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x1x2 y1 y2 z1z2
cos (3)
x12 y12 z12 . x22 y22 z22
/ Propriétés :
a / Commutativité : V1.V2 V2.V1
b / multiplication par un réel : (V1.V2 ) (V1).V2 V1.(V2 )
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c / Calculs sur les vecteurs unitaires d'une base orthonormée directe (ex , e y , ez ) :
ex .ex e y .e y ez .ez 1
(4)
ex .e y e y .ez ez .ex 0
d / la projection d'un vecteur quelconque V sur un axe ( ) de vecteur unitaire u vaut :
Pr ojV V .u (5)
Dans la base cartésienne orthonormée (ex , e y , ez ) nous avons:
ex e y ez
V1 V2 x1 y1 z1 ( y1z2 z1 y2 )ex ( z1x2 x1z2 )e y ( x1 y2 y1x2 )ez (7)
x2 y2 z2
/ Propriétés
(V1 V2 ) V3 (V1.V3 )V2 (V2.V3 )V1 (9)
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/ Propriétés
- Si l'un des vecteurs est une combinaison linéaire des deux autres nous aurons :
V1.(V2 V3 ) 0 .
- Le produit mixte défini ci-dessus représente le volume du parallélépipède construit sur les
vecteurs V1 , V2 et V3 .
I.2.5 / Moment d'un vecteur par rapport à un point et par rapport à un axe ( )
I.2.5.1 / Moment d'un vecteur V par rapport à un point O
(O,V )
On appelle moment d'un vecteur V AM , par rapport
à un point O, le vecteur (O,V ) (figure 3) d'origine O et
d’expression :
(O,V ) OA V tOV , avec : M
(12) O V
(O,V ) OA . V .sin OH . V
A
Si nous considérons un autre point O on aura : H
Fig.I.3
(O,V ) (O,V ) OO V (13)
I.2.5.2 / Moment d'un vecteur V par rapport à un axe ( )
Le moment par rapport à un axe ( ), d'un vecteur V d 'origine P, est égale au produit scalaire
entre le vecteur unitaire u de l'axe ( ) et le moment de V par rapport à un point A
quelconque de cet axe. Son expression est donné par :
(,V ) u.( A,V ) u.( AP V ) (14)
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(,V ) u.( AP V ) u.( AA AP) V
(15)
(,V ) u.( AP V ) u. ( A,V )
dV dX (t ) dY (t ) dZ (t )
e1 e2 e3
dt dt dt dt (16)
de1 de2 de3
X (t ) Y (t ) Z (t )
dt dt dt
Si e1 , e2 , et , e3 sont constants par rapport au temps, on aurait :
dV (t ) dX (t ) dY (t ) dZ (t )
e1 e2 e3
dt dt dt dt
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Soit f(x, y, z) une fonction de point c’est-à-dire une fonction scalaire attachée à
tout point M d’un domaine donné.
Dans le repère cartésien R(O, ex , ey , ez ) la différentielle totale de la fonction f(M) s’écrit :
f f f
df dx dy dz (18)
x y z
Cette relation peut s’écrire sous la forme suivante : df grad f .dM (19)
Où grad f , vecteur gradient de la fonction f.
b / Coordonnées polaires (r , ) :
Dans ce cas le vecteur déplacement s’écrit : dM drer rd e
f
r
Il en résulte : grad f (21)
1 f
er , e r
c/ Coordonnées cylindriques ( , , z) :
Le vecteur déplacement s’écrit : dM d e d e zdzez
f
1 f
Il en résulte : grad f (22)
f
e , e , ez z
d/ Coordonnées sphériques (r , , ) :
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b/ En coordonnées sphériques
Le vecteur A s’écrit : A Ar er A e A e . Il en résulte alors :
1 2 1 A
divA
r r
2 r Ar
1
r sin
sin A
r sin
(26)
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On appelle opérateur nabla, noté , l’opérateur différentiel défini, dans le repère cartésien,
par :
ex ey ez (30)
x y z
*/ . A 0
* / A . A A
*/ UV U V V U
* / UV U V 2(U ). V V U (32)
*/ . UA U . A A.U * / UA U A U A
*/ . A B B. A A. B
II / EQUATIONS DIFFERENTIELLES
dy
A( x) B( x) y C ( x) (33)
dx
Où A(x), B(x) et C(x) sont des fonctions de x, qui peuvent dans certains cas particuliers se
réduire à des constantes.
Suivant la valeur de C(x) on distingue les deux cas suivants :
dy
Elle est de la forme : A( x) B( x) y 0 (34)
dx
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B( x)
Soit y1( x) K1 exp( dx) (35)
A( x)
Pour résoudre cette équation on cherche une solution particulière y1( x) de l'équation sans
second membre (34), puis on cherche une solution de la forme y2 ( x) y1( x)V ( x) , V(x) étant
une nouvelle solution inconnue ; on constate que V(x) est solution d'une équation simplifiée
dont on détermine l'expression à une constante additive K 2 près.
