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Malinkés

peuple d'Afrique de l'Ouest

Les Malinkés, aussi appelés Mandingues, Mandinka, Mandingo


ou Maninka[7],[8], sont un peuple d’Afrique de l'Ouest présent
principalement au Mali, en Guinée, au Sénégal, en Gambie et en
Guinée-Bissau[8]. Les Malinkés sont également présents dans une
moindre mesure en Sierra Leone et à l’extrême nord du Liberia, où
ils sont très minoritaires.

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Malinkés
Enfants mandingues à
Kédougou (Sénégal)

Populations
importantes par
région
Guinée 3 683 000
(29,4 %)[1]
Mali 1 720 000
(8,8 %)[2]
1 040 000
Gambie (34%)[3]
880 000
Sénégal (4,9%)[4]
290 500
Guinée- (14,7%)[5]
Bissau
Sierra 160 000
Leone (2,4 %)[6]
Population10 500 000
totale (est.)
Autres
Régions Mandé
d’origine
Langues Mandingue
Religions Islam
Ethnies Bambaras,
liées Soninkés,
Khassonké,
Dioula,
Samo,
Soussou,
Diakhanké,
Koniankés,
Koyaka,
Bobo-
Dioula,
Mahou,
Dafing ,
Haoussas

Carte de répartition

Étymologie
Le terme « mandingue » est une déformation du mot mandenka,
c'est-à-dire « habitant du Manden » (-ka étant le suffixe signifiant
« habitant »), le foyer historique de l'empire du Mali[7]. Le terme
Malinké d’origine peul désigne les habitants du Manden[9],[10].
Dénominations
Malinké, Manden, Mandeng, Mandenka, Koniankés, Mandika,
Manding, Mandingo, Mandinka, Mandinko, Mandino, Maninka,
Maninkaalu, Socé, Sossé.

Histoire
Le Mandé, situé au sud du Mali, est l'est de la Guinée, est
considéré comme le pays d'origine du peuple malinké et des
autres ethnies du groupe mandingue.

Les Camara (ou Kamara) sont considérés comme la famille la


plus ancienne à avoir habité le Mandé. Ils ont fondé le premier
village du Mandé, Kiri, puis Kirina, Siby, Kita. Un très grand nombre
des familles qui constituent la communauté mandingue sont nées
dans le Mandé.

Les Malinkés ont ensuite donné naissance à d'autres ethnies


comme les Bambaras, qui sont des Mandingues ayant refusé
l'islamisation au xviie siècle, les Khassonkés, issus d'un mélange
de Peuls et de Malinkés, et les Dioula, des commerçants
mandingues. Malgré leur forte proximité culturelle, Malinkés et
Bambaras ont parfois entretenu des rapports conflictuels.

À partir de la fin du xiie siècle, les Malinkés commencent à établir


leur domination, notamment avec le personnage de Soumaoro
Kanté, qui bâtit avec son armée le grand royaume de Sosso sur les
ruines de l'empire du Ghana, fondé par leurs cousins, les
Soninkés.

Les Malinkés sont ensuite les dominants de l’empire du Mali dont


le fondateur, Soundiata Keïta, était un Malinké après qu'il eut
défait Soumaoro Kanté à la bataille de Kirina vers 1235.

Les Malinkés ont fondé de nombreux autres royaumes qui ont


perduré jusqu'à la fin du xixe siècle et le début de la colonisation
européenne, dont les plus connus sont :

le Kaabu, entre le Sénégal et la Guinée-Bissau ;


le Bambouk, entre le Mali et le Sénégal ;
le Niani, Woulli, dans le Sénégal oriental ;
le royaume du Wassoulou, entre la Guinée, le Mali et la Côte
d’Ivoire.

Organisation sociale et économique


traditionnelle

Sabre Malinké - Collection Galliéni,


Muséum de Toulouse

L’organisation sociale repose sur la famille élargie, à tendance


matrilinéaire, mais devenue patrilinéaire.
La polygamie est une pratique courante, en particulier chez les
nobles.

Castes

Village malinké au Haut-Niger.

