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De la part de l’entreprise
De l’ISET de Radès
Année universitaire
2022-2023
Dédicaces
Je témoignage de me gratitude et mon amour
A mes oncles Mouldi et Youssef " c’est mon deuxième père dans ma vie" et ma tante
Monya
A mes frère Adem, Hama et Amine, et mes sœur Chedia et Eya et mon petit Anas,
A mes professeurs,
A tous mes ami(e)s exceptionnellement Eya et Ghaith qui ont ménagé tout effort
pour me soutenir dans mon travail.
Chayma
Dédicaces
A cœur vaillant rien d’impossible
A conscience tranquille tout est accessible
Quand il y a la soif d’apprendre
Tout vient à point à qui sait attendre
Quand il y a le souci de réaliser un dessein
Tout devient facile pour arriver à nos fins
En dépit des difficultés qui s’interposent
Tout reste possible
Aujourd’hui, ici rassemblés auprès des jurys,
Nous prions Dieu que cette soutenance
Fera signe de persévérance
Et que nous serions enchantés
Par ce travail
Mon père Ridha, école de mon enfance, tu as assuré avec loyauté tout mon
cursus.
Ma mère Aziza, pour ton soutien maternel inconditionnel.
Mon frère Malek et ma sœur Hadir vous m'avez soutenu dans mes moments
difficiles.
A Ma binôme Saoudi Chayma qui m’a donné beaucoup de soutien.
Mes ami(e)s qui n’ont ménagés aucun effort pour me soutenir dans mon travail.
Bouthaina
Remerciements
Nous tenons d’abord à remercier Dieu de nous avoir guidées au bon chemin et de nous donner
la chance d’avoir fait de l’étude brillante. Nous présente aussi nos remerciements à tout un
petit monde des personnes qu’ont rendu possible la présente étude et qui ont contribué à son
élaboration sous quelques formes qui ce soit et surtout notre parents qui ont donné toute leurs
vises pour ses enfants.
Tous les mots des remerciements pour Mme Ben Achour Wafa qui nous avons accordé
l’avantage de bénéficier de son encadrement. Nous la remercie pour sa gentillesse, son
soutien, son encadrement et aussi pour ses précieux conseils qui nous avons facilité la tâche
de bien même ce travail.
Nous remercions tout spécialement notre encadrant Mme Ben Mabrouk Imen Ingénieur
génie civil à l’entreprise, pour nos avoir suivi de près tout au long de ce projet, Nous la
remercie pour sa patience et surtout pour sa disponibilité.
Nous disons un grand Merci aux membres jury qui ont accepté d’évaluer cette étude à sa juste
valeur, et nous faire leurs remarques surement pertinentes qui avec un peu de
recul contribueront, sans nul doute, aux perfectionnements du présent travail.
Nous remercions toutes les enseignants de l’ISET pour m’avoir émis toutes les sources de
données disponibles afin d’optimiser notre étude de projet parfaitement.
Introduction
Le réseau routier joue un rôle capital dans l’économie de chaque pays, d’ailleurs, c’est ce qui
explique, en fait, que son développement ait été toujours une priorité aussi bien pour les pays
industrialisés que pour ceux en voie de développement.
Toutefois, le développement d’un pays et son économie sont fondés sur un certain nombre de
facteurs, tel que la création et l’entretien d’infrastructures routières performâtes.
Pour cela, le Gabon de sa part a préparé tout une stratégie pour améliorer son infrastructure
routière, envisageant de répondre aux exigences des usagers dont le nombre ne cesse
d’accroitre.
Le présent travail s’inscrit dans le cadre de projet fin d’études pour l’obtention de diplôme de
technicien supérieur en génie civil.
Ce rapport présente une étude complète d’aménagement et de bitumage de l’axe route
OYEM-ASSOK MEDZENG de longueur total 10 km pour répondre aux besoins du trafic
projeté, ainsi que le dimensionnement hydraulique des ouvrages pour assure l’évacuation des
écoulements afin de protéger la route contre les inondations et enfin l’étude de dalot (2*3) et
calcul manuel de mur en aile.
Le rapport est composé de 4 grandes parties réparties comme suit :
Partie 1 : Présentation de bureau d’étude
Partie 2 : Présentation du projet
Partie 3 : Etude d’aménagement et de bitumage de la route OYEM-ASSOK MEDZENG
- Etude géotechnique
- Etude trafic
- Dimensionnement de la structure de la chaussée
- Etude hydrologique
- Etude hydraulique
- Etude géométrique
Partie 4 : Etude de dalot (2*3)
- Calcul manuel des piédroits, traverse et radier
- Modélisation et calcul automatique par le logiciel Robot
- Calcul manuel du mur en aile
Présentation du
bureau d’étude
1. Le groupe STUDI :
1.1 Présentation :
Le bureau tunisien d’ingénieurs conseils indépendant STUDI a été créé en 1970. Devenu
Groupe STUDI, il s’est développé à l’international, essentiellement en Afrique mais
également en Europe. Aujourd’hui, les bureaux de représentation régionale, les filiales
thématiques et le réseau de partenaires a permis d’être encore plus proches des préoccupations
des clients et de garantir la qualité des projets quelle groupe mène. Le
Groupe STUDI compte désormais plus de 600 collaborateurs, a accompli près de 4000
missions d’ingénierie dans une quarantaine de pays et réalise plus de 90% de son chiffre
d’affaires à l’international.
1.2 Pays d’intervention :
1.4 Contact:
Présentation du projet
Dans notre étude on prendre le premier 10 km de ce projet qui prend départ de OYEM
est terminé avant le Rivière Ndong 1 comme le montre la figure 2 ci-dessous.
Fin de notre
projet
2. Conclusion :
Le tronçon Oyem – AssokMedzeng est un chaînon important permettant une ouverture sur la
Guinée Equatoriale et une viabilisation permanente et indispensable au développement des
activités économiques de la région en favorisant les échanges entre les deux pays qui vise la
mise en place d’un système de transport permettant la réduction des coûts de transport, le
développement des échanges et l’intégration des économies régionales
A partir des données nécessaires pour étudier un projet routier, nous avons effectué une
démarche qui traite les phases suivantes:
- La reconnaissance du sol et les matériaux à utiliser pour la construction.
- Le trafic prévu pour l’usage de la route.
- La structure de la chaussée.
- Les débits des écoulements d’eaux intersectés avec la route.
- Les sections des ouvrages hydrauliques d’évacuation des eaux.
- La conception des éléments géométriques et des différents profils de la route.
- L’étude d’un exemple d’ouvrage hydraulique.
Etude Géotechnique
1. Introduction :
À la demande de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique
Centrale (CEMAC) et pour le compte de la société STUDI INTERNATIONAL, le
Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics du Gabon (L.N.B.T.P.G.) a effectué
une étude géotechnique préalable à l'aménagement et au bitumage de l'axe Oyem - Assock-
Medzeng- Frontière République de Guinée - Equatoriale.
Cette étude rend compte des sondages manuels de reconnaissance réalisés sur l'ensemble du
linéaire, de tous les résultats des analyses en laboratoire (plateforme, emprunts y compris
carrière de roche massive), de la prospection des gîtes de matériaux et affleurements rocheux.
Les principaux objectifs de la compagne géotechnique conduite en phase APS sont :
1- La reconnaissance et la caractérisation géotechnique du sol support de la route ;
2- L’identification et la caractérisation des gîtes de matériaux, les carrières de sable et de
roches massives en qualité et en quantité suffisante pour la construction du projet ;
3- Le dimensionnement sommaire du corps de chaussée ;
Essai Essai de
d'identification Essai mécanique propreté
Fouilles Analyse Limite
granulométrie Proctor CBR d’Atterberg
< 0,08 mm Wnat Wopn IPI Gonf%) WL Ip
F1 127.4 43.05 19.9 25 0.6 50.5 29.5
F2 26.75 17.3 11 48.25 0.25 56.5 21
F3 21.25 28.6 10.6 53.5 0.15 52 18
F4 15.85 14.55 10.88 70.60 0.15 53.5 19.5
F5 15.5 14.5 9.42 66.40 0.11 53.5 21.5
F6 24.65 14.6 10.88 54 0.17 56 23.5
Tamisât à classe du
PK Ip
0,08mm sol
F1 127.4 29.5 𝐴3
F2 26.75 21 𝐵6
F3 21.25 18 𝐴2
F4 15.85 19.5 𝐵6
F5 15.5 21.5 𝐵6
F6 24.65 23.5 𝐵6
F1 :𝐂𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞 𝑨𝟑
Wn = 43.05
Wn>1.3 Wopn 43.05> 1.3*19.9= 14.3 𝐴3 th
Wopn = 19.9
F2 : Classe 𝑩𝟔
Wn = 17.3
Wn>1.3 Wopn 16.2 > 1.3*11 = 14.3 𝐵6th
Wopn = 11
- L’état hydrique très humide (th) : c’est un état d’humidité très élevée ne permettant
plus la réutilisation du sol dans des conditions technico-économiques normales.
6.2 Classification à partir « Guide de dimensionnement des chaussées pour les pays
tropicaux » :
La classe de plateforme est définie, au sens du « Guide de Dimensionnement des Chaussée
sen Pays Tropicaux » selon le tableau suivant :
Tableau 7 : Classification du sol
S1 CBR<5
S2 5<CBR<10
S3 10<CBR<15
S4 15<CBR<30
S5 CBR>30
L'analyse des tableaux et du graphique permet de conclure que la plateforme est de classe 2 au
minimum avec un CBR minimum de 5. Le gonflement après 4 jours d'immersion est
globalement inférieur à 1%.
Pour les sols de plateforme de classe S2, il n'y a pas lieu de disposer une couche de
substitution.