La solution générale de l'équation (33) a alors pour expression :
Remarque
B( x)
Comme la solution de l'équation (34) est y1( x) K1 exp( dx) et que l'on cherche une
A( x)
solution de la forme y2 ( x) y1( x)V ( x) , cela revient à considérer la constante d'intégration
K1 de l'équation sans second membre comme une fonction de x pour la recherche de la
solution complète de l'équation (33).
dy d2y
Où a, b, c sont des constantes et où y ; y 2
dx dx
La solution générale de cette équation est la somme de la solution générale de l'équation sans
second membre :
y erx , (39)
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ar 2 br c 0 (40)
L'équation (40) est appelée équation caractéristique. Ses racines s'obtiennent facilement.
Suivant le signe de b2 4ac , on distingue les trois cas suivants :
a/ >0:
L'équation caractéristique admet deux racines réelles distinctes :
b b
r1 et r2 .
2a 2a
b/ =0:
b
L'équation caractéristique admet une racine double r1 r2 r .
2a
La solution générale de l'équation différentielle sans second membre s'écrit dans ce cas :
c/ <0:
L'équation caractéristique admet deux racines complexes conjuguées :
bi bi
r1 i et r2 i .
2a 2a
La solution générale de l'équation différentielle sans second membre s'écrit alors :
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a / R( x) A0 A1x A2 x 2 ..... An xn
1 1
ay R(x) y R( x)dx et y R( x)dx .dx
a a
b / R( x) A cos x B sin x
- Si (i ) n'est pas racine de l'équation caractéristique (40), alors la solution particulière
y2 ( x) est de la forme :
d (sin .t )
- ei.t cos .t i sin .t - ei.t cos .t i sin .t - cos .t
dt
ei .t ei .t ei .t ei .t d (cos .t )
- cos .t - sin .t - sin .t
2 2i dt
e e .t
.t
e .t e .t
- cos 2 .t sin 2 .t 1 - ch .t - sh .t
2 2
d ( sh .t ) d (ch .t )
- ch 2.t sh2.t 1 - .ch .t - .sh .t
dt dt
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Exercice n°1 :
On considère les trois vecteurs suivants : V1 (1,1,1) , V2 (1,2,3) et V3 (5,4,1) .
1/ vérifier que ces vecteurs sont deux à deux orthogonaux.
2/ calculer les produits vectoriels : V1 V2 , V2 V3 et V1 V3 .
Exercice n°2 :
Dans le repère cartésien (O,ex,ey,ez) on vous donne les trois vecteurs suivants :
V1 (1,1,0) ; V2 (1,0,1) ; V3 (1,1,1) .
1/ Calculer les angles : 1 (V1 ,V2 ) ; 2 (V2 ,V3 ) et 3 (V3 ,V1 ) .
2/ Calculer les produit mixtes : V1 .(V2 V3 ) ; V2 .(V3 V1 ) et V3 .(V1 V2 ) .conclure.
3/ Calculer le double produit vectoriel suivant : V1 (V2 V3 ) .
Exercice n° 3:
Soit, dans le trièdre Oxyz de base (e x , e y , ez ) les deux points :
P(1, -3, 2) et Q (2, 1, -1)
1/ Donner les composantes des vecteurs OP, OQ et PQ est en déduire leurs cosinus
directeurs.
.
2/ Calculer l’angle POQ
3/ Calculer le moment du vecteur PQ par rapport au point O, en déduire son moment
par rapport aux 3 axes Ox , Oy et Oz .
Exercice n°4 :
On donne les fonctions OA(t) et OB(t) telles que la longueur du vecteur AB soit
constante. Montrer que les projections orthogonales sur la droite AB des vecteurs
dOA(t) dOB(t)
et sont égales.
dt dt
Exercice n°5
er
On vous donne la fonction scalaire U r k r 2 et le champ de vecteur A .
r2
r
Sachant que r x 2 y 2 z 2 et er , Calculer :
r
1/ Le gradient de la fonction scalaire U : grad U U .
2/ Le rotationnel du champ de vecteur A : rotA A .
3/ La divergence du champ de vecteur A : div . A . A .
4/ Montrer que le champ de vecteurs A dérive d’une fonction scalaire V qu’on
déterminera.
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Exercice n° 6 :
y y 2 y 0 où y est une fonction du temps.
Résoudre l’équation différentielle
Exercice n°7 :
Trouver la fonction X satisfaisant l’équation différentielle suivante :
X X t (1 t ) , avec les conditions initiales : à t = 0, X 2 et X 1 .
