Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Septembre 2004
Remerciements
2
SOMMAIRE
Page
III. Cartes de l’
indice communal de développement social : nationale,
régionales et provinciales
Annexes :
3
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE
En raison des fluctuations qui affectent les revenus et les sous déclarations auxquelles sont sujettes les
enquêtes qui les concernent, il est internationalement admis que les dépenses de consommation
constituent, de par leur fiabilité et leur stabilité dans le temps, l’
agrégat le plus approprié pour fournir les
indicateurs de la pauvreté. Ceci est, bien entendu, vrai, pour autant que les enquêtes auprès des
ménages recueillent des données détaillées sur leur consommation de biens et services.
Le choix de la consommation comme indicateur de niveau de vie se justifie, par ailleurs, par la fidélité des
dépenses de consommation à traduire le niveau de vie réel des ménages et l’aptitude de ces dépenses à
mieux indiquer les niveaux de couverture des besoins fondamentaux des ménages, sous l’ angle retenu
dans la définition de la pauvreté et des éléments nécessaires pour sa mesure.
2) la pauvreté absolue dont le seuil est calculé en majorant celui de la pauvreté alimentaire du coût
d’une dotation minimale de biens et services non alimentaires. La dotation retenue à cet effet est celle
réalisée par les ménages qui ne satisferaient leurs besoins alimentaires que lorsqu'ils leur consacraient le
total de leur budget;
3) la pauvreté relative dont le seuil est obtenu en majorant celui de la pauvreté alimentaire du coût
d’une dotation plus conséquente de biens et services non alimentaires. La mesure de cette majoration,
conformément à l’ approche d’allocation des dépenses non alimentaires recommandée par la Banque
Mondiale, retient la moyenne des dépenses non alimentaires réalisées par les ménages qui atteignent
effectivement le minimum alimentaire requis.
1
Le minimum requis en calories par individu et par jour a été établi en appliquant la Table des besoins
énergétiques recommandés (Recommanded Daily allowance, FAO-OMS) à la structure de la population
marocaine selon le sexe, l’
âge et la situation des femmes vis-à-vis de la grossesse et de l’
allaitement.
4
l’
approche de la Banque Mondiale, est dit vulnérable tout ménage dont la dépense totale se situe entre
le seuil de la pauvreté relative et 1,5 fois ce seuil.
C- L’ inégalité : se fonde sur l’ indice de Gini reconnu à l’ échelle internationale comme mesure du
niveau des disparités des niveaux de vie. Cet indice a été préféré à celui d’entropie générale retenu dans
la carte de la pauvreté de 1994, lequel intègre dans son calcul une dimension difficile à déterminer
objectivement. L’indice de Gini se situe entre les valeurs 0 (en cas d’ égalité parfaite des niveaux de vie)
et 1 (en cas d’
inégalité absolue).
La mesure de la pauvreté, de la vulnérabilité et de l’inégalité calculée pour le Maroc sur la base des
concepts et méthodes susmentionnés, donne les indicateurs suivants retenus dans la cartographie de ce
phénomène aux échelles nationale, régionale, provinciale, communale, voire infra –communale. Il s’
agit:
1. du taux de pauvreté qui représente le pourcentage des individus dont le niveau de vie est
inférieur au seuil de pauvreté relative. En 2004, ce seuil est de 1687 DH par mois pour un ménage
moyen en milieu urbain (5,6 membres) et de 1745 DH par mois pour un ménage moyen en milieu
rural (6,4 membres) ;
2. de l’
indice de sévérité de la pauvreté qui mesure la profondeur2 de celle-ci, en accordant
beaucoup plus de poids aux plus pauvres parmi les pauvres dans la mesure de la pauvreté. Cet indice
augmente parallèlement à l’
augmentation de l’
écart entre les niveaux de vie et le seuil de pauvreté ;
Cette section vise à préciser les objectifs et la consistance des indices communaux de développement
humain et de développement social, conçus par le Haut-Commissariat au Plan et calculés à partir des
données du recensement général de la population et de l’ habitat (RGPH) de septembre 2004.
2.1. Objectifs
En plus de la pauvreté, deux indices de développement communal, humain et social, ont été calculés.