La société est hiérarchisée en trois groupes (ou castes) :

la noblesse, issue entre autres de la famille des Keïta et des


Konaté, empereurs du Mali, dont les membres portent le nom
de Tontigui, et certains sont des hommes libres vivant de
l'agriculture.
les gens de castes (forgerons, cordonniers, tisserands, les
griots appelés djeli), qui portent le nom de Niamakhala.

Les forgerons (Numu) sont les principaux détenteurs du savoir


religieux, ils sont les grands initiés de la société malinké. Leurs
femmes sont potières.

les captifs, qui portent le nom de dyon et ont été affranchis au


début du xxe siècle.

Dans les villages malinkés, il existe des sociétés secrètes. Les


chasseurs, qui portent un boubou, sur lequel sont fixés différents
grigris (cauris, morceau de miroir, griffes et dents de fauves), se
regroupent dans les confréries de chasseurs (dozo).

Les Malinkés sont de grands agriculteurs, ils confient leur


troupeau aux Peuls. Les artisans malinkés castés, cultivent aussi
la terre. Les tisserands sont d'origines ethniques étrangères. Ce
sont des hommes de castes peuls, les Maboulé, les femmes
maboulé, sont teinturières. Les Koulé travaillent le bois, les
Garanké travaillent le cuir. Les Malinkés pratiquent l'artisanat en
fonction des saisons. Beaucoup sont commerçants (Dioulas).

Confréries de chasseurs

Mandingue du Bambouk
(1846)

Les confréries de chasseurs, appelées les dozos, sont des


sociétés, plus ou moins secrètes et ésotériques, qu'on trouve dans
toute l'Afrique subsaharienne. La tradition orale mandingue fait
remonter l'existence de ces confréries à deux êtres mythiques :
Sanin et Kontron, respectivement mère infécondée et fils. Le
fondateur de l'Empire du Mali, Soundiata Keïta était, avant de
devenir Mansa, membre d'une confrérie de chasseurs dont il fut
nommé maître, d'où son surnom Simbo. Son corps militaire était
surtout composé de chasseurs.

Langues

Mandingue de la rive droite


du haut Niger (1890)

Les langues mandingues forment un ensemble de langues


d'Afrique de l'Ouest qui constituent le principal groupe, en nombre
de locuteurs, de la famille des langues mandées. Il s'agit d'un
continuum linguistique, c'est-à-dire que même les variantes les
plus éloignées restent mutuellement intelligibles et qu'il n'y a pas
de limites géographiques claires entre chaque dialecte identifié.
Malinké et maninka ont la même étymologie que mandingue et lui
sont en théorie synonymes. Le premier terme est surtout utilisé
dans le monde francophone, alors que le second s'emploie plutôt
en anglais, avec la même acception. Toutefois, l'usage est abusif
du point de vue linguistique : le malinké de l'Est présente bien plus
de similitudes avec les dialectes bambaras et dioulas qu'avec le
malinké de l'Ouest ou le malinké de Kita. La frontière entre les
deux groupes est cette même ville de Kita, au Mali, où nous
pouvons retrouver les deux branches. Les Malinkés parlent les
dialectes mandingues suivant :
maninka de Kita ;
maninka de l'Ouest ;
mandinka ;
maninka de l'Est ;
konianké.

La langue des Mandingues s'est répandu depuis le Manden à


travers une bonne partie de l'Afrique de l'Ouest. Des populations
non mandingues ont adopté des dialectes mandingues (souvent
le bambara ou le malinké) ce qui est le cas des Peuls du
Wassooulou.

Religion

Guerrier et chasseur malinké


du Haut-Niger (gravure de
1890)

À l'origine les Mandingues pratiquaient tous la religion


traditionnelle. Durant l'empire du Mali, Soundiata Keïta se convertit
à l'islam, entraînant ainsi la conversion de nombreux membres de
groupes mandingues mais plus particulièrement ceux
appartenant à la noblesse. Avec l'islam naîtront des
communautés mandingues maraboutiques en particulier les
Dioula et les Diakhankés. Cependant la religion traditionnelle
d'origine reste pratiquée, par la majorité des Mandingues jusqu'au
xixe siècle. Aujourd’hui la quasi-totalité des Mandingues sont
musulmans, mais selon les groupes, les rites et les croyances
traditionnelles ont plus ou moins été conservés.