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Chapitre 1
CINÉMATIQUE DU POINT MATÉRIEL
La cinématique est l’étude du mouvement d’un point matériel indépendamment de toute cause
capable de le provoquer ou le modifier. Elle sert à décrire les mouvements mais non à les
expliquer.
La connaissance du mouvement d’un point matériel nécessite de faire un repérage des
positions et du temps.
I/ OBSERVATEUR ET REPERE
Le repérage de l’espace ou des positions se fait à l’aide d’un repère + le choix d’un
système de coordonnées le plus adapté au type de mouvement à étudier.
On appelle repère d’espace , , un ensemble de points dont les distances
mutuelles sont invariables au cours du temps.
Remarque :
L’ensemble d’un repère d’espace , , et d’un repère du temps (horloge)
associés, constitue un référentiel noté .
II.1/ Définition
Dans un référentiel la position d’un point matériel M à l’instant t est définie par le
vecteur r (t ) OM , appelé vecteur position du point M.
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Les coordonnées cartésiennes sont x, y et z. La base cartésienne (ex ,ey ,ez ) est orthonormée
directe.
ez
O ey y
ex
x Figure. I.1
Les coordonnées polaires du point M sont : r OM rayon polaire, (Ox,OM) angle polaire.
La base polaire est (er ,e ) . Le rayon vecteur OM s’écrit dans cette base sous forme :
OM rer rcos.ex rsin.ey (I.2)
y
e er
M
ey r Figure I.2
O ex x
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x
Figure I.3
II.2.4/ Système de coordonnées sphériques (figure I.4)
La base sphérique est (er ,e ,e ) , elle est orthonormée directe. Ses vecteurs unitaires ont pour
expression : er sin cos.ex sin sin.ey cos.ez
e coscos.ex cossin.ey sin.ez (I.5)
e sin .ex cos .ey
z
- Les coordonnées du point M, sont : r OM , er
(Oz,OM) et (Ox,Om) , avec : 0 et 0 2 . e M
- Le rayon vecteur a pour expression : r OM r.er e
r
ez
Figure I.4 O ey y
ex
m
x
III.1/ Définition
La trajectoire du point matériel M dans un repère est le lieu géométrique (c) de toutes les
positions occupées par M pendant le mouvement.
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III.3/ Exemples
1/ Si OM r cost.ex rsint.ey , c’est à dire : x x(t)rcost et y y(t)rsint , alors,
l’équation de la trajectoire est : x2 y 2 r 2 , c’est un cercle de centre O et de rayon r.
2/ Si OM acost.ex bsint.ey , c’est à dire : x x(t)acost et y y(t)bsint , l’équation de
2 2
x y
la trajectoire est 1 , c’est une ellipse.
a b
s(t ) M 0 M est l’abscisse curviligne, et où M0 est l’origine qu’on a choisi sur la trajectoire
(C) à t0 .
IV.1.2/Vitesse instantanée
La vitesse instantanée du point matériel en ce même point M, par rapport au référentiel est
la dérivée par rapport au temps de vecteur position du point M.
v (M /)lim t ' t MM' dOM (I.7)
t dt
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dOM dOM ds
. v.et , avec :
dt ds dt
- v ds : vitesse scalaire au point M,
dt
- et dOM : vecteur tangent à la trajectoire (C) au point M.
ds
D’où : v (M /) dOM v.et (I.8)
dt
Soit O, un point fixe quelconque. L’ hodographe (H) d’un mouvement est l’ensemble des
points P tel que : OPv (M /) t (Figure I.6).
L’équation de l’hodographe est donc la relation indépendante du temps entre les composantes
du vecteur vitesse v (M /) .
(H)
P
v (M /)
Figure I.6
O
IV.2/ Le vecteur accélération (M /)
Le vecteur accélération, (M /) , d’un point matériel M, par rapport au référentiel , est la
dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse du point M:
dv (M /) d OM
2
(M /) (M) dt 2 (I.9)
dt
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IV.3/ Composantes des vecteurs v (M /) et (M /) dans les différents système de
coordonnées.
ex ,ey ,ez dz
z
dt
d 2x
x
dt 2
d2y
(M /) y
(I.11)
dt 2
d 2z
ex ,ey ,ez z
dt 2
IV.3.2/ Système de coordonnées polaires
v(M) dOM dr .er r der
dt dt dt
der der d
Or . .e v(M)rer r.e .
dt d dt
D’où :
dr , composante radiale
r
dt
v(M) (I.12)
er,e r , composante ortho radiale
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(M /) (I.13)
er,e r2r , composante ortho radiale
dOM d de dz
v ( M ) .e .ez v e .e zez ,
dt
dt dt dt
d’où :
v(M) (I.14)
e , e , ez z
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v(M) dOM r.er r.e r sin.e , d’où :
dt
r
v(M) = r (I.16)
er ,e ,e r sin
Avec :
der er d er d
. . e sin e ,
dt dt dt
de e d e d
dt . dt . dt .er cos..e et
de
sin.er cos.e .
dt
rr 2 sin 2 r 2
D’où : (M) = rr 2 sin.cos 2r (I.17)
er ,e ,e rsin 2rcos 2r sin
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* eb et en .