Ces indices permettent de :
1. disposer d’
une base de données intégrée sur la pauvreté, le développement humain et le
développement social aux niveaux régional, provincial et communal,
2. fonder l’
évaluation de la situation socio-économique des communes non seulement sur les seuils
de la pauvreté, mais aussi sur les facteurs fondamentaux à l’origine de la pauvreté ou de sa
reproduction à savoir les niveaux de développement humain et de développement social,
2
La profondeur de la pauvreté est l’écart moyen entre le seuil de pauvreté et le niveau de vie des
ménages pauvres.
5
3. mettre à la disposition de l’
ensemble des opérateurs économiques et sociaux un outil statistique
de diagnostic, de suivi et d’évaluation pour l’
élaboration, à tous les niveaux territoriaux, des
programmes de développement, ainsi que pour le suivi de leur réal isation et l’
évaluation de leur
impact et de leurs performances,
Tel qu’ il est calculé par le PNUD, l’indicateur de développement humain (IDH) est un indice composite
comportant trois éléments : la santé mesurée par l’ espérance de vie à la naissance, le niveau d’
éducation,
mesuré par un indicateur combinant pour deux tiers le taux d’ alphabétisation des adultes et pour un
tiers le taux brut de scolarisation combiné (tous niveaux confondus), et le niveau de vie, mesur é d’après
le PIB réel par habitant (exprimé en parité de pouvoir d’ achat).
L’
indice communal de développement humain (ICDH), retenu ici, est mesuré par trois éléments
comparables à ceux de l’
IDH et obtenu à partir des résultats du RGPH de septembre 2004. Il s’
agit de :
2. le niveau d’ éducation mesuré par un indicateur combinant, pour les deux tiers, le taux
d’alphabétisation des personnes âgées de « 10 ans et plus » et, pour un tiers, le taux de
scolarisation de celles dont l’
âge est compris entre « 7 et 12 ans »,
3. le niveau de vie approché, à défaut de données sur le revenu, par la dépense annuelle moyenne,
par an et par personne, approche qui serait, du reste, plus appropriée pour évaluer, au niveau
communal, la capacité des ménages à couvrir leurs besoins que l’ indicateur, indisponible, du BIP
par tête.
L’ICDH rend certes compte des ressources budgétaires des populations et de leur accessibilité aux
formations sanitaires et éducatives, mais il n’ intègre pas directement le reste des facteurs de
développement social. La relation entre la pauvreté, le développement humain et les facteurs de
développement social (eau, électricité et route) montre que ces deux formes de développement sont
3
Cf. Rapports annuels du PNUD: Rapport mondial sur le développement humain dont notamment les
Objectifs du millénaire pour le développement – de l’UNICEF: situation des enfants dans le monde et de
l’
OMS : Rapport sur la santé dans le monde.
6
toutes les deux significativement corrélées au niveau de la pauvreté et que le développement social est
significativement corrélé à la progression du développement humain4.
Ainsi, le calcul d’
un indice communal de développement social (ICDS) pour le milieu rural (seul niveau
où il a une signification forte) permet d’
affiner l’
approche de l’
ICDH pour mesurer le développement
d’
une commune rurale en rendant compte de son niveau d’ accès aux services collectifs de base.
L’
ICDS se présente, ainsi, comme un indice composite constituant une synthèse des trois indicateurs
suivants :
i) l’ accès à l’
eau potable, mesuré par la proportion des ménages disposant de l’ eau potable d’
une source
publique (réseau ou fontaine publique) ;
ii) l’accès à l’
électricité, mesuré par la proportion des ménages disposant de l’
électricité –
toutes sources
confondues- (ONE, groupe électrogène et énergie solaire) ;
iii) l’
accès au réseau routier, mesuré par la proportion des ménages vivant dans un rayon de moins de
2 Km par rapport à une route.
Comme pour l’ ICDH, l’ICDS est le résultat de la moyenne arithmétique simple des taux des trois
composantes (accès à l’
eau, à l’électricité et à la route), toute pondération de ces derniers ne pouvant
être la même pour toutes les communes rurales.
Les cartes présentées dans le présent document donnent une radioscopie de:
1. la pauvreté relative au niveau des communes et, pour les villes chef-lieu des provinces, à un
niveau infra communale (quartier), en liaison avec les types d’
habitat par strate;
2. l’
indice de développement humain aux niveaux des communes ;
3. et l’
indice de développement social en milieu rural aux niveaux des communes.
