Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Numéro d’ordre :
Promotion 2009
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
Filière Génie Industriel
Département de Génie Electrique
et
Département de Génie Mécanique Productique
Numéro d’ordre :
Soutenu le : 08 Mai 2010 par :
Monsieur RAFANOMEZANTSOA Andrianirina Heriniaina
Rapporteurs :
Monsieur SOLOFOMBOAHANGY Andriamitanjo
Monsieur RAKOTOMALALA Andrianirina
Andria
Président des jurys :
Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon
Examinateurs :
Monsieur RAKOTOJAONA Andriamanantena
Monsieur RAKOTONIAINA Solofo Hery
Promotion 2009
Remerciements
Grâce soit rendue à Dieu Tout Puissant pour sa bonté et ses
bienfaits. Il m’a pourvu de tous les talents et ressources nécessaires
pour l’accomplissement de ce mémoire de fin d’étude.
Merci à tous !
Sommaire
SOMMAIRE
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 1
PARTIE I : CONTEXTE GENERAL .................................................................................................. 2
CHAPITRE I : ELECTRISATION ATMOSPHERIQUE .................................................................... 2
I.I. Formation des nuage-orageux ................................................................................. 2
I.II. Mécanisme de séparation de charges ..................................................................... 3
I.III. Champs électriques au sol ....................................................................................... 4
I.III.1. Condensateur terrestre .................................................................................... 4
I.III.2. Effet de couronne et effet de pointe................................................................ 4
CHAPITRE II : DECLENCHEMENT DE LA FOUDRE .................................................................... 7
II.I. Décharges nuage-sol ................................................................................................ 7
II.II. Décharges intra-nuages ........................................................................................... 9
II.III. Décharges inter-nuages ......................................................................................... 10
II.IV. Foudre en boule ..................................................................................................... 10
II.V. Caractéristique d’une foudre ................................................................................. 11
II.V.1. Courant de foudre .......................................................................................... 11
II.V.2. Forme d’onde de foudre................................................................................. 11
II.V.3. Quelques chiffres comparatifs ....................................................................... 12
CHAPITRE III : LES ETAPES D’UNE DECHARGE....................................................................... 14
III.I. DESCRITPITION GENERALE ..................................................................................... 14
III.I.1. La décharge préliminaire ................................................................................ 14
III.I.2. Traceurs par bonds ......................................................................................... 14
III.I.3. L’arc en retour ................................................................................................ 15
III.I.4. Le traceur continu........................................................................................... 15
III.I.5. L’arc en retour subséquent ............................................................................ 16
III.I.6. Développement d’une décharge .................................................................... 16
III.II. DESCRIPTION D’UNE DECHARGE POSITIVE ............................................................ 17
III.II.1. Les recherches sur la foudre ........................................................................... 17
III.II.2. Forme d’onde de choc .................................................................................... 17
III.II.3. Générateur de choc ........................................................................................ 18
III.II.4. Physique de la décharge positive ................................................................... 19
III.III. COMPARAISON DE DECHARGE EN LABORATOIRE ET DECHARGE NUAGE-SOL . 22
Sommaire
: Atmosphère
: Rayon du canal d’écoulement
: Coefficient de recombinaison
: Induction magnétique
9 : Durée de front
: : Durée de mi-amplitude
; : Temps de montée
@ : Temps de montée
A : Temps de descente
> : Tension seuil
>B : Potentiel de la tête du leader
Liste des symboles et des abréviations
= : Volume critique
D : Energie fournie par le champ
D EC : Energie potentielle
F : Paramètre de dispersion
D : Énergie cinétique
DC : Énergie totale
G : Coefficient d’ionisation
H : La fraction d’énergie
I : Densité de l’air
Δ> Chute de tension
K : Permittivité relative de l’intervalle considéré
K : Permittivité absolue
L : Coefficient d’attachement
M , M* , M) : Mobilité
M : Probabilité électronique
M : Perméabilité magnétique
M& : Microseconde
N : Résistivité de l’intervalle considéré
OP : Constante de temps de la queue
O : Constante de temps du front
O : Durée de vie des particules
Q : Angle entre la verticale et la direction d’une portion de leader
R : Conductivité
S : Pulsation
°U : Degré Kelvin
Ω : Ohm
Ω : Ohmmètre
Introduction
INTRODUCTION
La foudre qui est une décharge électrique naturelle s’effectuant dans de grands
intervalles d’air, a été depuis toujours un phénomène dévastateur pour les hommes. Les
effets du foudroiement représente un menace pour un grand nombre de système : d’un
simple composant électronique, jusqu’à un réseau électrique entier. Les dégâts qu’elle laisse
sur son passage et aux alentours de son point d’impact peut constituer une perte matérielle,
financière et humaine.
Parmi les types de foudres existants, nous allons nous intéresser plus
particulièrement aux décharges positives qui sont les plus sévères parmi les décharges, bien
qu’elles ne constituent qu’une part minime des décharges totales dans les pays à climats
tempérées.
– Ensuite, nous évoquerons dans la seconde partie la méthodologie, suivie pour aboutir à la
modélisation d’une phase particulière ou de la décharge globale.
– La troisième partie de notre ouvrage sera consacrée aux différentes applications des
modèles, ainsi que l’exploitation numérique avec ses différents résultats, suivis de la
validation de certains résultats obtenus.
1
Partie I : Contexte général
Electrisation atmosphérique
• Les orages frontaux ou orages cycloniques sont dus à la rencontre de masse d’air dont les
paramètres température et humidité sont différents. La rencontre entre ces masses
conduit à l’apparition de violents courants d’air ascendant accompagnés de
condensation. Les orages frontaux sont plus mobiles et plus violents que les orages de
convection.
2
Partie I : Contexte général
Electrisation atmosphérique
Le nuage fait apparaitre sur la terre, par influence électrique, une charge de signe opposée
et crée ainsi deux véritables dipôles électriques:
– Un dipôle interne, généré entre les pôles positif et négatif du nuage : si le champ interne
+C devient suffisamment grand, il provoque un claquage interne dans le nuage d’où les
éclairs inter nuageux (ChapitreII.III).
– Un dipôle externe, entre la base du nuage et la surface de la terre: si le champ externe
\C atteint les conditions critiques, il finit par provoquer une grande décharge entre le
nuage et la terre qui n’est autre que la foudre.
3
Partie I : Contexte général
Electrisation atmosphérique
Sous l’effet des nuages chargés électriquement, ce champ électrique au sol va varier
en commençant par s’inverser et s’accroitre considérablement jusqu’à atteindre
15 à 20 $ / [1]. Et comme l’atmosphère, n’étant pas un isolant parfait, il laisse passer un
courant de fuite entre le sol et l’ionosphère, ce qui fait que ce passage finirait par décharger
le sol s’il n’y avait pas l’orage pour le recharger. C’est ainsi que les orages interviennent en
tant que régulateurs grâce aux transferts de charges positives et négatives qu’ils
provoquent.
Les valeurs de champ électrique indiquées ci-dessus supposent un sol horizontal plat,
mais l’ionisation de l’air est aussi influencée par la forme et la proéminence des objets à la
surface du sol.
En effet toute aspérité, par un effet de concentration des lignes de force et de
tassement des surfaces équipotentielles, peut augmenter considérablement le champ
superficiel local.
2
]
4_K 4
(I.1.1)
:
] 4 (I.1.2)
où
2 ] ` 4_K 4 (I.1.3)
4
Partie I : Contexte général
Electrisation atmosphérique
En assimilant une pointe à une boule dont le diamètre est petit (faible rayon de
courbure), la valeur du champ électrique tendra vers l'infini au voisinage de la pointe. Cette
illustration nous permet de voir l’effet de concentration des lignes de champs avec la forme
de l’objet qui s’y trouve. Les figures n°2 et n°3 permettent voir les déformations des lignes
de champs au voisinage d’une demi-sphère et d’un ellipsoïde pointu.
5
Partie I : Contexte général
Electrisation atmosphérique
Lors d’un orage, l’effet de couronne est un des phénomènes précurseurs contribuant
à l’ionisation de l’air, et permettant le développement d'une prédécharge : coup de foudre
ascendant.
6
Partie I : Contexte général
Déclenchement de la foudre
Parmi toutes les formes de décharge orageuse, la décharge nuage - sol est la moins
fréquente mais certainement la plus contraignante et la mieux étudiée. Elle représente à peu
près le tiers [15] de la totalité des décharges atmosphériques que connaît le globe terrestre.
Ce pourcentage est fonction des conditions météorologiques et physiques (humidité,
température, localisation des charges dans le nuage,...), de l'altitude du nuage et de la
latitude du lieu.
Elle se présente sous la forme d'une succession de décharges "nuage - sol - nuage"
appelée coups de foudre. Ces derniers sont classés en deux groupes selon deux critères
[1 ; 9 ; 11]:
– la polarité du canal ionisé qui véhicule le courant de décharge: les coups de foudre
sont dits alors positifs ou négatifs.
– le sens du traceur principal : les coups de foudre sont dits ascendants ou
descendants.
On définit ainsi quatre types de foudre comme indique la figure 4 où v est le sens du leader
(canal ionisé) du canal ionisé et i l’arc en retour.
7
Partie I : Contexte général
Déclenchement de la foudre
8
Partie I : Contexte général
Déclenchement de la foudre
Remarques :
Comme les couches de nuages sont plus près entre elles qu'elles ne le sont du sol, ce
genre d'éclairs sera le premier à se produire. Les décharges intra-nuage et inter-nuage sont
une marque de développement du cumulonimbus [15].
