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Le zinc (prononciation /zɛ̃g/ en France , /zɛ̃k/ au Canada, /zɛ̃/ en
Suisse) est l'élément chimique de numéro atomique 30 et de symbole Zinc
Zn. Le corps simple zinc est un métal.
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La recherche sur les alliages de zinc sous pression se poursuit durant No CAS 7440-66-6 5
l'entre-deux-guerres et débouchent sur des applications industrielles No ECHA 100.028.341 (http://echa.europa
massives. .eu/fr/substance-information/-/su
bstanceinfo/100.028.341)
L'adjectif zincifère qualifie un
No CE 231-175-3
corps ou une matière qui
contiennent du zinc de manière Précautions
significative, par exemple un
minerai zincifère, un sol SGH 6
zincifère. Le zinc est une État pulvérulent :
ressource non renouvelable. Le
zingueur, souvent un couvreur-
zingueur dans le secteur du
bâtiment est l'ouvrier qui Danger
Tranche de zinc à côté d'une pièce
d'un cent (Zn recouvert de cuivre).
manipule et façonne à la bonne H250, H260, H410, P210, P222, P273, P280,
mesure les feuilles ou plaques de P231+P232 et P370+P378
zinc. Il taille ou coupe avec une H250 : S'enflamme spontanément au contact de
pince coupante, maintient avec une pince large, plie à la plieuse ou à l'air
H260 : Dégage, au contact de l'eau, des gaz
la presse-plieuse lourde, martèle ou façonne, met en forme et soude,
inflammables qui peuvent s'enflammer
adapte ces montages à un support plan léger, par exemple sur les spontanément
tasseaux en bois, en fixant avec des crampons sur rails ou par des H410 : Très toxique pour les organismes
lamelles chevauchantes, avec le moins de clous possibles pour éviter aquatiques, entraîne des effets à long terme
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les contraintes de dilatation . Le plombier-zingueur désigne un P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des
plombier qui est également zingueur, la zinguerie désigne l'ensemble étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes.
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des activités concernant le zinc . — Ne pas fumer.
P222 : Ne pas laisser au contact de l’air.
P273 : Éviter le rejet dans l’environnement.
Lexicographie P280 : Porter des gants de protection/des
vêtements de protection/un équipement de
e protection des yeux/du visage.
Ce métal importé d'Asie lointaine dès le XII siècle se nommait en P231+P232 : Manipuler sous gaz inerte. Protéger
pratique « étain des Indes ». de l’humidité.
P370+P378 : En cas d’incendie : utiliser … pour
C'est le savant Paracelse, tenant de l'iatrochimie, qui donne avant l’extinction.
1526 le nom latin et savant zincum, à ce qu'il affirme désormais être
Transport 6
un métal par l'étude de ses qualités chimiques et sa nouvelle
classification. Le mot latin est le décalque du terme alémanique État pulvérulent :
Zinke ou Zinken qui signifie « pointe acérée » ou « dent » dans la
théorie iatrochimique des pointes acides (expliquant l'acidité avec la X423
sensation sur la langue), et « fourchon », « structure fourchée » ou
17 1436
« forme hachée, découpée ou hachurée » dans la vie paysanne . Une
autre explication complémentaire proposée par Paracelse, friand Code Kemler :
d'association de « morphologies naturelles », est liée à l'apparence X423 : matière solide inflammable, réagissant
de la matière fondue après refroidissement, le zinc refroidi dans un dangereusement avec l'eau en dégageant des gaz
récipient de coulée présentant ces excroissances nommées inflammables)
aujourd'hui dendrites. Ces dépôts de zinc métallique en forme de Numéro ONU :
dendrites ou Zinken, bien connus sous le nom de barbes en 1436 : ZINC EN POUDRE ; ou ZINC EN
cristallographie, apparaissaient lors de la fusion réductrice des POUSSIÈRE
Classe :
minerais de plomb.
4.3
Étiquettes :
Si le mot allemand Zink provient du latin zincum, le mot français est
emprunté à l'allemand. Jean de Thévenot, dans ses Relations de
divers voyages curieux en 1666, le nomme zinch. Le dictionnaire de
Richelet, en respectant la prononciation française courante vers
1680, le simplifie provisoirement en zin ou zain.
4.3 : Matières qui, au contact de l'eau, dégagent
des gaz inflammables
Mais la prononciation académique ou technique zɛ̃ɡ (« zing' »)
s'impose et se retrouve dans la famille de ce mot qui s'élargit de la fin
du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, avec le verbe « zinguer », les
mots dérivés (parfois de plus en plus polysémiques) zingueur,
zinguerie (1870, Larousse), « zincage » ou zingage, zincographie 4.2 : Matières sujettes à l'inflammation spontanée
(1852, Dumont), l'adjectif zincifère (1840, Académie)... sans oublier Emballage :
les termes de minéralogie zincite, zincosite, et surtout de chimie Groupe d'emballage I : matières très dangereuses ;
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comme zincate (prononcé zɛ̃ɡat, « zingat' »), zincide, zincique .
Dans les années 1873 à 1876, les écrivains français consignant 423
l'expression populaire, aussi bien Zola que Huysmans, nomment zinc
la surface propre des bars anglais ou le revêtement brillant des 1436
comptoirs souvent étamés ou cuivrés, plus rarement zingués.
Code Kemler :
Il est possible que le mot persan zangâr : rouille ; vert-de-gris 423 : matière solide réagissant avec l'eau en
dégageant des gaz inflammables
[Azagar, asugar, asingar, zingar, ziniar (vert-gris) ; de ar. al-zanjâ,
Numéro ONU :
qui est le persan zangâr, même signification, puisse être associé à la 1436 : ZINC EN POUDRE ; ou ZINC EN
même racine indo-européenne. POUSSIÈRE
Classe :
Isotopes 4.3
Étiquettes :
gisements
Le zinc est un élément moyennement abondant dans l'écorce terrestre. Le clarke s'élève entre 70 g et 132 g par tonne
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selon les estimations . L'élément zinc est présent dans de très nombreux minéraux.
Le zinc natif est un métal natif très rare. Au milieu du XIXe siècle, il est recensé en Australie.
Le sulfate de zinc figure parmi les sulfates d'altération les plus solubles, provenant par exemple des couches oxydées de
roches sulfures portées en surface. Il percole dans ce cas sous le « chapeau de fer » et entre dans des réactions
complexes au voisinage de la zone de cémentation, fournissant le plus souvent du gypse, et aussi du carbonate de zinc,
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qui correspond à l'antique « cadmeïa » ou à notre minéral smithsonite .
Le principal minerai de zinc est la « blende » au sens générique, minerai à base de sphalérite, le sulfure de zinc ZnS α.
Le minerai qui est le plus utilisé est à base de sulfure de zinc appelé sphalérite ou autrefois blende (ZnS). Ce mot de
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mineur blende est désormais abandonné par la littérature minéralogique . Ce sulfure — le plus répandu dans la
lithosphère — cristallise dans le système cubique. Il peut contenir des impuretés métalliques, telles que celles du fer
(blendes foncées) : la marmatite, (Zn, Fe)S, contient jusqu’à 14 % de fer. Dans la nature, la sphalérite est associée à
d’autres sulfures, comme la galène (sulfure de plomb : PbS).
La wurtzite ZnS β a la même composition chimique mais cristallise dans le système hexagonal : c'est le polymorphe de
haute température de ZnS.
