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INTRODUCTION à LA GESTION
ELECTRONIQUE DE DOCUMENTS (GED) :
DE LA CONCEPTION à LA MISE EN ŒUVRE
2023
Gestion électronique des documents (GED)
Fiche technique
-Introduction
-Approche conceptuelle
-Obligations légales
- Préconisations normatives
La numérisation /dématérialisation
La résolution
La conservation numérique :
Les architectures
Les logiciels
Le format des fichiers
La conservation pérenne
Le partage
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La communication
La destruction sécurisée
Conclusion
Ateliers - Applications –Simulations de cas .
Introduction :
L’offre de GED est complexe, elle répond à des besoins variés et souvent mal
exprimés. Comment s’y retrouver?
La mise en place d’une GED n’est pas seulement une préoccupation informatique.
C’est également, une forte remise en question de l’organisation en place et de la
culture de partage de l’information .Comment conduire efficacement un produit de
GED ?
-Approche conceptuelle
L’intelligence collective
L’institution que l’on pourrait désigner comme apprenante doit prêter attention à la
dynamique de la connaissance (générée dans l’action) c'est-à-dire aux flux
d’avantage qu’au produit.
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L’objectif est de rendre cette mémoire accessible indépendamment des
acteurs qui l’ont créée, et de manière pertinente par rapport à un contexte
d’intérêt donné.
Dès lors l’institution apprenante n’est pas seulement celle qui sait stocker des
connaissances mais celle qui se dote de dispositifs permettant aux acteurs
d’échanger, de partager, de collaborer en permanence leurs activités et tâches par le
jeu de leur interactions un sens commun.
Par document vivant, il faut entendre les documents qui évoluent, qui sont en cours
de rédaction, de création et de validation.
2. La deuxième plus consistante et qui peut être assez longue, qui vise à
maintenir l'information conservée dans le temps.
3 objectifs principaux :
1. conserver le document,
2. le rendre accessible,
3. en préserver l’intelligibilité.
La conservation des documents est depuis toujours une notion clé dans la gestion de
l’information au sein d’une entreprise. La conservation de l’information à long et à
moyen terme, permet d’assurer sa continuité dans le temps ainsi que son exploitation
ultérieure.
A partir de là, le terme record peut être appréhendé comme un document d’archive :
on considère le document dès sa création avec les caractéristiques de l’archive et on
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insistera sur l’activité qui l’a produit et sa responsabilité. On peut introduire, ici, une
nuance terminologique
Un document n’a pas besoin d’être ancien pour devenir une archive. Tant qu’il
n’est pas perçu dans sa dimension de trace d’une activité, de preuve, de
témoignage d’un acte ou d’un événement que l’on peut localiser et dater, le
document ne peut être qualifié d’archive.
Document d’archive
Ecrit ou enregistrement créé ou reçu par une personne physique reçu par une
personne physique ou morale dans l'exercice de son activité. Source: ISAD (G)
Caractéristiques d’un document d’archive (Selon l’ICA)
Caractéristiques d’un document d’archive
Le record/document d’archive
Propriétés du document d’archive
5 caractéristiques propres :
1. Le support
2. Le contenu
3. Le contexte de création (activité).
4. La pertinence
5. L’appartenance à un fonds/relativité
Les archives sont donc toute information enregistrée, produite ou reçue dans la
conduite d'une activité institutionnelle ou individuelle, de son institutionnelle ou
individuelle, de son commencement à son achèvement, cette information
comprenant le contenu, le contexte et la structure nécessaires pour fournir la preuve
de l'activité.
-Obligations légales
La loi impose aux entreprises de produire à tout moment des informations probantes.
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« Produire et conserver des documents authentiques, fiables, intègres et
exploitables ».
- Préconisations normatives
La normalisation permet aux systèmes de gestion des dossiers mis en œuvre dans
les organisations d’être authentique, fiable, intègre, et exploitable, quatre
caractéristiques que devrait posséder tout système de gestion des dossiers. Ces
caractéristiques représentent en fait les quatre exigences archivistiques, et c’est
justement ce respect de ces exigences que les normes rendent possible.
Énoncent les grands principes et les règles générales pour définir la stratégie de
gestion documentaire, la conservation et l’organisation à mettre en place pour
atteindre l’efficacité et la sécurité requises.
La norme ISO 15489 pose les principes d’organisation d’un système de Records
management.
1. première partie sur les principes directeurs
2. deuxième partie qui est un guide pratique.