7. Conclusions :
Dans le cadre du projet d'aménagement de l'axe Oyem Assock Medzeng Frontière Guinée-
Equatoriale, une reconnaissance géotechnique a été effectuée par le LNBTPG. La
reconnaissance a consisté essentiellement en l'exécution de puits manuels sur la plateforme
existante pour l'établissement de la lithologie à partir de la nature visuelle des sols d'une part,
et en des prélèvements d'échantillons de sols remaniés pour la réalisation d'essais en
laboratoire d'autre part. Elle a également consisté en la recherche/localisation et étude des
gîtes et carrières de roche.
Les investigations réalisées amènent aux conclusions suivantes Cette reconnaissance a eu la
consistance suivante :
Le sol support présente :
Essentiellement des argiles jaunes, argiles marneuses et graveleux latéritiques;
L'identification au laboratoire a conduit à :
Des matériaux de classe A/sous classe A3 (sols fins, argiles très plastique,
limons et sols organique peu plastiques) et de classe B/sous classe B6 (sables
limoneux) avec des états hydriques partant de secs, humides à très humides.
Conformément au «Guide de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux», La
classe de portance est S2 au minimum pour la plate-forme auscultée avec un CBR minimum
de 5.
Etude Trafic
1. Introduction
Le trafic routier est un phénomène complexe d’une part en raison du nombre élevé d’acteur
qui y participent, d’autre part à cause du caractère très maillé du réseau sur lequel il se
déroule.
Le phénomène le plus marquant dans le trafic routier est la congestion qui alimente de
nombreuses discussions d’usagers. Depuis une cinquantaine d’années, cependant des
théoriciens du trafic cherchent à comprendre et quantifier les mécanismes à l’œuvre.
Nous proposons ici un certain nombre d’outils simples issus de la Théorie du trafic qui
permettent de quantifier le trafic routier pendant la durée de vie de la route qui la traverse en
se basant sur une campagne de comptage
(1+0.052)5 −1
Tc2025−2030 = 365 x 12.58 x 0.052
(1+0.083)5 −1
Tc2030−2035 = 365 x 16.2 x 0.083
(1+0.085)5 −1
Tc2035−2040 = 365 x 24.13 x 0.085
(1+0.086)5 −1
Tc2040−2045 = 365 x 36.28x 0.086
Après le calcul de trafic cumulé en nombre de poids lourds (𝑻𝒄 = 𝟎. 𝟏𝟗. 𝟏𝟎𝟔 ) , on adapté
pour notre projet un trafic de classe T1.
11.Conclusion
Conformément au Guide technique de conception et dimensionnement des structures de
chaussée – VI2.1.2 une répartition de 50% des poids lourd dans les deux sens est retenue
pour le TJMA (Trafic Journalier Moyen Annuel).
Il en ressort un TJMA de 19 PL au niveau de la section Oyem-Zongone et 7 au niveau de la
section Zongone - Assok, soit une classe de trafic T5 au sens du guide technique «
Conception et dimensionnement des chaussées, SETRA/LCPC 1994) et T1 au sens du guide
pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux, CEBTP 1984.
Un trafic de classe T5 est un trafic faible ,mais dans le cadre du développement le gabon
prévoit une augmentation dans le secteur de transport routier vu que ce projet va faciliter la
communication exterieur avec les pays voisins .
Dimensionnement de
la chaussée
1. Introduction :
Pour la conception de la chaussée et sur le base de la charge standard à l’essieu 13t retenue,
nous avons analysé le trafic, les charges par essieu, et de leur nombre total estimé pendant
toute la durée de vie de la chaussée (étude de trafic) ainsi que des résultats de l’étude
géotechnique.
Pour déterminer, selon une méthode éprouvée, la structure du corps de chaussée le long de la
route .Nous avons étudié plusieurs variantes faisant appel à des matériaux différents pour
arriver à une solution économiquement intéressante .Le modèle pour le calcul de la structure
de la chaussée sera spécifié. Il sera procède à la nature des matériaux disponible à la région, la
portance de la plateforme support et l’intensité du trafic lié à cette route.
2. Paramètres de dimensionnement de la chaussée :
Le dimensionnement d’une structure de chaussée routière est donné par la superposition d’un
certain nombre de couches de nature et d’épaisseur différents constituant la surface et le corps
de chaussée pour qu’elle puisse résister à diverse agressions.
Les paramètres auxquelles il faut tenir compte lors de choix de la structure sont:
- La classe du sol support.
- La classe du trafic.
- Les matériaux disponibles dans la région.
- Les conditions de mise en œuvre.
3. Dimensionnement de la chaussée :
Pour notre projet, et après les études réalises jusqu'à ce chapitre, les résultats des paramètres
de dimensionnement sont les suivantes :
- Classe de sol S2
- Une plateforme PF2.
- Un trafic cumule de classe T1 (selon guide pratique de dimensionnement des
chaussées pour les pays tropicaux, CEBTP 1984.).
- Deux matériaux disponibles (grave latéritiques et roches pour grave concassé).
4. Structures proposés selon Guide pratique de dimensionnement des
chaussées pour les pays tropicaux :
Le guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux présente les
tableaux qui proposent les structures qui peuvent être adoptées en fonction des ressources
locales en matériaux ,des trafics et de la portance des sols se plateforme.
On a recours à un choix entre 4 différents structures proposées avec un revêtement en bi
couche ou 4 cm d’enrobée dense ou de Sand –asphalte :
Structure N°1 :
Structure N°3 :
S1 S2 S3 S4 S5
TRAFICS T1-T2 T1 T2 T1 T2 T1 T2 T1 T2 T1 T2
BC 4E BC 4E BC 4E BC 4E BC 4E
REVETEMENT ou ou ou ou ou ou ou ou ou ou
3E TC 3E TC 3E TC 3E TC 3E TC
B Graveleux latéritique 15 15 15 15 15 15 15 15 25 25
naturel
F Graveleux latéritique 45 45 35 35 25 30 15 20 0 0
naturel
B Ou grave naturelle 15 15 15 15 15 15 15 15 20 20
améliorés au ciment
F Graveleux latéritique 40 45 30 35 25 25 15 20 0 0
naturel ou grave
naturelle O/D
B Concassé o/d 15 15 15 15 15 15 15 15 20 20
Graveleux latéritique 40 45 30 35 25 25 15 20 0 0
F naturel ou grave
naturelle O/D ou
concassé o/d
B Concassé o/d 50 55 30 35 25 30 25 30 20 20
F
Graveleux latéritique 20 20 20 20 20 20 20 20 25 25
B naturel ou grave
naturelle O/D ou
concassé o/d
F Sable argileux 40 40 30 30 25 25 15 20 0 0
B Sable argileux 15 20 15 20 15 20 15 20 15 20
amélioré au ciment
F Sable argileux 40 45 30 35 20 25 15 20 10 15
Structure N°3 :
Cette variante beaucoup plus onéreuse. Elle présente une importance sur le plan
résistance mais présente un défaut sur le phénomène de retrait
Le graveleux latéritique est en général rouge. C’est le fer oxydé qu’il contient qui lui donne
cette couleur. Quand il contient de l’alumine encore appelé bauxite, le graveleux latéritique
est brunâtre
4.2.1 Couche de fondation :
Qualité des matériaux
Figure 19:Granulométrie
Les tolérances de pourcentage de fines et d’indice de plasticité varient selon l’importance du
trafic :
- Le compactage sera réalisé au compacteur à pneus lourd (charge par roue > 3 tonnes), le
nombre de passes sera fixé sur planche d’essai.
a) Couche de base
Qualité des matériaux
Une exigence plus sévère que pour la couche de fondation ne fait retenir, pour la couche de
base, que les meilleurs matériaux des gisements de latérite, leurs caractéristiques
géotechniques sont généralement insuffisantes pour qu’ils puissent être utilisés dans le cas de
trafics T4 et T5.
Le fuseau granulométrique, à l’intérieur duquel devra s’inscrire la courbe, est le suivant :
Sol Support :
Caractéristiques de calcul du sol support :
Suite à l’exploitation des essais en laboratoire conduits sur les 71 fouilles réalisées au niveau
de la plateforme routière, le Consultant propose de retenir les caractéristiques suivantes :
Module d’élasticité : E = 50 MPa (CBR≥5) (Plateforme PF2, conformément au guide
pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux CEBTP-1984) ;
Coefficient de Poisson : v = 0,35
Matériaux naturels sélectionnés :
Suite à l’exploitation des essais en laboratoire conduits sur les huit gîtes latéritiques localisés
à proximité du projet, le Consultant propose de retenir les caractéristiques suivantes :
Module d’élasticité : E= 150 MPa bars (CBR ≥ 30) ;
Coefficient de Poisson :v=0.35
Graves non traitées « GNT 0/20 » :
La couche en GNT (concassée) présente les caractéristiques suivantes :
Module d’élasticité : E= 400 MPa (pour une structure en GNT)
Coefficient de Poisson:V=0.35.
Béton bitumineux BBSG 0/14 :
La couche de surface présente les caractéristiques suivantes à une température de 28° :
Module d’élasticité : E= 1760 MPa.
Coefficient de Poisson : v=0.35
Structure de base
OK
Structure final
OK
Structure final
8. Conclusion :
Le Consultant a étudié une structure de chaussée souple :
Une structure avec une couche de base en grave non traité (GNT) surmontant la couche de
fondation en matériau naturel sélectionné (MNS).
Cette structure a été dimensionnée pour supporter les sollicitations du trafic du projet sur une
période de dimensionnement de 20 ans. En fonction des dispositions usuelles du pays
relatives à la construction routière et de la rentabilité du projet.
Etude hydrologique
1. Introduction :
La planification et la conception des aménagements destinés à la mise en valeur des
routes dépendent étroitement des évaluations hydrologiques.
