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I.1. GENERALITES
L‘argent est un métal noble de couleur grise à l‘éclat brillant, mais plus
réactif que l‘or ;
Après l‘or, il est le métal le plus ductile de tous les métaux. La
ductilité, la conductivité et la malléabilité sont les qualités physiques
de l‘argent de plus en plus sollicitées avec la miniaturisation de
l‘électronique ;
C‘est une opération par laquelle on sépare l‘or, et l‘argent des autres
métaux avec lesquels ils sont unis ; elle consiste à faire fondre dans une
coupelle (coupe ou petit vase de porcelaine) avec du plomb, l‘or et l‘argent. Le
plomb s‘oxyde, se fond, et entraine soit en passant à travers la coupelle, soit
à travers une ouverture ménagée à cet effet, les métaux étrangers.
Pour s‘assurer que l‘or obtenu est argentifère, on passe par un broyage
suivi d‘une attaque à chaud de l‘alliage broyé avec de l‘acide nitrique
concentré pendant 20 à 25 minutes. L‘or reste intact tandis tout l‘argent est
solubilisé. Après récupération de la solution, on fait une cémentation de
l’argent métallique avec une lame de cuivre.
II.1. GENERALITES
II.4. USAGES
II.5. MINERAIS
1. l‘Au est libre (il n‘est pas inclus dans d‘autres minéraux),
Dans cet état, il est très facile à extraire par une séparation
gravimétrique, par amalgamation, par cyanuration directe (quand il
s‘agit de minerai de faible teneur, pour une production industrielle).
II.6. Gisements
a) Procédés gravimétriques
Fig 4 : Sluice
b) Flottation
c) Grillage (pré-traitement)
II.8.1 L’amalgamation
Utilisé pour l‘or libre, ce procédé est basé sur le l‘aptitude de l‘or
métallique à s‘allier au mercure et former des amalgames décomposables
par distillation. L‘Ag sous-forme métallique possède cette même propriété et
est extrait simultanément.
Remarque :
L‘amalgamation avec le mercure est l'un des procédés les plus anciens
disponibles. Ce procédé a été abandonné par les compagnies minières,
en raison de la nature extrêmement toxique du mercure et du
Procédé basé sur l‘action de cyanure CN- alcalin sur l‘or et l‘argent en
présence de l‘oxygène O2 qui conduit à la formation d‘un aurocyanure assez
soluble.
Les sulfures des métaux de base sont faiblement solubles dans l'eau
cependant, ils sont généralement solubles dans des solutions oxygénées de
cyanure. Pour certains sulfures la présence d'oxygène en solution est
favorable à une oxydation du soufre et au passage en solution de l'élément
lié au soufre. C'est le cas de la marcasite (FeS2) et de la pyrrhotite. En plus
SCN-
SCN- Au
SCN-
SCN-
SCN-
Lorsque le cyanure de sodium est mis en solution, un équilibre
s'établit entre l'ion cyanure (CNˉ) et le cyanure d'hydrogène (HCN).
CNˉ + HOH = HCN + OHˉ SCN-
Le cyanure d'hydrogène (HCN) est un gaz toxique qu'il faut
éviter de former. C'est le pH qui intervient sur l'équilibre entre les deux
composés, HCN et CNˉ selon le diagramme d‘équilibre ci-bas. A un pH
inférieur à 10, l'équilibre se déplace pour former le cyanure d'hydrogène
(HCN), ce qui explique pourquoi les circuits de lixiviation d'or sont toujours
opérés à pH alcalin. À un pH supérieur à 10, l'équilibre favorise la
stabilité du cyanure.
S/L
Désaération
Cémentation Poudre de Zn
Remarques :
6) Traitement du cément
La composition du cément obtenu est très variable, elle dépend de la
nature du minerai traité.
Le traitement du cément devra être adapté à chaque type de cément.
Des teneurs aussi basses que 0.3 g/t ont été économiquement
traitées par la lixiviation en tas. La lixiviation en tas implique le placement
de minerai tout venant ou concassé sur une aire construite sur un
recouvrement imperméable.
C‘est une méthode qui a eu ses débuts en RSA et qui est en développement à
ce jour.