Religion traditionnelle

Kankourang chez les Mandingues de


Haute-Casamance

Dans la religion traditionnelle mandingue, Dieu est appelé Maa


Ngala. Dieu étant trop élevé pour l'invoquer directement, les
ancêtres et les esprits sont les entités auxquels les prières sont
adressées ; ils constituent les intermédiaires entre dieu et les
hommes. Dieu est présent dans la totalité de la création.

Chez les Mandingues, les Komotigui sont les hommes ou femmes


ayant atteint les plus hauts niveaux de la connaissance spirituelle.
Pour devenir Komotigui, l'initiation est une condition sine qua non.
Selon les différents groupes initiatiques, comme celle du Komo ou
du Nama, la durée de l'initiation est plus ou moins longue. En
général il s'agit d'un cycle de sept fois sept ans, puis d'un nouveau
cycle de même durée.
Pour bénéficier des bienfaits de la création, le respect des
interdits, l'hommage à Maa Ngala sont nécessaires. Prières,
offrandes aux entités intermédiaires (ancêtres et esprits),
individuellement, en famille, ou lors des différentes cérémonies
religieuses, sont les actes qui ponctuent la vie spirituelle
mandingue. L'homme n'est pas considéré en tant que tel s’il n'est
pas passé par le rite de la circoncision. Dans la spiritualité
traditionnelle, il n'y a pas de séparation entre la spiritualité et le
profane, tout est régi selon les lois spirituelles, de la naissance
qu'à la mort, où l'âme de l'être ayant été exemplaire sur terre
rejoint le monde de Dieu et des ancêtres. Chaque famille est reliée
à un animal totem, chose qui entre dans le cadre du respect aux
êtres, créatures de Dieu possédant la parcelle divine. C'est selon
les classes d'âge Ton, que l'on apprend les divers aspects de la vie
et les règles de vie, toujours selon les règles spirituelles, afin d'être
un individu accompli dans la société.

Le pays mandingue sur une carte de


1900
Culture

Masque de la société
d'initiation du Konden
(Musée du quai Branly)

Xylophone, bálá. Culture


Malinké. Afrique de l'Ouest.
Bois, coton, courges, fibres
végétales, papier, peau,
résine. Muséum de Toulouse

Musique

La musique traditionnelle mandingues est perpétuée par les griots


suivant la tradition de leurs ancêtres, chanteurs de génération en
génération des généalogies et des louanges des cours royales et
des familles nobles de l'ancien empire mandingue ou empire du
Mali. Le Mandé est le berceau de grandes familles de griots
comme les Kouyaté ou les Diabaté.

Répartis aujourd'hui entre la Guinée, le Mali, le Sénégal, la Guinée-


Bissau et la Gambie, la plupart des griots malinké partagent une
même tradition de chants déclamatoires et l'usage de certains
instruments emblématiques dont la kora, le balafon, le n'goni et le
djembé. Depuis les années 1970, certains musiciens ont
popularisé cette musique en milieu urbain et ont ainsi contribué à
la faire connaitre au-delà de ses frontières.

Le xylophone bálá est communément nommé balafon en France.


Ce terme provient de la déformation du mot báláfólá qui signifie
« joueur de bálá » en langue malinké. Selon les régions, le nombre
de lames et leur longueur varie. Elles sont toujours attachées à un
cadre de bois. Des calebasses, placées sous les lames, servent de
résonateurs. Chacune est percée, vidée, séchée et munie de
mirlitons en cocon d’insectes, ce qui permet d’enrichir le timbre de
l’instrument[11]. Les xylophones africains ont une fonction sociale
et symbolique. Ils interviennent durant les fêtes et rythment les
principales étapes de la vie ; ils ont le pouvoir de « parler », comme
les tambours[12].

