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Laboratoire d’Architecture Méditerranéenne, Université de Sétif, Algérie

- Organisme National de Contrôle Technique de la Construction Hydraulique


- CTH- Direction Régionale Setif, Algerie.
Tel : (213) 0 661 92 41 14
fr.@yahoon_logzit:Email
Septembre 2008
1. Introduction :
Les réservoirs d'eau potable constituent un patrimoine très important parmi
les ouvrages hydrauliques, sachant qu'à travers ces réservoirs; le stockage des
millions de mètres cubes en Algérie destinées à la consommation humaines
journalière est actuellement assuré. Le RPA 99 Version 2003 les classe de
grande à
moyenne importance, dans la catégorie 1A : Ouvrages vitaux qui doivent
demeurer
opérationnels après un séisme majeur pour les besoins de la survie de la région,
de
la sécurité publique et de la défense nationale ( Art.3.2, page 11 ) [1].
En plus des caractéristiques des autres ouvrages de génie civil ordinaires; les
réservoirs d'eau potables en béton armé doivent assurer au même temps la
fonction
structurelle et la fonction d'étanchéité, cette dernière est généralement [2]
réglementée sur la base des exigences en matière de fuites.
Dans ce travail nous proposons une démarche à suivre pour le diagnostic, la
réparation, le renforcement [3], et la réhabilitation des réservoirs en béton armé.
Mots clés : Expertise, réservoirs, étanchéité, réparation, renforcement,
réhabilitation.
2. Objectifs :
Le but général de ce travail est de proposer une méthodologie d'expertise
des réservoirs de stockage d'eau potable réalisés en béton armé.
Les objectifs de ce travail liés au sujet traité consistent à :
- adapter la réglementation Algérienne existante et les connaissances étrangères
sur le concept de diagnostic et d'intervention;
- valoriser l'expérience du CTH dans les domaines d'expertise;
- contribuer au maintient des ouvrages vitaux par les techniques de réhabilitation.
- contribuer au développement des méthodes et modèles de réparation et de
renforcement.
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Département de Génie Civil
Université Mentouri Constantine - 25 et 26 Novembre 2008
3. Approche de la méthodologie :
Cette recherche sera débutée par la description des fonctions principales des
réservoirs, et les techniques d'expertise. Après cet aperçu le point sera marqué
sur
les causes probables de dégradation et de défaillance avec les conséquences
possibles, poursuivies par la méthodologie d'approche et d'intervention. Et en fin
on
donnera les recommandations nécessaires pour la réussite des travaux objet de
l'expertise. Ce travail sera enrichi par illustration des dizaines de cas
pathologiques
d'ouvrages expertisés par le CTH sur l'est Algérien.
4. Objet et but de l'intervention :
Les réservoirs d'eau potables sont souvent sujets aux problèmes
d'étanchéité, la fonction structurelle n'est donc touchée qu'à travers une faiblesse
ou
un déficit caractérisés par des fuites ou des taches d'humidité. La méthodologie
de
réparation ou de renforcement est donc liée généralement à l'aspect
d'étanchéité.
Le renforcement de l'étanchéité [3] d'un réservoir d'eau potable consiste à
établir dans son état un réservoir détérioré afin qu'il puisse assurer ă nouveau
ses
fonctions.
Il est donc but :
- d'assurer l'étanchéité du "contenant", rôle premier du réservoir, en empêchant
les déperditions,
- De restaurer la structure de l'ouvrage quant elle est déficiente (cassure,
fissures ouvertes, etc…),
- D'assurer la potabilité de l'eau en interdisant les échanges avec le milieu
extérieur polluant (réservoirs enterrée, couverture),
- De rétablir un aspect extérieur convenable, le cas échéant,
Et cela dans les meilleures conditions de tenue dans le temps et de coût, si
possible.
5. Caractérisation du terme "étanchéité" et classification réglementaire :
L'étanchéité [2] est la qualité caractéristique d'un ouvrage à s'opposer au
passage de l'eau ou d'un fluide (liquide et/ou gaz) dans les limites de débit de
fuite
qui ont été définies pour son exploitation.
Les ouvrages sont classés selon le principe de réalisation de leur étanchéité
en :
- Classe A : ouvrages dont l'étanchéité est assurée par la structure seule.
- Classe B : ouvrages dont l'étanchéité est assurée par la structure complétée
par un revêtement d'imperméabilisation.
- Classe C : ouvrages dont l'étanchéité est assurée par un revêtement
d'étanchéité adhérent ou indépendant du support, la structure assurant
uniquement une fonction mécanique.
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- Classe D : ouvrages réalisés à l'aide d'éléments préfabriqués.
Les normes et règlements [2] donnent des limites de fuites tolérés, le constat
contradictoire se fera au plus tôt 10 jours après la fin du remplissage, les pertes
ne
doivent pas dépasser une valeur moyenne de 500 cm3 par mètre carré de paroi
mouillée et par jour pour un réservoir sans revêtement, et 250 cm3 pour un
réservoir muni d'un revêtement d'imperméabilisation ou d'étanchéité. Cette
condition
peut être considérée comme remplie, si l'on ne constate pas de fuite apparente.