Dans ce procédé, l‘extraction de l‘Au et de l‘Ag d‘une pulpe, d‘une solution
est fondée sur l‘adsorption sélective et préférentielle de ces métaux sur et
dans les pores du charbon actif.
Par expérience, une tonne de charbon peut adsorbée jusqu‘à 70kg d‘Or, cette
adsorption peut se faire soit sur une pulpe de la solution cyanurée « carbon
in pulp C.I.P » ou sur une solution clarifiée de cyanure, alors on parlera de
« Carbon In Leach C.I.L ».
Par rapport au procédé par cyanuration classique, ici il y a absence des
étapes de séparation solide-liquide (S/L) et de désaération, l‘agent de dépôt
ou le charbon actif est récupérable.
Cette réaction est réversible dans les conditions normales des opérations
industrielles, cinétiquement elle est limitée par la diffusion des espèces
ioniques vers la surface du charbon actif en grains dans une pulpe.
La cathode est en laine d‘acier pour offrir une grande surface de contact et
l‘anode est en plomb pour favoriser le dégagement d‘oxygène avec un
minimum de surtension. L‘électrolyse ne permet pas d‘obtenir de l‘or pur car
l‘argent et le cuivre, qui sont aussi solubles dans le cyanure, se déposent
avec l‘or à la cathode d‘acier. La laine d‘acier est finalement fusionnée avec
des fondants dans un four à induction et une brique d‘or impur est coulée
dans une moule. Même si le cuivre peut presque complètement être éliminé
dans la scorie de fusion de la brique, l‘affinage est nécessaire pour obtenir de
l‘or pur.
Au + 2 CS(NH2)2 = Au [CS(NH2)2]2+ +
Fe³+ + Fe²+
Il faut oxyder le composé d‘or avec la thio-urée pour qu‘il y ait compléxation.
Si on a le couple Fe²+/Fe³+
Réaction globale :
Concassage
Broyage humide (broyeur à barres/boulets) suivi d‘une classification
Flottation simple où le concentré sulfuré entraine 90-95 % de
précieux
Grillage du concentré
a) Grillage en milieu réducteur pour éliminer l‘As dans les gaz
sous-forme d‘anhydride arsénieux. On obtient un produit de
bonne porosité.
Ce procédé a été utilisé pour traiter des minerais d‘or contenant de l‘arsenic.
Le système halogène/halogénure a été développé avant la cyanuration pour
le traitement de minerais contenant des particules d‘or de très faible
granulométrie et pour des minerais sulfurés d‘or qui ne se prêtent pas à la
concentration gravimétrique (par gravité) et à l‘amalgamation. Cette méthode
a perdu sa popularité suite à la découverte de la cyanuration qui s‘est avérée
moins chère et techniquement plus simple.
Métabisulfite de sodium
Acide oxalique,
Ferrosulfate,
Nitrate de sodium ; et
Zinc en poudre ou barres.
Lessivage
Précipitation
III.1 But
Ces méthodes d‘affinage s‘appliquent aussi pour traiter les déchets des
métaux précieux de la métallurgie secondaire et également pour traiter les
boues anodiques de raffinage de cuivre.
Ce procédé par double électrolyse est appliqué au doré et aussi aux boues
anodiques de raffinage du cuivre.
Les boues anodiques qui sont récupérées à chaque fin de vie des anodes
solubles renferment :
Tout l‘or et l‘argent
Pt, Pd, Rh s‘ils sont présents (selon la nature d‘anodes)
Se, Te (récupérables si le marché s‘y prête)
As, Sb, Ni, S, Fe, Pd, Zn, Sn, Si
Beaucoup de cuivre : 20% -50% sous-forme métallique
Cette méthode électrolytique est appelé double électrolyse parce qu‘il permet
une récupération simultanée de l‘Ag et de l‘Au dans deux cellules séparées
d‘électrolyse.
Boues anodiques
Cu grossier
Four à anodes Tamisage
Cu fin
Grillage
Na2CO3
Four de fusion
pour doré
K2CO3
Ag cristaux(Cathode)
Cellules MOEBUS/ BALBACH
Fusion
Fusion
Doré 80 -90% Au
Au+HCl+Cl = HAuCl₄
3. PROCEDE CHIMIQUE
Ag+HNO₃ AgNO₃+H+
Le concentré en suspension, une fois séché, est fondu par un four électrique
à des températures qui peuvent dépasser les 1500°C. Alors, la pâte
contenant le précieux métal est séparée des minéraux non désirés qui sont
jetés au rebut. Après avoir été malaxé périodiquement et introduit dans le
convertisseur, de l‘air est insufflé dans la pâte afin d‘en extraire le fer et le
soufre. A ce stade, le contenu en platinoïdes est supérieur à 1400 g/t.