Contrairement aux décharges nuage - sol, la décharge intra - nuage est de loin la plus
fréquente mais la moins étudiée [1 ; 11]. Elle se présente sous la forme d'une succession
9
Partie I : Contexte général
Déclenchement de la foudre
d'arcs électriques qui se tendent entre une ou plusieurs poches de charges opposées
contenues dans un même nuage. En général, ces arcs sont fortement ramifiés et se
produisent à l'intérieur du nuage, mais il arrive parfois qu'ils sortent du nuage pour y revenir
en passant par l'extérieur, formant ainsi une espèce de pont très lumineux et visible de la
terre. La durée de ces décharges est de l'ordre de plusieurs centaines de millisecondes et
leurs effets sont plutôt minimes [1].
Comme leur nom l’indique, ces décharges se développent entre deux ou plusieurs
nuages orageux différemment chargés se trouvant à une distance telle que l'ionisation de
l'air qui les sépare devient possible. Elles se produisent généralement à de très grandes
altitudes, et elles sont d'autant plus fréquentes que la densité de l'air est faible. Ces
décharges inquiètent surtout les engins aéronautiques et les systèmes de transmission par
satellite [1 ; 11].
Il s'agit là de l'une des formes les plus rares et les plus spectaculaires de la foudre. Les
photographies et les films de ce phénomène sont très rares, mais les témoignages et
l’analyse des traces laissées par son passage permettent de faire une idée de ce phénomène
étrange et paradoxal. Il s’agit d’une boule de feu, lumineuse, vaporeuse de quelques dizaines
de centimètres de diamètre, qui se déplace librement et avec une vitesse vertigineuse du
nuage orageux vers la terre et devient aléatoire au dessus du sol.
10
Partie I : Contexte général
Déclenchement de la foudre
L’onde de décharge d’une foudre est par convention une onde biexponentielle
caractérisée par son amplitude maximale, son temps de montée et de descente. Le
paragraphe II.2 du chapitre III nous donnera d’ample explication sur cette forme d’onde.
11
Partie I : Contexte général
Déclenchement de la foudre
où 9 : La durée de front ;
: : La durée à mi-amplitude ;
; : Le temps de montée ;
< : Le temps de descente ;
Conventionnellement, chaque forme d’onde est défini par le rapport 9/ :, les deux
temps étant exprimés en M&.
Selon la norme CEI 71-1 : la décharge négative est de 1,2/50
Selon la norme NFC 17-100 : la décharge négative est de 10/350
Distribution de l’amplitude
12
Partie I : Contexte général
Déclenchement de la foudre
L’amplitude des courants de foudres positives peut atteindre une très grande valeur
150kA tandis que les foudres négatives prennent une valeur plus faible. Quant à la raideur
de front, c’est le contraire.
Quelle que soit la famille de décharge considérée, aucune corrélation n’a pu être
établie entre la valeur crête du courant et la raideur de front. Mais on peut signaler que plus
l’amplitude du courant est élevée, plus la probabilité d’avoir des raideurs de fronts élevées
est faible.
Statistiquement, les foudres positives sont rares, on ne les rencontre que dans 10 à
20% de cas des décharges atmosphériques. Le tableau précédent nous a montré qu’un
courant de très forte intensité est déversé lors de son impact, ce qui fait qu’elles sont plus
énergiques que les foudres négatives. Notre intérêt envers ce phénomène revient à
dimensionner les équipements et les appareillages dans le cas le plus défavorable pour qu’ils
puissent travailler avec de meilleurs rendements. Mais avant d’aboutir à cet objectif, la
connaissance physique et la modélisation future nous sont nécessaires.
13
Partie I : Contexte général
Les étapes d’une décharge
Une décharge dans un intervalle d’air n’est pas un phénomène instantané mais
évolue dans une chaîne d’étapes bien distinctes les unes des autres. La connaissance de
cette évolution nous permet de développer dans le chapitre suivant, des modèles
mathématiques décrivant soit une phase particulière de la décharge, soit la décharge
globale.
La succession des phénomènes jusqu’à l’impact d’une foudre peut être abordée de
deux manières différents :
– D’une manière générale, comme on le constate lors d’une décharge orageuse.
14
Partie I : Contexte général
Les étapes d’une décharge
Quoi qu’il en soit, au fur et à mesure que le traceur progresse vers le sol, on assiste à
un développement suivi d’une ramification et une luminosité du chemin ionisé jusqu’à ce
ceci rencontre un autre traceur.
Pour le cas des coups de foudres ascendants, ce sont les effluves dus à l’effet de
couronne qui se développent et amorcent un traceur descendant venant des nuages. Au
cours de sa progression, le traceur se ramifie plusieurs fois. On assiste à la formation d’une
arborescence léchant la base du cumulonimbus. Ce développement ne peut s’effectuer qu’à
une certaine valeur du champ électrique ambiant.
15
Partie I : Contexte général
Les étapes d’une décharge
Cette (ces) seconde(s) décharge(s) commence(nt) par l’apparition d’un leader qui suit
de façon continu sans ramification le chemin du leader précédent, sans que se produisent les
phénomènes précurseurs.
16
Partie I : Contexte général
Les étapes d’une décharge
Une étude directe du phénomène est dangereuse et fastidieuse et ne nous permet pas
d’acquérir les données nécessaires pour une étude complète de la décharge, comme l’étude
des conditions de propagations, de la forme d’onde de choc appliquée et de l’influence du
milieu.
Pour ce faire, nous allons exploiter les fruits des recherches des savants, mis au point
dans les laboratoires. On crée artificiellement une décharge sous différentes contraintes
géométriques, électriques et atmosphériques pour se rapprocher de la réalité et en déduire
un modèle. En général, on utilise des électrodes pointe-plan qui représentent
respectivement la tête du leader venant du nuage et la terre.
17
Partie I : Contexte général
Les étapes d’une décharge
18
Partie I : Contexte général
Les étapes d’une décharge
Les radiations cosmiques et les radioactivités naturelles créent dans l’air un certain
nombre d’électrons libres. A la surface du sol, sont libérés [5]. Lorsqu’un
de ces électrons dits "électrons germes" se trouve à proximité d'une électrode haute
tension, il sera soumis à un champ électrique qui l’accélère. Si ce champ est supérieur à ,
l’énergie
énergie qu'il acquiert devient suffisante pour provoquer l'ionisation des molécules neutres
qu'il heurte (ionisation par choc).
19
Partie I : Contexte général
Les étapes d’une décharge
Il se crée alors de nouveaux électrons libres qui, soumis au même champ vont
également ioniser d’autres molécules et ainsi de suite. Le processus prend une allure
d'avalanche qui se développe depuis la position de l'électron germe vers l'anode.
La forte densité de charge d'espace est ainsi créée : les nuages d’électrons se déplaçant vers
l’anode et les ions positifs laissés derrière, perturbent localement le champ électrique
existant. Elle entraîne une diminution du champ au niveau de la pointe (anode) et une
augmentation du champ au niveau du plan. On verra ultérieurement qu’une taille critique
est nécessaire pour observer la première manifestation de la décharge.
20
Partie I : Contexte général
Les étapes d’une décharge
Le premier effet de couronne peut être suivi de période sombre durant laquelle
aucune activité ionisante n’est remarquée, avant qu’une nouvelle couronne n’apparaisse. Sa
durée est fonction de la courbure de la pointe, le phénomène parait plus marqué quand le
rayon diminue.
21
Partie I : Contexte général
Les étapes d’une décharge
Une onde de choc est alors amorcée, et quelques µs après la jonction, l'équilibre
thermodynamique local dans le canal est réalisé : c’est la phase d'arc en retour.
En réalité, il s'agit d'un arc transitoire qui décharge les condensateurs du générateur H.T. La
tension aux bornes de l'intervalle s'effondre totalement ; la recombinaison des particules est
le phénomène dominant.
Les électrons cathodiques peuvent alors "remonter" le filament conducteur. L'arc en
retour reprend fidèlement la trajectoire définie par le leader lors de sa propagation dans
l'intervalle. Le courant qui traverse le canal augmente rapidement entraînant une élévation
du degré d'ionisation [1; 5].
La première concerne les ordres de grandeurs des différents paramètres que l'on
peut comparer. Par exemple, les courants qui s'écoulent dans le traceur atteignent la
centaine d'ampères, avec une densité linéique de charge estimée à 800M / , contre
quelques dizaines de / pour les grandes étincelles [5].
Cependant l'augmentation de l'intervalle d'étude nous rapproche des ordres de grandeurs
des caractéristiques de foudre sans faire apparaître de nouveaux phénomènes. Il est alors
intéressant pour le physicien de baser ses recherches fondamentales et modèles sur des
résultats expérimentaux obtenus avec des intervalles plus réduits et donc plus commodes à
observer.
La deuxième concerne l'aspect qualitatif, puisqu'en laboratoire, on peut observer
des phénomènes complexes entre chaque étape, phénomènes que l'on ne peut pas mettre
en évidence dans le cas des précurseurs de foudre. Cette différence peut s'expliquer par les
conditions d'observation qui sont beaucoup plus aisées en laboratoire.
22
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
PARTIE II : METHODOLOGIE
− Critère de Meek :
La formation du leader est assurée quand le champ en tête de l’avalanche sera au moins
égal au champ appliqué.
− Critère de Raether :
Le nombre d’électrons , , produit par l’avalanche primaire doit être égal au moins à 10u .
, ] exp a„ G c
(II.1.1)
− Critère de Gallimberti :
Un nombre minimal d’ions positifs en tête de l’avalanche permettent la formation et la
propagation du streamer. Ce nombre de charges , ) est fonction du champ électrique
géométrique à la surface de l'électrode.
