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UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE D’ORAN

MOHAMED BOUDIAF
U.S.T.O – MB
FACULTÉ DES SCIENCES
DÉPARTEMENT DE CHIMIE
3ÉMÉ ANNÉE HYGIÈNE SÉCURITÉ INDUSTRIEL

Thème : Toxicité du cuivre

Encadré par : Mr Hadjel

-Présenté par :
SI YOUCEF azzeddine
MERINE malika fella
MEKKI yamina Année universitaire : 2018-2019
Plan de Travaille

Historique du Principes de
Introduction cuivre Généralités production

Production en Incendie –
Algérie Utilisations Etiquettes Explosion

Pathologie – Sur
Chez l'animal Chez homme
Toxicologie l’environnement

Toxicité
Toxicité aiguë Conclusion
chronique
INTRODUCTION

Le cuivre est un métal pur qui se trouve dans la nature. C’est l’un des métaux
les plus vieux connus et probablement le premier à avoir été travaillé par
l’homme.

.Il est l’un des métaux les plus utilisés au monde car il entre dans la
fabrication d’un grand nombre d’objets. Il a alors une couleur rouge ou
orangée. Lorsqu'il s'oxyde, il donne ensuite du vert-de-gris.

Connaître ce métal est devenu un enjeu pour la société actuelle ainsi que
pour les générations futures
HISTORIQUE DU CUIVRE
Le cuivre est connu depuis fort longtemps,
puisque c'est le premier métal travaillé par l’Homme. Il
a joué un rôle des plus importants dans le
développement des civilisations. II a trouvé son origine
dans plusieurs sites, et notamment à Chypre.
L'utilisation du cuivre en tant que métal seul dans les
fabrications de l'Homme est assez récente puisqu'elle
se développe avec la révolution industrielle
(19èmesiècle) .Dans les temps modernes, le cuivre a
ème

connu un essor extraordinaire avec le développement


de l'électricité dès le début du 20ème siècle. Depuis
lors l'utilisation du cuivre ne cesse d'augmenter.
GÉNÉRALITÉS
 Symbole : Cu
 Numéro atomique : 29
 Électrons par niveau d'énergie : 2, 8, 18, 1
 Masse atomique : 63,546 u
 Isotopes les plus stables : 63Cu stable avec 34 neutrons
(69,17 %), 65Cu stable avec 36 neutrons (30,83 %)
 Série : métaux de transition
 Groupe, période, bloc : 11, 4, d
 Densité : 8,96
 Point de fusion : 1.084,62 °C
 Point d'ébullition : 2.562 °C
L’OPTENTION DU CUIVRE
Il existe 2 types d'exploitation : 
-Les mines à ciel ouvert.  -Les mines souterraines

les minerais de cuivre se présentent généralement sous 2 formes : 


- Les minerais sulfurés  - Les minerais oxydés.
 

Cette différenciation définit le processus à suivre pour l'obtention du cuivre pur : pyrométallurgie pour les
minerais sulfurés, hydrométallurgie pour les minerais oxydés.
Processus de fabrication Hydrométallurgie

 L'hydrométallurgie est une technique d'extraction des métaux qui comporte


une étape où le métal est solubilisé pour permettre sa purification.
C'est un procédé de traitement des métaux par voie liquide, d'où le nom
d'hydrometallurgie. Elle consiste à mettre en solution les différents métaux
contenus dans un minerai ou un concentré afin de les séparer pour les valoriser.
Un procédé hydrométallurgique typique est composé des opérations suivantes :

Hydrométallurgie(voie humide) Moins énergivore


Dissolution
Dissolution (lixiviation)
(lixiviation)
•Mise en solution
•CuO+ H2SO4CuSO4+ H2O
Purification
Purification Métaux plus purs
•Séparation des métaux par un
solvant, par précipitation…
Electrolyse
Electrolyse
•Récupérer le métal (99,95%) Gangue non traitée
Processus de fabrication Pyrométallurgie

Phase
Phase 1
1 :: extraction
extraction Phase
Phase 2
2 :: traitement(broyage
traitement(broyage et
et flottation)
flottation)

Phase
Phase 33 :: élaboration
élaboration Phase
Phase 44 :: affinage
affinage
Production en Algérie
Historique de la production de cuivre depuis le 1 janvier
1927.
L'historique de la production de cuivre n'a pas changé en
1987 et reste à 6,22 tonnes .
Le plus haut niveau de l'historique de la production de cuivre
a été atteint en 1927 avec 79,62 tonnes. Le plus bas niveau a
été atteint en 1959 avec 1,84 tonnes. 
PROPRIÉTÉS ET UTILISATIONS
ses propriétés électriques exceptionnelles: Son aptitude à la constitution d'alliages:
La caractéristique essentielle du cuivre est sa qualité Le cuivre peut s'allier à de nombreux autres métaux.
de bon conducteur de l'électricité. De nos jours, tous Ainsi, on peut introduire dans le cuivre jusqu'à 100 % de
les files électriques d'une maison doivent être en nickel, 40 % de zinc(laitons), 25 % d'étain (bronzes)et 15
cuivre. % d'aluminium. Le domaine d'application des alliages de
cuivre et en particulier du laiton est immense