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Ces deux textes définissent les objectifs d’un système de RM:
« Produire et conserver des documents authentiques, fiables, intègres et exploitables
».
Définissent les étapes de sa mise en œuvre (bilan préparatoire, élaboration et
validation, mise en place et formation, contrôle et adaptation),
Les documents constitutifs (« documents stratégiques »
Les « instruments de travail du système »)
Le fonctionnement du système (enregistrement, classement, indexation,
etc.).
ISO 30300 est une famille de normes portant sur les «systèmes de management des
documents d’activité ». Elle est complémentaire de la norme 15489
ISO 30300 permet de traduire et de certifier une politique documentaire, via un
système de management et la norme ISO 15489 permet d’en formaliser les
modalités opératoires.
MoReq 2010
Le modèle de référence MoReq (Model Requirements for the Management of
Electronic Records), publié par la Commission européenne, traduit en français en
sous le titre Modèle d’exigences pour l’organisation de l’archivage électronique.
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La méthode proposée pour la mise en œuvre d’un projet de GED ou d’archivage et
de conservation avec MoReq , s’articule autour de trois axes :
ISO/DTR 22957
« Analyse, choix et mise en œuvre de systèmes de gestion de documents
électroniques (EDMS) »2009
Donne des recommandations et des lignes directrices pour choisir et mettre
en œuvre un système de GED au sein des entreprises ou des organisations.
Elle présente les technologies, des directives et des standards GED ainsi que
les bonnes pratiques associées à des projets GED.
Management environnemental
ISO 14000
Comment bien gérer la relation de l’institution avec l’environnement ?
La famille ISO 14000 répond à cette question en traitant de divers aspects du
management environnemental.
Elle donne des outils pratiques aux entreprises et organisations qui souhaitent
identifier et maîtriser leur impact sur l’environnement, et constamment améliorer leur
performance environnementale.
Les normes ISO 14001:2004 et ISO 14004:2004 se concentrent sur les systèmes
de management environnemental.
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Elles traitent d’aspects spécifiques, notamment l’analyse du cycle de vie, la
communication et l’audit.
Management de la qualité
Les normes ISO 9000 constituent le référentiel qualité le plus utilisé.
Elles édictent ce sur quoi on se fonde pour construire les systèmes qualités et par
conséquent les systèmes GED.
Elles précisent qu’une documentation suffisante doit être disponible pour suivre et
démontrer la conformité aux exigences spécifiées et le fonctionnement effectif du
système qualité.
La gestion documentaire fait également partie des processus qualité ISO 9001 :
2008 et dans sa version 2015 applicables à tous les secteurs d’activité et toutes les
structures.
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d'index vers des bases de données, de gestion de stockage des
images numérisées.»
Méthodes de pilotage
La mise en place d’une GED doit être menée comme un projet - avec une
méthodologie et un mode de pilotage appropriés.
Démarche technique
Faire précéder la mise en place de l’outil de GED par une étude de faisabilité et
d’opportunité – sur le plan technique, organisationnel et économique.
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- L’évaluation de l’opportunité du projet
Analyse préalable
La mise en place d’une solution de gestion de l’information et des documents est
souvent abordée selon une approche uniquement technique. Or, le système de GED
mis en place va avoir un impact sur l’organisation et la définition des tâches dans
l’entreprise : il va modifier les modes de travail, le processus de production et d’accès
aux documents, les relations entre les services. Il est également nécessaire de
prendre en considération l’environnement technique et juridique de mise en œuvre.
-Le coût
Outre le coût du logiciel, la mise en place d’une solution de GED est coûteuse en
temps et en ressources humaines. Le risque est de prévoir un budget pour la mise
en place d’une solution de GED insuffisant pour assurer le bon fonctionnement du
système dans la durée.
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phases principales : une phase de définition du projet, une phase de développement,
et une dernière dite d’exploitation et d’évolution.
1/Phase de définition :
Enquête préliminaire
On a tendance à survoler cette étape, mais, bien menée, elle sera très
fructueuse pour les intervenants dans le système et facilitera le travail ultérieur
de description et d’évaluation. Elle est essentielle si l’on veut que les
documents conservés restent compréhensibles à long terme.
-la typologie des utilisateurs, cartographie des besoins, modélisation des flux
documentaires, etc.) ;
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précis) et à faire une première analyse de l’offre et des solutions existantes sur le
marché.