Sous l'ancien vocable de calamine, par ailleurs impropre en minéralogie, ont été rassemblées la smithsonite (carbonate
de zinc : ZnCO3) et l'hémimorphite (silicate de zinc : Zn4Si2O7(OH) 2, H2O), mais aussi l'hydrozincite
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Zn5(CO3)2(OH)6, autrefois parfois dénommée zinconise, ou des willemites hydratée ou altérée . Les deux premiers
minéraux peuvent être associés. Si historiquement la calamine fut utilisée au début du développement industriel de ce
métal, elle est maintenant peu exploitée.
Parmi la soixantaine de minéraux, plus rares, autrefois recherchés ou aujourd'hui
moins facilement exploitables par leurs minerais, citons la franklinite (Zn, Fe, Mn)
(Fe, Mn)2O4, de structure spinelle, la willemite Zn2SiO4 ou 2(ZnO) . SiO2 un
nésosilicate, la zincite ou oxyde de zinc ZnO, encore dénommée « zinc rouge ».
En 1990, les gisements exploités se situaient également au Pérou, aux États-Unis (notamment la mine de Red Dog en
Alaska), au Canada, au Mexique, en Russie (CEI), en république démocratique du Congo, au Zimbabwe et en Afrique
du Sud, au Japon, au Maroc, en Espagne, en Irlande, en Suède, en Suisse, en Pologne et dans les Balkans, comme en
Bulgarie. Leurs teneurs minimales étaient de 40 kg par tonne.
Le zinc est un métal brillant, gris bleuté à blanc légèrement teinté en bleu-gris, de blanc bleuâtre à gris blanc
métallique. Sa texture cristalline est nette, le cristal a une maille hexagonale compacte, sa densité avoisine 7,14. Le
réseau hexagonal est souvent allongé, ce qui confère au corps simple des propriétés anisotropes.
Allotropie
On connaît trois allotropes du zinc : le zinc α (dont le zinc natif), stable à basse pression aux températures inférieures à
175 °C, le zinc β stable entre 175 °C et 300 °C, et le zinc γ stable aux plus fortes températures.
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Le métal est dur et assez peu tenace, fragile et cassant à température ordinaire . Le métal est cassant à froid. Les
couvreurs zingueurs savent en outre que les larges plaques ou les feuilles en zinc autrefois pur des toitures manipulées
en période de gel, vers −10 °C, se déchirent.
Il n'est ductile, malléable et laminable qu'entre 105 °C et 130 °C, voire 150 °C. Dans ces domaines contrôlé de
température, le laminage en feuille mince s'opère facilement. Dans la pratique, la densité d'un morceau de zinc obtenu
après fusion avoisine 6,8 et elle peut s'élever par martelage jusqu'à 7,2 (zinc écroui, martelé à chaud), valeur
légèrement supérieure à la densité normale. Mais au-delà de 200 °C, la matière zinc redevient cassante et il est alors
aisé vers 250 °C de la pulvériser dans un mortier.
Le polissage du métal permet d'obtenir de belles surfaces réfléchissantes, avec une réflectance visible de l'ordre de
57 % et assez constante. Ce métal est inaltérable à l'air sec et même dans le gaz dioxygène, en absence stricte
d'humidité et de dioxyde de carbone. Il est assez bon conducteur de la chaleur et de l'électricité, de l'ordre de 27 % des
conductivités thermique et électrique du cuivre.
Le corps simple zinc fond au-dessus de 419 °C et bout vers 907 °C. La plage liquide assez étendue s'explique par la
force interatomique non négligeable et les possibilités de caténation.
Chauffé à l'air, largement au-dessus de sa température de fusion, il brûle générant
une lumière bleue-verte caractéristique du test de flamme, laissant un oxyde ZnO
infusible sous forme de flocons légers dans l'air, blanc à basses températures,
jaunes à hautes températures. Les vapeurs de zinc s'enflamment à l'air vers 500 °C
en laissant des flammèches blanches éclatantes qu'utilisent les « étoiles » des feux
d'artifice.
2 Zn solide cristal + O2 gaz → 2 ZnO flocons blancs légers dans l'air ou poudre blanche dans les
parties froides confinées avec
Il est insoluble dans l'eau, mais assez facilement soluble dans les acides et les alcalis, de même que dans l'acide
acétique. Les solutions aqueuses de chlorure de sodium NaCl, des sulfates alcalins ou alcalino-terreux, comme Na2SO4
ou CaSO4 attaquent le métal.
Le zinc est soluble facilement dans les bases fortes, avec dégagement de gaz hydrogène. Il l'est aussi soluble dans les
acides forts. Il peut être assez facilement soluble dans les acides faibles surtout si le zinc n'est pas très pur (effet de pile
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en milieu aqueux) .
Lorsque le zinc est très pur, la réaction est lente, mais elle peut être vive avec quelques impuretés :
Zn corps simple métal blanc + 2 HClaqueux liquide acide fumant → ZnCl2 aqueux + H2 gaz
2 Zn corps simple métal blanc + 2 NaOH aqueux soude caustique en excès + 2 H2O → Zn(OH)2 aqueux + 2 NaOH aqueux +
H2 gaz
Le dégagement de gaz dihydrogène est plus important en cas de chauffage à ébullition avec la soude ou la potasse
caustique. Poussé jusqu'à dessication du mélange, il ne reste plus que ce qu'on prenait autrefois pour un résidu
d'oxyde de zinc et d'alcalis solides (soude ou potasse caustique), mais qui est en fait un zincate soluble de formule type
Na2ZnO2 ou K2ZnO2.
Le zinc réagit avec l'eau bouillante sous pression, à une température supérieure à 100 °C ou bien avec la vapeur d'eau
surchauffée en libérant de l'hydrogène.
2 Zn corps simple métal + H2O vapeur d'eau très chaude sous pression (steam) → H2 gaz + ZnO oxyde de zinc
La réaction de décomposition existe pourtant à froid dans l'eau, mais elle est très lente, elle n'est concrètement
observée qu'en présence d'acide. En réalité, la passivation est d'abord due à des bulles d'hydrogène qui empêche la
poursuite de la réaction, c'est une passivation par adsorption du gaz hydrogène en surface du métal (potentiel
hydrogène).
Pour favoriser la réaction par exemple avec l'eau acidulée à l'acide sulfurique, il suffit de mettre le zinc au contact du
cuivre ou du plomb, en créant un effet de pile. Le résultat est le même si le métal ordinaire zinc employé contient des
impuretés significatives de métaux plus électronégatifs.
L'addition de copeaux de zinc à une solution aqueuse stable d'ions métalliques, par exemple de cuivre, de plomb, de
mercure ou d'argent, métaux plus nobles que le zinc, provoque par un effet redox la précipitation des métaux nobles et
la dissolution du zinc en solution. C'est le principe des réactions de cémentation.
Corrosion et couches passivantes d'hydroxy-carbonates de zinc
Le zinc est inaltérable à froid dans l'air sec. La surface du zinc se ternit à l'air, du fait de la présence de dioxyde de
carbone et de vapeur d'eau (humidité relative). Le zinc peut réagir avec les facteurs ambiants : vapeur d'eau ou
humidité, condensat aqueux, oxygène, dioxyde de carbone, carbonate basique formé en milieu aqueux, etc., pour
former une patine ou couche blanche couvrante. Cette patine se traduit par une diminution progressive de l'éclat
métallique de la surface. La couche formée, insoluble, adhérente et protectrice, a comme constituant principal du
carbonate basique de zinc.