L'objet de ce chapitre est de fournir quelques lignes directrices sur les méthodes d'analyse
et des calculs hydrologiques nécessaires pour y parvenir dans l’étude du notre tronçon routier
Et consiste à déterminer les débits maximums provenant à partir des bassins versants.
2. Analyse des données Climatiques :
2.1 Climatologie régionale :
La zone du projet fait partie de la zone nord du Gabon régie par un climat équatorial de
transition caractérisé par une grande saison des pluies qui laisse peu de place à la petite saison
sèche et une grande saison sèche bien marquée.
2.2 Température :
Les températures moyennes mensuelles mesurées au niveau des stations de Mitzik et de Bitam
sont présentées dans le tableau suivant :
Tableau 22:Températures moyennes mensuelles à Mitzik (en °C)
Station Mitzik J F M A M J J A S O N D Année
Maximum 21,1 21,5 21,4 26,2 26,1 20,4 29,0 19, 20,6 20,5 20,9 21,1 21,5
(1951/2001) 8
Moyenne 19,9 19,8 19,8 20,0 20,2 19,2 18,5 18, 19,2 19,4 19,4 19,9 19,8
(1951/2001) 4
Minimum 18,9 17,8 18,0 18,4 18,2 17,3 16,1 15, 16,9 18,0 17,9 18,9 17,8
(1951/2001) 8
Tableau 23: Températures moyennes mensuelles à Bitam (en °C)
Station J F M A M J J A S O N D Année
Bitam
Maximum 21,5 22,1 21,7 22,3 24,0 20, 22,4 20,6 23,3 22,6 20,9 21,2 21,3
(1951/2001) 9
Moyenne 20,2 20,2 20,1 20,2 20,4 20, 19,4 19,4 19,8 19,8 19,8 20,1 20,0
(1951/2001 0
Minimum 18,0 18,4 18,3 18,6 19,0 18, 17,9 17,6 18,2 19,1 18,2 18,5 18,8
(1951/2001) 9
La variation de la température mensuelle est très faible d’un mois à l’autre. La
température moyenne mensuelle est d’environ 19,8°C dans la région de Mitzik et de
20,0°C dans la région de Bitam .
2.3 Evaporation
Tableau 24:Evaporation (mm)
Station Mitzik J F M A M J J A S O N D Année
Maximum 22,9 7,8 24,5 28,7 20,0 22,1 10,5 26,0 19,0 27,9 19,7 23,0 318,8
(1953/1992)
Moyenne 38,8 41,0 45,9 42,2 37,2 31,9 32,9 38,2 39,2 37,4 34,1 35,4 458,2
(1953/1992)
Minimum 61,5 60,9 74,2 63,8 57,9 49,4 62,2 61,3 66,5 60,6 60,3 59,1 689,2
(1953/1992)
Station J F M A M J J A S O N D Année
MITZIK 85.8 105.4 199.7 198.8 185.3 54.8 10 16.1 135 311.0 231.2 100.3 1607.3
(1947-
2012)
BITAM 52.2 69.5 175.8 199.2 202.2 122.3 40.6 60.8 223 299.4 190.8 71.5 1698.8
(1947-
2012)
Tableau 25:Pluviométrie mensuelle (mm)
L’analyse des enregistrements, montre deux saisons pluvieuses assez distinctes (de septembre
à novembre et de mars à mai) séparées par deux saisons sèches (de juin à août et de décembre
à février).
3.3 Pluie extrêmes
Les pluies journalières maximales annuelles au niveau des stations MTZIC et BITAM
s’ajustent à la loi de Gumbel et permettent l’estimation des pluies journalières récurentielles
suivantes :
Figure 38:Ajustement à une loi de Gumbel des pluies journalières maximales annuelles
(MITZIC : 1981-2012)
Tableau 26: Pluies journalières maximales pour différentes périodes de retour – Station
MITZIC
Figure 39:Ajustement à une loi de Gumbel des pluies journalières maximales annuelles
(BITAM : 1961-2012)
Tableau 27:Pluies journalières maximales pour différentes périodes de retour – Station
BITAM
Les deux stations donnent des valeurs sensiblement égales. La pluie extrême décennale
considérée pour la suite de l’étude sera donc 118 mm.
3.4 Relief :
La route présente des formes de relief varié. Le long du tracé, on remarque une succession de
plaines, de collines et de plateaux.
3.5 Réseau Hydrographique
Le réseau hydrographique gabonais est assez dense. Il est arrosé par un abondant réseau de
cours d’eau permanents.
La quasi-totalité du territoire national est drainé par l’Ogooué qui reçoit avec ses deux rives
les plus importantes rivières du pays (Ngounié, Abanga, OkanoOffoué, Ivindo, Lolo,
M’Passa, Lébombi, Léconi, etc.).
La carte du réseau hydrographique est la suivante :
Bassins versants(S < 10 Bassins versants(S < 1500 Bassins versants (1500 km²
km²) km²) < S)
Abaque IRD
Méthode CIA Méthode IRD1 Méthode CIEH
Méthode IRD1 Méthode CIEH Méthode IRD2
Méthode CIEH
Dans notre projet nous utilisons les résultats des bassins versant de logiciel Arc Gis
que nos donnes quatorze (14) bassins versants et c’est le cas le plus défavorable par
contre le logiciel Global Mapper nos donnes dis (10) bassins versants.
Les 14 écoulements seront traversés à l’aide d’ouvrages hydrauliques de type dalot.
Les résultats des caractéristiques géométriques des bassins versant sur Arc Gis et la
suivante :
Tableau 28:Caractérestiques géometriques des bassins versants avec Arc Gis
La pente moyenne d’un bassin versant et la valeur du rapport entre la différence des niveaux
et longueur du cours d’eau principale. Cette estimation de rapport sert à déterminer la
vitesse avec laquelle l'eau se rend à l'exutoire (temps de concentrations Tc).
La pente est déterminée par la formule suivante :
∆𝑯 𝑯𝒎𝒂𝒙−𝑯𝒎𝒊𝒏
I= =
𝑳 𝑳
Avec
ΔH : différence d’écoulement entre les deux points extrêmes du cours d’eau (Hmax – Hmin)
de chaque tronçon de l’écoulement principal en (m).
L : longueur du cours d’eau principale en (m)
- Application sur le bassin versant N°1 :
678−648
I= 5.71 *100= 0.52%
Indice de compacité :
Appelé également coefficient de forme, il correspond au rapport du périmètre du bassin à
celui d'un cercle de même superficie:
𝑰𝒄𝒐𝒎 =0.282*P* 𝑺−𝟏/𝟐
Avec :
S : Surface du bassin en m²
P : Périmètre du bassin en Km
- Application sur le bassin versant N°1 :
𝑰𝒄𝒐𝒎 =0.282*2,904* 0,324−1/2 =1.44
Rectangle équivalent :
C’est un rectangle qui a la même superficie, le même indice de compacité et la même
distribution hypsométrique que le bassin versant Sa longueur est donné par l’expression
suivante :
𝟏.𝟏𝟐𝟖 𝟐 𝟏/𝟐
Lr = 𝑺𝟏/𝟐 *( 𝑰𝒄𝒐𝒎 / 1.128)*[1+(𝟏 − ( 𝑰 ) ) ]
𝒄𝒐𝒎
Avec :
Lr : exprimée en Km
𝑰𝒄𝒐𝒎 : Indice de compacitésans unité
S : surface exprimée en Km ²
- Application sur le bassin versant N°1 :
1.128 𝟐 1/2
Lr = 0,3241/2 *( 𝑰𝒄𝒐𝒎 / 1.128)*[1+(1 − ( 𝑰 ) ) ] = 0.85 Km
𝒄𝒐𝒎
Coefficient de Pointe(K) :
La valeur de ce coefficient dépend de la surface et du relief du bassin versant .Le coefficient
de pointe est donné par le tableau ci-après :
Tableau 29:Coefficient de pointe
Coefficient de ruissellement Kr :
Le coefficient de ruissellement Kr dépend de plusieurs facteurs conditionnels de
l'écoulement dont en particulier la hauteur pluviométrique, les intensités des averses
génératrices de crues, les caractéristiques du bassin versant, L’indice global de pente, le
type d’infiltrabilité ainsi que la couverture végétale.
Kr = 300* Pannuel-0,3
Kr = 300 *1.700-0,3 = 32.21 %
Conclusion :
Avant de commencer le calcul des débits des crues, nous avons estimé les paramètres, les
caractéristiques et les coefficients nécessaires pour appliquer les formules des différentes
méthodes. Ci-joint le tableau qui illustre toute les valeurs et les indices qu’on à chercher
BV1 0,32 2,90 32,21 1,90 1,04 1,44 35,12 0,85 1700,00 118,00 0,52
BV2 6,48 19,26 32,21 2,20 0,93 2,13 6,81 6,32 1700,00 118,00 3,80
BV3 2,93 12,99 32,21 1,90 0,96 2,14 10,32 4,26 1700,00 118,00 1,51
BV4 0,21 2,52 32,21 1,90 1,06 1,54 15,75 0,76 1700,00 118,00 1,54
BV5 0,71 4,97 32,21 1,90 1,01 1,66 25,30 1,54 1700,00 118,00 2,44
BV6 0,07 1,68 32,21 2,20 1,10 1,81 67,45 0,53 1700,00 118,00 5,57
BV7 0,09 1,61 32,21 1,90 1,09 1,49 47,95 0,48 1700,00 118,00 4,88
BV8 2,92 10,17 32,21 1,90 0,96 1,68 12,97 3,16 1700,00 118,00 1,54
BV9 0,07 1,30 32,21 1,90 1,10 1,37 83,00 0,37 1700,00 118,00 7,01
BV10 5,97 19,03 32,21 2,20 0,93 2,20 8,61 6,27 1700,00 118,00 1,12
BV11 0,86 6,34 32,21 1,90 1,01 1,92 11,76 2,04 1700,00 118,00 1,09
BV12 0,07 1,91 32,21 1,90 1,10 1,97 38,83 0,62 1700,00 118,00 3,18
BV13 2,29 11,54 32,21 1,90 0,97 2,15 15,31 3,79 1700,00 118,00 1,58
BV14 1,25 7,03 32,21 1,90 0,99 1,77 20,71 2,22 1700,00 118,00 2,19
La courbe 1 (sur l’abaque) de type « Pente forte » est associée aux bassins versants dont le
relief est caractérisé par un indice de pente type R6 ;
La courbe 2 de type « Pente faible et moyenne » est associée aux bassins versants dont le
relief est caractérisé par un indice de pente type R1 à R4 ;
La courbe interpolée est associée aux bassins versants dont le relief est caractérisé par un
indice de pente type R5.