Ces cartes sont basées sur les données du recensement général de la population et de l’habitat de 2004
(Rgph), c'est-à-dire sur la situation socio-économique et la cartographie du pays, telles qu’ elles
prévalaient au 1er septembre 2004, date de référence de ce recensement. Elles ne reproduisent pas les
changements, notamment en matière d’ habitat et de déplacement de population, qui seraient intervenus
depuis lors.
Toute comparaison des cartes de 2004 à la situation socio-économique et cartographique actuelle doit,
ainsi, tenir compte de ces éventuels changements et de leur impact sur la localisation des populations
pauvres et la configuration des strates d’habitat retenues pour les grandes villes. Rappelons que les
strates communément retenues sont les suivantes :
4
La corrélation (de Pearson) est significativement négative (au niveau de 0,01) entre le taux de pauvreté
et l’ICDH (-80,7%) et entre le taux de pauvreté et l’ICDS (-0,26%) d’
une part, et significativement positive
entre l’ICDH et l’
ICDS (+58,0%) d’ autre part.
7
ß économique et social : immeubles et logement à ar chitecture moyenne et quartiers
professionnel, administratif, touristique et de recasement des bidonvilles;
ß sommaire : quartiers bidonvilles, douars urbains et habitat clandestin.
Les données du recensement général de la population et de l’ habitat de 2004 ont permis d’ actualiser les
indicateurs et la carte de la pauvreté au niveau local le plus fin. Elles ont permis également d’analyser
l’évolution de la pauvreté depuis 1994, date de l’avant dernier recensement de population qui a donné
lieu à la carte de la pauvreté communale de 1994.
1. Au plan national, le taux de pauvreté s’ élève, en 2004, à 14,2%, contre 16,5% en 1994, soit une
diminution de 14%. Il convient de noter que cette baisse de la pauvreté a été nettement plus accusée
entre 2001 et 2004 qu’ entre 1994 et 2001. C’ est ainsi que près de 50% de la baisse enregistrée durant la
période intercensitaire s’
est opérée durant les trois dernières années de cette période de dix ans.
2. En milieu rural, le taux de pauvreté se maintient encore, en 2004, à un niveau très élevé, soit
22,0%. Il équivaut presque trois fois le taux urbain. Entre 1994 et 2004, il n’a diminué que de 4% contre
24% en milieu urbain. Le niveau de pauvreté rural cache, en outre, de fortes disparités entre les
communes puisque le taux de pauvreté, inférieur à 5% dans 30 communes, dépasse 30% dans 348
d’entres elles. C’est dans les régions de Marrakech-Tensift-Al Haouz (93 communes), Sous-Massa-Drâa
(86 communes), Meknès-Tafilalet (56 communes), l’ Oriental (34 communes), le Gharb-Chrarda-Beni
Hssen (21 communes), Tadla-Azilal (13 communes) et Fès-Boulemane (12 communes) que se
concentrent la plupart de ces communes les plus pauvres.
3. En milieu urbain, le taux de pauvreté s’ élève, en 2004, à 7,9%, en diminution de 2,5 points depuis
1994 (10,4%). C’est surtout dans les strates d’ habitat sommaire des villes que la pauvreté est la plus
prégnante avec un taux de pauvreté qui atteint 14,3%.
Le niveau global de pauvreté urbaine caches également de notables disparités communales. C’ est ainsi
que 55 communes et centres urbains ont un taux de pauvreté inférieur à 5%, 229 affichent des taux se
situant dans une fourchette allant de 5% à 15% et 39 ont un taux supérieur à 20%. Ces dernières sont
concentrées pour la plupart dans les régions de l’ Oriental (10 communes), de Meknes-Tafilalt (7
communes), de Marrakech-Tensift-Al Haouz (4), du Gharb -Chrarda-beni Hssen (4) et de Doukala-Abda
(3).