L'altération superficielle à l'air humide est drastiquement limitée, voire arrêtée par une patine légèrement grise ou
blanchâtre que les Anciens appelaient « hydrocarbonate d'oxyde de zinc ». Cette couche passivante est formée de
carbonates basiques ou hydroxy-carbonates de zinc peu soluble, couvrant, de formule générique Zn(OH)x(CO3)y. Le
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composé le plus connu est l'hydrozinguite Zn5(OH)6(CO3)2 . La couche formée est en pratique passivante parce
qu'elle présente une bonne adhésion au support métallique, stable autant en milieu aqueux salé qu'en milieu acide et
que son coefficient de dilatation reste proche de celui du métal.
Cette propriété justifie l'usage du zinc en feuille mince ou plaque en zinguerie et en zingage des couvertures de toit, en
gouttière pour l'évacuation des eaux, en baignoire ou bassin de rétention d'eau ou bien son emploi pour la protection
anti-corrosion du fer, par exemple le « fer galvanisé » (obtenu par immersion de pièce dans un bain de zinc fondu ou
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par dépôts électrochimiques) .
En contact avec de l'eau stagnante, il forme des taches blanchâtres constituées notamment d'hydroxyde et d'oxyde de
zinc, produits pulvérulents généralement peu adhérents et non protecteurs, parfois appelés rouille blanche.
L'altération d'une couche de zinc pur à l'air sec est plus nette car la surface de zinc résiste modérément à la corrosion
en milieu neutre ou alcalin.
Production de zinc
La métallurgie ancienne du zinc comportait trois étapes clefs, après l'extraction du minerai, puis triage et broyage fin :
le grillage à l'air pour obtenir l'oxyde de zinc. Le carbonate de zinc dégage de la vapeur d'eau et du dioxyde de
carbone. Mais la blende grillée relargue du gaz dioxyde de soufre, qui pouvait être utilisé par une « chambre de
plomb » ou une unité de production associée d'acide sulfurique.
2 ZnS blende + O2 gaz oxygène de l'air, chauffage minimal vers 900 °C → 2 ZnO oxyde de zinc + SO2 gaz anhydride sulfureux
la réduction de l'oxyde de zinc plus ou moins impur par le carbone (charbon de bois, charbon ou houille sèche
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avec quelques fragments) à plus de 1 200 °C avec libération de monoxyde de carbone .
la distillation en cornues ou fours spécifiques du zinc impur selon deux grandes techniques dénommées per
ascensum (cornues de cylindres de terres réfractaires de l'usine de la Vieille-Montagne, près de Liège, cornues
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en forme de moufles en Silésie) ou per descensum (Angleterre) .
La production de zinc à partir de minerai (blende), préalablement broyé et concentré par différents procédés, est
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aujourd'hui effectuée dans deux filières technologiques distinctes :
la pyrométallurgie ;
l’hydrométallurgie suivie d’une électrolyse.
grillage du minerai type blende ou sulfure de zinc (ZnS) pour obtenir idéalement l'oxyde de zinc ZnO et en réalité
un mélange d'oxydes (ZnO impur, avec l'oxyde de cadmium CdO, l'oxyde de plomb PbO, les oxydes de fer) ;
réduction par exemple par le carbone C, de la masse d'oxyde pour obtenir du zinc métallique (Zn) ;
affinage du zinc par liquation et distillation fractionnée pour en séparer les impuretés comme le plomb, le
cadmium ou le fer.
grillage du sulfure de zinc (ZnS) pour obtenir un oxyde de zinc (ZnO) et supprimer certaines impuretés (fer) ;
lixiviation pour solubiliser le zinc sous forme de sulfate de zinc (ZnSO4) ;
cémentation pour éliminer les impuretés : cobalt, nickel, plomb, cadmium et cuivre de la solution de sulfate de
32
32
zinc ;
électrolyse pour transformer le sulfate de zinc en zinc métal.
Cuivre, cadmium, plomb, cobalt et nickel peuvent être des sous-produits de la production de zinc.
L'injection d'air inerte dans les étapes ultimes de fusion permet d'obtenir des poussières de zinc. De même l'injection
d'eau produit des granulés de zinc.
Le zinc peut être filé et vendu en bobines de fil de différents diamètre. Le zinc est laminé en feuilles minces, qui
peuvent atteindre 0,87 mm d'épaisseur. Il peut alors être vendu en feuilles, en bobines de diverses caractéristiques, en
profilés, en pièces spécifiques, en éléments ou composants de surface prépatinés...
Les tôles minces ou feuillards de zinc peuvent être caractérisées par un coefficient
d'anisotropie moyen rm de l'ordre d'un demi (0,5) et un coefficient d'écrouissage
d'un dixième (0,1). Le premier coefficient indique que le zinc est très peu apte à
l'emboutissage profond, à l'instar des plus médiocres feuillards d'aluminium
soumis à une mise en forme à froid. Le second coefficient montre la faible
déformation plastique du zinc dans les mêmes conditions. Les alliages métalliques
s'imposent, en particulier, pour garantir des propriétés mécaniques convenables ou
même inespérées, comme avec les matériaux superplastiques obtenus avec le
cuivre.
Alliages
Plaque de zinc centimétrique
Il existe des alliages importants, comme les laitons ou le cuivre jaune
principalement à base de cuivre et de zinc, le tombac, les maillechorts ZnCuNi, le
virenium à base de cuivre, nickel et zinc, le bronze doré ou ormolu à base de cuivre, zinc et étain, le zicral à base
d'aluminium et de zinc, le prestal Zn0.78Al0.22 très résistant, le zamak alliage à base de zinc, aluminium, magnésium et
cuivre comme le rappelle la concaténation des initiales formant la dénomination des alliages en métallurgie allemande,
voire les nombreux alliages pour soudures ou pour les caractères d'imprimerie à base de plomb, de bismuth et d'étain,
les zinc alliés, les alliages de zinc à très faibles teneurs de titane et de cuivre pour le bâtiment, le « chrysocale » ou
« chrysocalque » à base de cuivre, étain et zinc, l'« argentan » à base de cuivre, nickel et zinc ou encore le « pacfung »
ou « cuivre chinois » à base de cuivre, zinc et nickel en bijouterie et orfèvrerie, les bronzes au zinc.
Certains alliages sont conçus pour le moulage sous pression, par exemple dans l'industrie automobile. Les alliages de
cuivre, d'argent, d'étain et de cadmium sont employés pour certaines brasures, ainsi le Cu0.45Zn0.30Ag0.20Cd0.05 fond
vers 615 °C ou le Ag0.35Cu0.26Ag0.22Cd0.18 à 607 °C.
L'alliage « gun metal », appelé aussi bronze autrichien, mis au point au XIXe siècle sous l'autorité de l'amirauté
britannique était un bronze technique au zinc du type Cu0.88Sn0.10Zn0.02. Mais la Royal Navy constate assez vite
l'usure de l'alliage d'armement, la perte de résistance et même la lente perte systématique du zinc au contact de l'eau
de mer et des embruns. Une solution métallurgique fut l'addition de 0,04 % d'arsenic à l'alliage pour restreindre
l'évolution néfaste.
Les pièces britanniques d'un penny ou deux pennies, à valeur de pence(s), étaient également du cuivre légèrement
bronzé au zinc et à l'étain Cu0.97Zn0.025Sn0.005
À l'état 0, c'est presque exclusivement un réducteur. L'état I concerne quelques composés organozinciques.