Lors de cette phase d’étude, destinée à bien définir le projet, il faut souligner encore
une fois la nécessité d’une collaboration et coopération étroites entre les acteurs de
l’entreprise ,les spécialistes en bibliothéconomie ,archivistes et le service
informatique, qui conditionneront au final la réussite d’un tel projet .
2/Phase de développement :
- réalisation du projet .
Après avoir réalisé les études et évaluations nécessaires à une bonne connaissance
de l’existant, et après avoir analysé tous les facteurs clés qui ont conduit à s’assurer
de la faisabilité du projet de gestion électronique des documents, il faut s’attacher à
bien étudier et surveiller les points importants qui conditionnent le bon déroulement
de la réalisation du projet.
Risk Management
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Face aux contraintes légales qui imposent aux organisations d’assurer la traçabilité
de leur production documentaire, les entreprises doivent en plus gérer un volume
d’information très important qui augmente chaque jour. Ce défi doit s’intégrer dans la
politique de l’information inscrite dans la stratégie de l’entreprise. Elle doit être
articulée autour de plusieurs points primordiaux : partage, diffusion, outils communs
et cohérents d’archivage et de gestion des documents.
L’outil doit également être pensé de manière transversale afin de couvrir tous les
besoins de l’entreprise. La direction de projet doit travailler avec les différentes
fonctions liées à l’information : documentation, archives, logistique, qualité,
informatique, administratif, etc. La GED doit prendre en charge tous les processus
de l’entreprise. Il s’agit d’une prise de décision engageant toute l’entreprise.
1. Le projet,
2. Le livrable,
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3. L’objectif,
4. L’activité,
5. L’acteur,
6. La décision,
- Règles d’administration :
- la capture /scannage ;
- le stockage ; La conservation
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- l’interprétation du document dématérialisé / les traitements
4. L’acquisition numérique
-La numérisation /dématérialisation
On entend généralement par dématérialisation le fait de transformer un flux de
documents, ainsi que les traitements qui lui sont appliqués, en flux et
traitements numériques. En vue d'atteindre cet objectif, la dématérialisation
cherche à traduire électroniquement la valeur juridique des documents.
Fonds.
Sous-fonds
Série organique
Dossier
La pièce
Un document doit être lié à une activité effectuée par une organisation ou un
individu et “cette activité et la fonction qu'il permet d’exercer déterminent la
provenance du document et le document constitue la preuve de cette activité.
Pour permettre le fonctionnement normal d’une entité et fournir les preuves de ses
activités, un document doit posséder les 4 caractéristiques.
1. Authenticité
2. Fiabilité
3. Intégrité
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4. Exploitabilité
-L’équipement de numérisation
Scanner grand format (A1, A0) : pour des plans, des cartes
Appareil photo numérique : pour des objets « 3D » (dont la numérisation « à
plat » est peu aisée).
Scanner spécifique : microfilms, négatifs photos (etc.)
-La résolution
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La résolution 150 dpi analogue à celle d'un télécopieur, demeure lisible pour les
textes dactylographiés ou imprimés. Pour les textes manuscrits, elle peut être
insuffisante.
Les résolutions caractéristiques des usages les plus courants: 150 dpi à 200 dpi pour
diffusion en ligne et documents commerciaux, 300 dpi pour l'impression domestique
et 600 dpi pour l'impression laser des dessins, des gravures... L'imprimerie utilise
systématiquement des résolutions plus élevées: 1200 dpi ou 2400 dpi, pour s'aligner
sur la finesse des flasheuses offset.
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-Procédure de numérisation
Une procédure de numérisation institutionnelle représente un excellent moyen de
documenter le processus de numérisation puisqu’elle permet de définir les tâches,
les obligations juridiques et les exigences techniques.
Parmi les technologies les plus utilisées, l'OCR (pour Optical Character Recognition)
traite les caractères et la structure d'un document dactylographié. Elle se décline elle
même en trois méthodes : l'IDR (Intelligent Document Recognition) et l'ICR
(Intelligent Character Recognition), conçues pour identifier et lire (formulaires,
chèques, etc.). Vient ensuite l'OMR (Optical Mark Reading), ou reconnaissance des
cases à cocher. Saisie optique des données.
L’offre logicielle
La mise en place d’une solution de GED passe par l’analyse du logiciel. Plusieurs
éléments doivent être analysés
Analyse du logiciel
Logiciel Workflow :
Un logiciel de Workflow est une application associée à l’environnement coopératif.