23
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
La première couronne peut être modélisée sous trois aspects distincts suivant les
paramètres critiques à considérer :
− Premier aspect : étude du champ minimal pour initier une décharge de type couronne.
− Deuxième aspect : établissement d'un modèle probabiliste d'apparition de la première
couronne.
− Troisième aspect : étude du développement spatial et temporel de la couronne plus
particulièrement celui des streamers qui la composent.
Pour un intervalle donné, un champ électrique minimal noté est nécessaire pour
initier la formation de la couronne, autrement dit, dès que le champ électrique local est
supérieur au champ de seuil. Il est fonction de la géométrie de l’intervalle notamment du
rayon de courbure
‹ (II.1.4)
1,75. 10
] 6,77 ln • •
(II.1.5)
4
}2
A la suite du critère de Raether, une couronne peut se former dès qu’un certain
nombre d’électrons germe se trouve dans un espace de volume = .
Si ces électrons sont trop près de l’électrode, l’avalanche pourra toucher ce dernier
sans atteindre une taille critique. S'il en est trop loin, dans une région où le champ électrique
est inférieur à , le coefficient d'ionisation ’ devient trop faible pour assurer le
développement de l'avalanche. Dans les 2 cas, la formation du streamer est difficile. On
définit alors un volume dit critique = délimité par deux surfaces (figure n°15) telles que:
− La surface 8 fuit l'anode lorsque la tension appliquée augmente
− Et 89 la surface au delà de laquelle l'avalanche peut atteindre la taille critique et se
rapproche de l'anode lorsque la tension appliquée augmente puisque le degré
d'ionisation ’ croit rapidement en fonction du champ électrique [1].
24
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
(+
'a c ] “„ •
(II.1.6)
”yz aCc O
š
'a c ] 'a c ™~ „ ' a/c /›
(II.1.7)
25
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
Ces auteurs posent comme hypothèse qu'une charge d'espace de , ) ions est
contenue en tête du streamer dans une sphère de rayon 45 dit rayon de diffusion
(figure n°16).
Figure 16: Développement d'une avalanche en tête d'un streamer selon le modèle de Dawson et Winn
Le champ appliqué est supposé nul. La condition d’une auto-propagation est que
l'avalanche produise à nouveau , ) ions positifs contenu dans une sphère de rayon de
diffusion r0 avant d'atteindre la tête du streamer, d'où la condition :
4: ‹ 24 (II.1.9)
Le nombre d'ions positifs , ) , créés par l'avalanche secondaire est donné par :
=•
,) ] ™„ Ga4c 4› (II.1.10)
=ž
=•
4Ÿ ] 6 „
: }. ¡ 4
(II.1.11)
=ž
où : Le coefficient de diffusion ;
. : La vitesse de dérive des électrons ;
G Le coefficient d’ionisation ;
26
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
,)
a49 c ] aG ] Lc ]
(II.1.12)
4_K 49 :
a49 c ] 22.8 $ }
où L : Le coefficient d'attachement ;
a49 c : Le champ pour lequel l'ionisation est compensée par l'attachement. Valeur
proche de 24 $ } qui est d’ailleurs la plus utilisée.
A partir des équations (II.1.11) et (II.1.12), les auteurs montrent que la propagation
est assurée pour:
45 ] 2,7. 10*
, ) ] 10u -…(&
Cette dernière valeur représente le nombre d’ions positif minimum en tête du streamer qui
permet l'auto-propagation c'est-à-dire dans un champ extérieur nul.
27
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
,)
a¢c ] a¢c ˜
(II.1.13)
4_K a¢ ~ ¢+ c:
Le bilan énergétique est tel que : d’une part les électrons perdent leur énergie au sein
d’une avalanche par les processus d’ionisation, d’excitation, d’attachement, … ; d’autre part,
de l’énergie est fournie aux avalanches par le champ extérieur appliqué et par le champ créé
par la charge d’espace , ) laissée dans l’étape précédente.
28
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
D ˜D EC ] D9 (II.1.15)
0,43a , ) c: ¤—
D EC a¢+ c ] ˜ ,) „ ¢
4_K 7Ÿ (II.1.17)
D ] H9 ,©Ÿ (II.1.18)
D9 ] «9 ,©Ÿ (II.1.19)
avec «9 ] 49 eV
0,40,Ÿ : a7 £Ÿ ~ 7Ÿ c
H9 ~ «9 ˜ ˜ a7 £Ÿ ~ 7Ÿ c
(II.1.20)
,©Ÿ ~ ,Ÿ 4_K 7Ÿ :
]
,Ÿ 0,40,Ÿ : 2,Ÿ
˜ > ˜ «9 ~ H9
4_K 7Ÿ
Cette dernière équation donne la variation de charge dans la tête du streamer durant
le saut. Si les conditions initiales ,Ÿ , 7Ÿ , sont connues ainsi que le potentiel local
appliqué >, le nouveau rayon 7Ÿ ©est calculé en fonction de ,Ÿ et .
29
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
R ] a( M ˜ (* M* ˜ () M) c (II.1.21)
Où ( , (* , () sont respectivement sont les densités des électrons, des ions négatifs et
des ions positifs, M , M* , M) leur mobilité respective.
( est faible devant (* et () mais si l'on considère la grande mobilité des électrons, leur
détachement thermique (qui se produit pour des températures de l'ordre de 1500°U) des
ions négatifs et donc l'augmentation de leur densité pourraient expliquer l'accroissement
important de la conductivité
30
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
Plusieurs modèles de leader ont été proposés. Leur principale différence réside dans
le fait que I'ETL (Equilibre Thermodynamique Local) est considéré ou non.
Pour que l’équilibre thermodynamique soit considéré, les hypothèses suivantes sont
à admettre :
Dans le cas d’un ETL, la densité électronique peut être calculée à partir de la formule de
Saha, qui s’écrit :
1
7] ]
(II.1.23)
( M _ :
31
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
] ( . .. ._ :
(II.1.24)
] ˜ 4© (II.1.26)
On trouve que l’équation de Saha [1] conduit à une densité électronique de l’ordre de
109: * et une température voisine de 5000°U, en prenant des valeurs couramment
admises pour les caractéristiques du leader (courant, gradient, diamètre).
Or la température utilisée pour déterminer la densité électronique doit être la température
électronique et non celle du gaz, puisque l’excitation électronique et l’ionisation sont
probablement dues aux collisions électroniques. La température électronique devrait être
beaucoup plus élevée que 5000°U.
( Š 1,6.109: 9/:
¯ (II.1.27)
X est l’intervalle d’énergie le plus grand dans les schémas des termes
spectraux des ions présents. En prenant ¯ ] 7 et ] 5000°U on obtient une
densité électronique de ( ] 4. 10 9- *
Il est clair que ce critère n’est pas satisfaisant et l’hypothèse ETL est donc à rejeter.
32
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
densité des molécules du gaz à l’instant t0 durant laquelle le segment de leader de longueur
unité se forme.
− Le canal est un milieu non attachant, c'est à dire un milieu où il y a peu d'ions négatifs.
Ce qui se traduit par ne=n+.
− Le taux de détachement est compensé par le taux d'attachement.
− La pression dans le canal est supposée constante et égale à la pression atmosphérique.
,
]., ~ , ()
(II.1.28)
]
(II.1.29)
, M
]
(II.1.30)
, ,, M
, ]( _ :
(II.1.31)
() 1 .
-] ]
(II.1.33)
, ,
33
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
Et la conductivité du canal :
1.
R] ,M
(II.1.34)
,
Figure 19: Variations des caractéristiques du canal du leader avec le courant (a0=1 mm, T0=1000°K) établies par le groupe
des Renardières
En prenant comme hypothèse qu’il n’y a ni perte par rayonnement ni perte par
conductivité thermique, nous obtenons l’équation de conservation d’énergie suivante : la
somme de l’énergie électrique et de l’énergie de pression nous donne l’énergie interne ;
D EC D
] ˜
(II.1.35)
D a_ :
±c
]~ ]~
(II.1.36)
34
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
Avec h=1
D EC a_ :
c
² ˜ ]
(II.1.37)
D EC ] ³ (II.1.38)
] ,_ :
(II.1.39)
1 $ 1
³] ]
(II.1.40)
«~1 «~1 ,
Car ] ,U
a_ :
c a_ :
c
˜ ]
(II.1.41)
«~1
«~1 _ : C
a_ :
c\,C ] ´a_ : c: ˜2 „
« ,
(II.1.42)
C¦
est l’instant où la tête du leader passe par la portion x et où le segment du canal est
formé.
35
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
Ce modèle considère que l'extrémité du leader est une électrode équivalente mobile
dans l'intervalle. Si le champ électrique à la surface de cette électrode est suffisant,
supérieur au champ critique , pour entretenir un effet de couronne, le canal du leader
peut s'allonger dans l'intervalle de longueur . Dans le cas contraire, le leader se refroidit
progressivement et disparaît finalement, sauf si les caractéristiques de l'onde de tension
appliquée sont telles qu'une réactivation puisse se produire.
2>B
]
(II.2.1)
~
4 (4 µ 4 ¶
·
36
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
Comme l’intervalle peut être décomposé en 2 parties : la partie passive entre l’anode
et l’extrémité du leader et la partie active entre ce dernier et la cathode. >B est donc la
tension appliquée à la partie active.
