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INTRODUCTION
Selon le site du FMI (Fonds Monétaire International), les documents de stratégie pour la
réduction de la pauvreté sont établis par les gouvernements des pays à faible revenu selon un
processus participatif dans lequel s’impliquent à la fois les parties prenantes au niveau national et
des partenaires extérieurs du développement dont le FMI et la banque mondiale. Le document décrit
les politiques et programmes macroéconomiques structurels et sociaux engagé par un pays pour la
réduction de la pauvreté et le recours au financement extérieur FMI (fond monétaire international).
Dans le cadre de notre travail, nous allons nous attarder sur
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I- DEFINITION DES CONCEPTS
1) Définition et mesures de la pauvreté
a) Définitions
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ECAM II, 2001). Cette approche quantitative a été complétée par une évaluation qualitative
de la pauvreté et de ses déterminants, qui repose sur une série de consultations participatives
auprès des populations menées sur l’ensemble du territoire national.
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- Elèvent seules leurs enfants ;
- Ne sont pas qualifiées pour des emplois recherchés sur le marché de travail ;
- Sont malades ou invalides ;
- Doivent financer seules un ménage ;
- Sont domiciliées dans un lieu où les dépenses pour les impôts, le loyer et la caisse-
maladie sont au-dessus de la moyenne.
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une jeunesse bien formée exaltant le mérite et l’expertise nationale ;
une allocation équitable de ressources entre villes et campagnes et entre les
régions.
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2) LES LIMITES ET LA PERIODE D’APPLICATION DES
STRATEGIES DU DSRP
Le DSRP n’a pas pu établir les programmes spécifiques d’emplois pour les
couches défavorisées, n’y intervenir dans le développement et l’entretien des pistes
et routes rurales, l’amélioration des infrastructures socio-économiques, l’appui au
développement communautaire et participatif et la gestion communautaire des
ressources forestières et fauniques ;
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Ils n’ont pas pu financer les activités agricoles et rurales ; l’Artisanat et économie
sociale ; la micro finance, et le renforcement de la mobilisation de l’épargne
nationale ;
Dans le cadre de la gouvernance, le DSRP n’a pas pu initier des actions qui
porteront sur le renforcement des systèmes d’information ; la revue du cadre
législatif et réglementaire ;
Enfin, cette stratégie n’a pas pu prévoit des mesures et actions hautement transversales
visent à consolider la fonction de dépositaire de l’intérêt général de l’Etat en renforçant ce
dernier dans son rôle de facilitateur et de régulateur de l’activité économique et sociale ;
améliorer l’environnement des affaires, et consolider le partenariat entre le secteur public et le
secteur privé ainsi que la gouvernance d’entreprise ; et améliorer la participation des citoyens
et de la société civile à la gestion des affaires publiques.
2) La période d’application
Le gouvernement camerounais étant conscient de l’ampleur des problèmes social et de
la nécessité d’un cadre intégré de développement à moyen terme à élaborer une vision dans
l’optique de remédier à ses problèmes notamment celle de la pauvreté.
Le gouvernement camerounais a pris des résolutions importantes dans cette voie dans sa
déclaration de stratégie de lutte contre la pauvreté adoptée en décembre 1998. Le
gouvernement a également souscrire aux objectif de développement du millénaire (ODM)
septembre 2000, qui définissent un ensemble minimal d’objectif de réduction de pauvreté et
de développement humain à l’horizon 2015 pour les 191 pays signataires donc le Cameroun.
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Une première étape importante a été franchie en août 2000 pour traduire cette vision en un
plan d’action lorsque le gouvernement à élaborer un document intérimaire de stratégie de
réduction de pauvreté (DSRP-1).
Le présent DSRP constitue un point culminant pour cette effort et a été mise en œuvre en
2000 a été adopté en avril 2003 a permis au gouvernement de maintenir la stabilité du cadre
macroéconomique et de soutenir des taux de croissance positifs jusqu’en 2008.
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Le développement des infrastructures de base, des ressources naturelles et la
protection de l’environnement : Les infrastructures, les ressources naturelles et la
protection de l’environnement Le Gouvernement veut atteindre cet axe du DSRP en
agissant sur les quatre piliers essentiels suivants :
le développement des infrastructures routières, afin de faciliter l’insertion
des populations dans les circuits économiques et favoriser leurs accès aux
services sociaux de base ;
la facilitation de l’accès des populations à l’eau potable ;
la gestion durable des ressources naturelles, ce à travers une gestion
rationnelle et durable de sa riche richesse environnementale et en
« s’Assurant que son exploitation contribue au bien-être des populations
locales en même temps qu’elle a généré des appareils pour l’économie
nationale à travers l’industrie forestière et touristique » ;
le développement des services de télécommunication et l’accès à l’énergie
électrique.