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Le workflow est l’automatisation de tout ou partie d’un processus métier, au cours
duquel les documents, l’information ou les tâches passent d’un participant à l’autre,
pour action, en application de procédures préétablies ».
Un « participant » peut être un utilisateur ou un groupe.
(Définition de l’association internationale pour le développement des normes de
workflow)
Les règles pour formaliser la coordination :
Les principaux éléments qui entrent en jeu dans la coordination des activités ont été
définis par Thomas Malone et Kevin Crowston en 1990 et sont présentés dans le
tableau suivant :
Les objectifs sont la raison d’être des activités. Les activités regroupent des
ensembles de tâches à accomplir. Les acteurs sont les individus, les groupes ou
même les outils, responsables de l’accomplissement des activités.
Les interdépendances sont des relations entre activités qui permettent leur exécution
ordonnancée pour atteindre les objectifs.
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Signaler aux utilisateurs la disponibilité des documents (A une date donnée,
signaler la disponibilité d’un document au regard de ses délais de
communicabilité)
• Diffuser les documents
(Signaler aux utilisateurs, la disponibilité d’un document demandé en consultation).
Le format TIFF
Le format TIFF (Tagged Image File Format) est plus particulièrement utilisé pour les
documents mono-pages, les photothèques.
le format TIFF(Tagged Image File Format) est très souvent utilisé au titre d’une
conservation patrimoniale, et qu’il assure l’archivage du fichier de référence.
Il donne une copie conforme à l’original et garde toutes les informations, en vue d’un
traitement ultérieur ou d’une future conversion de fichier.
L’intégralité du format PDF dans la version 1.7 a été normalisée par l'ISO en juillet
2008 sous la référence ISO 32000. Cette version sert de base au PDF-A.
XML est le format privilégié, aussi bien pour l'échange que pour la conservation des
documents à contenus balisés en importation comme en exportation. L’échange
pouvant aller jusqu’à la mise en ligne de documents électronique sur des pages web.
Les deux formats les plus souvent cités pour la GED sont XML et PDF.
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Les formats d'enregistrement et les compressions choisies vont déterminer la
taille (ou poids) du fichier, sa portabilité en ligne et son universalité de
reconnaissance par les applications.
La norme l’utilisation des supports non réinscriptibles WORM (Write Once Read
Many ) pour la conservation CD-ROM et DVD .
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Intégration d’application : Permettre de formaliser et de fluidifier des
processus
Record Management -> gestion électronique des enregistrements
ou Versionnage et Archivage : Permettre de gérer les phases de vie des
documents après leur période d’utilité, les ( 3) trois types d'archives :
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Les outils de la GED
a) Le classement
Les documents des organismes, quel que soit leur support, doivent être identifiables
et repérables de façon à pouvoir être, sur demande, communiqués en tout temps.
Les documents numérisés n’échappent pas à cette obligation. Ils doivent, comme
tout autre document, être classés selon le plan de classification de l’organisme public
pour être localisés et rapidement accessibles.
La classification est le socle de base de la GED.
Principes fondamentaux
Le plan de classification des établissements repose sur deux principes fondamentaux
dont le respect, lors de la mise en œuvre, peut garantir le succès de son
fonctionnement ultérieur.
Le plan de classification est uniforme, c’est-à-dire applicable à toutes les unités de
l’établissement. En substance, cela signifie que les documents classés sous la cote «
4220 » (inventaire du mobilier) sont toujours de nature identique peu importe le lieu
ils se trouvent.
En second lieu, le premier niveau hiérarchique du plan est représenté par l’unité
productrice des documents et, en cela, il respecte le principe de provenance, principe
selon lequel chaque document doit être placé dans le fonds d’où il provient– en
l’occurrence, l’unité administrative qui le constitue – et, dans ce fonds, à sa place
d’origine.
En pratique, cela signifie que les documents classés en fonction des différents
niveaux du plan reflètent les activités de l’unité productrice. À ce titre, on ne
s’étonnera guère que les dossiers des employés classés à « 2210 » n’aient pas la
même ampleur en termes d’exhaustivité et d’espace occupé à la direction de
l’administration et des finances qu’à la direction des et communication.
Structure classificatoire
Le plan de classification repose sur une structure numérique et décimale à quatre
chiffres. Chaque fonction de l’établissement est représentée par un bloc de mille
sous laquelle les dossiers sont regroupés en séries.