À l'état II, l'élément possède des propriétés acidobasiques, il intervient dans des complexes et de nombreux composés,
et possède encore une plus vaste chimie organométallique.
Le zinc est moyennement réactif, il se combine assez facilement avec l'oxygène, vigoureusement avec le soufre et
d'autres non-métaux comme le phosphore et les halogènes. Le zinc est chalcophile. Il réagit avec des acides dilués en
dégageant de l'hydrogène.
L'état d'oxydation le plus commun du zinc est +II, l'ion Zn2+ de faible rayon ionique 0,74 Å est parfois appelé ion
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zincique . Il est incolore et peu acide. Dans le solvant eau, le cation zinc divalent est présent sous forme d'un hydrate
complexe Zn(H2O)42+
L'obtention d'un précipité de ZnS, par exemple par ajout d'une solution d'hygrogénosufure d'ammonium à un
échantillon de zinc solubilisé, permet une analyse pondérale de la quantité de zinc de l'échantillon.
Avec un potentiel d'électrode normal d'hydrogène (ENH) E° = -0,7628 volt en solution aqueuse à 24,85 °C pour la
réaction
La réduction d'autres ions métalliques est utilisée dans les piles (anode des piles Daniell et Leclanché, premières piles
alcalines avec cathodes CuO, MnO2, AgO, Ag2O, HgO, ONi(OH) notamment; en termes de puissance unitaire
développée ou de densité énergétique, les piles zinc-air l'emportent devant les piles AgZn puis NiZn...
Zn0 anode consommée + Cu2+ aqueux environnant la cathode → Zn2+ aqueux environnant l'anode + Cu0 métal déposé sur la
0 35
cathode avec Δε de la pile mesuré à l'équilibre ≈ 1,10 V
Notons aussi l'intérêt de cette propriété dans des procédés industriels d'hydrométallurgie ou avec les plaques pour
clichage galvanoplastique...
Comme le zinc est souvent le premier métal présent à réagir, il peut protéger d'autres métaux plus nobles, ainsi les
anodes sacrificielles en zinc.
Les ions Zn2+ réagissent vers pH 5 - 6 avec les ions hydroxydes pour donner un précipité d'hydroxyde de zinc
Zn(OH)2. L'hydroxyde formé réagit avec des ions H+ pour redonner Zn2+ (à ce titre Zn(OH)2 est une base) mais aussi
avec des ions HO− pour donner l'ion zincate Zn(OH)42− (à ce titre Zn(OH)2 est un acide).
ZnO oxyde blanc + 2 OH− aqueux soude caustique en excès + H2O → Zn(OH)42−aqueux
L'hydroxyde de zinc (et l'oxyde ZnO dont il dérive par hydratation) est donc un hydroxyde (un oxyde) amphotère.
Quelques anions précipitent les ions Zn2+, comme les anions HO− (sans excès), CO32−, S2−, PO42−...
De même, l'ion ferrocyanure Fe(CN)64− et l'ion potassium K+ piègent fortement le cation zincique.
3 Zn2+ ion zincique aqueux + 2 Fe(CN)64− + 2 K+ → K2Zn3[Fe (CN)6]2 précipité avec pKs = 95
Mais les précipités du cation zinc avec l'ion tétracyanatomercurate constituent un test d'identification décisif, à
condition d'avoir des traces d'ions cobalt Co2+ (précipité de couleur bleu) ou d'ions cuivre Cu2+ (couleur mauve).
Complexation de Zn2+
Les ions Zn2+ peuvent donner des complexes généralement incolores avec des corps solvants, eau H2O, ammoniac
NH3... avec la plupart des ligands ou agents complexants courants que sont les amines, les anions cyanures CN−, les
anions halogénures, les anions thiocyanates SCN−, oxalates, tartrates, l'EDTA...
Ainsi les ions complexes Zn(NH3)42+, Zn(CN)42−, Zn(C2O4)22−, Zn(C4H4O6)22−, Zn(EDTA)2−...
L'ion Zn2+ existe également dans des métalloprotéines, telles que certaines histone désacétylases.
Corps composés
L'oxyde de zinc est plus stable que l'oxyde de cadmium. L'oxyde de zinc est amphotère, c'est-à-dire qu'il se dissout
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dans les solutions d'acides forts et les solutions de bases fortes, alors que l'oxyde de cadmium est basique . Mais les
deux corps (à caractères covalents croissants) se subliment alors que l'oxyde de mercure HgO se décompose vers
500 °C en libérant son oxygène et le corps simple mercure métal.
Le zinc n'est attaqué par les corps simples halogènes qu'à des températures assez élevées. Les halogénures de zinc ont
une structure ionique, un point de fusion assez peu élevé et un net caractère hygroscopique. Ces corps ioniques à
lacunes tétraédriques sont des conducteurs à l'état fondu.
oxydes
oxydes
hydroxydes
fluorures
chlorures
bromures
iodures
hydrures
ZnH2
sulfures
séléniures
nitrures
phosphures
silicates
aluminates
chromates
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chromate de zinc (en) ZnCrO4
chlorates
perchlorates
Zn(ClO4)2
Zn(ClO4)2. 6 H2O
bromates
borates
Zn(BO2)2
carbonates
nitrates
Zn(NO3)2
Zn(NO3)2. 6 H2O quadratique
sulfates
sulfites
sulfite de zinc ZnSO3
sulfite de zinc hydraté ZnSO3. 5/2 H2O monoclinique
phosphates
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phosphate de zinc ZnPO4
orthophosphate hydraté de zinc Zn3(PO4)2. 4 H2O orthorhombique (minéral naturel alias α hopéite)
phosphate hydraté de zinc Zn3(PO4)2. 4 H2O orthorhombique (minéral naturel alias β hopéite)
phosphate hydraté de zinc Zn3(PO4)2. 4 H2O triclinique (minéral naturel alias parahopéite)
pyrophosphates
arséniates
arsénites
molybdates
ZnMoO4
cyanures
thiocyanates
formiates
acétates
stéarates
oxydes de mercapto-2 pyridine
Gros cristaux d'acétate de zinc
zinc pyrithione ou Pyridine-2-thiol-1-oxyde de zinc
diméthylzinc Zn(CH3)2
diéthylzinc Zn(C2H5)2 autrefois zinc-éthyl
dibenzylzinc Zn(C6H5)2
Utilisations
Les utilisations peuvent être classées en fonction de leur importance décroissante du zinc
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exploité dans le monde :
Protection du fer
Seau en zinc, ustensile
Le dépôt d'une mince couche de zinc en surface de l'acier ou du matériau fer le protège de
agricole
la corrosion : c'est le zingage ou zincage, voire au sens générique la galvanisation. L'acier
galvanisé est utilisé dans l'automobile, la construction, l'électroménager, les équipements
industriels, etc. Le zingage du fer est la plus grosse utilisation du zinc.
Les deux principales techniques qui permettent de produire l'acier zingué ou du fer galvanisé sont :
Citons également parmi d'autres techniques de dépôt, la shérardisation, c'est-à-dire le chauffage du fer dans du zinc
pulvérulent, c'est-à-dire de la poudre fine de zinc, et la « métallisation Schoop », c'est-à-dire la pulvérisation de fines
44
particules chauffées de zinc sur le métal à recouvrir .