Littérature orale

Dans les sociétés mandingues, une grande part de la culture s'est


constituée, diffusée et transmise sans recours à l'écrit, par le biais
de la tradition orale. Il en a résulté une littérature orale
comprenant de nombreux genres. On y trouve des épopées de
divers types, certaines semi-historiques comme l'épopée de
Soundiata. Certains longs récits sont de véritables romans
d'amour comme celui de Lansinet et Soumba[13],[14].
Les griots ou djélis étaient rattachés à une famille (diatigui). Ils
jouaient un rôle de mémoire des généalogies des lignages,
rappelant les exploits des ancêtres et des figures légendaires de
l'empire du Mali, et entretenaient ainsi les histoires de la société.
Les griots ont un rôle important. Attachés à une famille ou de nos
jours indépendants, les griots ont comme mission de conserver la
mémoire du clan et de la retransmettre au cours des cérémonies.
Ils servent aussi d’intermédiaires pour les mariages.

Vêtements

Traditionnellement, les hommes malinkés s'habillent en boubou, le


Baraké Doloki, de couleur blanche ou jaune. Les couvre-chefs sont
nombreux : il y a le chapeau conique le Gaban et le Bama Dah un
bonnet ouvert sur les côtés, en forme de gueule de crocodile.
Certains hommes se rasent la tête, d'autres continuent de se faire
tresser les cheveux. Comme porte-bonheur ils se font percer
l'oreille gauche et y mettent un petit anneau en or. Les femmes
portent le boubou et le pagne. Leurs coiffures sont très
complexes et ressemblent à celles des femmes peuls, en
particulier le cimier, et les tresses le long de tempes, parfois
attachés sous le menton. Elles mettent à leurs cheveux, des
cauris, ou des pièces d'argent. Les bracelets sont en cuivre, elles
les portent aux poignets et autour des bras; autour des reins se
trouvent plusieurs rangées de collier de perles, ainsi qu'au cou.
Patronymes
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Les patronymes malinkés les plus courants sont (par ordre


alphabétique) : Bamba, Bagayogo (ou Bakayoko), Berthé, Bodian,
Camara, Cisse, Condé, Coulibaly, Danté, Diabaté, Diala,
Diarrassouba, Diatta, Diassi, Diomandé, Dembélé, Diané, Doumbia
(ou Doumbouya), Fané, Fakoly, Faty, Kanté, Kamian, Kamissoko,
Keita, Koita, Koité, Konaté, Koné, Kouma, Kourouma, Kouyaté,
Magassouba, Mané, Oualy, Sagna, Sané, Sanogo, Sinaba,
Sinayoko, Sissoko, Sogoba, Sonko, Souané, Soucko, Travélé,
Traoré, Tounkara, Touré.

Tous ces patronymes se retrouvent, plus ou moins concentrés,


dans les régions mandingues d'Afrique de l'Ouest, tant
anglophone, francophone que lusophone.

Chez les Mandingues de l'Ouest, nous retrouvons les patronyme


suivants : Sané, Mané, Sagna, Mandian, Faty, Bojang, Diassi,
Diatta, Sonko
Patronymes selon les pays

Les Oualy, qui viennent des Keita après la dislocation de l'empire


du Mali, se trouvent en Guinée-Bissau, en Gambie et au Sénégal,
dans le département de Tambacounda ; le dernier roi du Wouly
s'appelait Mansa Kaly Oualy.

L'écriture des patronymes va varier selon les pays : par exemple, le


nom Cissé tel qu'écrit dans le monde francophone devient en
Gambie ou au Sierra Leone (anglophone) Ceesay ou Sesay. Il en
va de même pour de nombreux autres patronymes, comme Diaby
(Jabbi), Souané (Suwanneh), Traoré (Trawally), Diabaté
(Jobarteh)…

Certaines communautés déforment progressivement les noms de


famille, et en conséquence, certains patronymes se voient ainsi
être simplifiés ou prononcés d'une autre manière : Sanogo ou
encore Bakayoko deviennent ainsi Sano (Sanoe), et Bayo (Baryoh).
Cette forme simplifiée est notamment utilisée par les mandingues
du Sénégal, de Guinée et de Gambie.

Patronymes selon les classes et les castes

Les classes maraboutiques, appelées Maninka Mori et Mandé Mori


(« marabout du Mandé »), ils sont tous issus des Soninkés. Les
Mandé mori portent en général les noms suivants : Touré, Cissé,
Diané, Berété ou Berthé (équivalent de Souané au Sénégal), Koma
que d'autres appelent Sylla. Les Maninka mori portent les noms
Kaba, Souaré, Diaby, Touré etc

Les griots, appelés djéli, ont souvent pour noms : Kouyaté,


Diabaté, Kamissoko, Danté, Sissoko, Soumano.