Version a B c D e F
Les 3 équations de débit décennal envisageables pour les régions géographiques applicables
en Afrique centrale sont les suivantes :
CIEH (1) Q = 0.521 *𝑆 0.625 * 𝐾𝑟 0.876
CIEH (2) Q = 0.893 *𝑆 0.773 *𝐼𝑔0.567 * 𝐾𝑟 0.923* 118−0.051
CIEH (3) Q = 0.109 *𝑆 0.771 *𝐼𝑔0.419 * 𝐾𝑟 0.887
Conclusion :
On a calculé les débits décennaux des 14 bassins versants avec 2 méthodes: Abaque IRD et
CIEH (3 version). Ci-dessous un tableau récapitulatif qui illustre les résultats des débits
décennaux trouvés:
Tableau 33:Débits décennal des bassins versants
Le débit de crue d’une période de retour (T) s’obtient en multipliant le débit de crue
décennale par le coefficient de passage (RT,Q) correspondant à cette même période de retour
(T). L’expression de passage est la suivante :
QT RT ,Q .Q10
Avec :
Q10 : Débit décennal en (m3/s),
QT : Débit relatif à une période de retour donnée en (m3/s),
RT,Q : Coefficient de passage.
Les coefficients de passage (RT,Q) retenus sont ceux de l’Etude hydrologique du chemin de fer
Transgabonais (1980). Les valeurs sont les suivants :
Tableau 35:Coefficient de passage RT (Q)
10 ans 20 ans 50 ans 100 ans
10.Conclusion
L’objectif de l’hydrologie est d’estimer le débit de projet suivant une hiérarchie standard alors
que cette démarche se diffère en fonction de la région de projet et ces caractéristiques qui
présentent le seul facteur qui agit sur cette estimation .Une fois le débit est estimé, on passe à
une étude de dimensionnement des ouvrages perpendiculaires à la route, et c’est
l’hydraulique, la discipline qui étudie ce travail.
Etude Hydraulique
1. Introduction :
Les valeurs des débits retenus(débits projet) lors de l’étude hydrologique doivent être les plus
proches de la réalité pour servir à la conception et le dimensionnement des ouvrages de
drainage .le choix de type d’ouvrage de drainage transversal doit être les caractéristiques
hydrauliques de l’écoulement ,sur les caractéristiques hydrauliques du site et sur les
spécifications routières du projet.
Après en avoir estimé les débits des bassins versants, nous aurons recours, dans ce chapitre, à
dimensionner des ouvrages hydrauliques.
2. Les critères de choix du type d’ouvrage hydraulique :
On distingue généralement 5 familles d’ouvrages : les buses circulaires, les dalots, les buses
arches, les ouvrages à voûte cintrée, et les ouvrages d’art.
Le choix des ouvrages est guidé par le souci permanent de la pérennité de la route, de la
sécurité des usagers, du coût d’investissement et des modalités d’entretien ultérieur de
l’ouvrage. Les facteurs influençant sur le choix sont :
L’importance du débit à évacuer qui fixe la section d’écoulement et le type de l’ouvrage.
Les caractéristiques hydrauliques de l’ouvrage : coefficient de rugosité (K) et la forme de
la section d’écoulement.
La largeur du lit. Un ouvrage unique adapté au débit à évacuer et à la largeur du lit du
cours d’eau est généralement préférable à des ouvrages multiples qui augmentent les
pertes de charges et rendent plus difficile le passage des corps flottants.
La hauteur disponible entre la cote du projet et le fond du talweg.
Les charges statiques et dynamiques qui sollicitent l’ouvrage hydraulique.
Les conditions de fondations des ouvrages.
La rapidité et la facilité de mise en œuvre : les produits industrialisés approvisionnés en
éléments transportables et montés sur place peuvent constituer une solution intéressante
pour réduire les délais d’exécution et dans le cas où l’accès au chantier est difficile
Les ouvrages hydrauliques de notre projet sont des dalots sous chaussée de section
carrée ou rectangulaire
- Les débits des dalots qui doivent être supérieur ou égale au débit de pointe des bassins
versants.
- La vitesse ne devrait pas dépasser 4 m/s afin de ne pas détériorer les parois du dalot.
Nature de paroi K
P,V,C 100 à 120
Béton coulé sur place 90
Béton Préfabriqué 70 à 75
Maçonnerie 45 à 60
Terrain naturel 30 à 40
H
h
b
Figure 44:coupe transversale du dalot
La figure ci-dessus présente les différentes dimensions de l’ouvrage qui intervient pour le
calcul des paramètres de la formule de dimensionnement où,
- B: la largeur de dalot.
- H: la hauteur de dalot.
- h: la hauteur de remplissage recommandé égale à 80% de H.
4. Applications et résultats
On a calculé les débits de 9 sections de dalot différentes. Ci-dessous une application théorique
pour une section (1,5m × 1m).
B = 1,5 m
H=1m
h = 0,8 × 1 = 0,8 m
𝑆𝑚 = h × B = 0,8 × 1,5 = 1,2 m²
𝑃𝑚 = B + 2 × h = 1,5 + 2 × 0,8 = 3,1 m
𝑆 1.2
Rh = 𝑃𝑚 = 1.3 = 0,387 m
𝑚
Dimensions des
dalots h (m) Pm (m) Sm(m²) Rh(m) I(%) K Débit (m^3/s)
B H
1 1 0,8 2,6 0,8 0,308 1,80
1,5 1 0,8 3,1 1,2 0,387 3,155
2 1 0,8 3,6 1,6 0,444 4,612
1,5 1,5 1,2 3,9 1,8 0,462 5,321
2 1,5 1,2 4,4 2,4 0,545 0,5 70 7,930
2,5 1,5 1,2 4,9 3 0,612 10,707
2 2 1,6 5,2 3,2 0,615 11,459
2,5 2 1,6 5,7 4 0,702 15,635
3 2 1,6 6,2 4,8 0,774 20,032
²
Section (2.5*1.5) :
Rh = (𝑆𝑚 /𝑃𝑚 ) = [(B*h)/(B+2h)] avec h= 0.8H
Rh = [ (2.5*(0.8*1.5)) / (2.5+(2*1.5*0.8))] = 0,612 m
2 1
V = 70 * 0.44ℎ3 * 0.0052 = 3,569 m/s < 4 m/s
La condition est vérifiée
𝑸
N= 𝑸𝒖
Capacité du dalot
OH Débit de l'exutoire Nc Nc retenu
retenu
OH1 8,65 10,707 0,808 1
OH2 43,39 15,635 2,775 3
OH3 27,99 15,635 1,790 2
OH4 4,84 5,321 0,910 1
OH5 3,75 5,321 0,705 1
OH6 3,52 5,321 0,662 1
OH7 3,84 5,321 0,722 1
OH8 30,27 15,635 1,936 2
OH9 3,93 5,321 0,739 1
OH10 44,28 15,635 2,832 3
OH11 12,05 15,635 0,771 1
OH12 3,05 5,321 0,573 1
OH13 26,91 15,635 1,721 2
OH14 19,22 10,707 1,795 2
8. Conclusion :
Suite à une étude hydrologique durant laquelle on a estimé les débits, ce chapitre a permis de
dimensionner les ouvrages hydrauliques au niveau des exutoires de chaque bassin versant et
de fixer et vérifier des conditions qui assurèrent le bon franchissement d’eau sans l’attribution
des dégâts dans la structure de la chaussée vu que l’eau présente le pire ennemi de la structure
routière
Etude Géométrique
1. Introduction :
La conception routière est un ensemble des choix entres des caractéristiques géométriques. Le
choix de ces caractéristiques n’est pas une tâche aisée pour le concepteur routier qui établit le
projet. Il doit en effet tenir compte de la vitesse des véhicules, du temps de réaction du
conducteur , de la dynamique ,des forces centrifuges , des caractéristiques des véhicules ,du
comportement et de la psychologie de l’homme, du tracé ,des pentes, des emprises ,des
courbes et des raccordement ,de la largeur de la chaussée ,des problèmes de drainage, etc.
Parmi tous ces facteurs, le plus importants, en tenant compte de l’usage qui sera fait de la
route au cours d’un laps de temps raisonnable en ce qui concerne le projet sont le tracé et
l’emprise .Si le choix de ces facteurs n’a pas été posé soigneusement, la route ne remplira
bientôt plus sa fonction, ce qui entrainera un gaspillage de l’investissement effectué. Aussi
convient-il de procéder tout d’abord à une classification convenable de la route à projeter, en
reliant sa fonction à la circulation envisagée au cours d’une période fixée de façon
raisonnable.
2. Critères de choix :
Les données de base d’un projet routier sont choisies en tenant compte essentiellement des
paramètres suivants :
La classe et l’importance de la route étudiée.
L’état et les conditions naturelles du site de projet.