>œ a c : La tension appliquée aux bornes des électrodes ;
: La distance inter-électrodes ;
¹
a , c
(II.2.2)
¸> ] „
O
]
(II.2.3)
ša c ~ º
0,0436
] ¼1 ˜ ¾ ¿$ } À
(II.2.4)
œ
½4 I
] ±. Áa Á ~ œc (II.2.5)
37
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
.] . ,
(II.2.6)
&-(Q 1 ~ …&Q
'aQc ] . Â~ Ã
(II.2.7)
F F
où F est une constante liée à la variation dans l'espace et le temps du champ à
l'extrémité du leader. Le déclenchement du saut final est supposé réalisé dès que le champ
électrique moyen entre l'électrode équivalente au leader et la cathode atteint la valeur Ÿ
a Ÿ ] 4$ / c du champ électrique le long des streamers, soit:
>B
Š
(II.2.8)
~ ¶
Ÿ
L’ensemble des relations ci-dessus peut être résolu dès que l’on donne les caractéristiques
géométriques de l’intervalle et la forme d’onde.
Ce modèle est adapté pour les grands intervalles d’air soumis à une tension de
formes biexponentielles pures ou oscillantes.
Avec
1 4 0.0436
> ] 4 … ™ › ™1 ˜ ›
(II.2.12)
2 4 ½4
38
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
> est le niveau de tension seuil théorique d'apparition d'une première couronne
déduit de la loi de Peek pour les géométries pointe - plan [5 ; 3]. $ , $ , $5 sont des
coefficients qui dépendent des conditions expérimentales.
4 est le rayon de l'électrode haute tension et ] 31I , le seuil de champ critique à
partir duquel les phénomènes d'ionisation deviennent significatifs.
− La première 39 ] $9 >a ca>a c ~ > c traduit une propagation de décharge réalisée dans
des conditions optimales (propagation idéale).
− La seconde 3: ] $: >a ca>a c ~ >B c rend compte des conditions réelles de
développement de la décharge (propagation réelle). Cette seconde relation tient compte
du temps de retard statistique et de la non continuité de l'injection de charges dans
l'intervalle en fonction du temps.
39
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
D’après ces résultats, $9 a cet $: a c sont des fonctions croissantes du temps et l’auteur
propose :
$9 a c ] $ ˜ $ = =a
cÅ
Ä
$: a c ] $ ˜ $ =a c
(II.2.13)
¶ ] 39 a c/Ë (II.2.14)
Le saut final sera déclenché dès que ¶ ‹ B, B étant la longueur du saut final déduit de la
loi de Garcia et Hutzler:
>a c ~ 0.15
] ~
(II.2.15)
B
0.44
Le développement de la décharge est dès lors caractérisé par la relation suivante découlant
du modèle de Baldo et Pesavento [3] :
>
¶a c ] Ì$9 a ~ c ˜ $: Í
(II.2.16)
Ÿ
40
Partie II : Méthodologie
Modèles existants
>a c: a . 3.22 c
B : a . 2.15c
: a . 2.1c
: a . 2.4c
B : a . 3.45c
41
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
C’est dans ce même cadre que nous allons élaborer un modèle adapté à l’intervalle
de plusieurs mètres, qui visera à la détermination des caractéristiques de propagation du
leader en mettant en profit les connaissances acquises exposées aux chapitres précédents.
Dans ce cas, seules les phases de développement du leader et de l’arc en retour seront
considérées [1].
Par simple calcul pour un intervalle d’air de 1$ de hauteur, on obtient une valeur
de Î ] 0.4" et la résistance 7 ] 200Ω [6].
Mais cette approche illustrée par la figure n°22, n’est qu’une matérialisation simple de la
foudre et des éléments considérés.
42
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
Pour pouvoir continuer notre démarche, une seconde hypothèse simplificatrice est à
considérer. Le milieu dans lequel nous travaillons est un milieu homogène, linéaire et
isotrope.
43
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
Comme la décharge progresse dans l’intervalle d’air, son évolution sera liée aux
paramètres de ce dernier :
− La nature du gaz dans lequel s’effectue la décharge.
− La géométrie de l’intervalle étudié.
− La contrainte de tension appliquée, voire les conditions initiales.
Les conditions atmosphériques sont de fait à considérer lors de l’étude d’un intervalle
d’air. Les variations de pression, de température et du taux d’hygrométrie influencent
considérablement le comportement de la décharge.
D’une part, on introduit la densité de l’air I :
0.392 9 2.92 9
I] ]
(II.3.1)
273 ˜ 273 ˜
9 : Pression barométrique ¿ À
: : Pression barométrique ¿$' À
: Température du milieu ¿° À
44
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
Et d’autre part, pour tenir compte des fluctuations naturelles du taux d’hygrométrie
lors de l’étude des paramètres d’amorçage, on introduit un facteur multiplicatif UÐ , sur le
niveau de tension. On a :
UÐ ] 1 ˜ Ga ~ c (II.3.2)
45
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
Les équations de Kirchhoff aux nœuds et aux mailles sont les suivantes :
] ˜ (II.3.3)
>C
]~ (II.3.4)
>
] (II.3.5)
>C ] 7
(II.3.6)
7 ]7 ˜>
(II.3.7)
>
>C ] 7 ˜>
(II.3.8)
>C :
> >
]7 ˜
(II.3.9)
7 >
] ˜ ˜
(II.3.10)
7 7
:
> 7 > 1 (II.3.12)
7 ˜¼ ˜ ™ ˜ 1›¾ ˜ > ]0
7 7
46
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
Pour passer des fonctions du temps t aux fonctions de la fréquence p, par les
transformées de Laplace, on doit considérer les conditions initiales suivantes :
> >
a ] 0c ]
(II.3.15)
1
La transformée est donc :
>¦
1Â :
> a c~ Ø > a c˜ > a c]0
(II.3.16)
1
> 1
> a c] ¦ (II.3.17)
7 : ˜Ò ˜
> 1
> a c] ¦
7 1 1
µ ˜ ·µ ˜ ·
(II.3.18)
@ A
Avec
1 1 1
Ò] ˜ ˜
(II.3.19)
7 7 7
1
]
(II.3.20)
7 7
2
]
(II.3.21)
@;A
Ò Ó √Ò : ~ 4
Finalement en inversant la transformée de Laplace dans l’équation (II.3.18), nous avons son
original :
>
>a c] Ì Â~ Ã~ Â~ ÃÍ
¦ @ A (II.3.22)
7 @ ~ A @ A
Nous voyons par cette forme d’équation que l’onde de tension > a c dépend des constantes
de temps @ A.
47
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
] ] (
@ A @ (II.3.23)
=
@ ~ A A
0.35
F ]
(II.3.24)
TÖ
Les oscillations de tension sont obtenues en introduisant une inductance ; et une capacité
; en parallèle avec le circuit précédent (figure n°24 complet). Quel que soit le type de
biexponentielle obtenus, ce sont les éléments 7 , qui contrôlent le front (la montée) et
7 , la queue de l’onde.
Dans toute la suite, on utilisera cette dernière méthode qui se révèle plus réaliste et dans
laquelle les caractéristiques d’une foudre sont déjà normalisées.
On défini @ et A par :
~
]
: = (II.3.25)
@
0.7
]
@ (II.3.26)
A
exp µ1.35 ˜ 1.2ln :
·
=
48
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
49
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
Les éléments 7 , , seront déterminés par des lois physiques : la théorie des gaz et
par calcul de champ électromagnétique. La variation de chaque grandeur dans chaque
niveau sera tenu compte suivant la variation de la conductivité σ , la permittivité ε , et la
densité de l’air δ dans ce même intervalle.
III.III.1.1.1. Résistance
III.III.1.1.2. Capacité
K _ :
]
(II.3.27)
La seconde, utilisée par Fofana Issouf [3], utilisant la méthode d’approximation sphérique
[Annexe 1]
a ˜ 7 c7
] 2_K
(II.3.28)
50
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
III.III.1.2.1. Résistances
En régime quasi-statique, on a :
N 2Δ
7] (
(II.3.30)
2_Δ
III.III.1.2.2. Capacités
La capacité entre la tête du leader et celle du streamer, ou entre les deux faces
extrêmes de la portion de canal, peut être obtenue par approximation sphérique [Annexe 1].
a8 ˜ c
] ΓK Â Ã
(II.3.31)
8
Concernant la permittivité relative, des calculs ont été déjà effectués dans [3] admettant
que :
1
K]K ]
36_. 10?
Et en régime quasi-statique, l’expression de la capacité est :
2Δ *9
] 2_KΔ Â ( Ã
(II.3.32)
Dans chaque portion, on peut toujours observer l’évolution des charges élémentaires
injectées :
2 ] > (II.3.33)
51
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
III.III.1.2.3. Inductances
Dans le but de calculer l’inductance du canal, nous considérons que les effets de
bords sont négligés. L’inductance du canal est la somme de 2 inductances : celle due à
l’énergie électromagnétique emmagasinée dans le cana défini par : 9
M
] ±
8_
(II.3.34)
9
M ±
] (Â Ã
(II.3.35)
:
2_
Figure 28: Schéma de l'hypothèse simplificatrice utilisée pour le calcul de l'inductance du canal.
M ±
] 0.25 ˜ (  á
(II.3.36)
2_
M Δ 2Δ
] Â( Ã
(II.3.37)
2_
où Δ : la hauteur d’une portion d’intervalle
a : le diamètre du canal de décharge
M la perméabilité magnétique
52
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
Pour une maille quelconque comportant une résistance 7+ , une inductance + et une
capacité + , comme le montre la figure. On obtient ainsi la forme générale d’une fonction de
transfert (II.3.38), utilisé pour le calcul des différents ensembles.
1
Ý+ ] ]
+ (II.3.38)
+ +
: ˜ 7+ + ˜1 +*9
1
Ý+)9 ] ]
+)9 (II.3.39)
:˜7 ˜1
+)9 +)9 +)9 +)9 +
53
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
Ý ] Þ Ý+
(II.3.41)
+à9
D’amples détails sur les récepteurs seront donnés dans la partie IV de notre ouvrage.