La phosphatation au zinc ou « phosphatation cristalline » consiste à effectuer un dépôt superficiel d'une couche,
protectrice et adhérente au métal, de phosphate de zinc. La pièce métallique d'acier ou à base de fer est par exemple
placée en immersion dans une solution aqueuse acide d'hydrophosphate de zinc Zn(H2PO4) et d'acide phosphorique
H3PO4, bain préalablement chauffé à une température entre 40 °C et 100 °C, en présence d'agent(s) oxydant(s).
Monnaie
Des pièces de monnaie ont été ou sont encore en zinc ; ce sont surtout des pièces frappées pendant la Seconde Guerre
mondiale et des monnaies de nécessité.
En 1943, la pièce américaine d'un penny est simplement une rondelle d'acier emboutie et zinguée. Au cours des
décennies de croissances ultérieures, le « one pence » est entièrement en cuivre pur. Après 1982, la petite pièce pesant
2,5 g n'est plus fabriquée seulement en cuivre. Il s'agit d'un cœur en zinc, en réalité un alliage de zinc à 0,8 % de cuivre,
placé dans une coquille protectrice de cuivre, le zinc représentant 97,5 % de la masse totale.
Alliage
Le zinc est utilisé pur ou bien pour réaliser divers alliages, dont les principaux sont :
46
avec le cuivre : le laiton connu depuis la préhistoire ; les maillechorts avec le nickel.
47, 48
avec l'aluminium : le Zamak nom déposé avec le brevet en 1926 par la New Jersey Zinc Company ou le
48
Kayem de l'Imperial Smelting Company . Ces produits ne diffèrent que par leur teneur en cuivre et la présence
ou non de magnésium. Ils sont utilisés pour confectionner des pièces moulées (automobile, équipements
ménagers, pièces industrielles, carters).
Couverture et construction
On emploie et façonne le zinc pour la couverture des bâtiments et en zinguerie, pour les
abergements, brisis, les chéneaux et les descentes d'eaux pluviales, les faîtières, les
gouttières, les noues, les revêtements de toit ou couverture en joint debout, les rives, les
solins.
Agriculture
Il est aussi utilisé en agriculture, comme apport d'oligo-élément, essentiellement en zone
de sols fortement calcaires.
Les apports, préventifs ou curatifs, se font sur le sol — et il faut alors veiller à la durée de la disponibilité pour les
plantes — ou par pulvérisation foliaire.
Pour exemple, les besoins annuels pour le maïs se situent autour de 300 à 500 grammes de zinc par hectare.
Traitement du bois
L'arséniate de cuivre et de zinc ammoniacal ACZA ou d'autres dérivés similaires sont utilisés en traitement du bois
pour sa préservation.
Thérapeutique
Grâce à ses vertus thérapeutiques, le zinc peut être utilisé pour le traitement des dermatoses (acné, érythème fessier),
en particulier sous forme d'oxyde de zinc, car il possède des propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires.
2 Na[Ag(CN)2] complexe de cyanure d'argent + Zn métal poudre → Na2[Zn(CN)4] complexe de zn + 2 Ag argent métal naissant
qui précipite
Le zinc est faiblement présent, souvent à hauteur d'une teneur de 1 % à 2 %, dans
49
certaines préparations d'alliages dentaires, du type Ag3Sn . Le zinc présent
durant le procédé d'élaboration, piège l'oxygène.
Toxicologie, écotoxicologie
Tous les sels de zinc, obtenus par contact du métal avec des acides ou matières
organiques, sont toxiques. C'est pourquoi le métal zinc a été proscrit très tôt en
cuisine.
Un jus de fruit stocké inconsidérément au frais plus d'une journée dans un bac en
tôle galvanisé ou en zinc peut capter par une lente action des acides organiques
Seau à charbon.
jusqu'à 500 mg de Zn assimilable par kilogramme. Ce qui est suffisant pour
provoquer vomissement et nausées chez les enfants qui ont bu le breuvage.
L'oxyde de zinc dégagé lors de soudure provoque souvent des fièvres de métaux. Certains composés de zinc sont
cancérigènes à fortes doses.
Le zinc est un élément trace dans les sols. Il est important pour la vie végétale. Mais un excès d'engrais
superphosphates sur des sols pauvres amène immanquablement une déficience en zinc. Dans les terrains souillés par
une surconcentration de zinc et/ou ses sels, voire dans les terrains gorgés d'engrais ou de composés zincifères, il est
rare que la végétation puisse reprendre un aspect normal. Plutôt que de laisser des dépôts sauvages, il est impératif de
recycler ce matériau, par ailleurs facilement recyclable.
En 2004, on a récemment découvert (à Lommel sur un site pollué par une ancienne raffinerie de zinc, la Société
Métallurgique de Lommel dite «de Maatheide ») qu'il existe au moins un variant génétique d'un champignon (Suillus
bovinus), naturellement résistant au zinc, et que ce champignon symbiote protège alors aussi les pins de l'écotoxicité
de ce métal. Cette découverte a confirmé le rôle de champignons et des microbes symbiotes racinaires adaptés à la
50
pollution comme « composante majeure de la stratégie de survie des arbres qui colonisent des sols contaminés » .
Le zinc est contenu dans diverses levures (jusqu'à 100 mg par kilogramme), dans la viande rouge bovine (de l'ordre de
52
50 mg à 120 mg par kilogramme), mais aussi dans une multitude d'aliments commercialisés . La biodisponibilité du
zinc d'origine végétale est parfois remise en cause. Or s'il est vrai que les végétaux contiennent des antinutriments qui
53
diminuent l'absorption du zinc, les carences en zinc ne semblent pas plus courantes pour les véganes .
Les légers excès de Zn sont éliminés par la sueur, il ne semble pas exister de forme de stockage de ce métal dans
l'organisme humain. Une carence patente en zinc est notée dans près d'un tiers de la population mondiale,
54
essentiellement liée à la sous-nutrition .
55
Des données récentes montrent qu'il peut aussi y avoir des carences dans les populations de pays riches lié une
56
alimentation mal équilibrée, chez l'enfant et la personne âgée . De jeunes américains, refusant la consommation de
viandes sans rechercher les apports d'oligo-éléments appropriés et complémentaires des végétariens et végétaliens,
57
présentaient une déficience en zinc avant les années 1990 . Mais la plus grande zone de carences concernait les
territoires ruraux de l'Égypte et de l'Iran où l'alimentation traditionnelle à base de céréales et de légumes rejetait
l'intervention intermédiaire des levures et ferments (pain azyme, sans levain, pâtes non levées ou non fermentées)
[réf. nécessaire]. Certains composés chimiques des céréales, les composés phosphorés de fibres nommés phytates,
tendent en effet à complexer différents métaux oligo-éléments comme le zinc, qui, même présent dans l'aliment
céréale, ne devient plus assimilable (ou très peu assimilable). Les ferments agissant en amont libèrent a contrario le
zinc des céréales et légumes [réf. nécessaire].
Dès les années 1980, le déficit en zinc est reconnu pour un problème de santé publique mondiale. [réf. nécessaire]
58
Un déficit, même léger, a un impact sur certaines fonctions, dont immunitaires responsable de la défense vis-à-vis
de certaines infections. Concrètement, les blessures guérissent difficilement. Le déficit chronique peut induire une
sensibilité accrue à certaines infections bactériennes (pneumonie) ou virales (diarrhées, infections des voies
59
respiratoires), des troubles de la croissance des enfants et adolescents, des retards sexuels .
Le zinc est important pour la santé reproductive (spermatogenèse) et peut être un traitement efficace dans certaines
60
formes d'acné .