CLASSIFICATION
FLOTTATION
Concentré 100-1000ppm
SECHAGE DU CONCENTRE
GRILLAGE
FOUR DE FUSION
O2
CONVERSION
Scorie
Fe, S
Conversion
Cu
Ni
Co
A la raffinerie des métaux primaires Cu, Ni ou cobalt sont séparées des
boues anodiques contenant la pâte à platinoïdes en utilisant les techniques
standards d‘électrolyse. Le dernier stade de la production du platine
requiert la séparation et la purification de ce nouveau groupe, pour en
extraire ainsi l‘or et de petites quantités d‘argent.
Deux voies peuvent être utilisées pour la séparation et la purification jusqu‘à
l‘obtention du métal précieux :
Au 3+------Au
Coulée AS (Ag, Au, Pt, Pd
Métaux solubles
Au, Pt, Pd
Au
E. raffinage Filtration
NH4Cl Précipitation Pt et Pd
Cl2
Calcination
NH3
C2H5OH Pd 4+ --Pd 2+
Cl2 Pd 2+-Pd4+
V.1 GISEMENT
Comme l'indique la figure, le palladium est dissous par les solutions très
acides fortement oxydantes : l'acide chlorhydrique, qui ne l'attaque
pratiquement pas en absence d'oxydants, l'attaque légèrement en présence
d'oxygène, plus rapidement s'il renferme du chlore, et très rapidement s'il est
Il résulte de la figure que le palladium peut être très aisément obtenu sous
forme métallique par réduction de ses solutions. Cette réduction peut être
réalisée chimiquement par traitement de solutions de sels palladeux
(chlorure PdCl2) par l'hydrogène, par des métaux (magnésium, zinc, fer,
mercure), par des composés inorganiques (sels ferreux, acides sulfureux et
phosphoreux, oxyde de carbone, hydrogène phosphore) et par des
substances organiques (méthane, éthylène, formol, acide formique,
hydrazine, hydroxylamine). L'électrodéposition de palladium peut être
réalisée aisément sur la plupart des métaux usuels; le dépôt de palladium
ainsi formé peut protéger ces métaux contre la corrosion s'il n'est pas
poreux. L'expérience montre que le palladiage électrolytique conduit aux
meilleurs résultats si on l'applique à des matériaux de base en argent, en
cuivre ou en nickel, c'est-à-dire à des métaux relativement nobles sur
lesquels la déposition de palladium peut être réalisée sans aucune formation
d'hydrogène. Les objets en fer, acier, étain, etc., sont donc utilement cuivrés
ou nickelés préalablement au palladiage.
L'hydroxyde palladeux Pd (OH)2 (ou PdO. H2O), qui peut être obtenu par
précipitation d'un sel palladeux (nitrate, chlorure) par un hydroxyde alcalin
ou par hydrolyse d'une solution légèrement acide de sel palladeux, apparaît
comme légèrement soluble dans les acides (avec formation d'ions palladeux)
et dans les alcalis.
L'hydroxyde palladique Pd (OH)4 (ou PdO2. 2H2O) peut être obtenu par
oxydation chimique (par l'ozone) ou électrolytique de solutions de sels
palladeux (nitrate, chlorure, sulfate). Comme l'indique la figure , Pd (OH)4 est
un oxydant énergique, instable à l'air où il se décompose avec dégagement
d'oxygène; plus énergiquement que Pd (OH)2, il est réduit par l'hydrogène,
par lés acides organiques, par l'eau oxygénée. Fraîchement précipité, il se
dissout avec réduction en ions palladeux Pd++ en présence de solutions
d'acide chlorhydrique, qu'il oxyde partiellement en chlore; les acides nitrique
et sulfurique le dissolvent également à la température ordinaire. Même
lorsqu'il est fraîchement précipité, Pd (OH)4 est insoluble dans les solutions
diluées de NaOH; il est soluble dans une solution 10 N de KOH, ce qui peut
indiquer l'existence de palladates solubles représentés à la figure par le
symbole PdO32-.
b) En joaillerie
VI.1 Généralités
L'iridium est un métal dont la découverte a été faite par Descotlis en 1803 à
Londres, Angleterre, en même temps que l'osmium dans les résidus de la
dissolution du platine dans de l'eau régale, et dont les propriétés ont été
étudiées par Fourcroy et Vauquclin. Son nom vient du latin iris signifiant
« arc-en-ciel », à cause de ses sels qui sont très colorés.
