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Une certaine littérature maghrébine existait depuis longtemps, il s'agit d'une littérature

française produite en Afrique du Nord par des Français de passage, il est nécessaire
d'étudier ses caractéristiques pour la comprendre et savoir comment la littérature
maghrébine de langue française s'en est distinguées radicalement
1830-1900 l'Algérie coloniale été vue comme une terre de conquête et d'aventure en
premier lieu. On peut voir cela par les écrits les correspondances et les lettres des
soldats et généraux de cette époque, plusieurs écrivains sont venus visiter cette terre
étrange qu'ils ont considéré comme L’orient ou bien la nouvelle Italie, ils étaient
fascinés par les beaux paysage et la nature du pays , ils écrivaient de l'Algérie comme
si elle était un territoire de conquête française voir Guy de Maupassant par exemple.
1900-1935 Le colon voyait l’Algérie comme un territoire français, aussi qu’ils
réclamaient l’Algérie a son propriétaire original, le latin, homme civilisé, avec des lois
modernes. Plusieurs romans étaient écrits en Algérie de l’Algérie ou avec des
évènements qui se passent en Afrique du nord exemple :Louis Bertrand et Jérôme
tharaud. Cependant influencé par l’esprit colonial ces écrivains négligeaient de
mentionner ou même de faire part au habitants indigènes qu’ils considèrent comme
inferieure, non civilisé ou même un ennemi
1900 à 1935 un nouveau courant dit Algerianistes a vu le jour. Ses écrivains qui
voulaient une certaine indépendance littéraire et esthétique de la métropole et de Paris.
Ils imaginaient l'Algérien comme un français tel un parisien ou un Marseillé on cite
parmi eux Robert Randau. Ils négligeaient souvent les autochtones et les indigènes en
prêchant le nouveau latin et le nouvel algérien. Cette littérature dite algérianiste ne
veut plus utiliser la langue française que pour exprimer ce que les nord-africains
vivent et expérimentent. Cependant on remarque un immense manque d'écrivain arabo
berbero musulman parmi ces écrivains.
En 1920 l'association de la société des écrivains de l'Afrique du Nord fut fondée en
Tunisie. En 1924 une sécession a vu l’association des algériens voire le jour et
plusieurs journal et magazines se sont aussi établies. Un Grand Prix de la littérature de
l'Algérie fut aussi créé malgré ceci il n'y a pas beaucoup de nom maghrébin et arabo
berbère s'imposaient . Le prix n'était pas fermé aux Arabes berbères algérien mais
ceux seulement Suffisamment Assimilé.
Dès 1935 les thèmes se concentrent principalement sur une Algérie méditerranéenne
et vers la mer ainsi vers les souvenirs passés, le terme école d'Alger ou l’école nord-
africaine des lettres (termes par Gabriel Audisio et Camus) a vu le jour entre les
années 35 et 55. grâce à l'éditeur Edmond Charlot et sa bibliothèque qui a ouvert en
1936 beaucoup d’œuvres se sont propagées. Beaucoup d'Algériens se sont mêlés à
ce courant cependant certaines ambiguïtés subsistait, notamment vu dans les titres
de Camus comme l'exil le malentendu l'homme révolté, Jean Pommier proposait
autrefois aux Algerianistes de se tenir pour des Francitant , ‘’Audisio un des chefs de
file de cette école d'Alger avait multiples avis il dit en 1955 qui n'existe pas de
littérature autonome qui affirme l'existence d'une langue d'une race d'une nation
proprement algérienne.’’
Multiples écrivains maghrébins qui se sont mêlés à la littérature française
s'intégraient dans le courant de l'école d’Alger, c’est plus tard que leur position se
distinguent politiquement, ‘’Max Paul Fouchet disait en répondant à une enquête sur
la nouvelle école littéraire : nous avons besoin d'une littérature arabe d'expression
française… nous avons déjà une littérature de sentiments nord-africain.’’
C’est les évènements historiques qui se chargeront de dissiper toutes confusion de
faire les distinctions.

Chapitre 2 littérature Maghrébine des Maghrébins :


il y a 4 étapes dans la littérature maghrébine des maghrébins avant 1945 , autour
des années 50 ,à partir de 1956 , après 1962 ou après l'indépendance.

1) avant 1945 :
avant 1945 peu d’écrivains maghrébin de langue française se font connaître, à vrai
dire pour l'Algérie les premières écritures en français des Algériens était politico
social , ils suivaient de près les événements politiques ; ces écrivains donnaient leur
point de vue sur la question indigène ,le problème algérien* ou le malaise algérien.
Des petites revues comme la voix des humbles ou la voix indigène et de nombre
journaux et brochures étaient en circulation pour des revendications nationalistes.
De 1920 à 1945 on peut compter une douzaine d'auteur dans le domaine des
romans et les nouvelles prendre un exemple Tahar Safi, Abdelkader hadj Hamou
etc… leurs œuvres étaient généralement moralisantes avec des larges séquences
ethnographiques et folklorique qui étaient dirigés vers les Français, elles critiquaient
l'influence néfaste de la colonisation sur les habitudes sans oublier de mentionner
quelques bienfaits de la mère patrie.
En 1925 avait paru notre Afrique : anthologie des conteurs algériens avec seulement
Hadj Hamou le seul algérien dans la préface. On a dû attendre jusqu'à 1934 avec
Jean Amrouche pour avoir un vrai premier poète digne de son nom qui s'exprime
dans la langue française.
Il a fallu longtemps aux Algériens pour se faire entendre tellement le trauma de la
colonisation a été déséquilibrant, il a fallu aussi maîtriser la langue française qui a
bouleversé les traditions algériennes pour pouvoir bien s'exprimer en utilisant
d'abord la langue française sur le plan social et politique puis sur l'imagination et
pour les fables et les arts littéraires. Petit à petit cette langue allez devenir à moyen
d'expression et d'investigation et de conquête de savoir de libération.
2) Les années 45 virent la naissance d'une littérature maghrébine propre par son
contenu et par certains caractères révolutionnaires qui se manifeste au corps de son
développement en une littérature nationale de la Résistance en Algérie
Le climat historique est celui de la Guerre mondiale et de l’après-guerre, tout est
bouleversé, on trouve dans les œuvres de Mouloud Mammeri et Mohamed Dib
plusieurs indices surtout après la révolte du 8 mai 1945 ; de plus en plus de militants
ainsi que la reconnaissance d’indépendances d’autres pays a engendré et un
nombre de plus en plus grand de lettre, d'intellectuel et de jeunes militants.
L’horizon littéraire et culturel est celui de l'école nord-africaine des lettres, de plus en
plus de revues et de magazines voient aussi le jour afin de publier, de traduire et
s’exprimer et ainsi rompre avec le conformisme algérianiste. Leurs ambitions étaient
de prouver que par-dessus les différences de langue, de tradition ou de religion
l'intelligence est aussi une patrie.

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