Sa bonne conductibilité thermique: Sa malléabilité et sa plasticité :


Le cuivre étant le métal usuel conduisant le mieux la Le cuivre est un métal extrêmement ductile. il n'y a
chaleur, cette propriété est mise à profit pour chauffer pratiquement pas de limite à son travail à froid. Le
ou refroidir rapidement un liquide ou un gaz : chauffe- cuivre et les alliages cuivreux se laminent facilement en
eau ou chaudières murales, radiateurs de véhicules, tôles, se martèlent en feuilles très minces et s'étirent en
condenseurs et réchauffeurs des centrales électriques, fils extrêmement fins. Ils se prêtent particulièrement
thermiques, nucléaires bien à la déformation à chaud.

Son esthétisme :
Sa résistance à la corrosion : La couleur naturelle du cuivre est rose saumon, mais il
Le cuivre et ses alliages ne sont pas attaqués par l'eau apparaît souvent rouge par suite de son oxydation
ni par un grand nombre de produits chimiques superficielle ; cette couleur est trés recherchée en
décoration
ETIQUETTES
INCENDIE – EXPLOSION
 Le cuivre n'est pas un produit inflammable ou explosif en tant que tel.
Toutefois, ses fines poussières peuvent avoir des propriétés combustibles et
former des mélanges explosifs avec l'air. Le dinitrate de cuivre peut accroître
l'intensité d'un feu impliquant un matériau combustible. Dans certaines
conditions d'humidité et de température (au dessus de 100 °C), la combustion
spontanée de l'oxyde de dicuivre peut survenir pour former de l'oxyde de cuivre.
 En raison de la toxicité des fumées émises lors de la combustion du cuivre et de
ses composés, les intervenants seront équipés de combinaisons spéciales et
d'appareils de protection respiratoire autonomes isolants.
• PATHOLOGIE – TOXICOLOGIE
TOXICOCINÉTIQUE – MÉTABOLISME

 Des études ont montré la bioéquivalence entre les différentes


formes de composés étudiés dans des recherches toxicologique.
Chez l’animal et l'homme, le cuivre peut être absorbé par voies
pulmonaire (poussières ou fumées) et digestive. L’excrétion est
rapide, principalement par voie biliaire et fécale. Chez l’homme,
en dehors d’une maladie de Wilson ou d’une administration
chronique à doses élevées, il n’y a pas d’accumulation du cuivre.
CHEZ HOMME

 Le cuivre est un oligoélément essentiel intervenant dans de


nombreux systèmes enzymatiques; il est également impliqué
dans la transcription des gènes et au niveau du système
immunitaire. Le cuivre peut être absorbé par voie pulmonaire
sous forme de poussières ou de fumées ; le niveau
d'absorption n'est pas connu mais doit dépendre du composé.

 La biodisponibilité par voie cutanée n'est pas connue.


L'absorption digestive varie en fonction de la teneur en cuivre
dans le régime alimentaire. Ainsi l'absorption est de 36 %
pour un régime équilibré, mais elle peut s'élever jusqu'à 56 %
pour un régime à faible teneur, ou au contraire n'être que de
12 % pour un régime très riche en cuivre. L'apport alimentaire
quotidien moyen (alimentation plus eau) se situe autour de 1
mg chez l'adulte.
Chez l'animal

 Absorption, distribution, métabolisme, élimination


Les données obtenues chez l'animal concernant le devenir du cuivre
dans l'organisme sont semblables aux données humaines. Des
comportements différents ont cependant été notés chez certains
animaux
 Accumulation
Des mécanismes métaboliques permettent de maintenir
l'homéostasie du cuivre ; ainsi, comme chez l'homme, les études de
toxicocinétique menées chez l'animal de laboratoire n'ont pas
montré d'accumulation du cuivre dans l'organisme. Cependant, le
mouton est connu comme étant une espèce sensible au cuivre, du
fait d'une élimination biliaire limitée.
IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT

La production mondiale de cuivre est toujours en augmentation. Ce qui


basiquement signifie que de plus en plus de cuivre se retrouve dans
l'environnement. Le milieu environnemental le plus exposé au cuivre est le
sol : 97 % du cuivre libéré dans l'environnement s'y retrouve contre
seulement environ 3 % dans les eaux et 0,04 % dans l'air.
le cuivre est dispersé à la fois par des procédés naturels et humains dans on
peux cité klk exemple:

source naturels: activité humains:


poussières soufflées par le
l'exploitation minière
vent
pourrissement de la
la production de métaux
végétation

feu de forêt la production de bois

dispersion de gouttelettes l'incinération des ordures


d'eau de mer ménagères
 Quand le cuivre se retrouve dans le sol, il se lie fortement aux
matières organiques et aux minéraux. Par conséquent, il ne voyage
pas très loin .Dans les eaux de surface, le cuivre peut parcourir de
longue distance, que se soit suspendue sur des particules de boue ou
comme ion libre.