On peut écrire :
D ] HDC (II.3.42)
H étant la fraction d’énergie utilisée pour la propagation du leader. Il est tel que : 0 ‘ H † 1.
Pour simplifier l’étude nous allons prendre une valeur arbitraire de H vérifiant la condition
précédente.
1 1
D ] :
] N_ : : (II.3.43)
2 B
2 B B
54
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
2H B
:
] „B
(II.3.45)
B
N_ :
1
N_ : :
a c ] H DC a c
(II.3.46)
2 B B
Comme B ] B , il vient
1
N_ :
a c ] H DC a c
(II.3.47)
2 B
d’où :
9 9
2H DC a c 2H
(II.3.48)
Ba c ] ™ › ] ' a c¡
N_ : N_ : B
C
DB ] á >B B
(II.3.50)
Plus le courant sera élevé, plus la vitesse d’élongation du leader sera forte.
¶ ] . …&Q (II.3.51)
] .. (II.3.52)
55
Partie II : Méthodologie
Modélisation de la décharge positive
La loi de probabilité définie (II.2.7) nous permet de considérer la trajectoire qui est
hasardeuse. Elle est aussi caractérisée par un paramètre de dispersion F [3] tel que :
>a c *9
F ] 0,6a1 ˜ 107c *9
Â0,8 ˜ 10 *9
Ã
(II.3.53)
Le fait que la probabilité d’avoir Q ‹ _/2 est non nulle, veut dire que le leader peut
remonter le vers l’électrode H.T. Et que Q ‹ 2_ n’a aucune signification physique. On va
écrire :
|&-(Q| …&Q ~ 1
'aQc ] exp  Ã
(II.3.54)
~2 F
2F ™1 ~ exp µ F ·›
56
Partie III : Applications et résultats
Le modèle a été programmé en utilisant la bibliothèque scientifique Matlab 7.5 selon les
démarches mentionnées dans la partie précédente de notre ouvrage.
I. GENERATEUR BIEXPONENTIEL
Le schéma équivalent du générateur est défini dans par la figure n°25. Les
paramètres d’une onde biexponentielle utilisées pout les simulations sont tels que
entionnées dans les bibliographies (V.3 partie I), et on va prendre :
La forme d’onde obtenue précédemment est une biexponentielle pure. Cette forme
est une forme théorique mais généralement des oscillations l’accompagnent. Dans notre
cas, 2 méthodes sont envisageables pour générer une oscillation.
• 7 ] 12$Ω
; ] 30. 10 à 70.10*99 "
*99
•
; ] 40.10 à 200.10*
*
•
On peut également, grâce à Matlab, générer une fonction aléatoire qui suivra l’allure de
la fonction biexponentielle pure. Cette deuxième méthode est plus avantageuse que la
première. On ne cherche plus à savoir les valeurs de ; et ; . Il suffit d’entrer la valeur de
l’amplitude maximal de la fonction aléatoire utilisée : rand ou randn ou autres.
La forme d’onde biexponentielle pure générée à la source est celle défini par la figure
n°12. Et les formes biexponentielles accompagnées d’oscillations sont représentées par les
figures suivantes.
57
Partie III : Applications et résultats
-3 -11
Figure 32: Source biexponentielle oscillante (Lm=200.10 ; Cm=40.10 )
-3 -11
Figure 33: Source biexponentielle oscillante (Lm=500.10 ; Cm=40.10 )
58
Partie III : Applications et résultats
Cette distance séparant le sol et le nuage peut varier selon l’état de surface du sol :
existence de proéminence, d’objet élevé ou la présence d’un appareil volant gênant la
trajectoire de la foudre.
Comparaison n=5 ; 10 ; 20 ; 40
Figure 35: Comparaison (n=5, 10, 20, 40) pour une onde pure au niveau 0
59
Partie III : Applications et résultats
Figure 36: Comparaison (n=5, 10, 20, 40) pour une onde oscillante au niveau 0
60
Partie III : Applications et résultats
Notre seconde expérience consiste à varier la hauteur de l’intervalle pour voir quelle
conséquence affecte ceci sur la tension au niveau zéro.Nous allons prendre 3 valeurs de
hauteur : 5$ ; 2.5$ ; 1$
61
Partie III : Applications et résultats
Nous pouvons constater que pour certaines valeurs de la subdivision à savoir ( ‘ 10,
notre circuit équivalent provoque une amplification de la tension à l’altitude 0. Tandis que
pour ( Š 20, la tension tend vers une valeur plus ou moins constante : 39.1 à 30.8 &
(figure n°32 et 33).
La figure 38 nous montre que, quelle soit la hauteur de l’intervalle d’air, la tension à ce
moment est plus ou moins la même d’amplitude maximale est de 37.8 à ] 33.2 &.
Mais contrairement l’instant d’impact est différent. En effet, si on considère une vitesse de
propagation constante, l’instant d’impact le plus rapide appartient à l’intervalle d’air le plus
court.
III. RECEPTEURS
Comme on l’a vu dans les méthodes de calcul, les récepteurs constituent les derniers
éléments aux bornes duquel on prélève les comportements électriques du à la décharge
positive.
On se propose d’étudier le comportement de la tension et courant à la sortie d’un
paratonnerre, et à la sortie d’une prise de terre. Par la suite, on effectuera les mêmes études
sur un appareil volant foudroyé.
Pour ce faire, il nous est nécessaire de connaitre le modèle équivalent de ces récepteurs
[13].
III.1. Paratonnerre
Un paratonnerre est modélisé par un ensemble de circuit RLC monté selon la figure n°39.
Avec
7 : Résistance du paratonnerre de caractéristiques : longueur ] 20 et de diamètre
] 15 ; 7 ] 60MΩ
Inductance du paratonnerre ; ] 1M /
62
Partie III : Applications et résultats
2_K
]
(III.1.2)
1.15
(
On distingue plusieurs types de prises de terre selon les besoins et l’utilisation. De même
chaque type possède son schéma équivalent propre. A titre d’illustration prenons une prise
de terre formée de 3 piquets reliés en triangle (figure41).
63
Partie III : Applications et résultats
Figure 41: Modèle d'une prise de terre formée de 3 piquets reliés en triangle[13]
Avec
7 : Résistance d’un piquet
: Inductance d’un piquet
4 : Résistance du conducteur reliant les piquets
N ë
4]
(III.1.3)
8
est ici la longueur du conducteur en cuivre
K_
]
(III.1.4)
2
(
2_K
]
(III.1.5)
ì
2 : ~1
(¼ í ¾
: ˜1
K ] K . K= : Permittivité du milieu
9
K ] ¿"/ À : Permittivité dans le vide
îï.9 ð
K= ] 1 : Permittivité absolue
64
Partie III : Applications et résultats
65
Partie III : Applications et résultats
Bien que l’avion fasse office de cage de Faraday, la sécurité sera maximisée si la
résistance électrique de l’ensemble de la structure est réduite au minimum à une valeur
constante. D’où la nécessité de faire une maintenance de l’appareil, de chaque fixation
périodiquement ou après chaque vol.
D’après le résultat issu de notre modèle, la tension à n’importe quelle altitude >¤ est
considérée comme la même. Si un appareil volant à carlingue métallique venait à être frappé
par la foudre, le courant qui y circulera est :
¤ ] >¤ /230
66
Partie III : Applications et résultats
En considérant que la résistance de la structure d’un avion est de 2,5 Ω entre le nez
et la queue [18]. Une différence de potentiel de 425 apparait entre ces deux points.
L’avantage de ces études, c’est qu’on peut jouer sur les valeurs des caractéristiques
ou sur le type même des récepteurs pour avoir une tension et un courant donné à sa sortie.
Par exemple on peut limiter la tension ou le courant de sortie suivant l’impédance
équivalente de notre récepteur.
IV. TRAJECTOIRE
67
Partie III : Applications et résultats
Par définition, la chute de tension est la différence entre la tension d’entrée dans
l’intervalle (°- et celle à la sortie de cette même intervalle.
On peut alors tracer l’allure de cette chute de tension. Prenons les mêmes
caractéristiques de la tension d’entrée et avec ( ] 40 subdivisions.
∆ ]á
(III.1.7)
à9
+ +
± 1
∆ ]á ² ∆ ] ±á
(III.1.8)
. .
à9 à9
68
Partie III : Applications et résultats
Pour faciliter le calcul, nous allons tout d’abord considérer que la foudre se propage à
vitesse constante. Ainsi la durée de parcours d’une portion d’intervalle sera la même.
∆ ](
Pour la correspondance du temps d’entrée dans l’intervalle (°-, avec la vitesse à cet
instant, ainsi qu’avec la chute de tension, il nous est nécessaire d’augmenter le pas
d’incrémentation, d’où l’allure de la courbe illustrée par la figure 47.
69
Partie III : Applications et résultats
RESULTATS N°1
Les résultats des simulations sur les différentes caractéristiques électriques ont
abouti à déduire que la tension, le courant et la quantité de charge, suivent tous la forme de
l’onde générée à l’entrée c’est à dire biexponentielle, mais de caractéristiques différentes.