61
Les déficiences en zinc sont souvent préoccupantes dans les élevages de porcs et de volailles .
Enfin, les carences en zinc infligent une double peine aux patients exposés à la pollution des sols remis en culture par
forçage productif, car le cadmium et autres métaux lourds fortement toxiques prennent facilement sa place dans
l'organisme [réf. nécessaire]. Ainsi les premières victimes nippones de la maladie de itai-itai étaient d'abord des pauvres
personnes déficientes en Zn, risquant la dénutrition complète s'ils ne suivaient l'ordre autoritaire de production
moderne par des moyens chimiques et artificiels [réf. nécessaire].
Les huîtres, aux chairs à hautes teneurs en calcium, révèlent un puissant pouvoir de (sur)concentration des
68
oligoélements et autres éléments disséminés dans les eaux de nourrissage . Au contraire, les moules, à l'instar
d'autres coquilles, stockent le calcium dans leurs coquilles. Les deux espèces régulent parfois efficacement les teneurs
des éléments en excès, surtout si ceux-ci sont potentiellement des oligo-éléments et non des éléments toxiques à
facteur d'accumulation irrémédiable comme le plomb, le mercure ou le cadmium.
Le chimiste australien Ben Selinger a rapporté les rejets de zinc toxiques de la raffinerie industrielle de la compagnie
Electrolytic Zinc Co, installée sur la rivière Derwent, près d'Hobart, en Tasmanie. En 1972, les eaux de la rivière étaient
alors également polluées à moindre mesure par le cadmium (compagnon minier du zinc), le mercure des quelques
industries papetières en amont. Et les huîtres à l'embouchure avaient mauvaise réputation, puisqu'une demi-douzaine
bien fraîches pouvaient causer en pratique vomissements et nausées. La cause du rejet de l'organisme était la présence
69
de Zn, en moyenne jusqu'à un maximum autour de 1 000 mg par kg, comme le prouvait l'analyse chimique .
Malgré le déni des autorités, l'accident du minéralier « Lake Illawara » s'écrasant le 5 janvier 1975 contre le pont de la
Derwent et se cassant en deux alors qu'il était chargé de minerais enrichis de zinc n'était pas sans action sur le taux de
polluants des eaux. Les milliers de tonnes de matière non draguées et dispersées contribuaient alors à augmenter, par
dissolution et dilution lentes, la teneur du milieu ripuaire en aval du port, et surtout du milieu marin, parfois à des
centaines de kilomètres via les courants, malgré la mise en place de zones théoriques d'observations et de contrôle
biologiques considérablement plus réduites. En 1988, les concentrations des eaux dûment surveillées de l'estuaire du
Derwent étaient redevenues officiellement légales, et les coquilles et mollusques consommables, d'après les mesures
référentielles des moules affichant un supremum de zinc légèrement inférieur 40 mg par kg. En réalité, l'écosystème
était revenu peu ou prou à l'état de pollution d'avant l'an 1975. Et le plus surprenant est que la population des huîtres
de l'estuaire, dont une partie étaient toujours aussi immangeables à l'instar de celles de 1972, n'étaient pas mortes.
Tout s'était passé comme si les fortes concentrations de Zn et de cuivre avaient protégées la population des mollusques
bivalves des effets des teneurs en éléments encore plus toxiques, tels que le cadmium, mercure.
72
La production minière mondiale en 2013 :
Pays Production % mondial
73
La consommation mondiale de zinc en 2004 a été de l'ordre de 10 millions de tonnes :
Total 10 466 kt
Durant ces années, les États-Unis représentaient le premier consommateur et importateur de zinc, suivi par l'Europe
occidentale avec en premier, l'Allemagne, en second l'Italie, en troisième place, la France.
Commerce
74
Le zinc est un des métaux non ferreux cotés à la bourse des métaux de Londres . Son prix au comptant, exprimé en $,
est cyclique : entre 1994 et 2005, il a varié entre 725 $/t et 1 760 $/t. En 2006, il a dépassé les 3 000 $/t.
En 2014, la France est nette importatrice de zinc, d'après les douanes françaises. Le prix moyen à la tonne à l'import
75
était de 600 € .
Calendrier
76
Dans le calendrier républicain, Zinc était le nom donné au 28e jour du mois de nivôse .
Notes et références
1. David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, 2009, 90e éd., 2804 p., Relié
(en)
(ISBN 978-1-420-09084-0)
2. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades,
2. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades,
Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions, 2008, p. 2832 - 2838
(DOI 10.1039/b801115j (https://dx.doi.org/10.1039/b801115j))
3. Procès-verbaux du Comité international des poids et mesures, 78e session, 1989, pp. T1-T21 (http://www.bipm.org/
utils/common/pdf/its-90/EIT-90.pdf) (et pp. T23-T42, version anglaise).
4. (en) Thomas R. Dulski, A manual for the chemical analysis of metals, vol. 25, ASTM International, 1996, 251 p.
(ISBN 0803120664, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=ViOMjoLKB1gC&pg=PA73&dq=metals+solubility
+sulfuric+acid&hl=fr&ei=zxJQTNyOM6idOOitlYwB&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CC0Q6AEw
AA#v=onepage&q&f=true)), p. 71
5. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la
recherche (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:SciFinder_elements_fin.pdf))
6. Entrée « Zinc powder (pyrophoric) » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme
allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand (https://gestis.dguv.de/data?name=008250
), anglais (https://gestis.dguv.de/data?name=008250&lang=en)), accès le 28 août 2018 (JavaScript nécessaire)
7. se prononce comme une consonne occlusive vélaire sonore ([ɡ] en API)
8. (en) « transition element (http://goldbook.iupac.org/T06456.html) », IUPAC, Compendium of Chemical Terminology
[« Gold Book »], Oxford, Blackwell Scientific Publications, 1997, version corrigée en ligne : (2019-), 2e éd.
(ISBN 0-9678550-9-8) :
« Transition element: an element whose atom has an incomplete d sub-shell, or which can give rise
to cations with an incomplete d sub-shell. »
9. Rappelons la polysémie des termes cadmie, calamine, qui peuvent aussi bien désigner divers oxydes. Il faut à
chaque fois définir un champ d'activité et un registre de langue, à une époque donnée, pour ne pas se perdre.
10. Joseph William Mellor (en), The history of zinc and cadmium, in A comprehensive treatise of inorganic and
theoretical chemistry, volume 4, Longmans, Green et Co Ltd, Londres, 1929, pages 298-405 (partie Zn Cd Hg).
Zinc NSCEP in texto sur le site EPA US Environmental Protection Agency (https://www.epa.gov/science-and-techn
ology)
11. Les bronzes des ateliers Keller peuvent être du cuivre à 91,4 % du zinc à 5,53 %, de l'étain à 1,7 % et du plomb à
1,35 %. Cité dans la courte histoire de la fonderie de Zn (techniques sous pression après 1805) (http://souspressio
n.canalblog.com/archives/2008/12/10/11064791.html)
12. D'un point de vue scientifique, il faut attendre la systématique de Lavoisier en 1787, pour que le zinc soit
unanimement reconnu comme élément chimique.
13. Les pharmaciens et chimistes Margraff père et fils s'inspirent des travaux du chimiste suédois Anton Swab.
14. La température de chauffage est en pratique entre 1 200 °C et 1 400 °C, pour sublimer ou volatiliser l'oxyde de zinc
tout en le rendant réactif.
