir de cette partie plane . Au contraire on
peut montrer, comme on verra plus loin, que si la surface S est sphérique et si G est suffisamment
proche de I0, le poussah se redr esseapr èsqu’ilaitétéf ort
ementi ncli
né.Cetéqui l
i
brepar ai
tparadoxal
car nous sommes habitués à des objets reposant sur un fond plat qui peuvent être facilement
renversés .
Nous supposerons :
que le poussah repose sur un plan horizontal H par une surface sphérique S. Le point de contact
est I ;
qu’ ilyaunaxedesy métri
e etquel ecentredegr avit
éestsurcetaxe,quel quepar tentr
eI 0 et J.
Laf igur ecor respondaucasd’ unei ncli
naisonant ihor ai
re; considérons les moments, par rapport à
 
I des forces R réaction du plan sur le solide et P son poids ; un moment sera compté
positivements’ i
ltendàpr odui
reuner ot at
ion
desensant i
hor ai
re.
Pour une surface S sphérique, la réaction R normale à H, passe par I et son moment est nul. Le

poids P , vertical, est normal à H, son moment par rapport à I de valeur P*IK tend à produire une
rotation de sens opposé à celui de , et à redresserl epoussahsiKestàdr oit
edeI ,c’estàdi
resiG
est sur I0C (G endessousducent reC del asphèr e).L’équi li
breestaucont
rai
reinstablesiG estau
dessus de C.
Note : Si la surface S est asphérique mais admet I0J comme axe de symétrie, il faut
consi dérerl’env eloppedesnor mal esàS.Cet t
eenv eloppeadmetunpoi ntder ebr
oussementC etG
sera situé sur I0J entre I0 et C pour obtenir un équilibre stable.

HISTOIRE

L’auteurdecet t
enot i
ceneconnaî tpasl ’hist
oiredupoussah.Mai scelle de la mécanique statique
remonte à Archimède de Syracuse (environ -287, -212) qui dans sa théorie du levier fait intervenir la
noti
ondemomentdef orce.Maisc’est,engr os,18si ècl
esquis’ écoul erontav antquenesoi entrepr is
et affinés la théorie du levier, le théorème sur la composition des forces avec Léonard de Vinci (1564-
1642), Varignon (1654-1722) Newton (1642-1727), Jacques Bernoulli (1667-1748), Daniel Bernoulli
(1700-1782) afin que se développent la mécanique statique et ses applications.
OBJET : mec 1 - 2

CYLINDRE LESTE REMONTANT UN PLAN


INCLINE
FONCTION

Convenablement posé sur un plan incliné un cylindre de bois qui parait homogène mais qui
contient une masse excentrée, dissimulée dans son épaisseur, remonte, paradoxalement, le plan
incl
inédonti lpeutfranchi
rl’ext
rémi tésupérieure.

DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

Soit m, la masse supplémentaire de centre L


introduite par le lest (masse de plomb, diminuée de la
masse de bois enlevée). Soit Iz l ’
axepassantparIet
perpendiculaire au plan de la figure. Le moment par
rapport à cet axe de la réaction du plan sur le cylindre
est nul. Les moments des poids Mg et mg, par rapport
à cet axe, comptés positivement dans le sens horaire
sont respectivement
-Mgrsinet mgr cos 
’ (avec OI = r et OL =
r’
).
cylindre sur le plan incliné La condition à réal i
sers’écr
it:
- Mgr sin+ mgr ’cos 0
Lesseul spar amèt resdontdisposel ’
expér i
ment eur
sontl

incl
i
naison du plan et la valeur initiale 0 de .

HISTOIRE

L’
auteurde cet
te not
i
ce ne connaî
tpas l
a pet
it
e hi
stoi
re de cetobj etet ,pourl ’hist
oir
e de l
a
mécani
questat
i
quedemandequel ’
onserepor
teàlafi
cherel
ative au poussah (mec 1 - 1).

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OBJET : mec 1 - 2 bis

DOUBLE CÔNE DE NOLLET

FONCTION

Sert encore à réaliser un mouvementquin’


estpar
adox
alqu’
enappar
ence,etquin’
estpasdû,cet
tef
ois,àunt
ruquage.

DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

Un mobile est formé de deux cônes homogènes en bois, accolés par leurs bases. Ce double cône
repose sur un support guide, sur lequel il peut rouler sans glisser. Ce support peut être réduit à deux
demi-dr oit
esquis’ écar t
entens’ élevant:el lesdéf i
nissentunpl ani ncli
nésurl ’hori
z ont
ale.Lespoi nt s
de contact de ces demi-droites avec le double cône appartiennent à des sections circulaires des
cônes dont le rayon croît quand le double cône descend en roulant. Le mouvement peut être
qualitativement décrit par la superposition de deux mouvements :
1. si les deux demi-dr oi
tesét ai
entpar all
èleseti ncli
néessurl ’
horizontal e,ledoubl ecôner oulerait
sansgl i
sseràl amani èred’ uncy li
ndr esurunpl ani nclinéetl ’
éner giepot entiel
ledepesant eur
serait une fonction décroissante du déplacement vers le bas ;
2. si les demi-droites étaient horizontales, et si elles se rapprochaient, le centre de gravité du double
cône ser ai
tsoul ev éetl ’
éner gi
epot entielle de pesanteur serait fonction croissante du déplacement.
L’éner giepot enti
elledumouv ementr ésul t
antestdoncl asommededeuxt ermesdontl ’undécr oîtet
l’
autrecr oîtenfonct iondel adi st
ancepar cour ue.Sel onl av aleurdespar amèt res,l
’énergi epotentielle
résultante pourra être croissante ou décroissante et l emobi l
er ouler
adansunsensoudansl ’autr
e.Le
mouv ementpar aitpar adoxalquandl emobi leroul eens’ éloignantdupoi ntcommunauxdeuxdemi -
droit
es;i lparaî
t,enef f
et,remont erlapent e,alor squ’ enf aitlecent r
edegr avité«tombe ». La chute
du centre de gravité, entre les deux demi-droites, quand celles-ci sont horizontales ou faiblement
incl
inées,nepeuts’ obteni rqueparr oulementv er slesr égionsd’écar tementcr oissant.Vuai nsi,l e
mouv ementn’ appar aîtdoncpl usparadoxal !

HISTOIRE

L’abbé Jean-Antoine Nollet né vers 1700 à Pimprez (Ile de France), mort à Paris en 1770, fut, dit-
on, le premier à donner un enseignement expérimental de la Physique au Collège de Navarre. Il fut le
disciple de Du Fay (1698 - 1739). On leur doit le perfectionnement de la bouteille de Leyde, et le
premier électromètre.
OBJET : mec 1 - 3

PARALLELOGRAMME ARTICULE
SOUMIS A DES POIDS

FONCTION (présumée)

Observations géométriques (pièces restant


parallèles et verticales, pièces restant parallèles et
horizontales);
Vérifications concernant la composition de forces
parallèles (poids accrochés), le théorème des
moments. Schématisation de la balance Roberval ?

DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

Quatre lames : AB, BC, CD, DA, articulées en A, B,


C, et D forment un parallélogramme déformable. Les
milieux E de AB et F de CD sont des axes de rotation
liés au support vertical EF. le parallélogramme déformable
Deux barres GH et IJ sont respectivement fixées
perpendiculairement à BC et AD en leurs milieux. Elles restent
parallèles entre elles et horizontales. Elles sont munies de crochets
auxquels on peut suspendre des masses.

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OBJET : mec 2 - 1

TUBE DE NEWTON

FONCTION

Montrer que, dans le vide, tous les corps tombent également vite. Cette loi est très importante: elle
est le « germe » de la Relativité générale d'Einstein qui assimile une force de gravitation à une « force
d'inertie ».
DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

C'est un long tube fermé, muni à une extrémité d'un robinet par lequel on peut faire le vide dans le
tube. Ce tube contient divers objets dont certains, une plume d'oiseau par exemple, subissent une
importante résistance de l'air. On observe leur chute, dans l'air (inégales vitesses), puis dans le vide
(chutes simultanées), en retournant le tube, initialement vertical, de 180 degrés.
HISTOIRE

Galilée (1564-1642) eut conscience de cette loi au souvenir d'une observation faite à l'âge de 19
ans, sur les oscillations d'un lustre dans la cathédrale de Pise. Pour plus de détails, voir notice « mec
2 - 2 ».
OBJET : mec 2 - 2

MARTEAU D'EAU

FONCTION

Réalise la chute d'une colonne d'eau dans un espace « vide ».

DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

C'est un tube de verre scellé comportant parfois une partie sphérique (ampoule).
On y a mis de l'eau puis on a fait le vide (simplement en faisant bouillir l'eau) avant de sceller. En
fait on a éliminé l'air mais il reste de la vapeur d'eau saturante dont la pression, à la température
ambiante, est néanmoins très faible et n'oppose que peu de résistance au déplacement de l'eau.
Quand on retourne rapidement, de 180 degrés, le tube, la colonne d'eau "tombe" en chute libre,
en masse compacte et frappe le fond avec un bruit sec que l'on a comparé au bruit que fait un
marteau.
Cette expérience met en jeu le fait que, dans le vide, tous les corps tombent également vite ; elle
peutêt r
ecompar éeàl ’
expér ience de Newton (notice « mec 2 - 1 »).

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OBJET : mec 2 - 3

GUILLOTINE
FONCTION

Appar
eil
pourl

étudedel
achut
edescor
ps!

DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

Un chariot, portant une plaque de verre enfumée, peut tomber guidé par deux montants verticaux
fixés sur un lourd socle muni de vis calantes (pour assurer la verticalité des guides). Une lame
élastique, verticale en position de repos, est fixée à sa partie inférieure sur le socle ; sa partie
supérieure libre porte un stylet qui repose légèrement sur la plaque enfumée pour y laisser une trace.
Cette trace est une droite verticale lorsque le chariot tombe alors que la lame élastique est au
repos ; sur cette droite on mesurera les espaces parcourus.
Un dispositif permet de bloquer le chariot en position haute et la lame élastique en position
d’ écart
ementmaxi mal ;l e même di spositifpermetde l ibérersimul tanémentl e char i
otetl al ame.
L’ enregistrement obtenu est une courbe qui recoupe à intervalles de temps égaux la droite verticale
découpant sur celle-ci des segments dont on vérifie que leurs mesures croissent comme une
1 2
progression arithmétique de raison gT où T est la pér
iode d’
osci
l
lat
i
on de l
alame (
faci
l
ement
8
mesurable) et g l

int
ensi
t
éduchampdepesant
eur
,quel

ondédui
tai
nsi
desmesur
es.

HISTOIRE

Cet appareil aurait été acquis en 1928.


« Dans le vide, tous les corps tombent également vite » : Galilée (1564-1642) eut conscience de
cette loi en observant les oscillations du lustre de Benvenuto Cellini sous la voûte de la cathédrale de
Pise. Il tenta de la vérifier en laissant tomber différents objets du haut de la tour de Pise : ils
atteignaient le sol simultanémentquandi lsn’of f
rai
entpast ropdepr iseàl ar ésistancedel ’
air
.Cet te
loi est mieux vérifiée avec le tube de Newton (1642-1727) .Gal i
l
éeeutl ’i
déequel emouv ementd’ une
bille sur un plan incliné était une variante ralentie de la chute des corps, il établit ainsi en 1602, avec
des billes de laiton glissant dans des rainures inclinées, longues de 14 m, que la vitesse était
pr opor t
ionnelleaut emps( Gal i
léenedi sposaitqued’ hor logesàeau! ).
On a longtemps prétendu étudier, dans les lycées une forme ralentie de la chute des corps avec
lamachi ned’ Atwood( cf.notice«mes 2 - 4 »). Puis on utilisa la machine de Morin : le corps qui chute
lel ongd’ unegénér atri
ced’ uncy li
ndret ournantàv itesseuni f
ormeyi nscr itunepar abole,quel ’
on
exploite. Arthur Morin (1795-1880), ancien élève du lycée Louis le Grand, Général polytechnicien,
créa cette machine pour son enseignement au Conservatoire des Arts et Métiers (on lui doit un
mémoire sur le pendule balistique). La « Guillotine » succéda à la machine de Morin. De faible coût
elle était encore utilisée après la guerre (39-45).
Par la suite une bille fermant un circui tlorsqu’ell
eestr etenueparunél ect r
o-aimant, tombe dans
un panier dont le fond coupe une autre circuit, puis arrête une horloge électronique. On a aussi utilisé
des méthodes chronophotographiquesdansl ’enseignement .
Lesmesur esél ectroniquesdut empsontf aitdetel sprogr èsquel achut ed’uner ègledansl ev i
de
remplace, pour la mesure de g, le pendule de Kater en métrologie de précision (voir notice « mec 2 -
6 »).
OBJET : mec 2 - 4

MACHINE D'ATWOOD

FONCTION

Ralentir, pour l'étudier, la chute d'un corps; vérifier le « principe d'inertie ».

DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

Deux solides de même masse M sont accrochés aux extrémités d'un fil souple et de masse
négligeable, qui repose sur la gorge d'une poulie de moment d'inertie négligeable, tournant autour
d'un axe fixe avec un frottement négligeable. Le déplacement de chacune des masses M peut être
repéré sur une règle graduée. Une surcharge de masse m peut être placée sur l'une des masses.
Des accessoires fixés sur le support vertical peuvent être disposés sur le parcours des « masses ».
Le premier de ces accessoires est un plateau escamotable sur lequel repose, avant départ, la
masse surchargée M+m.
Au top fourni par une horloge (ou par un métronome) ou escamote le plateau : c'est le départ
d'une translation verticale pour chacune de deux masses (verticale descendante pour M + m, verticale
ascendante pour l'autre)
Par une simplification non justifiée, donc abusive, on assimile le système à un seul solide mobile
de masse 2M + m soumis à une force constante mg. Un tel solide serait donc animé d'un mouvement
de translation d'accélération a constante :
m
a= g
2M + m

Tout se passerait donc comme si l'intensité g de la pesanteur était divisée par 2 M m , d'où
m
la chute ralentie.
Après un parcours d fixe à l'avance, un deuxième accessoire (un anneau) enlève la surcharge
sans exercer d'action sur la « masse » qui la supportait.
La vitesse acquise est alors : v = 2 ad
Un troisième accessoire, situé à la distance d' du second, arrête le mouvement. On mesure le
temps t' qui sépare les bruits que font l'enlèvement de la surcharge par le second accessoire et
l'arrêt par le troisième. On répète l'expérience pour une même valeur de d et diverses valeurs de d'.
On constate alors que le rapport d' / t' est indépendant de d' ce qui prétend vérifier le « principe
d'inertie » (le système non soumis à un force ayant un mouvement rectiligne uniforme). En fait le
système est complexe et possède des degrés de liberté imposés.
On vérifie ensuite, pour diverses valeurs de d, que la vitesse v mesurée par le rapport d' / t' satisfait
bien à la relation : v = 2 ad
Pour réduire les frottements de rotation, l'axe de la poulie repose de chaque côté sur les bords de
deux poulies entrecroisées (5 poulies en tout : une poulie principale et 4 servant de supports).
Remarque ; un calcul plus correct, tenant compte du moment d'inertie I de la poulie, de rayon r,
mais ignorant la masse du fil et sa raideur donne
m
a= g
1
2M + m +
r2
Les lois de la mécanique seront plus correctement dégagées à l'aide de la table à coussin d'air (P.
Provost, commission Lagarrigue).

HISTOIRE

George Atwood, physicien anglais (né en 1746, mort en 1807) fut professeur à Cambridge. La
machine daterait de 1784. Dans son livre « l'empire immobile », Alain Peyrefitte relate l'histoire en
1793 de l'ambassade anglaise dirigée par Macartney auprès de l'empereur de Chine Qianlong. Parmi
les nombreux cadeaux offerts à l'empereur figure une machine d'Atwood (voir note en bas de page
236 du livre d'Alain Peyrefitte). La machine d'Atwood fut longtemps utilisée dans l'enseignement
scientifique français, notamment après la réforme de l'enseignement scientifique de 1902.
La machine d'Atwood présentée ici porte la plaque du fabricant : Pixii (voir la biographie de Pixii
sur la notice consacrée à la machine « eld 4 - 3 » qui porte son nom). On m'a dit que cette machine
avait été offerte au lycée Louis le Grand par l'Impératrice Joséphine. La machine était coiffée d'une
magnifique « pomme de pin » qui fut sciée (et qui a disparu) parce qu'il était difficile de faire passer la
machine d'Atwood sous les linteaux des portes.
OBJET : mec 2 - 5

PENDULE DE MACH
(ou pendule incliné)
FONCTION

Etude du mouvement oscillant d'un solide mobile autour d'un axe faisant un angle  avec la
verticale.

DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

Ce pendule est porté par un socle massif. Il possède un plan de symétrie contenant le centre de gravité G; l'axe de rotation
est, par construction dans ce plan. Un dispositif permet de faire varier et de mesurer l'angle que fait l'axe de rotation avec la
verticale.
Soit M la masse du pendule, J son moment d'inertie par rapport à l'axe, a la distance de G à cet
axe, g l'intensité du champ de pesanteur, T la période des oscillations de faible amplitude; on établit la
relation :
J
T = 2
Mga sin 

On fixe , on mesure  et on vérifie que  sin  est une constante.

HISTOIRE

Cet appareil, relativement récent (!) fut acquis en 1921.


Ernest Mach (1838-1916) philosophe et physicien autrichien fut professeur à l'université de Gratz
(1864-1867) puis à l'université de Prague.
Il écrivit un ouvrage intitulé « La Mécanique » dont la traduction française par Emile Bertrand parut
chez Hermann en 1904. Sa critique de la mécanique Newtonienne influença la pensée d'Einstein. Il
établit le rôle de la célérité du son dans l'air en aérodynamique et introduisit le nombre de Mach,
rapport de la vitesse du mobile à celle du son.
OBJET : mec 2 - 6

PENDULE REVERSIBLE
( ou de Kater )
FONCTION

Sert à mesurer g ( champ de pesanteur )

DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT

1- Principe
Soit un solide pouvant osciller autour de deux axes parallèles O1 et O2 horizontaux situés dans un
plan de symétrie contenant le centre de gravité G. Soit a1 et a2 les distances de G respectivement à
O1 et à O2 et l = a1 + a2 la distance des deux axes. On peut imaginer de déplacer G, c'est à dire de
faire varier a1 (donc a2 = l - a1), sans modifier la masse du solide. Le calcul montre qu'on peut trouver
une valeur de a1 telle que le pendule ait même période d'oscillation, qu'il oscille autour de l'axe
horizontal O1 ou qu'il oscille autour de l'axe horizontal O2. La période T est alors donnée, comme pour
un pendule simple, par :
l
T 2
g
Le pendule est dit réversible ; l est la « longueur du pendule simple synchrone ».

2- Description
Le pendule est constitué d'une barre sur laquelle peuvent glisser des masses afin de rendre le
pendule réversible (par déplacement de G). Les axes O1 et O2 sont concrétisés par les arêtes de deux
couteaux solidaires de la barre, et qui peuvent reposer l'un après l'autre sur un support en forme de
dièdre.

3- Mesures
Par construction on fait l = 1 m, à l'incertitude de réalisation près ; Cela permet de mesurer l à l'aide
du comparateur construit pour la comparaison des copies du mètre étalon, et de bénéficier de la
précision de cet appareil.
Par chance, pour l = 1 m et g = 9,81 m/s2, on trouve T très voisin de 2 secondes. Par suite, on
peut utiliser, pour la mesure précise de T, une horloge astronomique « qui bat la seconde » c'est à
dire de période T0 = 2 s. Les périodes T et T' sont comparées de façon précise par la « méthode des
battements ». On compte le nombre n d'oscillations du pendule réversible qui séparent deux
coïncidences entre les deux pendules : nT' = ( n +1) Td' oùl ’ondédui tT'.
l
On calcule alors g 42 2 . La précision est de l'ordre de quelques millionièmes. Les méthodes
T
modernes déduisent g directement de la chute libre avec une précision meilleure.

HISTOIRE

Le Père Marin MERSENNE (1588-1648) fut le premier en 1644 à utiliser le pendule pour
détermi nerl’
int
ensi tédel apesanteur.
L'existence d'axes réciproques était déjà connue de Huygens. C'est de Prony qui eut l'idée du
pendule réversible, mais c'est Kater qui le réalisa et fit les premières mesures précises.
Gaspard-Clair-François-Marie RICHE baron de PRONY (1755-1839), élève puis Directeur de l'Ecole des Ponts et
Chaussées, fit réaliser des tables de logarithmes à 12 décimales, inventa, entre autres le frein de Prony pour la mesure du
couple et de la puissance d'un moteur.
KATER, mathématicien et physicien anglais (1777-1835), réalisa le pendule réversible et fit, avec,
des mesures; il compara les télescopes Gregory et Cassegrain ; il écrivit un traité de mécanique
traduit en français par Cournot en 1834.

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