Courant
+ ] >+ /230
Quantité de charge
3+ ] >
70
Partie III : Applications et résultats
Onde pure
, >5 ;@\ >+E ;@\ +E ;@\ 3+E ;@\ > <C ;@\ Δ>÷Öø Δ>÷ ù
[MV] [MV] [kA] [C] [MV] [MV] [MV]
10 39,8 40,6 176,55 4.59 7,14 30,04 -4,65
20 39,63 38,62 167,918 2.36 6,79 26,85 -4,72
40 39,86 38,22 166,203 1.247 6,72 26,24 -4,79
80 39,86 38,11 165,698 0.664 6,70 26,18 -4,83
Onde oscillante ( ; ] 200 ; ; ] 0,4 "c
10 45,89 40,82 177,494 4.621 7,17 30,67 -10,7
20 45,89 40,82 169,137 2.380 6,82 27,21 -10,7
40 45,89 38,51 167,137 1.261 6,75 26,45 -10,8
80 45,89 38,37 166,840 0.672 6,73 26,38 -10,9
Onde oscillante ( ; ] 500 ; ; ] 0,4 "c
10 49,21 41,40 180,011 4.763 7,17 31,62 -13,64
20 49,21 39,64 172,373 2.475 6,82 28,41 -14,46
40 49,21 39,03 169,724 1.303 6,75 27,48 -14,77
80 49,21 38,82 168,823 0.693 6,73 27,31 -14,81
Onde oscillante (Cst=0,08)
10 45,16 40,68 176,911 4.593 7,16 24,86 -11,98
20 47,06 39,16 170,278 2.422 6,89 19,71 -10,72
40 46,98 38,91 169,214 1.267 6,84 21,90 -11,32
80 44,72 37,63 163,610 0.660 6,62 22,76 -9,35
Tableau 4: Résultat 1
IV.3 Trajectoire
71
Partie III : Applications et résultats
72
Partie III : Applications et résultats
RESULTATS n°2
− Pour l’étude de la décharge positive, avec notre modèle équivalent, pour un intervalle
de 5000m, prendre une valeur de subdivisions entre 25 et 50 est raisonnable.
− La trajectoire devient plus marquée quand les oscillations sont intenses : valeurs de
; ; élevées, simulations avec oscillations aléatoires.
− Pour l’étude des caractéristiques électriques (tension, courant, quantité de charges,
chute de tension), utiliser la forme d’onde biexponentielle pure suffit.
− Pour la tracée de la trajectoire, utiliser la forme d’onde biexponentielle oscillante
aléatoire sera plus approprié.
V. VALIDATIONS
Pour valider notre modèle, on comparera six paramètres obtenus dans les résultats
avec ceux observer dans les littératures, à savoir : le temps de décroissance, la raideur du
front, la quantité de charge maximale contenu dans l’intervalle d’air ionisé et l’amplitude du
courant maximal.
Les formes d’ondes normalisées relatives à la protection contre les effets indirects de
la foudre sont les biexponentielles et les sinusoïdales amorties.
73
Partie III : Applications et résultats
REMARQUES.
A titre d’amélioration, on peut suggérer une autre démarche de modélisation en
considérant l’évolution des caractéristiques de chaque phase, et en combinant notre
méthode et celle illustrer par l’organigramme de la figure n°22. Le problème réside dans la
détermination ces caractéristiques qui sont déduites expérimentalement.
74
Partie IV : Impacts environnementaux
75
Partie IV : Impacts environnementaux
Exemples : soudure au point de contact de relais, une vitrification locale, fusion d’éléments,
incendie au point d’impact de la foudre, étincelles giclantes, …
En particulier, dans les matériaux mauvais conducteurs, une partie de l'énergie est libérée
sous forme de chaleur ; l'eau contenue dans le bois ou la maçonnerie est échauffée et
vaporisée, d'où l’éclatement des arbres ou du béton.
Lorsque les courants de foudre circulent dans des conducteurs parallèles, la force
magnétique qui en résulte : attraction ou répulsion (plusieurs milliers de Newtons), peut
entrainer des déformations mécaniques allant de l’arrachement à la rupture. Ces effets
seront d’autant plus remarqués quand la raideur de la pente de montée du courant est
élevée.
Les montées de température et de pression vont de paire, provoquant des efforts
dynamiques (variation de pression de 2 à 3 ).
Ils sont relativement peu importants sur les installations au sol. Les quantités de
matière pouvant se décomposer par électrolyse restent faibles, même pour de grandes
quantités de charge. Une surveillance des prises de terre est quand même nécessaire car il y
a risque de corrosion.
La décharge orageuse apporte une énergie suffisante pour qu’il y ait formation
d’ozone à partir de l’oxygène :
û: ˜ ±. ü 2û (IV.1.1)
2û ˜ 2û: ü 2û
Les forces électrodynamiques liées au courant s'écoulant dans l'éclair créent une
dilatation de l'air et une élévation de pression dans le canal ionisé. Cette surpression et sa
disparition brutale, créent une onde de choc : le tonnerre. La distance du canal de foudre et
son orientation par rapport à l'observateur, déterminent le spectre sonore dans son
environnant.
76
Partie IV : Impacts environnementaux
Les effets sur les installations sont limités aux équipements optiques (cellules,
caméra de surveillance, ...). D'autre part, les lésions oculaires sont à considérer pour les
personnes.
L’impact direct sur un conducteur d’une ligne électrique ou téléphonique, génère une
onde de tension qui se propage de part et d’autre du point d’impact. Chaque moitié se
propage le long du conducteur [4 ; 7]. Elle sera amortie par la longueur de la ligne, l’effet
couronne, les éclateurs, les transformateurs, … qu’elle va rencontrer sur son chemin ; mais
une partie de l’onde parviendra jusqu’aux récepteurs surtout ceux qui sont sensibles. D’où la
destruction ou le dysfonctionnement des équipements connectés au câble foudroyé.
Les lois de propagation des ondes mobiles nous enseignent qu’à toute onde de
courant est nécessairement associée une onde de tension, et réciproquement. Dans le cas
d’un foudroiement direct d’un conducteur d’une ligne aérienne, compte tenu des fortes
intensités des courants de foudre, l’onde de tension associée se caractérise par des
amplitudes considérables, de l’ordre de quelques MV.
Ce type d’agression se produit essentiellement sur les parties aériennes du réseau de
distribution, mais il peut également atteindre les parties souterraines du réseau.
La montée de potentiel entre le voisinage d’un point d’impact et un point éloigné est
considérable. Les lignes de courants, si on ne considère pas l’effet pelliculaire, se diluent
dans un sol de résistivité homogène selon le rayon d’un hémisphère.
N N
>] þ 0,2
(IV.1.2)
2_4 4
77
Partie IV : Impacts environnementaux
Illustration
On peut calculer la différence de potentiel entre les pattes d’une vache (figure 51)se
trouvant à 100m du point d’impact d’une foudre de 25kA. La résistivité moyenne du sol est
de 1000¿Ω À.
9
>9 ] 0,2 ` 25000 `
9
] 50000¿ À
>9 9 ] 49500 ¿ À
Soit entre les pattes on a une tension de > ] 500¿ À
Le champ rayonné par la foudre est perturbateur car il est à la fois de forte
amplitude, variable et à prédominance magnétique. Les fréquences du champ de foudre
sont relativement basses, dans la gamme des ondes longues. Un tel champ est difficile à
blinder.
78
Partie IV : Impacts environnementaux
I
(IV.1.3)
]
2_
La tension induite dans une boucle de masse verticale par ce champ magnétique (supposé
homogène et orthogonal à la boucle) suit la loi de Lenz :
Δ
> ] 8M
(IV.1.4)
Δ
En combinant les relations (1.3) et (1.4) on a :
8M ΔI
>]
(IV.1.5)
2_ Δ
> La tension induite dans la boucle, en V ;
8 La surface de la boucle, en m2 ;
¸-/¸ La pente maximale du courant de foudre, en kA/μs ;
7 La distance entre l’éclair et la boucle victime, en m ;
Les coups de foudre indirects représentent un danger plus important du fait que ce
mécanisme de production de surtensions est bien plus fréquent que celui qui résulte des
impacts directs.
Le calcul des surtensions induites par une décharge de foudre indirect nécessite :
79
Partie IV : Impacts environnementaux
Une norme peut être définie comme: "Un document établi par consensus, qui fournit
des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques à usages communs ; pour des
activités ou leurs résultats, et qui garantit un niveau d'ordre optimal dans un contexte
donné"
80
Partie IV : Impacts environnementaux
81
Partie IV : Impacts environnementaux
Domaine d’application
Référence Internationale Norme française
« Protection contre la foudre »
Comme la foudre est un phénomène naturel, l’éliminer est impossible mais toutefois,
on peut limiter ses effets, en respectant les trois principes de base suivants :
Ces deux protections sont complémentaires, mais pour une réelle efficacité, tous les
équipements doivent être associés à une prise de terre unique. D’une part, le réseau de
terre est l'élément fondamental d'une bonne protection. D’autre part, il y a lieu de
compléter, si nécessaire, la protection d’équipements sensibles par des dispositifs contre les
perturbations électromagnétiques (blindage ou utilisation de fibres optiques). L’Annexe 9
nous renseigne sur les bâtiments et locaux nécessitant de protection contre la foudre.
82
Partie IV : Impacts environnementaux
La protection des installations contre les effets directs de la foudre sera effectuée par
un système capteur du courant de foudre et d’un autre l’écoulant vers la terre, sans causer
de dommage à la structure ni aux équipements.
L’étude de la protection est tirée du modèle électrogéométrique qui définit toutes les
zones susceptibles d’être le point d’impact d’une foudre négative. Cette zone est
indépendante de la nature des roches du sous-sol, de la qualité de la prise de terre, de la
hauteur du bâtiment, de la nature et de la hauteur des pointes et de tous les autres
paramètres des paratonnerres.
Le principe d'un paratonnerre est fondé sur la notion de distance d'amorçage. Il s'agit
d'édifier, en haut des structures à protéger, une tige généralement effilée, reliée à la terre
par le chemin le plus direct. La protection offerte dépend de la situation de cette tige sur la
structure (émergence, lieu d'implantation).