Le plan de classification compte neuf séries qui se subdivisent en sous-séries et en
divisions. Ces neuf séries sont implicitement divisées en deux catégories:
1. Les séries de gestion, c’est-à-dire celles qui regroupent les dossiers découlant
des activités communes à la plupart des organisations, et
2. Les séries de fonction en l’occurrence les séries reflétant les activités propres à la
spécificité de l’institution même. Dans le plan de classification, les séries 1000 à
6000 représentent les documents de gestion, et les séries 7000 à 9000 les
documents de fonction.
Voici les séries correspondant au premier niveau du plan de classification :
1000 ADMINISTRATION GÉNÉRALE
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2000 RESSOURCES HUMAINES
3000 RESSOURCES FINANCIÈRES
4000 RESSOURCES MOBILIÈRES ET IMMOBILIÈRES
5000 RELATIONS PUBLIQUES
6000 INFORMATION ET COMMUNICATIONS
7000
8000
9000
La structure et la codification
Chaque plan de classification est divisé en deux catégories : les séries de gestion,
c'est-à-dire celles qui regroupent les dossiers découlant des activités communes à la
plupart des organismes, et les séries d'exploitation relatives aux activités spécifiques
à chaque organisme. Ces deux catégories sont divisées en sous-activités et parfois
en sous-sous-activités. Dans tous les plans de classification, on trouve à peu de
chose près les sections suivantes pour les séries de gestion :
ADMINISTRATION;
LÉGISLATION ET AFFAIRES JURIDIQUES;
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES;
GESTION DES RESSOURCES FINANCIÈRES;
GESTION DES RESSOURCES IMMOBILIÈRES;
GESTION DES RESSOURCES MATÉRIELLES;
GESTION DES RESSOURCES INFORMATIONNELLES ET DES
COMMUNICATIONS.
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b) L’indexation des documents numériques
C’est une des étapes cruciales de la GED. Elle doit être « la représentation la plus
fidèle et la plus exhaustive du contenu, du sens du document afin de faciliter les
recherches et d’en garantir la pertinence ». Il est important de concevoir une politique
d’indexation (construction des index et leur maintenance dans de grandes bases
documentaires). Cela va conditionner le bon fonctionnement de la GED.
a ) les langages libres qui sont constitués à partir des concepts des documents
enregistrés. Ils utilisent les mots clés et les descripteurs libres
c) La construction du thésaurus
Il s'agit d'un vocabulaire contrôlé puisqu'il résulte d'un long processus de tri des
mots, appellations et expressions utilisés de manière informelle dans un domaine
particulier.
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Selon les spécialistes, le processus de construction d’un thésaurus comporte 5
grandes étapes
la collecte du vocabulaire.
la subdivision du domaine en micro disciplines
la transformation du langage libre en un langage contrôlé
l’établissement des relations d’équivalences.
l’enrichissement du thésaurus par des notes explicatives, des associations
Si la mise en place d’un thésaurus rend les résultats de la recherche plus précise
et facilite la recherche documentaire, il faut dire que l’élaboration d’un thésaurus
est une phase longue et laborieuse qui nécessite de la réaliser avec attention .
-Les migrations
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organisation, ce principe repose sur « le droit d’en connaître au regard de la fonction
occupée ».
La sécurisation de la GED
La sécurité est souvent abordée sous des aspects techniques. Pour éviter des
défauts de disponibilité, de confidentialité, d'intégrité et de preuve liés à des risques
identifiés, il est en effet possible de mettre en place une batterie d’outils spécifiques,
tels que des mesures de sécurité physique, des contrôles de bases, l’identification
des utilisateurs, des techniques biométriques, des pare-feu etc.
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Ces parades sont organisées en couches et sont tout autant techniques que non-
techniques. Un pare-feu par exemple peut désigner un pare-feu humain, c’est-à-dire
l’ensemble de comportements du personnel face à certains risques.
Signature électronique
L'écrit sous forme électronique est admis en tant que preuve au même titre que
l'écrit sur support papier, à la condition que puisse être dûment identifiée la personne
dont il émane et qu'il soit établi et conservé dans des conditions de nature à en
garantir l'intégrité.
Loi n° 15-04 du 11 Rabie Ethani 1436 correspondant au 1er février 2015 fixant
les règles générales relatives à la signature et à la certification électroniques
reconnait l’écrit électronique comme étant un moyen de preuve et a expressément
soumis l’activité de certification électronique au régime de l’autorisation.
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Chapitre 3
Principes généraux
Art. 4 Le document signé électroniquement est conservé dans sa forme d’origine.