Les paramètres économiques
La vitesse de référence.
3. Caractéristiques générales :
3.1 Type de route :
Un type de route est défini par un ensemble de contraintes qui permettent, surtout, d’assurer la
cohérence entre les interfaces de la route avec son environnement d’une part, et les principales
caractéristiques d’autre part. Le choix vise à assurer l’adéquation de la route aux fonctions
que l’on veut assurer ou privilégier .Le type de la route fixe les règles de traitement des
carrefours, points d’échange et accès.
En milieu interurbain, les routes principales sont caractérisées par trois types :
Les routes de type R (routes multifonctionnelles) :
Qui constituent l’essentiel des réseaux des voies principales en rase compagne, sont
multifonctionnelles, ce sont les artères interurbaines et les routes.
Les routes de type T (transit) :
Pour lesquelles la fonction d’écoulement du trafic de transit à moyenne ou grande distance est
privilégiée, sont les routes express à une chaussée.
Les routes de type L (liaison)
Ainsi désignées par la notion de grandes liaisons, sont les autoroutes.
Vu que cette étude est intégrée dans le cadre du raccordement entre OYEM et
ASSOK-MEDZENG et vu que ce tronçon sera réalisé dans le but d’une liaison d’environ
40 km, on va prendre en compte que cette route est de type R (Route multifonctionnelle)
3.2 Catégorie de la route :
Pour une route multifonctionnelle, on distingue deux catégories concernent essentiellement
les aspects de confort dynamique :
o La catégorie R60 :qui, en relief vallonné, permet un bon compromis entre le cout et la
sécurité.
o La catégorie R80 : qui est généralement bien adaptée lorsque les contraintes de relief
sont faibles.
Le choix de la catégorie est fait en fonction de la topographie du terrain et en fonction des
aspects de la route envisagé pour fixer les caractéristiques géométriques minimales pour la
conception.
Pour offrir aux usagers les meilleures conditions de sécurité, de confort et de rapidité
vis-à-vis les contraintes rencontrées et pour un aménagement plus économique, on a
adopté pour le tronçon étudié (10km) la catégorie R60.
4. Caractéristiques géométrique :
Les règles de dimensionnement du tracé en plan et du profil en long visent à assurer des
conditions de sécurité .Ces objectifs de confort et de sécurité se traduisent essentiellement par
la caractéristique géométrique minimale à respecter et par des principes d’enchainement des
éléments du tracé et des conditions de visibilité.
Les valeurs limites de caractéristiques planes et longitudinales qui traduisent principalement
les objectifs de confort et de sécurité pour la route de type R60 sont les suivantes :
5. Tracé en plan :
Le tracé en plan d’une route est constitué d’une succession de courbes et d’alignements droits
séparés ou pas par des raccordements progressifs. Il vise à assurer de bonnes conditions de
sécurité et de confort tout en s’intégrant au mieux dans la topographie du site.
Le tracé de la route sera choisi avec un soin afin d’assurer des bonnes conditions de drainage,
en évitant dans la mesure du possible les zones de terrain inconsistant ou marécageux, et afin
d’économiser au maximum les terrassements.
Conformément aux principes généraux cités-dessus, l’axe en plan devra être aussi rectiligne
que possible toutes en respectant les conditions suivantes :
5.1 Les alignements droits :
Malgré qu’ils permettent d’obtenir un tracé plus court les longues lignes droites sont
déconseillés car ils sont monotones le jour et gênantes la nuit à cause de l’éblouissement des
phares et ils peuvent poser des problèmes de sécurité en favorisant l’assoupissement des
conducteurs de confort et de perception de l’usager .Il est recommandé alors de :
Limiter le pourcentage d’alignement droit de 40% à 60% (ne pas descendre en dessous
de 25% à 30%).
Ne pas dépasser les alignements de longueur de 2km ou 3 km.
Eviter en extrémité d’alignements droits importants (L>1km) et quelle que soit la
catégorie, les courbes de rayon <300 m.
6. Profil en long :
6.1 Définition :
Le profil en long du projet c’est une ligne continue (appelée aussi ligne rouge) composée
d’élément de lignes droites raccordées par des courbes verticales.
Les courbes verticales du profil en long sont des paraboles qui peuvent être en fonction du
signe des angles saillants ou des angles rentrants. Les valeurs minimales sont illustrées dans le
tableau des caractéristiques géométriques minimales.
Le choix des caractéristiques du profil en long se fait suivant les critères suivants :
Mettre le profil en long en léger remblai.
Equilibrer la cubature.
8. Profil en travers :
8.1 Généralité :
C’est la coupe transversale de la chaussée et de ses dépendances. Le profil en travers d’un
point du profil en long est une coupe transversale effectuée en ce point perpendiculairement
au plan de tracé .Pour tracé ces profiles, on a besoin de déterminer les caractéristiques
8.2 Dévers :
Le dévers est une pente transversale de la chaussée pour assurer le drainage rapide des eaux
pluviales, il est déterminé en fonction du type de revêtement.
Pour déterminer le dévers ,on s’est basé sur le tableau de calcul des dévers, donné par la
norme Française ARP pour le type R ,catégorie R60 correspondante à route étudiée et
présenté ci –dessous :
Tableau 46:Dévers Route R60
120 m 7%
Vers l’intérieur du virage
120 < R< 450 m 736.4
0.86 +
𝑅
450 m 2.50 %
Pour une route bidirectionnelle, comme c’est le cas de la présente étude, le basculement de la
chaussée s’effectue autour de son axe la variation du dévers est linéaire le long du
raccordement progressif.
- Les courbes de rayon supérieur ou égale à Rnd ne sont généralement pas déversées
vers l’intérieure du virage et conservent un profil en toit.
- Les courbes de rayon compris entre Rnd et Rdm sont déversées vers l’intérieur du
virage avec une pente de 2.5 %.
- Les courbes de rayon minimal sont déversées vers l’intérieur de virage avec une
pente transversale maximale (7%).
9. Déroulement de la conception :
9.1 Conception plane :
C’est la conception de l’axe en plan de la route sur le fond topographique en choisissant le
bon emplacement de cet axe et en respectant le maximum possible des recommandations déjà
cité dans les paragraphes précédentes .nous avons effectué ce travail à l’aide de logiciel
AutoCAD afin de bénéficier des simples fonctions de ce dernier pour le dessin des droites et
des arcs de cercles .
L’origine de notre projet c’était la ville OYEM représente sur le fond topographique a partir
de cette ville nous avons commencé la conception en établissant l’axe par le traçage d’une
succession de droites relié par suite avec des rayons de différents valeurs, d’où on a
finalement réussi à établir des rayons supérieurs au rayon non déverse, des rayon compris
entre le rayon non déversé et le rayon au dévers minimal et des rayons inferieur à ce dernier.
Sur la figure suivante, on représente l’axe dans le fond topographique établit sur le logiciel
AutoCAD :
Les clothoides :
Tous les ouvrages doivent être calés sous forme des points imposés, saisis après avoir
déterminée leurs coordonnées : (les abscisses (S) et les altitudes (Z)).
Calage des ouvrages hydrauliques :
(Environ 80cm)
Après avoir réalisé le calage des ouvrages hydrauliques, nous avons ensuite eu recours à
repérer la ligne rouge du projet.
Les ouvrages hydrauliques doivent être calés suivant leurs côtes fil d’eau. En effet la cote fil
d’eau doit être égale à la cote supérieure du radier inférieur de notre ouvrage.
Après le calage des ouvrages hydrauliques on fait la saisie du premier point au premier profil
du terrain et le dernier point au dernier profil ,et pour les autres points on fait la saisie en
essayant de suivre la ligne du terrain naturel en ajoutant le corps de la chaussé et la hauteur de
la couche de forme dans la section à renforcer et en tenant compte à chaque saisie des
recommandations et des règles relative à la conception longitudinal .
Saisie des droits et des paraboles :
La liaison entre les points se fait par des droites (polygonales),entez deux doits on introduit
une parabole de signe positif s’il s’agit d’un angle saillant , et négatif s’il s’agit d’un angle
rentrant en tenant compte des valeurs minimales des pentes et des rayons et des
recommandations de la coordination du profil en long avec le tracé .
Tabulation :
C’est la dernière étape de la conception longitudinale qui permet d’afficher les différents
éléments du profil en long dans un tableau donné par le logiciel PISTE.
Le tracé combiné comprenant le tracé en plan et profil en long est présenté dans le dossier
d’exécution.
9.4 Conception transversale :
9.4.1 Calcul dévers :
On fait le calcul de dévers à l’aide du logiciel piste comme suit :
on ouvre le fichier (.pis) en visant le chemin suivant : (fichier /ouvrir /conception
transversale (.pis) /choix du projet).
On Clique sur ‘ calcul ‘ puis ‘ dévers ‘.
On fait le calcul de dévers en suivant le chemin : (calcul /recherche automatique
/choisir une table de dévers /clique sur ‘ longueur de clothoide ‘ pour définir la
zone de variation de dévers).
Pour notre cas, on a choisi, R60, comme une table de dévers.
Corps de chaussée
Couche Hauteur Largeur Divers
Couche de
15 cm 3,5 En toit de 2,5 % de part et d'autre
base
Couche de
20 cm 3,5 En toit de 2,5 % de part et d'autre
fondation
Berme 0.75
Accotement 40 cm 1m 4% vers fossé
Fossé
p = 0,5 m 1,5 m Largeur du fond = 0,5 m
trapézoïdale
Talus
En déblai 2/3
En remblai 2/3
- On clique sur «calcul» puis «projet» et définir, à chaque fois, le zone d’application
des profils sur l’axe en essayant de suivre la syntaxe suivante s/n Début PTG PT s/n
Fin PTG PTD.