Lors d'un orage, la tige simple (dite de Franklin) présente une amplification de champ telle
qu'une décharge ascendante puisse y prendre naissance. La capture de la décharge
descendante permet l'écoulement à travers la pointe et la descente à la terre du courant de
l'arc en retour.
La distance d’amorçage ne dépend que du courant crête du premier choc. Pour un
courant crête I, elle vaut sensiblement 10 fois I exprimé en $1 élevé à la puissance deux tiers
[2 ; 4]. Et le rayon d'amorçage R définit une sphère virtuelle, la zone protégée est celle sous
la sphère.
83
Partie IV : Impacts environnementaux
7 ] 9,4. :/ (IV.1.6)
Comme indiquée sur la Figure 52, l’installation d’une tige simple comporte :
− une tige simple (biseautée à son extrémité);
− un ou plusieurs conducteurs de descente;
− un réseau de terre
84
Partie IV : Impacts environnementaux
Ce principe est utilisé pour les bâtiments très sensibles et importants (militaire, tours
de contrôle, fabricant de pièces électroniques,…), abritant du matériel informatique ou des
circuits intégrés.
Une installation de cage maillée doit inclure :
− Des dispositifs de capture des décharges atmosphériques constitués par des pointes
de choc et des conducteurs de toiture;
− Des conducteurs de descente;
85
Partie IV : Impacts environnementaux
1. Mât de capture
2. Structure protégée
3. Zone protégée sur le plan de référence
4. Fil horizontal de capture
5. Distances de séparation selon norme
6. Angle de protection conformément à la norme
86
Partie IV : Impacts environnementaux
Les prises de terres ont pour rôle d’écouler le courant de foudre dans le sol. Dans ce
cas, toute canalisation conductrice, les charpentes d’un un bâtiment devraient y raccorder.
De même, tout câble électrique ou électronique externe.
87
Partie IV : Impacts environnementaux
Quel que soit le type de prise de terre des valeurs maximales sont à respecter et elles sont
en fonction des niveaux de tension.
Terre MT a30 $ , 20 $ 6.6 $ c et BT a380 c séparées :
Terre MT : 7 ‘ 10
Terre BT : 7 ‘ 10
–
Mais dans certains cas, comme en régions à forte résistivité des sols, les configurations
habituelles de mise à la terre ne permettent pas d’obtenir des résistances et/ou des
impédances relativement faibles, respectant les normes. Il faut alors trouver des moyens
efficaces pour réduire ces résistances (impédances) :
88
Partie IV : Impacts environnementaux
Pour chaque cas d’utilisation, le parafoudre est choisi principalement en fonction des
paramètres suivants :
− Tension de seuil ;
− Surtension admissible par les appareils à protéger ;
− Intensité du courant que le parafoudre devra supporter pendant la durée de
surtension (la durée normalisée du courant foudre est de 20 μs).
Les règles régissant le choix d’un parafoudre sont stipulées dans > 15 ~ 443 et
," 15 ~ 100.
89
Partie IV : Impacts environnementaux
Pour éviter les interruptions d’alimentation, on place au-dessus des conducteurs des
lignes un ou deux conducteurs supplémentaires : câbles de garde, que l’on fixe directement
au sommet des pylônes, sans aucun isolateur. Ils ont même rôles qu’un paratonnerre.
La pose de câbles de garde ne garantit pas à elle seule la suppression des courts-
circuits. Les courants de foudre qui s’écoulent à la terre doivent traverser la résistance des
prises de terre, des pylônes et des armatures métalliques, et conduire à une élévation de
potentiel par rapport à la terre lointaine. Lorsque cette élévation de potentiel est suffisante,
elle provoque un amorçage d’une ou des chaînes des pylônes, suivi d’un court-circuit, et on
est ramené au cas précédent de l’impact direct : on désigne ce mécanisme par « amorçage
en retour » [4].
Pour diminuer ces risques, on peut utiliser des dispositifs de protection non linéaires, tels
que les parafoudres (line arresters). Le câble de garde conduit le courant de foudre à la terre
et le parafoudre protège l’isolation.
L’éclateur est généralement placé en parallèle avec l’isolateur, il est formé de deux
électrodes-pointes, dont l’une est reliée à la terre et l’autre à l’installation à protéger.
Quand l’onde de tension frappe l’installation, la surtension qui apparait aux bornes de
l’éclateur produit un arc électrique qui dévie le courant vers la terre, car le courant choisit le
chemin le moins résistant.
90
Partie IV : Impacts environnementaux
Conclusion
• Ecouler le courant de foudre vers la terre en évitant des amorçages avec les différentes
parties de l'installation, en cas d’impact direct. Ce type de protection est assuré par des
paratonnerres constitués par des tiges simples, des fils tendus ou encore une cage
maillée.
• Limiter ou supprimer les contraintes des surtensions dans les installations. Cette
protection est généralement assurée par des dispositifs composés de parafoudres à gaz,
et/ou varistances.
91
Partie IV : Impacts environnementaux
92
Partie IV : Impacts environnementaux
Figure 62: Modèle utilisé pour le calcul du champ électrique associé au leader.
Le champ électrique produit par un élément de leader au point a , , ¢ c est tel que :
Na¢c ¢ '
]
(IV.1.7)
4_K '
' ] 0 ¡
(IV.1.8)
¢~¢
' ]í :
˜ a¢ ~ ¢ c:
(IV.1.9)
Na¢c a¢ ~ ¢ c ¢
² ] $
(IV.1.10)
4_K a :
˜ a¢ ~ ¢ c: c /:
Le champ électrique produit par le leader à chaque instant t est la somme des contributions
des charges élémentaires N ¢ et de leurs images – N ¢ sur la longueur effective du leader à
cet instant.tel que la contribution de l’image est tel que :
Na¢c a¢ ˜ ¢ c ¢
© ] $
(IV.1.11)
4_K a :
˜ a¢ ˜ ¢ c: c /:
93
Partie IV : Impacts environnementaux
¤*¤¦
En prenant comme simplification : ] où 0 ‘ ‘
Nous obtenons :
Na¢c
] a …& ~ …& c
(IV.1.12)
4_K
ûù …& ] …& ]
a :
˜a 5 ~ ¢ c: c9/: a :
˜ a ~ ¢ c: c9/:
Na¢c 1 1
] © ] • ~ •
(IV.1.13)
4_K § :
˜ a 5 ~ ¢ c: ¨
9/:
§ :
˜ a ~ ¢ c: ¨
9/:
Pour avoir le champ électrique total, il faut également considérer la diminution de la charge
de la source initiale située à la base du nuage, qui engendre une variation de champ
électrique au niveau du point M. Si l’on considère que la charge de la source possède une
distribution sphérique, cette variation de champ s’exprime à l’instant t par :
Na¢c a ~ ¢ ca ~ 5 c
]
(IV.1.14)
5Eë=
4_K § : ˜ a ~ ¢ c: ¨ /:
Na¢c 1 1 a ~ ¢ ca ~ 5c
] • ~ ~ •
xEC@Ê
2_K § :
˜a ~¢ c: ¨
9/:
§ :
˜a ~¢ c: ¨
9/:
§ :
˜a ~¢ c: ¨
/: (IV.1.15)
5
Illustration1 :
94
Partie IV : Impacts environnementaux
Figure 64: Modèle utilisé pour le calcul du champ magnétique associé au leader
Le canal est subdivisé en courant élémentaire ¢, qui contribue chacun à la création d’un
champ magnétique au point a , , ¢ c.
D’après Biot-Savart :
95
Partie IV : Impacts environnementaux
M
]
Λ' (IV.1.16)
4_ '
La contribution de chaque élément sera alors:
]
Λ' (IV.1.17)
4_ '
puisque ]
(IV.1.18)
M
¢
]
(IV.1.19)
4_ a :
˜ a¢ ~ ¢ c: c /:
] a&-(G9 ~ &-(G: c
(IV.1.20)
4_
~¢
(IV.1.21)
ûù &-(G9 ]
5
9
§ :
˜a 5 ~¢ c ¨:
:
~¢
&-(G: ]
a :
˜ a ~ ¢ c: c9/: (IV.1.22)
Pour l’image
˜¢
&-(G9 ]
5 (IV.1.23)
9
§ :
˜a 5 ˜¢ c : ¨:
˜¢
&-(G: ] (IV.1.24)
a :
˜ a ˜ ¢ c: c9/:
~¢ ~¢
9~
5 (IV.1.25)
9
] § :
˜ a ~ ¢ c : ¨: § :
˜a 5~¢ c : ¨:
4_ ˜¢ 5˜¢
˜ ~
a :
˜ a ˜ ¢ c: c9/: a :
˜a 5 ˜ ¢ c: c9/:
96
Partie IV : Impacts environnementaux
Illustration2 :
.8
> ]4 ˜,
(IV.1.26)
97
Partie IV : Impacts environnementaux
Illustration
] 5000 ; Ÿ ] 100 ; ] 180$1 ; Û ] 50 ; , ] 1; 8 ] 1 :
; 4 ] 100 Ω
98
Conclusion
CONCLUSION
En ce qui nous concerne, notre modèle illustre l’ensemble d’une décharge dans un
intervalle d’air se trouvant entre la base d’un cumulonimbus et le sol, une distance moyenne
de 5km. On a choisi une approche qui permet une application directe du modèle, les
approches des physiciens seront considérées comme des acquis que nous n’éliminerons pas.