Les individus de la caste des Nyamakhala (artisans), plus


particulièrement les forgerons (Noumou en malinké), portent les
noms : Doumbia, Kanté, Sinaba, Fane, Sinayoko.

Les nobles (Horo) portent en majorité les noms : Doumbia,


Camara, Condé, Cissé, Keïta, Konaté, Koita, Fofana, Sissoko,
Traoré, Camara, Bagayoko, Souané (équivalent de Berété au Mali).

De nombreuses familles appartenant aux ethnies voisines ont


intégré au fil des siècles le monde Mandingue, et vice-versa.

Sanankouya
Article détaillé : Parenté à plaisanterie.

Le sanankouya ou sounangouya est un système de cousinage, une


forme « d'alliance » qui jouait le rôle de « pacte de non agression »
entre les composantes de l'Empire du Mali sous Soundiata Keïta.
Tous les clans mandingues étaient concernés par cette alliance
dont l'origine part de la vallée du Nil et s'étendait à tous les
royaumes de l'Empire du Mali, sous le règne de Soundiata Keïta.
Le vrai but de ce pacte était d'éviter les affrontements, conflits, les
guerres et aussi de calmer les tensions mêmes internes.

Le sanankouya est la déclinaison mandingue de la « parenté à


plaisanterie », obligeant les différents clans à l'assistance,
l'entraide, le respect réciproque, mais leur permettant aussi de se
critiquer, de se taquiner. Ces alliances existent par exemple entre
les clans Traoré et Diarra, entre les Keïta et les Souané, ou entre
les Keïta et les Coulibaly, les Diaby et les Diaouné. Le sanankouya
s'applique également entre deux membres d'ethnies différentes.
Les Mandingues et les Wolofs entretiennent ce lien, il en est de
même avec les Peuls. Les interdits du sanankouya étaient de faire
ou de voir souffrir, de verser ou de faire verser le sang de son
sanankou.

Le groupe Mandingue
Les malinkes font parie du groupe mandingue comme les
Bambaras, qui sont des Mandingues ayant refusé l'islamisation au
xviie siècle, les Khassonkés, issus d'un mélange de Peuls et de
malinke, et les Dioula, des commerçants mandingues, ainsi que
d'autres ethnies.

Le groupe mandingue comprend plusieurs ethnies dont les plus


grandes ethnies sont les malinkes, les bambara, dioula[10].

Ce groupe comprend aussi les khassonké, les diakhanke, les


konianke, les mahou, les koyaka, les odienneka, les dafing, les
bobo dioula etc.

Malinkés célèbres

Mali

Seydou Keita au Fc
Barcelone

Soundiata Keïta, fondateur de l'Empire du Mali


Mansa Moussa, roi de l'Empire du Mali
Balla Fasséké Kouyaté, griot personnel de Soundiata Keïta
Salif Keïta, musicien malien
Toumani Diabaté, musicien malien
Bako Dagnon, griotte malienne
Mamadou Diabaté, musicien malien
Sidiki Diabaté, musicien malien
Amy Koita, musicien malien
Baba Sissoko, musicien malien
Sidiki Diabaté, musicien malien
Mangala Camara, musicien malien
Ballake Sissoko, musicien malien
Salif Keïta, footballeur malien
Seydou Keita, footballeur malien
Mohamed Sissoko, footballeur malien
Cheick Diabaté, footballeur malien
Modibo Keïta, Président du Mali de 1960 à 1968
Moussa Traoré, président malien
Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali entre 2013 et 2020
Massa Makan Diabaté, écrivain et historien malien
Aoua Keïta, activiste et femme politique malienne
Seydou Badian Kouyaté, homme politique malien
Tiemoko Garan Kouyaté, homme politique africain.
Sotigui Kouyaté, acteur malien de théâtre et de cinéma
Mabô Kouyaté, acteur