- On clique sur «calculer tout» afin d’effectuer le calcul de tous les profils en travers sur
l’axe du projet.
10.Cubature :
On désigne par terrassement routier les travaux de remblayage ‘ajout du sol) et de déblayage
(extraction du sol).Apres une conception d’un profil en long et un profil en travers, le logiciel
PISTE va calculer à cette base les volumes de remblai, de déblai et le volume des matériaux
pour les couches de chaussée pour notre projet.
10.1 Volume terrassement :
Sous forme d’un tableau, et à chaque profil en travers, le logiciel présente le volume de
remblai et/ou de déblai en 𝑚3
- (Sortie/Edition/Imprimer/Volumes terrassement).
Résultats :
- Volume remblais = 211969 𝑚3
- Volume déblais = 188850 𝑚3
V remblais > V déblais
Donc notre projet est en remblai d’où la nécessiter d’un lieu d’emprunt.
En effet, on a admis l’ajout du remblai avec des volumes importants et supérieur au déblais
de 23000 𝑚3 vu que le terrain naturelle présente plusieurs dénivellements le long du tracé
avec des points bas qui nécessite sans doute des travaux de remblayage pour avoir un tracé
acceptable de point de vu horizontalité (influence sur la visibilité) et il est prévue de faire ce
projet en remblais vu les quantités d’eau élevés dans la zone et la présence des plusieurs
écoulements autour de la route étudier.
11.Conclusion :
L’étude géométrique est traitée sur trois parties. La première s’intéresse à définir la géométrie
routière et ses éléments, on a passé après à détailler la méthodologie de la conception et sa
déroulement pour arriver enfin à la partie où on a illustré les résultats des volumes des terres
qui seront exécuter lors des travaux.
1. Hypothèses de base :
Les calculs de ferraillage seront menés suivant les normes européennes de dimensionnement
et de justification des structures de bâtiment et de génie civil (Eurocodes)
Chaussée Remblai
C 25/30 S500 4 cm 30° 2.2 𝑡/𝑚3 0.45 1.8 𝑡/𝑚3 0.8 m 1 2.5 𝑡/𝑚3
3
𝒍 𝟑𝒍
Si 𝒍 ≥ 𝟐 ≤𝒉<
𝟐 𝟒
𝟎. 𝟖𝒎 ≤ 𝒍 ≤ 𝟒𝒎
𝟑𝒍
Si 𝒍 ≤ 𝟐 ≤𝒉<𝑙
𝟒
Pts
M12 M21
Mt12
𝑝𝑜𝑖𝑑 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 ∶ 𝑝𝑝 = 𝛾𝐵𝐴 × 𝑒𝑡 × 1 = 2.5 × 0.3 = 0.75 𝑡/𝑚2
𝑙𝑐 = 𝑙 + 𝑒𝑝 = 3 + 0.2 = 3.2𝑚
ELU :
𝑃𝑡𝑠 = 1.35 × (𝑝𝑝 + 𝑅 + 𝐶) + 1.5 × 𝑄
𝑷𝒕𝒔 = 𝟓. 𝟔𝟒 𝒕. 𝒎
𝑴𝟏𝟐 = 𝟒. 𝟖𝟏 𝒕. 𝒎
𝑃𝑡𝑠 × 𝑙𝑐 2 5.64 × 3.22
𝑀21 = − =−
12 12
𝑴𝟐𝟏 = −𝟒. 𝟖𝟏 𝒕. 𝒎
𝑴𝒕𝟏𝟐 = 𝟐. 𝟒𝟎𝒕. 𝒎
ELs :
𝑃𝑡𝑠 = (𝑝𝑝 + 𝑅 + 𝐶) + 𝑄
𝑃𝑡𝑠 = (0.75 + 1.44 + 0.99) + 1
𝑷𝒕𝒔 = 𝟒. 𝟏𝟖 𝒕. 𝒎
𝑴𝟏𝟐 = 𝟑. 𝟓𝟔 𝒕. 𝒎
𝑴𝒕𝟏𝟐 = 𝟏. 𝟕𝟖 𝒕. 𝒎
ELU ELS
𝑷𝒕𝒔(𝒕. 𝒎) 5.64 4.18
Mt34
M34
M43
Pti
poid propre ∶ pp = γBA × et × 1 = 2.5 × 0.3 = 0.75 t/m2
poid de l′ eau pw = γw × hw(0.8 × h) × 1 = 10 × (0.8 × 2) × 1 = 1.6 t/m2
𝑙𝑐 = 𝑙 + 𝑒𝑝 = 3 + 0.2 = 3.2𝑚
ELU :
2𝑝𝑑
𝑃𝑡𝑖 = 1.35 × (𝑝𝑝 + ) + 𝑃𝑡𝑠 + 1.5 × 𝑝𝑤
𝑙𝑐
2×1
𝑃𝑡𝑖 = 1.35 ×(0.75+ 3.2 ) + 5.64 + 1.5 × 1.6
𝑷𝒕𝒊 = 𝟗. 𝟗 𝒕. 𝒎
𝑴𝟑𝟒 = 𝟖. 𝟒𝟒 𝒕. 𝒎
𝑴𝟒𝟑 = −𝟖. 𝟒𝟒 𝒕. 𝒎
𝑴𝒕𝟑𝟒 = 𝟒. 𝟐𝟐 𝒕. 𝒎
ELS :
2𝑝𝑑
𝑃𝑡𝑖 = 𝑝𝑝 + 𝑝𝑤 + 𝑝𝑡𝑠 +
𝑙𝑐
2×1
𝑃𝑡𝑖 = 0.75 + 1.6 + 4.18 +
3.2
𝑷𝒕𝒊 = 𝟕 𝒕. 𝒎
𝑃𝑡𝑖 × 𝑙𝑐 2 7 × 3.22
𝑀34 = =
12 12
𝑴𝟑𝟒 = 𝟓. 𝟗𝟕 𝒕. 𝒎
𝑃𝑡𝑖 × 𝑙𝑐 2 7 × 3.22
𝑀43 = − =−
12 12
𝑴𝟒𝟑 = −𝟓. 𝟗𝟕 𝒕. 𝒎
𝑃𝑡𝑖×𝑙𝑐 2 7×3.22
𝑀𝑡34 = =
24 24
𝑴𝒕𝟑𝟒 = 𝟑 𝒕. 𝒎
Tableau 52:Moments ELU / ELS
ELU ELS
𝑷𝒕𝒊 (t.m) 9.9 7
𝑴𝟑𝟒 (t.m) 8.44 5.97
𝑴𝟒𝟑 t.m) -8.44 -5.97
𝑴𝒕𝟑𝟒 (t.m) 4.22 3
2.5 Piédroits :
F1 F1
1 2
F2 4 3 F2
M14 M23
Mt14 Mt23
M41
M32
ELS :
𝑒𝑡 1 0.3
𝐹1 = 𝑘𝑝 × 𝛾𝑟 × (ℎ𝑟 + ) × 1 = × 1.8 × (0.8 + )×1
2 3 2
𝑭𝟏 = 𝟎. 𝟓𝟕 𝒕. 𝒎
ELU :
𝑒𝑡
𝐹1 = 1.35 × 𝑘𝑝 × 𝛾𝑟 × (ℎ𝑟 + ) × 1 = 1.35 × 0.57
2
𝑭𝟏 = 𝟎. 𝟕𝟔𝟗 𝒕. 𝒎
ELS:
ℎ𝑐 = ℎ + 𝑒𝑡 = 2 + 0.3 = 2.3𝑚
𝑒𝑡 1 0.3
𝐹2 = 𝑘𝑝 × 𝛾𝑟 × (ℎ𝑟 + + ℎ𝑐) × 1 = × 1.8 × (0.8 + + 2.3) × 1
2 3 2
𝑭𝟐 = 𝟏. 𝟗𝟓 𝒕. 𝒎
ELU :
𝑒𝑡
𝐹2 = 1.35 × 𝑘𝑝 × 𝛾𝑟 × (ℎ𝑟 + + ℎ𝑐) × 1 = 1.35 × 1.95
2
𝑭𝟐 = 𝟐. 𝟔𝟑 𝒕. 𝒎
ELU ELS
F1 0.769 0.57
F2 2.63 1.95
ELU
𝐹1 × ℎ𝑐 2 (𝐹2 − 𝐹1) × ℎ𝑐 2
𝑀14 = −𝑀23 = +
12 30
𝑴𝟑𝟐 = −𝑴𝟒𝟏 = 𝟎. 𝟖𝟑 𝒕. 𝒎
𝐹1 × ℎ𝑐 2 (𝐹2 − 𝐹1) × ℎ𝑐 2
𝑀𝑡14 = 𝑀𝑡23 = +
24 48
𝑴𝒕𝟏𝟒 = 𝑴𝒕𝟐𝟑 = 𝟎. 𝟑𝟕 𝒕. 𝒎
ELS :
𝐹1 × ℎ𝑐 2 (𝐹2 − 𝐹1) × ℎ𝑐 2
𝑀14 = −𝑀23 = +
12 30
𝑴𝟏𝟒 = −𝑴𝟐𝟑 = 𝟎. 𝟒𝟗 𝒕. 𝒎
𝐹1 × ℎ𝑐 2 (𝐹2 − 𝐹1) × ℎ𝑐 2
𝑀32 = −𝑀41 = +
12 20
𝑴𝟑𝟐 = −𝑴𝟒𝟏 = 𝟎. 𝟔𝟏 𝒕. 𝒎
𝐹1 × ℎ𝑐 2 (𝐹2 − 𝐹1) × ℎ𝑐 2