ETAT NATUREL
L'iridium est un métal blanc, d'aspect blanc argenté, mais avec une
légère touche jaunâtre, très dur de dureté 6,5, qui ressemble au
platine, cassant. Du fait de son extrême dureté et son inélasticité, il
est difficile à usiner, mettre en forme ou travailler.
L‘iridium a une densité très élevée de 22,56: il est le 2e plus dense
élément naturel après l'osmium.
Propriétés atomiques
Masse atomique 192,217 ± 0,003 u 1
L‘iridium calciné est inaltérable à l‘air, soit à froid soit à chaud. Seul
l‘iridium réduit à une douce chaleur par l‘hydrogène ou le chlore subit
l‘action de l‘air en s‘oxydant d‘une manière sensible, lorsqu‘on le fait rougir.
- Un protoxyde : IrO ;
- Un sesquioxyde : Ir2O3 ;
- Un dioxyde : IrO2 ;
- Un trioxyde : IrO3.
2. Le sesquioxyde d’iridium
3. Le dioxyde d’iridium
Il n‘a pu encore être obtenu pur. Cependant il forme les acides des
oxydes sels qui ne sont pas précipités par les alcalis. A la vérité, le chlorure
double d‘iridium di-chloré et de potassium laisse déposer un oxyde noir,
lorsqu‘on le fait bouillir en dissolution avec le carbonate de potasse ; mais
l‘oxyde n‘est, selon M. Berzelius, que du sesquioxyde. La décomposition a
lieu avec effervescence.
4. Le trioxyde d’iridium
Acides
L‘iridium fortement calciné n‘est soluble dans aucun acide ; celui qui
provient de l‘oxyde réduit à une douce chaleur par l‘hydrogène, colore d‘une
matière sensible l‘eau régale ; lorsqu‘il es allié au platine ou à un autre
métal, l‘eau régale le dissout beaucoup moins difficilement, ce qui, selon
toute apparence, est dû en partie à ce qu‘il se trouve alors dans un grand
état de division.
1) Carbure
3) Sulfures
4) Alliages
Ce n‘est qu‘à une très haute température que l‘iridium s‘unit aux
autres métaux. Il forme avec plusieurs de ceux qui sont ductiles des alliages
ductiles eux-mêmes : tel est entre autres alliages d‘iridium et d‘or. Lorsqu‘on
les traites par l‘acide azotique, et que le métal allié à l‘iridium y est soluble,
l‘iridium reste sous forme de poudre ; mais lorsqu‘on le traite par l‘eau
régale, l‘iridium lui-même se dissout en partie ; il se dissoudrait en totalité si
l‘alliage n‘en contenait qu‘une petite quantité.