Les modalités de conservation du document signé électroniquement sont définies
par voie réglementaire.
Exemple très courant une direction reçoit un courrier ; il est mis en circulation dans
le workflow, passe par les validations prévues et est acheminé pour signature par le
responsable. Le responsable peut signer, à distance, tandis que les autres
utilisateurs gardent une vue de la progression du document.
Chaque interlocuteur récupère à tour de rôle les fichiers déposés dans le circuit et
les valide en fonction du profil et du rôle qui lui est assigné (signataire, approbateur,
secrétaire, etc.
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Destruction sécurisée
Il s’agit là de la suppression totale et irréversible du document archivé.
La Norme ISO 15489 indique qu’aucune décision ne doit être prise concernant la
suppression d’un document sans s’être assuré que le document n’est plus utile,
qu’aucun travail relatif à ce document n’est en cours, qu’il ne fait pas l’objet d’un
contentieux ou d’une enquête qui pourrait nécessiter la production de ce document
comme preuve (§9.9).
On optera pour des formats durables. Seul un format publié peut permettre, dans le
plus extrême des cas, à un développeur d’écrire un programme spécifique de
relecture du fichier. Un format durable est aussi un format très utilisé, ou appelé à le
devenir. Un format durable, c’est enfin et si possible un standard voire une norme.
Par ailleurs, choisir un format durable pour la GED n’enlève pas le fait qu’un jour ce
format deviendra obsolète : il ne fait que retarder ce moment. Face à cela, une des
solutions pour garantir la lisibilité d’un fichier est la conversion de format, c’est-à-dire,
migrer le document dans un format différent de celui dans lequel il était
précédemment encodé, tout en en préservant la fidélité.
Tout accès aux documents, et toute action touchant la GED et les données
associées doivent également être enregistrés dans l’historique des événements
pour assurer l’admission en preuve et faciliter la restauration des données.
La sécurité des documents inclut la faculté de les protéger contre une faille du
système par des sauvegardes, et la possibilité de restauration des données à
partir de ces sauvegardes.
Enfin, en cas de sinistre, la GED doit être capable de préserver les documents
vitaux de l’entreprise-organisme identifiés comme tel dans le système via les
métadonnées. Ce sont ces documents hautement critiques qui doivent être
sauvegardés et restaurés rapidement.
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- L’historique des événements
On appelle historique des événements l’enregistrement de toutes les opérations
effectuées dans le système GED, aussi bien les opérations initiées par les
utilisateurs et les administrateurs que les opérations initiées automatiquement par
le système.
L’historique indique si les règles métiers sont respectées et donne l’assurance
que les erreurs ou les actions non autorisées sont identifiées, tracées, refusées et
corrigées.
C’est également un outil qui permet d’auditer le système.
-La traçabilité
“La traçabilité est le fait de créer, d’enregistrer et de préserver les données relatives
aux mouvements et à l’utilisation de documents” (norme ISO 15489)
La Norme ISO 15489 (§9.8.1) précise la nécessité de la traçabilité des mouvements
et des utilisations des documents archivés pour :
•Identifier une action en cours ;
•Permettre le repérage d’un document ;
•Prévenir la perte d’un document ;
•Contrôler la maintenance du système et sa sécurité, et conserver une piste d’audit
des opérations effectuées sur les documents conservés .
La Norme Z 42-013 présente des exigences sur l’horodatage des événements (§ 5.2)
et de tenue d’un historique des opérations et évènements affectant le système et les
documents archivés ((§ 5.8 et 5.9).
- La sauvegarde et la restauration
La conduite des affaires et la réglementation requièrent que la GED soit dotée
d’un dispositif complet de sauvegarde régulière des documents et des
métadonnées. Il doit pouvoir restituer des documents perdus par suite de
défaillance du système, d’accident, de violation de la sécurité, etc.
Les fonctions de sauvegarde et de restauration relèvent en fait davantage de la
compétence de la direction des systèmes d’information (DSI) de l’entreprise-
organisation que d’un partage entre les administrateurs de la GED.
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Conclusion
Bibliographie
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11. -ISO 13008 information et documentation : « Processus de conversion et de
migration des informations et des documents numériques.
12. CACALY, Serge sous la dir. de. Dictionnaire de l’information. Armand Colin :
Paris, 2004.
https://www.archimag.com/demat-cloud/2020/02/25/choisir-logiciel-ged-ecm-records-
management-8-points-cles
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