15. Quelques-unes de ses réalisations sont présentées dans les applications et usages du zinc infra.
16. Le zinc dans le "Trésor de la langue française" (http://www.cnrtl.fr/definition/zinc)
17. L'alémanique est le dialecte allemand de Paracelse. Il est proche des dialectes souabes ou de nombreux dialectes
alsaciens.
18. Le verbe zinguer signifie d'abord couvrir de zinc, par exemple « zinguer un toit », puis galvaniser avec du zinc, par
exemple « zinguer du fer ». La zinguerie, terme polysémique, peut être l'atelier où l'on prépare le zinc, désigne
également un lieu de commerce de la matière zinc, parfois en partie mise en forme, et enfin peut représenter tous
les objets de zinc. La zincographie est un type de procédé de reproduction utilisant des plaques de zinc, analogues
de la « pierre lithographique » en lithographie. Zincographier signifiait reproduire par zincographie, le
zincographeur étant l'ouvrier en zincographie. Un corps ou une matière est zincide si elle ressemble au zinc, par
quelques-uns de ses aspects ou formes (suffixe grec eidos). Zincique est un adjectif qui s'applique à l'oxyde de
zinc, à ses sels et parfois au cation zinc divalent.
19. mais deux d'entre eux sont suspectés d'être très légèrement radioactifs, avec des demi-vies supérieures à un
million de fois l'âge de l'univers
20. Alain Foucault, opus cité.
21. André Jauzein, article sur les sulfates naturels, Encyclopædia Universalis, Corpus 21, 2002, page 835 [1] (http://w
ww.universalis.fr/encyclopedie/sulfates-naturels/)
22. Il proviendrait selon une tradition savante récente, par exemple reportée par Yves Gautier, article Encyclopædia
Universalis sur la « blende ou sphalérite » [2] (http://www.universalis.fr/encyclopedie/blende-sphalerite/) du mot
allemand blenden : « aveugler, éblouir, tromper ». Mais il s'agit d'une racine très lointaine, concernant peut-être
uniquement l'époque antique. L'expression technique de mineur germanique « die Blende » est déjà concrètement
employé au début de l'époque moderne pour désigner pour signaler soit une variété cristalline massive soit une
formation typique et compacte (à base de cristaux), révélées lors des entaillages de la roche veine. La sphalérite
n'est qu'un cas particulier. L'expression « die Schalenblende » désigne encore aujourd'hui par exemple des
associations sphalérite/wurtzite à structures multiples en couches concentriques, réniformes ou diversement
stratifiées, bien connue des collectionneurs, [3] (https://www.mindat.org/min-3556.html). Elles peuvent aussi être à
base de pyrite et de galène.
base de pyrite et de galène.
23. La zinconise était aussi un « oxyde hydraté naturelle de zinc » et pas seulement un hydroxycarbonate.
24. La ténacité est inférieure à celle des corps simples métalliques fer ou nickel. Ces caractéristiques mécaniques
expliquent que les classifications antiques aient négligés cette matière impropre, non assimilé à un vrai « métal »
au sens des anciens.
25. La molécule eau à chaud n'est pas sans action. Lire infra.
26. En réalité, les réactions avec l'acide nitrique et l'acide sulfurique dépendent de nombreux paramètres, état de
dilution ou concentration de l'acide, chauffage, impuretés éventuelles... Les quatre réactions types pour HNO3
concerne le milieu extrêmement dilué ou aérien qui produit du nitrate de zinc et du nitrate d'ammonium, le milieu
très dilué qui commence à dégager le protoxyde d'azote N2O, le milieu dilué qui libère 2 NO et le milieu concentré
qui rejette 2 NO2. Les trois réactions types avec H2SO4 diffère selon la dilution et le chauffage de l'acide, d'abord
en milieu dilué à froid,
4 Zn solide + 5 H2SO4 aqueux acide peu concentré → 4 ZnSO4 aqueux + H2S gaz + H2O vapeur ou liquide
Zn solide + 2 H2SO4 concentré à chaud → ZnSO4 aqueux + 2 H2O vapeur ou liquide + SO2 gaz sulfureux
27. Dieter Landolt, Corrosion et chimie de surfaces des métaux, page 327-328.
28. Dès ses premiers emplois importants, par exemple dans les fils télégraphiques, le fer galvanisé, c'est-à-dire
recouvert de couches de zinc, s'est révélé bien supérieur au « fer blanc » ou fer étamé, c'est-à-dire recouvert
d'étain. Notons que la surcharge de toiture en zinc sur les structures portantes est faible, de l'ordre de 6 kg par
mètre carré, voire 8 kg par mètre carré avec les accessoires de couverture. Ce n'est pas une toiture couverte
d'ardoises ou de lauzes, véritables pierres…
29. L'équation de la réaction est dans l'introduction.
30. Le zinc impur contient encore du fer, du cuivre, du plomb, du cobalt, de l'arsenic, du soufre, du carbone selon les
lieux ou les procédés. Le procédé de distillation batch réalisé à Vieille-Montagne, comporte 48 cornues légèrement
inclinées, placées symétriquement deux par deux de chaque côté, dans des tours surmontant quatre fours de
chauffage adossés. Elles sont placées à l'extrémité inférieure d'un tuyau de fonte, muni d'une allonge en tôle pour
condenser le zinc. Après un cycle de deux heures de chauffe, les ouvriers métallurgistes enlèvent les allonges,
laissent s'écouler le métal liquide déjà condensé dans les tubes de fonte vers des poches, avant de remettre les
allonges du dispositif. Lorsque le zinc est épuisé, les cornues sont rechargées par du zinc impur. Le procédé
anglais per descensum utilise un tampon de bois carbonisé qui laisse efficacement filtrer la vapeur de zinc vers un
creuset placé en contrebas.
31. Le procédé de flottation le plus commun utilise une phase à base d'huile de pin avec injection d'air, créant une
mousse stabilisée par des tensio-actifs ou agents moussants spécifiques.
32. Cette technique est aussi adaptée aux boues de zinc, obtenue par les différents procédés de recyclage. L'étape
suivante est la revalorisation électrolytique du zinc.
33. Cette sphère ionique théorique est comparable à celle de l'ion magnésium Mg2+ 0,72 Å ou cuivre divalent 0,73 Å,
mais elle est petite comparée à Cd2+ 0,95 Å, Ca2+ 0,99 Å ou Hg2+ 1,02 Å.
34. Il est aussi plus électropositif que Hg. Les données électrochimiques précises avec la constante d'équilibre sont E°
= -0,7628 volt avec log K0 = - 25,788. Bernard M. et Busnot F., Usuel de chimie générale et minérale. Dunod, Paris,
1996, en particulier les tableaux de potentiels d'électrode normaux en section électrochimie.
35. Les deux milieux salins sont reliés par un bout ou tampon salin.
36. Ces deux oxydes sont très peu solubles dans l'eau. Le mercure, dernier élément du groupe du zinc, n'engendre
qu'un oxyde peu basique.
37. Composant de produit antimite
38. revêtement de protection anti-corrosion ou couche primaire pour adhésion
39. Utilisé dans les ciments dentaires
40. « CNUSED - Métaux Minéraux - Zinc - Secteurs d'utilisation (http://www.unctad.info/fr/Infocomm/Metaux-Mineraux/
Zinc/Secteurs-dutilisation/) », sur http://www.unctad.info/, 11 juillet 2013 (consulté le 18 juillet 2014)
41. Certains techniciens, s'étant tellement approprié ce sens technique déjà ancien, considèrent qu'il n'existe pas de
galvanisation à froid. Accaparé par leurs affirmations techniques, ils oublient le lointain hommage porté par la
dénomination au scientifique italien Luigi Galvani, précurseur de l'électrochimie.