Guinée

Sékou Touré, président guinéen

Samory Touré, fondateur de l'empire Wassoulou et résistent


contre la colonisation français
Ahmed Sékou Touré, Président de la Guinée de 1958 à 1984
Alpha Condé, président de la Guinée de 2010 à 2021
Mamady Condé, ministre
Sékouba Konaté, chef d'État
Lansana Kouyaté, premier ministre
Kabiné Komara, premier ministre
Diarra Traoré, premier ministre
Sékouba Bambino, musicien guinéen
Mamady Keïta, musicien guinéen
Mamadi Doumbouya, Président par intérim de la Guinée
Mory Kanté, musicien guinéen
Fodé Baro, musicien guinéen
N'Faly Kouyaté, musicien guinéen
Famoudou Konaté, musicien guinéen
Djeli Moussa Diawara, musicien guinéen
Naby Keïta, footballeur guinéen
Daouda Jabi, footballeur guinéen
Sékou Condé, footballeur guinéen
Mamadi Kaba, footballeur guinéen
Kaba Diawara, footballeur guinéen
Alhassane Keita, footballeur guinéen
Sénégal

Sadio Mané, footballeur du


Bayern Munich

Mouhamadou Lamine Keita, homme politique sénégalais


Seckou Keita, musicien sénégalais
Moussa Konaté, footballeur sénégalais
Sadio Mané, footballeur sénégalais
Cheikhou Kouyaté, footballeur sénégalais
Aliou Cissé, footballeur sénégalais
Ludovic Lamine Sané, footballeur sénégalais
Papa Demba Camara, footballeur sénégalais
Zargo Touré, footballeur sénégalais
Boukary Dramé, footballeur sénégalais
Amara Traoré, footballeur sénégalais
Sidiki Kaba, Ministre de la justice du Sénégal
Lamine Cissé, chef d'État-major et ministre
Balla Keïta,
Balla Gaye 2, lutteur
Gambie

Dawda Kairaba Jawara, premier président


Ousainou Darboe, ministre
Foday Musa Suso, musicien
Sona Jobarteh, joueuse de kora

Côte d'Ivoire

Tiken Jah Fakoly musicien


ivoirien

Tiken Jah Fakoly, musicien


Alpha Blondy, musicien
Arouna Koné, footballeur ivoirien
Bakari Koné, footballeur
Seydou Doumbia, footballeur
Ahmadou Kourouma, écrivain
Yaya Touré, footballeur
Kolo Touré, footballeur
Sierra Leone

Alhaji Ahmad Tejan Kabbah, président du Sierra Leone de 1996


à 2007
Sidique Mansaray, footballeur sierra-leonais

Notes et références
1. « Guinea - The World Factbook » (https://www.cia.gov/the-wor
ld-factbook/countries/guinea) [archive], sur www.cia.gov

2. « Mali - The World Factbook » (https://www.cia.gov/the-world-


factbook/countries/mali) [archive], sur www.cia.gov

3. « Senegal - The World Factbook » (https://www.cia.gov/the-wo


rld-factbook/countries/senegal/) [archive], sur www.cia.gov

4. « Gambia, The - The World Factbook » (https://www.cia.gov/th


e-world-factbook/countries/gambia-the/) [archive], sur
www.cia.gov

5. « Guinea-Bissau » (https://www.cia.gov/the-world-factbook/co
untries/guinea-bissau/) [archive], sur cia.gov

6. « Sierra Leone - The World Factbook » (https://www.cia.gov/th


e-world-factbook/countries/sierra-leone) [archive], sur
www.cia.gov
7. « Mandingue : définition de « mandingue » | Dictionnaire - La
langue française » (https://www.lalanguefrancaise.com/dictio
nnaire/definition/mandingue) [archive], sur Mandingue :
définition de « mandingue » | Dictionnaire - La langue française
(consulté le 8 février 2021)

8. (en) « Malinke | people » (https://www.britannica.com/topic/Mali


nke) [archive], sur Encyclopedia Britannica (consulté le
11 février 2021)

9. V. Bugiel, « Une contribution à l'ethnographie mandingue »,


Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris,
vol. 3, no 1,‎1922, p. 98–114
(DOI
10.3406/bmsap.1922.8905 (https://dx.doi.org/10.3406/bmsap.192
, lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1
922_num_3_1_8905) [archive], consulté le 11 février 2021)