Calcination
IrCl4 soluble
Refroidissement
Osmiure d’Ir
non attaqué Filtration
(NH4Cl)…………
Chlorhydrate Fusion en présence HCl
Précipitation d’ammoniaque de H2
IrCl4 insoluble et
NH4Cl Ir pur
N2, Cl2, NH3
Calcination
Ir en poudre
KNO3
Calcination
Chlorhydrate
d’ammonium
K2IrO3 ; K2OsO3 ; K2CrO4 ; : pour éviter la
K2TiO3 ; FeO ; osmiure non Filtration perte de IrO2
attaqué dans le filtrat
Lixiviation à chaud
IrO2 ; Pt ; Rh2O3 ;
PdO2 ; OsO2 Eau régale :
3HCl+1HNO3
Les: chlorures
Rejet CrCl3, TiClde
3, Fe, Cr
KCl ; IrCl4 ; CrCl3 ; Elimination du Pt
et TiFeCl
sont2 solubles. Ceux
de Ir et K sont TiCl4 ; FeCl2 ; H2O ;
insolubles. Osmiure non attaqué
OF Rejet (filtrat)
Séparation S/L
riche en Pt4+
OF UF vers usine Pt
Séparation solide-liquide
Filtration
UF Alcool
Filtrat Gâteau : Rh2O3 ; PdO2 ;
Filtration + Lavage OsO2 ; IrO2
KHSO4
Gâteau : KCl + IrCl4
Na2CO3
CO2 Fusion en vase
en excès
clos
Fusion
IrO2
Fusion en vase
IrO2, NaCl, KCl, clos OsCl4
Fusion chlorurante
Dissolution
H2 HCl
OF Fusion
UF
Rejet : Na+, K+, Cl- Séparation solide-liquide
Métallurgie des métaux précieux G3 CMA
Par l’Ir PATRICK KASHALA Mpanga Page 60
Ir
CHAPITRE VII : METALLURGIE DE L’OSMIUM
VII.1 Généralités
L'osmium est un métal dont la découverte a été faite par Descotlis en 1803 à
Londres, Angleterre, en même temps que l'iridium dans les résidus de la
dissolution du platine dans de l'eau régale.
ETAT NATUREL
L'osmium a sept isotopes naturels, dont cinq sont stables : le 187Os, le 188Os,
le 189Os, le 190Os et le 192Os (le plus courant). Le 184Os et le 186Os ont des
Ses états d'oxydation sont le plus souvent +4 et +3, mais les états allant de
+1 à +8 ont été observés.
Propriétés atomiques
Masse atomique 190,23 u 1
Rayon atomique 130 pm (185 pm)
Rayon de covalence 1,44 ± 0,04 Å 2
Configuration électronique [Xe]4f14 5d6 6s2
Électrons par niveau d‘énergie 2, 8, 18, 32, 14, 2
État(s) d‘oxydation ± 0,7
Oxyde acide
Structure cristalline Hexagonal compact
VII.4 Usages
Le tétra oxyde d'osmium a été utilisé entre autres dans la détection des
empreintes digitales. Il sert aussi de catalyseur en chimie organique.
En synthèse organique, il est parfois utilisé pour oxyder les alcènes en diols,
à l'instar du permanganate de potassium, utilisé dilué et à froid. Il est
notamment impliqué dans la réaction catalytique appelée di hydroxylation de
Sharpless, du chimiste Karl Barry Sharpless, prix Nobel de chimie 2001.
Pour la plupart, de l‘osmium est utilisé pour durcir les alliages de platine
pour les contacts électriques, filaments et autres utilisations.
Broyage
Réduction
en poudre
HCl
Lixiviation
Séchage
chauffage
Osmium en poudre
La poudre d'osmium est plus facile à obtenir, mais celle-ci forme au contact
de l'air du tétra oxyde d'osmium OsO4, un agent oxydant puissant et très
toxique. Le tétra oxyde d'osmium est extrêmement toxique. Des
concentrations dans l'air de 10−7 g/m3 peuvent causer la congestion des
poumons et des dommages sur la peau et aux yeux.
Cet oxyde est extrêmement toxique, même en très faible quantité, et doit être
manipulé avec d'importantes précautions. En particulier, l'inhalation même
à des concentrations trop faibles pour en percevoir l'odeur peut entraîner des
œdèmes aux poumons, et causer la mort. Des symptômes détectables ne
peuvent apparaître que plusieurs heures après l'exposition.
Le 6 avril 2004, l'agence de presse américaine ABC News rapportait que les
services secrets britanniques auraient déjoué une attaque terroriste
impliquant une bombe au tétra oxyde d'osmium.
L'érosion des sols est une faible source (pour partie naturelle et pour partie
anthropique) d'osmium dans l'air qu'en usage normal, près de 100 % de
l'osmium présent dans le catalyseur pourrait être perdu dans l'air.
La quantité de ces métaux trouvée dans ces minerais est faible, mais le
grand volume de minerai rend son exploitation économiquement rentable.
Cet osmium n'est pas biodégradable, et s'ajoute à celui provenant des rares
autres sources anthropiques déjà inventoriées et on en trouve déjà des
quantités significatives dans les eaux et sédiments.