6. Diagnostic des causes et conséquences des défauts d'étanchéité :
Les principaux défauts d'étanchéité d'un réservoir peuvent se résumer en six
grandes familles principales [3] :
- fissuration, de loin le défaut le plus courant,
- porosité de la structure,
- désagrégation de la structure,
- décollement d'enduit ou revêtements divers,
- ouverture de joints,
- épaufrage et éclatement du béton.
7. Inventaire des principales techniques de renforcement de l'étanchéité :
Les techniques de renforcement [3] de l'étanchéité des réservoirs d'eau
potables peuvent être classées en deux grandes catégories :
- les techniques de réparation d'étanchéité qui consistent à améliorer une
étanchéité défaillante; elles seront souvent l'objet d'applications ponctuelles
ou limitées,
- les techniques de rénovation qui reprennent entièrement le système
d'étanchéité, souvent après enlèvement d'une étanchéité précédente.
Il faut également mentionner le replacement, peu souvent employé : on peut
avoir recours à la construction d'un nouveau réservoir dans quelques cas
particuliers
(cuve très gravement détériorée, réaménagement du réseau de distribution).
On peut distinguer également les techniques :
- non structurantes, qui ne traitent que la fonction étanchéité,
- structurantes, qui ont pour but d'améliorer la résistance structurelle de
l'ouvrage en même temps que d'assurer son étanchéité ou préalablement à la
mise en place de celle-ci. Il est conseillé dans ce cas, de consulter les
références [4] , [5] et [7]. pour ce qui est de la réparation et le renforcement
des éléments de la structure des ouvrages en béton armé.
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8. Potabilité et exigences techniques sur les produits utilisés :
En matière de réparation de réservoir d'eau potable, il convient évidemment
que les produits utilisés au contact de l'eau n'altèrent pas la "qualité alimentaire"
de
celle-ci.
Ces produits doivent [3] donc :
- ne pas libérer de produit toxique en quantités supérieures au minimum défini
par les normes,
- ne pas modifier les qualités organoleptiques de l'eau potable (goût, couleur et
odeur),
- ne pas provoquer de réaction intempestive avec les supports.
En plus de la potabilité, les qualités des produits utilisés recherchés dans la
plupart des applications sont :
- une bonne adhérence au support,
- une résistance mécanique au mois égale à celle du support,
- une imperméabilité à l'eau, même en faible épaisseur,
- un module d'élasticité équivalent à celui du support (enduits, ragréages,
colmatages), ou au contraire bien supérieur (pontages, revêtements souples),
- un coefficient de dilatation équivalent à celui du support,
- pas d'altération par les agents extérieurs (eau, condensation, sous-pression),
- une bonne tenue dans le temps,
- pas de réaction parasite au contact de l'eau et des supports.
9. Schéma d'analyse des défauts d'étanchéité et choix des procédés de
réparation :
Nous proposons dans le schéma du diagramme suivant la démarche et la
méthodologie [3] de l'opération d'expertise d'un réservoir d'eau potable, la
réussite de
cette démarche est toujours liée au respect et au suivi stricte des étapes
énumérées
ci-après.
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Schéma d'analyse des défauts d'étanchéité et choix des procédés de réparation
Phase 1 :
Rechercher les symptômes
Découvrir la dégradation
Rechercher et répertorier tous les indices :
Directs indirects
- fissuration - fuites d'eau
- épaufrure - taches d'humidité
- désagrégation - efflorescences,
- décollement d'enduit stalactites
- porosité localisée - mousses et algues
- ouverture de joint - renards.
Phase 1 :
Connaître l'ouvrage
Phase 2 :
Analyser les antécédents
Recueillir les informations relatives au :
- à la construction (plans conformes, notes de
calculs),
- à la vie de l'ouvrage (périodes de chômage,
fréquence des charges maximum, …).
Phase 3 :
Etablir un diagnostic
Déterminer les causes de dégradation
- Connaître les principales causes possibles
et les examiner systématiquement,
- Eliminer les causes non probables.
Phase 4 :
Dresser un bilan
- Evaluer l'état de l'étanchéité, partie par
partie,
- Evaluer l'état de la résistance, partie par
partie,
- En déduire les conséquences possibles.
Evaluer l'état du réservoir
Phase 5 :
Définir un traitement
Choisir un mode de réparation
- Faut – il : réparer ? ne pas réparer ?
- Si oui, la réparation doit - elle :
- localisée ou systématique?
- Immédiate ou différée.
Connaître l'ouvrage
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Figure 1 : Schéma d'analyse des défauts d'étanchéité et choix des procédés de
réparation [3].
Phase 6 :
Prescrire les remèdes et la
posologie
- recenser les contraintes particulières
(d'exploitation, et de chantier),
- analyser l'adéquation de la technique des
procédés,
- choisir un ou des principes de renforcement
parmi ceux qui restent applicables,
- dresser un cahier des charges précisant :
o les contraintes,
o les objectifs.
- Consulter des entreprises spécialisées ou ayant
des références pour les procédés
retenus.