𝑀𝑡14 = 𝑀𝑡23 = +
24 48
ELU ELS
𝑴𝟏𝟒 = −𝑴𝟐𝟑 0.667 0.49
𝑴𝟑𝟐 = −𝑴𝟒𝟏 0.83 0.61
𝑴𝒕𝟏𝟒 = 𝑴𝒕𝟐𝟑 0.37 0.277
𝑀𝑒𝑑
𝐴𝑆1 =
𝑧𝑏 . 𝑓𝑦𝑑
𝑓𝑦𝑘
𝑓𝑦𝑑 =
𝛾𝑠
𝑧𝑏 = 𝑑(1 − 0.5 × 𝛿 × 𝛼𝑢 )
𝛿 = 0.8
𝛼𝑢 = 1.25 × (1 − √1 − 2. 𝑢𝑐𝑢 )
ELU
Fcd B
𝑴𝒆𝒅 (𝒕. 𝒎) (MPa) Fyd(m) D(m) (m) 𝝁𝒄𝒖 𝝁𝒍𝒖 𝜶𝒖 𝒛𝒃 (m) As(cm²)
ELS :
𝜶𝟏 𝜶𝟏
𝑴𝒓𝒃 = (𝟏 − ) × 𝒃 × 𝒅𝟐 × 𝒇𝒄𝒅′
𝟐 𝟑
𝒇𝒄𝒅′
𝜶𝟏 = 𝒇𝒚𝒅′
𝒇𝒄𝒅′ + 𝟏𝟓
𝒇𝒄𝒅′ = 𝟎. 𝟔 × 𝒇𝒄𝒌
𝒇𝒚𝒌
𝒇𝒚𝒅′ = 𝟎. 𝟖 ×
𝜸𝒔
𝑴𝑺 ≤ 𝑴𝒓𝒃 →𝑨𝑺𝟐 = 𝟎
𝑴𝑺
𝑨𝒔𝟏 =
𝒁𝒃. 𝒇𝒚𝒅′
𝛼′
𝑧𝑏 = 𝑑(1 − )
3
𝑴𝑺 > 𝑴𝒓𝒃 →𝑨𝑺𝟐 ≠ 𝟎
𝑀𝑠 − 𝑀𝑟𝑏
𝐴𝑠2 =
(𝑑 − 𝑑 ′ ). 𝑓𝑦𝑑′
𝑀𝑟𝑏
𝐴𝑠1 = + 𝐴𝑆2
𝑧𝑏. 𝑓𝑦𝑑′
Tableau 56:Calcul d'acier ELS
ELS
= 𝑀𝑎𝑥(0.0013 𝑏. 𝑑)
2
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 × 𝑓𝑐𝑘 3
Espacement :
5 𝑐𝑚 ≤ 𝑒𝑠𝑝 ≤ 25 𝑐𝑚
100
𝑝𝑜𝑢𝑟 7𝐻𝐴12 𝑒𝑠𝑝 = = 14.28 𝑐𝑚 = 14 𝑐𝑚 → 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
7
100
𝑝𝑜𝑢𝑟 5𝐻𝐴14 𝑒𝑠𝑝 = = 20 𝑐𝑚 → 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
5
5HA14
3.6
= 0.72 𝑐𝑚2
5
𝑜𝑟 𝐻𝐴8 → 0.5 𝑐𝑚2
𝐻𝐴10 → 0.79 𝑐𝑚2
On ne peut pas utilisée HA8 car on a choisie 5HA14
𝟓𝑯𝑨𝟏𝟎
Définition de la géométrie :
Pour la modélisation du dalot, on présente ses caractéristiques géométriques :
Hauteur (H) = 2m
Largeur (L) = 3m
Longueur =9m
Epaisseur (et) =0.3 m
Epaisseur (ep)=0.20 m
Hauteur de remblai : 0.8 m
Densité de remblai : d=1.8 t/𝑚3
Ainsi, on présente ici la figure de modélisation du dalot sur robot
La saisie de la géométrie est faite dans le modèle ’ROBOT COQUES’
Le logiciel robot permet de déterminer les diagrammes des moments du dalot en fonction des
combinaisons des charges. Les schémas suivants, déterminés par robot, présentent les
moments maximaux au niveau de travées.
Mur en aile
1. Introduction
Le mur en L sera considéré comme un mur de soutènement, a pour rôle le soutènement est de
retenir un massif de terre, l’étude de cet ouvrage de forme trapézoïdale nécessite une méthode
spécifique d’étude et de contrôle du dimensionnement dans le but d’assurer la stabilité.
2. Pré dimensionnement des épaisseurs
Hauteur de mur égale à 2m=200 cm.
e sup
b1 b2
e inf
e semelle
→ 𝒃𝟐 = 𝟏𝟕𝟗𝒄𝒎
3. Dimensionnement de mur en aile:
Les calculs sont effectués pourunebandede1mdemur
0.20m
2m
0.40m 1.79m
0.20m
2.39 m
Coefficient de poussée:
𝜑
𝑘𝑝 = 𝑡𝑎𝑛2 (45 − 2 ) = 0.33
Kav=0
Hauteur de remblai sur le patin: hp=0.17m
Charge G :
Poids du mur et des terres
Les actions verticales :
voile :
R V = H ∗ σBA ∗ esup = 2 ∗ 2.5 ∗ 0.2
→ 𝑹𝒗 = 𝟏 𝒕/𝒎𝒍
𝑀 𝑒𝑠𝑢𝑝 0.2
= −𝑅𝑣 ∗ ( + 𝑏1)=0.6*∗ ( 2 + 0.4)
𝐴 2
→ M/A=-0.5 t/ml
semelle :
R V = B ∗ σBA ∗ esemelle = 0.2 ∗ 2.5 ∗ 2.39
→ 𝑹𝒗 = 𝟏. 𝟏𝟗𝟓 𝒕/𝒎𝒍
𝐵 2.39
𝑀/𝐴 = −𝑅𝑣 ∗ 2 =-1.195 * 2
→ M/A=-1.428 t/m
Mur :
𝑅𝑉 = 𝑅𝑉 𝑉𝑜𝑖𝑙𝑒 + 𝑅𝑣 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 = 1 + 1.195
→ 𝑹𝑽= 2.195 t/ml
0
𝑀/𝐴 = −𝑀/𝐴𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 +𝑀/𝐴𝑉𝑜𝑖𝑙𝑒
→ M/A=-1.928 t/ml
Terre (Talon) :
𝑅𝑣 = 𝑏2 ∗ 𝛾𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖 ∗ 𝐻 = 1.79 ∗ 1.8 ∗ 2
→ 𝑹𝒗 = 𝟔. 𝟒𝟒𝟒 𝒕/𝒎𝒍
𝑏2 1.79
M/A =-𝑅𝑣 ∗ ( 2 + 𝑒𝑖𝑛𝑓 + 𝑏1) =−6.732 ∗ ( +0.2+0.4)
2
→M/A=-0.0288 t/ml
Poussée de la terre
Les actions horizontales:
ℎ2
𝑅ℎ = 𝑘𝑝 ∗ 𝛾𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖 ∗ = 0.333 ∗ 1.8 ∗ 2
2
→ 𝑹𝒉 = 𝟏. 𝟐 𝒕/𝒎𝒍
ℎ2 2.22
M/A=𝑅ℎ ∗ =1.2*
3 3
→ M/A==1.936 t/ml
Charge Q
Charges d’exploitation :
𝑅𝑣 =1*1.79=1.79 t/ml
M/A=-𝑅𝑣 *1.5= -2.685 t/ml
Poussé dû à la surcharge d’exploitation :
Rh = 1.2 T
La sécurité Fr ≥ 𝟏. 𝟓
La vérification au non renversement est effectuée sous la combinaison C2 en prenant pas en
compte la butée sur le patin.
Moment stabilité : Ms= Moment de mur + moment de patin +moment d’exploitation
4.64
𝐹𝑟 = = 1.74 > 1.5
2.668
La stabilité de se mur est donc vérifiée
Le sol d’assise est supposé élastique, et la semelle infiniment rigide.il en résulte que le
diagramme des contraintes sur le sol peut valablement être supposé linéaire.
Tableau 60:Tableau des combinaisons
Combinaison C1 Combinaison C2 Combinaison C3
Le non glissementvérifiépourles3combinaisons
La stabilité du non glissement du mur est vérifiée pourles3combinaisons.