Une telle modèle qui équivaut à une étude expérimentale, permet de simuler en premier
lieu la forme d’onde au point d’impact de la foudre, comme la tension, le courant, et la
quantité de charges associée ; et ensuite de déduire les valeurs maximales respectives. Elle
permet également la tracée de la trajectoire probable de la foudre. La contribution de ce
travail peut s’interpréter en termes de développement d’un sujet de réflexion pour la
recherche sur la protection des édifices, des biens et des personnes contre la foudre ; allant
du dimensionnement des dispositifs de protection jusqu’aux appareils exposés à une
décharge tels que : paratonnerre, parafoudre, prise de terre, blindage des lignes,…. Après
validation du modèle et des résultats obtenus, on peut dire que notre modèle offre une
plate forme de recherche pour l’étude sur la foudre. Des améliorations peuvent être
apportées dans ce travail ; en considérant certains paramètres qu’on a survolés comme : la
variation de la conductivité en fonction de l’intensité du courant de foudre, de l’évolution du
canal dans le temps et des paramètres climatiques.
Quoi qu’il en soit, les installations de protection contre la foudre doivent être
conformes à l'étude technique et être conçues, dimensionnées, exécutées et entretenues de
manière à être efficaces en tout temps. Notre étude constitue un pas de la recherche vers
une protection optimale.
Annexes
ANNEXE 1
] 7&-( …&
] 7&-( &-(
] 7 …&
:
8 ] 7 : &-(
:ï
8 ] a& ˜ 4 c4 „ „ &-(
² 8 ] a& ˜ 4 c4 Γ
Annexes
ANNEXE 2
MODELE ELECTROGEOMETIQUE
Considérons une tige verticale de hauteur h, placée sur un terrain parfaitement plat et
procédons à la construction géométrique suivante (figure2)
Figure 68: Zone de capture d'une tige verticale selon le modèle électrogéomètrique
D’après l’hypothèse de l’amorçage, tout traceur se présentant dans la zone I ne sera jamais
capté par la pointe H et touchera le sol. Si au contraire, il se présentait dans la zone II, il sera
capté par la pointe dès que la distance HT devient inférieure à la distance d’amorçage de la
foudre. Si le traceur, arrivant à la zone II peut traverser la parabole P, en T, sans qu’il ait été
capté, cela signifie que 9 ‹ .
La condition limite de capture de la pointe est donc que, tout au long de la parabole la
relation 9 † soit satisfaite.
La parabole P est le lieu des points P à égale distance du sol et de la pointe H de la tige
d’équation : ±: ~ 2± ˜ : ] 0
2
† ±. ´ ~ 1
±
Annexes
ANNEXE 3
ANNEXE 4
clear;clc;
R=input('R=')
DU=input('DU=')
Dt=4e-6;
%Paramètre de dispersion
w=0.6/((1+(10*R))*(0.8+((10e-10)*(DU/Dt))));
pas=pi/40;
F=(-pi/2)+pas;
k=1;
while F<pi/2
b1=(-1+cos(F*2*pi/360))/w;
y=exp(b1);
b2=1-exp(-2/w);
b3=abs(sin(F))/(2*w);
Proba=(b3/b2)*exp(b1);
M(1,k)=F;
N(1,k)=Proba;
k=k+1;
F=F+pas;
end
%Matrice des probabilités
Mprob=N;
%Matrice des angles
MF=M;
%Matrice des angles avec les proba respectifs
MT=[MF;Mprob];
%A valeur de la proba et B sa colonne d'emplacement
[A,B]=max(Mprob);
Matrcmax=MT(1:2,B);
Teta=Matrcmax(1,1)
ANNEXE 5
ANNEXE 6
h=H/n;
z0=H;
x=linspace(z0,0,1000);
while(z0~=0)
DU=input('DU=')
hold on
x=linspace(z0,(z0-h),1000);
Dt=4e-6;
%Paramètre de dispersion
wd=0.6/((1+(10*Rcour))*(0.8+((10e-10)*(DU/Dt))));
pas=pi/40;
F=(-pi/2)+pas;
k=1;
%Test tous les angles entre -pi/2 et pi/2
while F<pi/2
b1=(-1+cos(F*2*pi/360))/wd;
y=exp(b1);
b2=1-exp(-2/wd);
b3=abs(sin(F))/(2*wd);
Proba=(b3/b2)*exp(b1);
M(1,k)=F;
N(1,k)=Proba;
k=k+1;
F=F+pas;
end
%Matrice des probabilités
Mprob=N;
%Matrice des angles
MF=M;
%Matrice des angles avec les proba respectifs
MT=[MF;Mprob];
[A,B]=max(Mprob);
Matrcmax=MT(1:2,B);
Teta=Matrcmax(1,1);
y=(1/sin(Teta))*(x-(z0))+vlm;
vlm=y(1,1000);
z0=z0-h;
plot(y,x)
end
Annexes
ANNEXE 7
clear;clc;
disp('------------CARACTERISTIQUE INTERVALLE A ETUDIER----------------')
disp('H:Hauteur du canal[m]')
H=input('la hauteur de intervalle air à étudier=')
disp('n:Nombre division')
n=input('nombre intervalle=')
h=H/n;
disp('a:Rayon du canal[m]')
a=input('le rayon du canal de foudre=')
disp('Rcour:Rayon de courbure[m]')
Rcour=input('Rcour=')
Feq=0.35/Ta;
w=2*pi/Feq;
Tcr=(Ta*Tb/(Ta-Tb))*log(Ta/Tb);
d=Ta/Tb;
k=1/(1-d);
Cc=(Ta*Tb)/((Ta-Tb)*Rc);
Cg=(Tb*Cc)/((Rc*Cc)-Tb);
Ut=Ucr/((d^k)-(d^(d*k)));
Rg=Ta/(Cg+Cc);
k1=Ut/(Rc*Cc);
t=0:1e-6:4e-3;
Us=tf(k1,conv([1 (1/Ta)],[1 (1/Tb)]));
% Si on entre l'Oscillation
disp('--------------------GENERATEUR OSCILLATION------------------------')
disp('Entrer la valeur de Cm [30e-11;70e-11][F]')
Cm=input('valeur de Cm=')
G2=tf([1],[(Lm*Cm) 0 1]);
Usb=Us*G2;
Eps0=1/(pi*36e9);
Epsr=0.17;
Eps=Eps0*Epsr;
C0=(Eps*pi*(H^2))/(4*D);
%----------------------------------------------------------------
%Les n autres mailles
sigma=4.4e-8;
z0=H;
Kx=log(2*h/a);
Mu0=pi*4e-7;
Mur=1086;
Mu=Mu0*Mur;
G0=1;
while z0~=0
R=Kx/(h*sigma*2*pi);
C=2*pi*Eps*h/Kx;
L=Mu*h*Kx/(2*pi);
Canal=[R C L];
%La fonction de transfert dans chaque maille
format short e;
G=tf([1],[(L*C) (R*C) 1]);
G0=G0*G;
Q0=G0*C;
z0=z0-h;
end
Un0=Usb1*G0;
In0=Un0/230;
%------------------------------------------------------------------
v=5e5;
DT=H/v;
dt=DT/(n);
figure
impulse(Un0,t)
title('Tension au niveau 0')
grid on
Annexes
t=0:1e-6:DT;
S1=impulse(Un0,t);
t01=0;
z01=H;
k1=0;
while(t01<=DT)
k1=k1+1;
for I=1:length(t)
if t(I)==t01
t01;
dv=sprintf(num2str(S1(I)));
dv=str2num(dv);
end
end
B(1,k1)=dv;
T(1,k1)=t01;
t01=t01+dt;
end
Tension=B;
Temps=T;
figure
impulse(In0,t)
title('Courant au niveau 0')
grid on
t=0:1e-6:DT;
S2=impulse(In0,t);
t02=0;
z02=H;
k2=0;
while(t02<=DT)
k2=k2+1;
for I=1:length(t)
if t(I)==t02
t02;
dv=sprintf(num2str(S2(I)));
dv=str2num(dv);
end
end
D(1,k2)=dv;
t02=t02+dt;
end
Courant=D;
Puisc=B.*D;
figure
plot(Temps,Puisc)
grid on
Pmax=max(Puisc)
N=2*Beta/(Ro*pi*(a^2));
M=Puisc.*N;
Vit=M.^(1/3);
figure
plot(Temps,Vit)
grid on
Annexes
ANNEXE 8
ANNEXE 9
[4] F.Rachidi
Foudre et ses effets électromagnétiques.
36 pages
[6] E.A. Bering III, A.Few, J.R. Benbrook – Physics Today – Octobre 1998
The global electric circuit
page 24-30
WEBOGRAPHIE
[14] www.unifil.fr
La foudre – ChapitreV – Cours de A. Tilmatine
[15] fr.wikipedia.org
[16] www.franklin-france.com
[17] www.indelec.fr
La foudre – Formation des conditions orageuses
[18] www.thermexcel.com
Synthèse bibliographique – La foudre en tant que perturbation des systèmes
électroniques
[19] atsinfo.online.fr
[20] www.inrs.fr
Electricité statique
Auteur : Monsieur RAFANOMEZANTSOA Andrianirina Heriniaina
Nombre de pages : 96
Nombre de figures : 64
Nombre de tableaux : 5
Résumé :
Une décharge orageuse provoque d’importants dégâts sur son passage. Les surtensions
induites et les perturbations qui l’accompagnent nuisent les réseaux électriques et de
télécommunication.
La protection correcte et efficace des personnes, des structures, des systèmes électriques
électriqu et
électroniques contre ces perturbations nécessite la caractérisation du champ
électromagnétique
lectromagnétique rayonné par la foudre et la prévision des phénomènes perturbateurs. Le
modèle qu’on a élaboré constitue un outil pour cet aboutissement.
Abstract :