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conjuguer leurs efforts en vue d’une meilleure reconnaissance à l’échelle de l’Afrique
Centrale. Un élément clé du plan FMI / IDA, 23 mars 2006 17 de convergence de la
COMIFAC concerne justement l’harmonisation des politiques forestières dans la
sous-région. Eu susceptible à la communauté des problèmes et des destins des peuples
autochtones de la forêt en Afrique centrale, il apparaît important de renforcer leurs
organisations et de renforcer leur capacité au niveau régional afin qu’ils puissent
participer et influencer les politiques forestières en Afrique centrale dans le sens
d’une prise en compte de leurs droits, intérêts et besoins. Ceci devrait s’ériger en
action prioritaire pour le Bureau de la COMIFAC qui, si elle n’a pas la compétence
requise, pourrait l’exécuter à travers des partenariats avec des acteurs ayant une
compétence sur les questions des peuples indigènes et tribaux. La recherche de
l’intégration régionale par les Gouvernements de la sous-région devrait pouvoir
favoriser au profit des PIT des différents pays d’Afrique Centrale, les contacts et la
coopération à travers les frontières y compris dans les domaines économiques,
sociaux, culturels, spirituels et de l’environnement. Cette dynamique a été enclenchée
avec la tenue à Impfondo en République du Congo du premier forum international des
peuples autochtones d’Afrique centrale et a fourni le soutien des bailleurs de fonds et
la participation des représentants de quelques États de la sous-région.
Le renforcement des ressources humaines, du secteur social et l’insertion des
groupes défavorisés dans le circuit économique : Six éléments constituant l’épine
dorsale de cette stratégie du DSRP et comportent au moins quatre des huit objectifs du
millénaire pour le développement. Il s’agit notamment de :
la promotion de l’éducation pour tous ;
l’amélioration de la santé de la population en général et celle de la mère et de
l’enfant en particulier ;
l’amélioration des conditions de vie en zone urbaine ;
la lutte contre le chômage et l’insertion des populations défavorisées dans le circuit
économique ;
la promotion de l’égalité et de l’équité entre les sexes ;
l’amélioration des conditions nécessaires à l’épanouissement et à la sauvegarde de
la famille et de l’individu.
Les éléments de cet axe du DSRP pourraient répondre aux aspirations des PIT
relatives à l’accès aux services sociaux de base, notamment dans les domaines de l’éducation,
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et de la santé. Pour les Mbororo comme pour les pygmées en effet, l’accès aux services
sociaux de base à l’emploi et au circuit économique tenant compte de leurs conditions
économiques, géographiques sociales et culturelles y compris leurs modes de vie constitue
l’une des stratégies qui pourrait contribuer efficacement à la réduction de leur pauvreté. Il
s’agit notamment :
de rapprocher les points d’eaux, l’électricité, l’école et les centres de santé des
communautés Mbororo et pygmées » ;
de prendre des mesures au niveau national pour l’accès équitable des PIT à l’emploi
salarié et la formation professionnelle et pour lutter contre la discrimination entre les
travailleurs appartenant aux peuples indigènes et tribaux et les autres travailleurs ;
lutte contre la discrimination doit porter sur l’accès à l’emploi, y comprennent les
emplois qualifiés, les mesures d’avancement et de promotion ;
d’organiser les services de santé au niveau communautaire (y compris les
communautés des PIT) ;
les défis d’intégration des préoccupations des PIT en utilisant ces multiples points
d’entrée concernant l’éducation, la santé, l’emploi l L’égalité se pose en termes de
méthodologies qui permettent qu’elles soient efficaces par les actions à mener.
Dans le cadre particulier de l’éducation, des efforts de certaines ONG œuvrant en milieu
«Pygmée » ont été documentés par l’OIT et certaines bonnes pratiques susceptibles de
soutenir les efforts du Gouvernement camerounais dans le cadre de la formation et l’éducation
des enfants Baka ont été contaminés.
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longtemps victimes de la marginalisation et de l’exclusion et pour qui la
réduction de la pauvreté passe entre autres par :
un meilleur accès à la justice et à la citoyenneté ;
un partenariat et une participation efficace à la planification, et à la gestion des
ressources (redevances forestières et minières, ressources des programmes et
projets qui les concernent) ;
le renforcement des capacités de leurs représentants des organisations afin
d’assurer leur représentation dans les processus de prise de décision ;
la représentativité des PIT (Peuples Indigènes et Tribaux) dans les différentes
instances de mise en œuvre et de suivi du DSRP dès qu’elles apparaissent lors d’un
point d’entrée important ;
le respect des normes internationales régissant leurs droits des PIT et l’existence
au niveau national d’un statut juridique le protégeant qualifié.
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- Les agences spécialisées :
Le PNUD : son domaine d’assistance est la gouvernance ; l’environnement et la
réduction de la pauvreté.
Le FIDA : qui est une institution spécialisé des nations unies dont la mission est
de lutter contre la pauvreté rurale dans les pays en développement.
- La Banque Africaine de Développement (la BAD) : son programme d’assistance au
gouvernement du Cameroun prend comme priorité les domaines suivant : gestion du
savoir ; renforcement des capacités ; statistique ; promotion de l’égalité des sexe ;
gouvernance ; développement durable ; intégration régional.
- Le comité multi bailleur : qui a pour rôle d’améliorer la qualité de l’aide et de
renforcer la cohérence des interventions des partenaires au développement.
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