- Consulter l'entreprise en fonction des garanties
techniques et du coût des
prestations.
- Surveiller l'exécution.
- Etre attentif aux détail et points particuliers.
- Procéder à des essais en cas de produits
nouveaux.
- Exécuter des essais de contrôle de résultats
avant remise en service.
Sélectionner les procédés de renforcement
Phase 7 :
Administrer les soins
Exécuter le renforcement
Schéma d'analyse des défauts d'étanchéité et choix des procédés de réparation
- Suite -
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10. Valorisation de l'expérience du CTH dans le domaine d'expertise :
10.1 Identification du domaine de l'étude :
Le CTH, Direction régionale de Setif a réalisé dans le domaine de l'expertise
des réservoirs d'eau potable à travers l'est Algérien des dizaines de travaux,
nous
exposons ici un résumé sommaire sur cette expérience, dont on s'intéresse sur
les
ouvrages expertisés dans la période des dix années précédentes [6].
Le nombre de ces ouvrages est de 31, répartis sur 10 Wilayas dans l'est
Algérien : Béjaia, Constantine, Setif, Biskra, Taref, BBA, Jijel, Mila, O.E.Bouaghi,
et
M'sila. Ils assurent un stockage total de l'ordre de 23150 m3, l'équivalent de 50 %
de la capacité de stockage actuelle de la ville de Setif et les villages
environnants.
Ces ouvrages représentent une capacité de 5150 m3 en réservoirs surélevés,
et un volume total de 18000 m3 en réservoirs semi enterrés, ils sont âgés entre
deux et plus d'une cinquantaine d'années.
10.2 Les cas pathologiques rencontrés :
Sur l'ensembles des ouvrages expertisés nous avons rencontré les cas
pathologiques illustrés comme suit :
Fuites plus au moins importantes
Aspect intérieur et extérieur dégradé
Instabilité d'ensemble et incapacité portante de l'ouvrage
Risque déclaré par les servises de gestion
0
20
40
60
80
100
0
20
40
60
80
100
Fig 1: Cas pathodologiques
85 %
67 %
23 %
11 %
10.3 Diagnostic des principales causes :
On peut résumer les causes des désordres rencontrés en neuf familles :
Causes Pourcentages %
Ouvrages non achevés 5
Joint water stop mal réalisé 32
Défaut d'entretient périodique 95
Ouvrages mal conçus 7
Mise en hors service 13
Eclatement de la couche d'enrobage 21
Vieillissement normal de l'ouvrage 37
Mauvaise étanchéité de la cuve 67
Défaut de reprise de bétonnage 33
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10.4 Recommandations du CTH :
Suite aux cas pathologiques rencontrés, et au diagnostic des causes, le CTH
a recommandé des solutions diverses pour la réparation et la réhabilitation, dont
on
les regroupe en trois familles :
10.5 Commentaire :
A la lecture des résultats présentés ci-dessus on peut apporter les
commentaires suivants :
Les désordres qui caractérisent ce genre d'ouvrage est bien le cas
pathologique des fuites plus au moins impotentes rencontrées avec un
pourcentage
de 85 %.
Le défaut d'entretient périodique présente un pourcentage élevé avec une
valeur de 95 %, ce qui nous ramène a donner l'importance primordiale des
programmes d'entretient durant la vie de l'ouvrage pour une meilleur durabilité et
maintient des ouvrages.
La majorité des ouvrages expertisés avec un pourcentage de 87 % ont mérité
la reprise de l'étanchéité intérieure de la cuve et des travaux de réfection et de
réhabilitation, cette solution en taux élevé est justifiée par le mauvais état
d'étanchéité des ouvrages inspectés.
11. Références
[1] RPA 99 VERSION 2003.
[2] CCTG N°74 CONSTRUCTION DES RESERVOIRS EN BET ON – CAHIER
DES
CLAUSES TECHNIQUES GENERALES.
[3] MANUEL PRATIQUE POUR LE RENFORCEMENT DE L'ETANCHEITE DES
RESERVOIRS D'EAU POTABLE, R.J . CHAUVET, MARS 1986.
[4] CATALOGUE DES METHODES DE REPARATION ET DE
RENFORCEMENT
DES OUVRAGES - CGS- 1992.
[5] RECOMMANDATIONS TECHNIQUES POUR LA REPARATION ET LE
RENFORECEMENT DES OUVRAGES – 1992-
[6] LOGZIT N. / L'ENSEMBLE DES RAPPORTS D'EXPERTISES DES
RESERVOIRS DES DIX DERNIERES ANNEES DU CTH DIRECTION
REGIONALE DE SETIF.
[7] REHABILITATION DU BETON ARME DEGRADE PAR LA CORROSION /
DOCUMENTS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES / AFGC / CEFRACOR/
FRANCE / NOVEMBRE 2003.
Solutions proposées par le CTH Pourcentages %
Reprise de l'étanchéité intérieure de la cuve
et travaux de réfection et de réhabilitation. 87
Renforcement de la capacité portante des
ouvrages. 7
Aménagement extérieur et travaux de
protection des ouvrages. 55
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