10. Maurice Delafosse, La langue mandingue et ses dialectes :


Malinké, Bambara, Dioula. Introduction, grammaire, lexique
français-mandingue / par Maurice Delafosse,..., 1929 (lire en
ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3412996
f) [archive])

11. « Le bálá du Sénégal » (https://edutheque.philharmoniedepari


s.fr/0800165-musiques-senegal-bala.aspx) [archive], sur
edutheque.philharmoniedeparis.fr

12. Notice du Muséum de Toulouse.


13. Tal Tamari, A la confluence des traditions orale et islamique:
"Soumba et Lansiné", dans Derive, Jean; Dauphin, Anne-Marie
(dir.), Oralité africaine et création: Actes du Congrès de l'ISOLA,
Oralité africaine et création (10-12 juillet 2002, Chambéry,
France), Karthala, 2005p. 235-266.

14. Tal Tamri, From Oral Tradition to Film: Djéély Mory Kouyatéé's
Lancinet et Soumba, The Global South, vol. 5, no 2, numéro
spécial : Indigenous Knowledges and Intellectual Property
Rights in the Age of Globalization, automne 2011, p. 107-120.

Voir aussi

Bibliographie

(en) C. A. Quinn, Mandingo Kingdoms of the Senegambia, Londres,


Longman, 1972, 211 p.
Mirjam de Bruijn et Han van Dijk (dir.), Peuls et Mandingues :
dialectiques des constructions identitaires (préface de Jean-
Loup Amselle), Afrika-Studiecentrum, Leyde ; Karthala, Paris,
1997, 286 p. (ISBN 2865377571)
Sékéné-Mody Cissoko et Kaoussou Sambou (dir.), Recueil des
traditions orales des Mandingues de Gambie et de Casamance,
Centre régional de documentation pour la tradition orale,
Niamey, Niger, 1974, 269 p.
Alpha Condé, Les sociétés traditionnelles mandingues, Centre
régional de documentation pour la tradition orale, Niamey, 1974,
238 p.
Sadibou Dabo, Ethnicité et urbanisation : les Mandingues de
Mbuur au xixe – xxe siècle, Dakar, Université Cheikh Anta Diop,
1994, 102 p. (Mémoire de Maîtrise)
Jean Derive et Gérard Dumestre (et al.), Des hommes et des
bêtes : chants de chasseurs mandingues, Association
Classiques africains, Diffusion Les Belles Lettres, Paris, 1999,
280 p. (ISBN 2912839009)
Kélé-Monson Diabaté, La dispersion des Mandeka : d'après un
récit du généalogiste Kélé-Monson Diabaté à Karaya cercle de
Kita, Éditions populaires, Bamako, 1970, 110 p.

Opa Diallo, Commerce et commerçants mandingues en


Casamance (1815-1950), Dakar, Université Cheikh Anta Diop,
1992, 118 p. (Mémoire de Maîtrise)
Ed van Hoven, L'oncle maternel est roi : la formation d'alliances
hiérarchiques chez les Mandingues du Wuli (Sénégal) (traduit du
néerlandais par Philippa Burton), Research School CNWS,
Leyde, 1995, 270 p. (ISBN 9073782457) (Thèse)
Kaba Mamadi, Anthologie de chants mandingues : Côte d'Ivoire,
Guinée, Mali, L'Harmattan, Paris, 1995, 238 p.
(ISBN 2738439306)
Djibril Tamsir Niane, Histoire des Mandingues de l'Ouest : le
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Articles connexes

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Liste des groupes ethniques d'Afrique
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(en) Chronology for Malinke in Guinea (http://www.unhcr.org/refw


orld/topic,463af2212,469f2dbb2,469f3892c,0.html) [archive]
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« Peuls et Mandingues : dialectiques des constructions


identitaires » (https://www.openaccess.leidenuniv.nl/bitstream/
1887/9355/1/ASC_1268914_012.pdf) [archive] (résumé et
bibliographie de l'ouvrage de Mirjam de Bruijn et Han van Dijk
cité ci-dessus, Congrès de l'Association des études
mandingues, 20-24 mars 1995, Leyde)
Site photos sur les chasseurs du pays Mandé de Benoit
Jouvelet (http://www.leschasseursdupaysmande.co
m) [archive]

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