Le cuivre ne se détruit pas dans l'environnement et, de ce fait, il


peut s'accumuler dans les plantes et les animaux quand il est
présent dans le sol. Sur les sols riches en cuivre, seul un nombre
limité de plantes a des chances de survivre. C'est pourquoi, il n'y a
pas beaucoup de diversité de plantes près des industries rejetant du
cuivre.
 Du fait des effets sur les plantes, le cuivre est une sérieuse menace pour la
production des terres agricoles. Le cuivre peut interrompre l'activité du sol, car
il influence de façon négative l'activité des micro-organismes et des vers de
terre. La décomposition de la matière organique est sérieusement ralenti de se
fait. Malgré cela, les engrais contenant du cuivre sont toujours utilisés.

Quand le sol des terres agricoles est pollué par du cuivre, les animaux
absorbent des concentrations importantes leur causant des problèmes de santé.
Les moutons, surtout, souffrent beaucoup de l'empoisonnement au cuivre car
les effets du cuivre chez les moutons se manifestent même à de très faibles
concentrations.
TOXICITÉ AIGUË

 Le cuivre et les composés cupriques peuvent avoir une action toxique par
inhalation, ingestion, voies cutanée et oculaire. Les sels de cuivre sont des
agents particulièrement irritants. Les principales formes toxiques chez l'homme
et l'animal sont les formes solubles du cuivre c'est-à-dire les sels du cuivre II
(acétate, carbonate, chlorure, hydroxyde, nitrate, oxyde, oxychlorure et sulfate).

 Aucune donnée relative à des intoxications aiguës par voie cutanée n'est
disponible chez l'homme

 Par inhalation, chez des salariés exposés à des poussières ou des fumées de
cuivre, des syndromes de "fièvre des fumées de métaux" (fièvre, céphalée,
sécheresse buccale, sueurs froides et douleurs musculaires) ont été observés
notamment pour des concentrations de 0,075 à 0,12 mg de cuivre/m3.
 Les cas d'intoxications aiguës par voie orale sont rares et
généralement dus à des contaminations de boissons ou à des
ingestions accidentelles ou volontaires (suicides) de grandes quantités
(de 0,4 à 100 g de cuivre) de sels de cuivre II et notamment de sulfate de
cuivre.

 L’intoxication au cuivre affecte principalement le système gastro-


intestinal. Les effets aigus fréquemment rencontrés, notamment les
nausées, les maux de tête, les étourdissements, les vomissements et, dans
une moindre mesure, les douleurs abdominales surviennent peu de temps
(moins de 15 minutes) après l’ingestion d’eau contenant des teneurs en
cuivre entre 4 et 6 mg/l.

 Des cas de mortalité ont aussi été rapportés à la suite de l’ingestion


volontaire de 250 ml d’une eau contenant 100 g/l de sulfate de cuivre
TOXICITÉ CHRONIQUE

 L’organe cible de la toxicité chronique du cuivre ingéré (par l’eau ou


par le biais de suppléments alimentaires) est le foie, malgré que cette
toxicité est habituellement observée chez des individus plus
vulnérables (hépatomégalie, cirrhose du foie; voir Groupes
vulnérables) . Chez les individus en bonne santé, ces effets gastro-
intestinaux d’une intoxication chronique ou sous-chronique au cuivre
par l’eau potable ne sont pas observés qu’à des concentrations en deçà
de 4 mg/l chez les adultes ou 2 mg/l chez les enfants.

 L'inhalation chronique de fumées ou de poussières de cuivre entraîne


une irritation des voies aériennes supérieures de sévérité variable,
pouvant aller jusqu'à provoquer des ulcérations ou des perforations de
la cloison nasale.
 Contact cutané : le cuivre et ses dérivés peuvent provoquer des réactions
allergiques chez certains individus. L’exposition au cuivre peut
également provoquer une anémie, une décoloration de la peau et des
cheveux

 Chez les animaux, des effets hépatiques et, dans une moindre mesure,
des effets rénaux sont les plus régulièrement observés à la suite d’une
exposition orale à des concentrations élevées de cuivre (dose sans effet
nocif observé variant entre 16 et 1060 mg de cuivre/kg/j) Ainsi, les
données de toxicité chronique indiquent que les animaux sont peu
sensibles au cuivre comparativement à l’humain.
CONCLUSION

 La dose fait le poison


 Alors oui, le cuivre peut être aussi bénéfique que toxique
pour les humains et pour l’environnement. Tout dépend de
l’utilisation que nous en faisons car les humains ont
tendance à oublier qu’ils vivent dans un écosystème et que
leurs actions ont un impact sur l’environnement, impacts
qui finissent par se retourner contre eux. C’est une question
de réseaux et d’interactions entre les êtres vivants, le sol,
l’air, l’eau.
Merci de
votre
attention

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