4. Au plan régional, le taux de pauvreté varie sensibl ement selon les régions. Il passe d’
un minimum
de 3,5% dans la région du Grand-Casablanca à un maximum de 20,5% % dans la région du Gharb-
Chrarda-Beni Hassen. A noter également que 6 régions affichent des taux de pauvreté inférieurs à la
moyenne nationale parmi lesquelles Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (8%) et les trois régions du Sud (9,8%) ;
et 9 régions connaissent des niveaux de pauvreté supérieurs à cette moyenne parmi lesquelles Sous-
Massa-Draa (18,9%), Marrakech-Tensift-Al Haouz (19,2%) et Meknès-Tafilat (19,5%).
8
5. Au plan provincial, le taux de pauvreté passe de 2,4% dans la préfecture de Rabat à 33,6% dans la
province de Zagora. On notera que 31 provinces affichent des taux supérieurs à la moyenne nationale
parmi lesquelles Errachidia (29,5%), Ouarzazat (22,8%), Kénitra (19,9%), Nador (17,3%) et El Jadida
(15,2%) ; et 30 provinces, des taux inférieurs à cette moyenne parmi lesquelles Casablanca et Rabat
(respectivement 2,7% et 2,4%), les provinces du Sud (entre 2,7% et 6,5%), Salé (6,4%) Agadir Ida Ou
Tanane (8,9%), Tanger-Assilah (9,4%), Fès (10,7%) et Meknès (12,8%).
6. Au plan communal, 354 communes (348 communes rurales et 6 communes urbaines) enregistrent,
en 2004, un taux de pauvreté supérieur à 30%. Celui-ci se situe entre 20% et 30% dans 418 communes
et centres urbains dont 385 sont des communes rurales, et entre 10% et 20% dans 516 communes dont
413 sont rurales.
Les données du recensement général de la population et de l’ habitat 2004 ont permis de calculer, en
plus des indicateurs de la pauvreté et de l’ inégalité, l’
indice de développement humain pour l’ ensemble
des communes et centres urbains et l’ indice de développement social pour les communes rurales. Dans
ce qui suit, sera présentée la répartition des communes selon le niveau de développement mesuré par
de tels indices.
Il convient d’emblée de rappeler que, théoriquement, tel que conçu, l’ indice communal de
développement humain (ICDH) varie de 0% pour les communes en situation de dénuement généralisé à
100% pour celles en situation idéale.
L’examen de cet indice selon les communes montre que 627 communes enregistrent un ICDH inférieur
à 52% (soit un retard de développement humain de plus de 48% par rapport à la situation idéale). Les
communes les plus favorisées, soit 203 communes, affichent, quant à elles, un indice supérieur à 67%. Le
reste des communes se trouve dans une situation intermédiaire avec un indice qui varie de 52% à 67%.
Si en milieu urbain, seules 4 communes enregistrent un ICDH inférieur à 52% et que 185 communes
urbaines affichent un indice supérieur à 67%, en milieu rurale, 627 communes ont un indice inférieur à
52% et seulement 18 affichent un indice supérieur à 67%.
Il convient également de rappeler que, théoriquement, tel que conçu pour appréhender le niveau de
développement social des communes rurales, l’indice de développement social (ICDS) varie de 0% pour
les communes en situation de dénuement généralisé à 100% pour celle en situation idéale.
9
Sur un total de 1298 communes rurales, cet indice est inférieur à 23% dans 22 0 d’
entre elles. Il varie de
23% à 52% pour 646 et n’est supérieur à 70% que dans 176 communes.
Les communes rurales où l’ indice de développement social est particulièrement bas (inférieur à 23%)
sont essentiellement localisées dans les régions de Marrakech-Tensift-Al Haouz (66 communes), de
Sous-Massa-Drâa (32 communes), de Taza-Al Hoceima-Taounate (29 communes), de Tanger-Tétouan
(20 communes) et de l’ Oriental (16 communes).
10
Partie II : CARTES DE LA PAUVRETE ET DES INDICES
COMMUNAUX DE DEVELOPPEMENT HUMAIN
ET DE DEVELOPPEMENT SOCIAL
***************************************
******************************************
II. Cartes de l’
indice communal de développement humain : nationales,
régionales et provinciales
*********************************
III. Cartes de l’
indice communal de développement social : nationale,
régionales et provinciales
*************************************
11
Annexes
Les dépenses de consommation des ménages ont été modélisées de la façon suivant5 :
[ ]
ln y lm = E ln y / x lm + u lm (1 )
Où
ylm : dépense moyenne par personne du ménage (m) dans la localité (l) ; xlm : variables
indépendantes et ulm : résidu
Le modèle (1), dit ß-modèle, n’ est pas un modèle purement explicatif de la formation des
dépenses, mais plutôt un modèle qui relie le niveau de la consommation des ménages à leurs
caractéristiques. Tel modèle peut s’
écrire sous une forme plus simple:
ln ylm = xlm
'
b + ulm (2)
Où b est un vecteur de paramètres associés aux variables indépendantes.