42. Les premières mise au point du zincage sont plus anciennes, mais souvent artisanales ou pour des besoins
spécifiques, évidemment sans brevet industriel de protection.
43. Données industrielles, économiques, géographiques sur les principaux produits chimiques, métaux et matériaux (ht
tp://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/acc.htm)
tp://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/acc.htm)
44. Aperçu des technologies et des procédés de revêtement de Zn (http://www.galvazinc.com/la-galvanisation/le-zinc/t
echnologies-et-proc%C3%A9d%C3%A9s.html)
45. (en-US) « A cheap, long-lasting, sustainable battery for grid energy storage | KurzweilAI (http://www.kurzweilai.net/a
-cheap-long-lasting-sustainable-battery-for-grid-energy-storage) », www.kurzweilai.net, 16 septembre 2016
(consulté le 2 février 2017)
46. « Histoire du zinc - Partie I (http://souspression.canalblog.com/archives/2009/04/15/12619749.html) », sur
http://souspression.canalblog.com, 15 avril 2009 (consulté le 17 juillet 2014)
47. « Histoire du zinc - Partie III (http://souspression.canalblog.com/archives/2009/04/28/12619908.html) », sur
http://souspression.canalblog.com, 28 avril 2009 (consulté le 17 juillet 2014)
48. « Kayem (http://www.usinages.com/fonderie/kayem-t14900-45.html) », sur http://www.usinages.com/,
26 septembre 2010 (consulté le 17 juillet 2014)
49. Par exemple, préparation initiale de Ag0,667 à 0,745Sn0,253 à 0,27Cu0 à 0,06Zn0 à 0,019
50. Adriaensen, K., Van Der Lelie, D., Van Laere, A., Vangronsveld, J., & Colpaert, J. V. (2004). A zinc‐adapted fungus
protects pines from zinc stress. New Phytologist, 161(2), 549-555
|URL:https://nph.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1046/j.1469-8137.2003.00941.x
51. La fourchette des recommandations oscille entre 15 mg et 11 mg par jour pour un homme de 75 kg, 12 mg par jour
et 8 mg pour une femme de 70 kg.
52. Voici des teneurs optimales en Zn d'aliments en milligramme ou mg pour 100 g) : noix de cajou 5,8 mg à 5,7 mg,
amandes 3,1 mg à 3 mg, pois chiches 1,53 mg, épinards 0,8 mg. Les divers pois secs, les graines de citrouille, le
blé complet, le riz brun, les huîtres (à teneur élevée et variable dépassant souvent une médiane de 20 mg) et
diverses coquilles, les homards, les yaourts ou les fromages à pâtes pressées cuites, comme le gruyère français
ou le gruyère suisse sont des aliments à bonne teneur en Zn, mais à teneurs plus variables suivant les milieux. Il
est possible de retrouver une présentation de teneurs moyennes sur le site « guide des vitamines », en section
sources alimentaires du Zn.
53. (en) Vesanto Melina, Winston Craig et Susan Levin, « Position of the Academy of Nutrition and Dietetics:
Vegetarian Diets », Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, vol. 116, no 12, décembre 2016, p. 1970–
1980 (ISSN 2212-2672 (https://portal.issn.org/resource/issn/2212-2672),
PMID 27886704 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27886704),
DOI 10.1016/j.jand.2016.09.025 (https://dx.doi.org/10.1016/j.jand.2016.09.025), lire en ligne (https://www.ncbi.nlm.
nih.gov/pubmed/27886704), consulté le 24 août 2017).
54. Lazzerini M, Effect of zinc supplementation on child mortality (http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0
140673607615244/fulltext), Lancet, 2007; 370:1194-1195.
55. Sandstead HH et al. Zinc deficiency in Mexican American children: influence of zinc and other micronutrients on T
cells, cytokines, and antiinflammatory plasma proteins Am J Clin Nutr 2008;88:1067–73
56. Meydani SN et al, Serum zinc and pneumonia in nursing home elderly Am J Clin Nutr 2007;86:1167–73.
57. Leurs consommations de viande étaient systématiquement inférieures à 30 g de viande par jour.
58. Dardenne M, Zinc and immune function European Journal of Clinical Nutrition (2002) 56, Suppl 3, S20 – S23.
doi:10.1038=sj.ejcn.1601479
59. Patricia Mariana, « Statut en zinc d'enfants présentant un retard de croissance », Mémoire soutenu à l'UFR de
Pharmacie de Grenoble, 25 janvier 2000, p. 108 (lire en ligne (https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01312849),
consulté le 19 janvier 2022)
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Voir aussi
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Articles connexes
Zinc (https://commons.wikimedia.org/wiki/
Acétate de zinc Category:Zinc?uselang=fr), sur
Acétate d'uranyle et de zinc
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Accumulateur nickel-zinc
Anode sacrificielle zinc, sur le Wiktionnaire
Bromure de zinc
carence en zinc : dysgueusie, polydipsie
Réaction carbothermique
Chlorure de zinc
Couvreur zingueur
Dialkyldithiophosphate de zinc
Diméthylzinc
Diéthylzinc
Doigt de zinc
Élément trace métallique
Extraction du zinc
Galvanisation,
Galvanisation à chaud, Procédé de Sendzimir
Finition organo-minérale sur zinc
Hydroxycarbonate de zinc
Hydroxyde de zinc
Iodure de zinc
Iodate de zinc
ions zinc piégés dans l'acide phytique
Ionomère
Isotopes du zinc
Mancozèbe
Métalloprotéinase
Monnaie en zinc ou alliages non-ferreuxː Couronne de Bohême-
Moravie, Kopecks, Pfennig, Groschen ou Schilling
Nitrate de zinc
firme suisse Nyrstar
Oligo-élément
Oxyde de zinc
Pensée calaminaire parmi d'autres métallophytes
Peroxyde de zinc
Peste du zinc, corrosion destructrice
Pile alcaline
Pile au bichromate
Pile au mercure
Pile Leclanché
Pile oxyde d'argent
Pile voltaïque, Pile à auge
Pile Zamboni
Pile zinc-air
Préparation de Dalibour
Pollution des sols
Protoporphyrine zinc
Phosphure de zinc
Réaction de Barbier
Réduction de Clemmensen
Rouille blanche
S.A. des Usines à Cuivre et à Zinc de Liège
Séléniure de zinc
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Stéarate de zinc
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Sulfure de zinc
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Zincographie
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Liens externes
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(en) « Technical data for Zinc (http://www.periodictable.com/Elements/030/data.html) » (consulté le 12 août 2016),
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(fr) Une petite histoire du zinc par un producteur européen (https://www.rheinzink.com/fr/qualite/lhistoire-du-zinc
/)
(en) Petite initiation à la chimie du zinc, par exemple réaction du Zn avec S et I2 (http://www.chemicool.com/elem
ents/zinc.html)
(en) Initiation au zinc pour anglophones, nommé "extraction of zinc" et commençant par l'extraction du minerai
zincifère (https://www.youtube.com/watch?v=6fzLVK-9eMU)
(en) Zinc works at Swansea, film britannique sur les anciennes techniques de fusion et la pénibilité du travail en
procédé batch vers 1950 (https://www.youtube.com/watch?v=IdvTCz65W5U)
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