𝒉𝒓𝟐
𝑴𝒒 = 𝒌𝒑 ∗ 𝒒 ∗ =0.33 *1*2 = 0.66 t.m
𝟐
Calcul à L’ELU:
𝒃 = 𝟏𝒎
𝑑 = 0.9𝑒
→ 𝑒 𝑠𝑢𝑝 = 0.2𝑚 → 𝒅 = 𝟎. 𝟏𝟖 𝒎 ,
𝜇𝑙𝑢 = 0.372 → 𝑓𝑦𝑘 = 500 𝑀𝑃𝑎
𝒔𝒊 𝝁𝒄𝒖 > 𝝁𝒍𝒖 → 𝑨𝑺𝟐 ≠ 𝟎
𝑑 ′ = 0.1𝑒
𝑀𝑒𝑑 − 𝑀𝑙𝑢
𝐴𝑆2 =
(𝑑 − 𝑑 ′ ). 𝑓𝑦𝑑
𝑓𝑦𝑘
𝑓𝑦𝑑 = = 435 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠
𝑧𝑏 = 𝑑(1 − 0.5 × 𝛿 × 𝛼𝑢 ) = 0.18 ∗ (1 − 0.5 ∗ 0.8 ∗ 0.05) = 0.18 𝑚
𝛿 = 0.8
𝛼1 𝛼1
𝑀𝑟𝑏 = (1 − ) × 𝑏 × 𝑑 2 × 𝑓𝑐𝑑 ′ = 0.082 𝑀𝑁. 𝑚 = 8.24𝑡. 𝑚
2 3
𝑓𝑐𝑑′
𝛼1 = 𝑓𝑦𝑑′
= 0.39
𝑓𝑐𝑑′ + 15
′
𝑓𝑐𝑑 = 0.6 × 𝑓𝑐𝑘 = 15 𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑦𝑘
𝑓𝑦𝑑′ = 0.8 × = 348 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠
Si 𝑴𝑺 > 𝑴𝒓𝒃 →𝑨𝑺𝟐 ≠ 𝟎
𝑀𝑠 − 𝑀𝑟𝑏
𝐴𝑠2 =
(𝑑 − 𝑑 ′ ). 𝑓𝑦𝑑′
𝑀𝑟𝑏
𝐴𝑠1 = + 𝐴𝑆2
𝑧𝑏. 𝑓𝑦𝑑′
Si 𝑴𝑺 ≤ 𝑴𝒓𝒃 →𝑨𝑺𝟐 = 𝟎
𝑴𝑺
𝑨𝒔𝟏 = = 𝟐. 𝟔 𝒄𝒎𝟐
𝒁𝒃. 𝒇𝒚𝒅′
𝛼′
𝑧𝑏 = 𝑑 (1 − ) = 0.16 𝑚
3
Condition de non fragilité
𝑓𝑐𝑡𝑚
𝐴𝑆𝑚𝑖𝑛 = 𝑀𝑎𝑥 0.26 × 𝑏 × 𝑑 × = 2.4𝑐𝑚2
𝑓𝑦𝑘
Armatures principales :
Espacement :
5 𝑐𝑚 ≤ 𝑒𝑠𝑝 ≤ 25 𝑐𝑚
100
𝑝𝑜𝑢𝑟 3𝐻𝐴12 𝑒𝑠𝑝 = = 33.33 𝑐𝑚 → 𝑛𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
3
Choix : 25 cm
Armature de réparation :
A rép≥ 0.08*e =0.08*20 = 1.6 cm,2 < Asmin =2.4 𝑐𝑚2
𝟐.𝟒
𝑨𝑺𝒓é𝒑𝒓𝒂𝒕𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 =𝟎.𝟓 = 𝟒. 𝟖 = 𝟓𝑯𝑨𝟖
L’excentricité 𝒆𝑨 =
𝑴/𝑨
(m) 15.96
𝑹𝒗 eA = = 1.1
14.54
𝑅𝑣 14.54
𝜎= (𝑇/𝑚2 ) 𝜎= = 6.6
2𝑒𝐴 2 ∗ 1.1
3. Talon :
Il est considéré comme une poutre console encastré dans le voile est soumis à :
Poids propre de la terre au-dessus du talon : Pp=1.8*2=3.6 T/𝑚2
Charge d’exploitation : Q =1 T/𝑚2
Contrainte sous talon : à l’ELS 4.85 T/𝑚2 et à L‘ELU 6.6 T/𝑚2
Calcul à L’ELU:
Med = 3.15t.m
𝑀𝑒𝑑 3.15 ∗ 10−2
𝜇𝑐𝑢 = = = 0.058
𝑏. 𝑑 2 . 𝑓𝑐𝑑 1 ∗ 16.67 ∗ 0.182
𝑓𝑐𝑘
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓𝑐𝑑 = 𝛼𝑐𝑐 =16.67 Mpa
𝛾𝑠
𝒃 = 𝟏𝒎
𝑑 = 0.9𝑒
→ 𝑒 𝑠𝑢𝑝 = 0.2𝑚 → 𝒅 = 𝟎. 𝟏𝟖 𝒎 ,
𝜇𝑙𝑢 = 0.372 → 𝑓𝑦𝑘 = 500 𝑀𝑃𝑎
𝝁𝒄𝒖 ≤ 𝝁𝒍𝒖 → 𝑨𝑺𝟐 = 𝟎
𝑴𝒆𝒅 𝟑. 𝟏𝟓 ∗ 𝟏𝟎−𝟐
𝑨𝑺𝟏 = = = 𝟒. 𝟐𝟓𝒄𝒎𝟐
𝒛𝒃 . 𝒇𝒚𝒅 𝟎. 𝟏𝟕 ∗ 𝟒𝟑𝟓
𝑓𝑦𝑘
𝑓𝑦𝑑 = = 435 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠
𝑧𝑏 = 𝑑(1 − 0.5 × 𝛿 × 𝛼𝑢 ) = 0.18 ∗ (1 − 0.5 ∗ 0.8 ∗ 0.073) = 0.17𝑚
𝛿 = 0.8
𝛼1 𝛼1
𝑀𝑟𝑏 = (1 − ) × 𝑏 × 𝑑 2 × 𝑓𝑐𝑑 ′ = 0.082 𝑀𝑁. 𝑚 = 8.2 𝑡. 𝑚
2 3
𝑓𝑐𝑑′
𝛼1 = 𝑓𝑦𝑑′
= 0.39
𝑓𝑐𝑑′ + 15
′
𝑓𝑐𝑑 = 0.6 × 𝑓𝑐𝑘 = 15 𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑦𝑘
𝑓𝑦𝑑′ = 0.8 × = 348 𝑀𝑃
𝛾𝑠
Si 𝑴𝑺 ≤ 𝑴𝒓𝒃 →𝑨𝑺𝟐 = 𝟎
𝑴𝑺
𝑨𝒔𝟏 = ′
= 𝟒. 𝟏𝟑 𝒄𝒎𝟐
𝒁𝒃. 𝒇𝒚𝒅
𝛼′
𝑧𝑏 = 𝑑 (1 − ) = 0.1
3
Condition de non fragilité
𝑓𝑐𝑡𝑚
𝐴𝑆𝑚𝑖𝑛 = 𝑀𝑎𝑥 0.26 × 𝑏 × 𝑑 × = 2.4𝑐𝑚2
𝑓𝑦𝑘
0.0013 𝑏. 𝑑= 1.989 𝑐𝑚2
2
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 × 𝑓𝑐𝑘 3 = 2.56 𝑀𝑃𝑎
𝑨𝑺𝒎𝒊𝒏 = 𝟐. 𝟒𝒄𝒎𝟐
Acier tendu :
L’acier tendu est le max entre Au, As, et As min
Max (4.25 𝑐𝑚2 ,4.13𝑐𝑚2 ,2.4𝑐𝑚2 ) = 4.25𝑐𝑚2
Espacement :
5 𝑐𝑚 ≤ 𝑒𝑠𝑝 ≤ 25 𝑐𝑚
100
𝑝𝑜𝑢𝑟 4𝐻𝐴12 𝑒𝑠𝑝 = = 25 𝑐𝑚 → 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
4
Choix : 25 cm
Armature de réparation :
A rép≥ 0.08*e =0.08*20=1.6cm2 < Asmin =2.4 𝑐𝑚2
𝟐.𝟒
𝑨𝑺𝒓é𝒑𝒓𝒂𝒕𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 =𝟎.𝟓 = 𝟒. 𝟖 = 𝟓𝑯𝑨𝟖
4. Patin :
Il est considéré comme une poutre (console) encastrée dans le voile et à la réaction du sol (le
poids des terres aval au-dessus du patin est considéré négligeable).
Le moment d’encastrement à L’ELS :
𝒍𝟐 𝟎. 𝟒𝟐
𝑴𝒆𝒅 = 𝝈 × = 𝟒. 𝟐𝟕 × = 𝟎. 𝟑𝟒 𝑻. 𝒎/𝒎𝒍
𝟐 𝟐
Le moment d’encastrement à L’ELU :
𝒍𝟐 𝟎. 𝟒𝟐
𝑴𝒆𝒅 = 𝝈 × = 𝟓. 𝟖𝟖 × = 𝟎. 𝟒𝟕 𝑻. 𝒎/𝒎𝒍
𝟐 𝟐
Résultats des sections d’acier :
De même principe que le voile et le talon de semelle on à calculer les sections d’acier de
talon, les sections d’armature de mur en aile pour 1 m d’ouvrage sont récapitulées dans le
tableau suivant :
Tableau 63:Résultats des sections d'acier
3HA12/ml 3HA12/ml
Esp=25cm Esp=25cm
Epingle 4HA12/ml
5HA8/ml
RL6 Esp=25cm
Esp=25cm
5HA8/ml
4HA12/ml Esp=25cm
Esp=25cm
0.12 m
Conclusion général
Ce stage a été très instructif, ce métier le métier que nous voulions vraiment découvrir ! Grâce
à ce stage, nous avons pu découvrir et apprendre les différentes facettes du métier.
Ce stage aura peut-être une influence sur notre carrière et vie professionnelle plus tard …nous
avons apprécié entre autres l’atmosphère qui y régnait, on fait déjà une petite idée du monde
du travail. Ce projet de fin d’étude a été consacré à l’étude d’un projet routier.
Dans la première partie, nous avons commencé par une étude géotechnique permet la
détermination des classe du sol support (S2) puis une étude de trafic (classe de trafic T5) nous
a amenés au dimensionnement de la chaussée avec « logiciel alizé LCPC» et « guide de
dimensionnement de pays tropicaux » qui donne une structure finale (couche de fondation en
grave latéritique 20 cm, couche de fondation en grave concassée 20 cm et couche de
roulement en béton bitumineux 5 cm).
Dans la deuxième partie de rapport nous avons réalisé une étude de dimensionnement d’un
dalot 3*2 (manuellement et automatiquement) en appliquent les différents charges pour
déterminer les moments fléchissent pour déterminer les ferraillages nécessaires en utilisant le
logiciel ROBOT et finalement un calcul manuel d’un mur en aile.
A la fin , ce projet nous permis de bénéficier de l’expérience des gens du domaine ,et d’avoir
une idée sur la vie professionnelle et même d’améliorer mes compétences techniques et
d’approfondir nos connaissances théoriques.
Bibliographique