Pour des raisons de représentativité statistique des données de l'ENCDM 2001, les 16 régions
constituant le territoire national ont été regroupées en 15 grands groupes, en fonction de la
proximité géographique, du milieu de résidence (urbain / rural) et de la comparabilité des taux
de pauvreté, observés en 2001. Les groupes de régions ainsi définis sont présentés dans le
tableau A1 ci-après. Les modèles successifs reliant les dépenses aux caractéristiques des
ménages et des communes ont été ajustés pour chacun de ces groupes.
∑ Spécification d’ un modèle alpha d’hétéroscedasticité :
Etant donné que le résidu du modèle (2) est décomposable en deux types d’ erreurs :
m lm = h l + e lm où h l est due à l’
effet de la localité et e lm représente l’
erreur due à la
composante ménage, et puisqu’
il n’ estimer la composante h l , on estime
est pas possible d’
sa variance s l . Cette étape passe premièrement par l’
2
estimation de la variance des
résidus du modèle alpha.
Deux méthodes permettent d’ estimer cette variance : la première est celle des moments
(la plus utilisée), la deuxième en utilisant la méthode de simulation.
∑ Les étapes suivantes résument la méthode d’ estimation de ces variances retenue dans la
présente cartographie de la pauvreté :
5
Pour plus de détails sur l'approche "Poverty mapping", cf. Banque Mondiale (2002) : Micro-Level Estimation of
Welfare; Policy research Working Paper 2911, par : Chris Elbers, Jean O. et Peter Lanjouw.
12
(i) dégager les résidus à partir du ß-modèle (1) ;
(ii) régresser ces résidus en fonction des variables muettes représentant les
communes. Les résidus ainsi obtenus sont e lm ;
(iii) calculer la transformation logit de ces résidus :
2
{ }
ln ( e lm /(A- e lm ), avec A = 1.05 * max e lm
2 2
;
(iv) régresser cette fonction sur les caractéristiques des ménages (modèle alpha) : le
vecteur des coefficients estimé ( aˆ) permet d’
estimer var ( e lm
2
) , en assimilant e lm à
s2
une loi normale (0, e 2 lm ) et hl à une loi normale (0, h ). Ces variances sont utilisées
pour passer du modèle de régression des moindres carrés ordinaires OLS utilisé pour
ß-modèle à un modèle de régression des moindres carrés généralisés (GLS).
∑ Sur la base de ce nouveau modèle GLS, on réalise des simulations sur ylm estimé. Chaque
y lm estimé sert à calculer les différents indicateurs sur le niveau vie. Ainsi de suite, on
obtient les différentes simulations de ylm estimé qui permettent de dégager des agrégats
moyens relatifs aussi bien à la dépense des ménages qu’ aux différents indicateurs de la
pauvreté et de l’inégalité.
Les paramètres des modèles successivement ajustés sont disponibes pour tous les chercheurs et les
utilisateurs intéressés.
13
Annexe 2 : Indicateurs de pauvreté, de vulnérabilité, indice de développement humain et
indice de développement social par province et par commune.
Les tableaux ci-après donnent, par ordre décroissant, les taux de pauvreté et de vulnérabilité, ainsi que
l’
indice de sévérité de la pauvreté, l’
indice d’
inégalité et l’
indice communal de développement humain,
par région et province et ce, pour les communes rurales, les municipalités (M), les arrondissements
(AR) et les autres centres urbains (AC).
14
Taux (%) de Indice de Indices provinciaux de
Province sévérité de la développement
pauvreté en %
Pauvreté Vulnérabilité Humain Social
Taza 15,5 16,27 2,16 0,479 0,328
El Jadida 15,21 23,83 1,19 0,472 0,429
Taounate 14,41 16,80 1,95 0,434 0,331
Berkane 14,17 18,80 1,42 0,527 0,662
Benslimane 13,92 17,40 1,59 0,563 0,427
Larache 13,78 17,88 1,68 0,503 0,436
Settat 13,7 18,12 1,49 0,513 0,383
Khouribga 12,86 16,28 1,51 0,566 0,425
Meknès 12,85 16,17 1,54 0,488 0,664
Al Hoceïma 12,7 13,59 1,79 0,472 0,326
Oujda-Angad 12,66 16,90 1,27 0,609 0,628
Mediouna 11,93 17,78 1,06 0,619 0,731
Tétouan 11,04 14,55 1,32 0,554 0,378
Fès 10,66 16,89 0,94 0,599 0,753
Guelmim 10,37 12,8 1,34 0,599 0,716
Skhirate-Temara 10,26 15,9 1,11 0,594 0,620
Inezgane Ait
Melloul 9,57 12,76 1,27 0,641 0,871
Tanger -Assilah 9,37 12,96 1,02 0,658 0,547
Beni Mellal 9,22 16,95 0,86 0,497 0,629
Agadir Ida ou
Tanane 8,86 10,57 1,13 0,666 0,487
Marrakech 7,91 16,04 0,73 0,593 0,662
Tan-Tan 7,7 10,56 1,04 0,656 0,382
Nouaceur 7,19 13,04 0,62 0,600 0,742
Assa-Zag 6,88 10,16 0,88 0,727 0,401
Salé 6,45 10,88 0,68 0,663 0,451
Laâyoune 6,43 9,12 0,86 0,668 0,640
Boujdour 5,87 9,23 0,77 0,668 0,360
Es-Semara 4,74 7,45 0,57 0,692 0,874
Mohammadia 4,28 9,15 0,33 0,673 0,836
Aousserd 3,22 4,6 0,36 0,806 0,664
Oued Ed-Dahab 2,78 4,68 0,33 0,781 0,557
Casablanca 2,73 7,09 0,18 0,762 -
Rabat 2,38 5,21 0,22 0,780 -
Notation : Dans ce tableau, le signe - indique que la province concernée n’ a pas de milieu rural;
l’
indice provincial de développement social étant, par définition, spécifique au monde rural.
15
Tableau 2: Indicateurs communaux de la pauvreté, de la vulnérabilité, de l’
inégalité, du
développement humain et du développement social
16
Région : GUELMIM -ES SEMARA
17
Région : GUELMIM -ES SEMARA
18
Région : SOUS-MASSA-DARÄA
20
Région : SOUS-MASSA-DARÄA
21
Région : SOUS-MASSA-DARÄA
22
Région : SOUS-MASSA-DARÄA
23
Région : SOUS-MASSA-DARÄA
24
Région : SOUS-MASSA-DARÄA
25
Région : GHARB-CHRARDA-BENI HSSEN
27
Région : GHARB-CHRARDA-BENI HSSEN
28
Région : CHAOUIA-OUARDIGHA
29
Région : CHAOUIA-OUARDIGHA
30
Région : CHAOUIA-OUARDIGHA
31
Région : CHAOUIA-OUARDIGHA
32
Région : MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZ
33
Région : MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZ
34
Région : MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZ
35
Région : MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZ
36
Région : MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZ
37
Région : MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZ
38
Région : MARRAKECH-TENSIFT-ALHAOUZ
39
Région : ORIENTAL
41
Région : ORIENTAL
42
Région : ORIENTAL
43
Région : GRAND CASABLANCA
44
Région : RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAER
45
Région : RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAER
46
Région : DOUKALA-ABDA
48
Région : DOUKALA-ABDA
49
Région : TADLA-AZILAL
50
Région : TADLA-AZILAL
51
Région : TADLA-AZILAL
52
Région : MEKNES-TAFILALET
53
Région : MEKNES-TAFILALET
54
Région : MEKNES-TAFILALET
55
Région : MEKNES-TAFILALET
56
Région : MEKNES-TAFILALET
57
Région : FES-BOULEMANE
58
Région : FES-BOULEMANE
59
Région : TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE
60
Région : TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE
61
Région : TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE
62
Région : TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE
63
Région : TANGER –TETOUAN
64
Région : TANGER –TETOUAN
65
Région : TANGER –TETOUAN
66