( C) M0
M eb
en et
O y
x
Figure I.7
Remarques :
1/ Le plan (M, et , en ) est appelé plan osculateur .
2/ Les composantes intrinsèques des vecteurs, vitesse v(M) et accélération (M) sont
généralement les plus adaptées à la résolution des problèmes que pose la mécanique d’un
point matériel lorsque l’on connaît la trajectoire du mouvement.
ds
v ( M ) v.et .et (I.19)
dt
Dans la base de Frenet, le vecteur vitesse v(M) n’a qu’une seule composante.
b/ Composantes intrinsèques de l’accélération (M)
En dérivant la relation (I.19) par rapport au temps t dans le référentiel nous obtenons les
composantes intrinsèques de l’accélération :
dv.et dv v2
(M ) .e .en t .et n .en (I.20)
t
dt dt
Avec :
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* t t .et dv .et , représente l’accélération tangentielle à la trajectoire (C), elle est due à
dt
la variation algébrique de v.
de v2
* n n .en v t .en , représente l’accélération normale à la trajectoire (C).Elle
dt
est due à la variation de la direction de la vitesse donc liée à la courbure de la trajectoire.
Le rayon de courbure est défini par :
v3 v3
v (M ) (M ) eb et (I.21)
v ( M ) ( M )
V / EXEMPLES DE MOUVEMENTS
* Un mouvement est accéléré si v(M) croit. Nous en déduisons :
2
d v(M) d v(M) dv 2 dv (M)
0 0 0 , d’où : v(M). 0
dt dt dt dt
Soit v(M). (M)0 .
* Un mouvement est retardé si v(M) décroît. Nous en déduisons :
2
d v(M) d v(M) dv 2 dv (M)
0 0 0 , d’où : v(M). 0 .
dt dt dt dt
Soit v(M). (M)0 .
* un mouvement est uniforme si v(M) = cte. Nous déduisons :
2
d v(M) d v(M) dv 2 dv (M)
0 0 0 , d’où : v(M). 0 .
dt dt dt dt
Soit : v(M). (M)0 .
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C’est un mouvement dans lequel la trajectoire est une droite (Figure I.8), donc le rayon de
courbure est infini 1 0 et n 0 .
- Le vecteur position OM s’écrit :
OM x.ex M
x’ O ex (M) x
Figure I.8
- Le vecteur vitesse s’écrit : v(M) x.ex , il est porté par l’axe x ' Ox .
- Le vecteur accélération est tangentiel, porté par la trajectoire x ' Ox . (M) t x.ex .
Remarque :
a/ Si (M)0 ,le mouvement est rectiligne uniforme d’équation : x(t)v0.t x0 (I.22)
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Figure I.9
ez
O y
ex en ey
x M0 (t) et
M
La trajectoire est une hélice circulaire inscrite sur un cylindre d’axe Oz et de rayon r = R. Les
coordonnées du point matériel M, dans le référentiel (Oxyz) , sont :
x R cos
y R sin en et
z h
A’ B’
Le pas de l’hélice est : ez
p 2h AA' BB ' A B
ex O ey et y
x e
Figure I.10
0
v ( M ) R v (M ) R.e h.ez (I.25)
h
e , e , ez
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I P
α
v(M)
R 2
(M ) R (M ) R 2 .er R.e h.ez (I.26)
h
e , e , ez
R 2 h2
(M ) n R .en 2
d’où : (I.27)
R
V.5.1/ Définition
Le mouvement d’un point matériel est à accélération centrale s’il existe un point O fixe appelé
centre du mouvement tel que les vecteurs OM et (M) soient toujours colinéaires.
On écrira : ( M ) (r ).er et OM (M) = 0.
Conséquences :
- Le moment du vecteur vitesse par rapport au point O est fixe et est perpendiculaire au
plan formé par les vecteurs OM et v(M) .
- Le plan contenant la trajectoire et le vecteur vitesse v(M) est un plan fixe, donc la
trajectoire est plane.
En effet, le moment de v(M) par rapport au point O est : tOv(M)OM v(M) (I.28)
Sa dérivée par rapport au temps donne :
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D’où : tOv(M)cte .C
La constante C est appelée constante des aires son expression en coordonnées polaires
est :
M’
y
V.5.2 / Loi des aires (Figure I.11) v(M) M
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Elles permettent d’obtenir les composantes des vecteurs, vitesse et accélération en fonction
des dérivées de u 1 par rapport à l’angle .
r
En coordonnées polaires le module du vecteur vitesse s’écrit :
2
v (M) r 2 (r)2 , avec :
dr C dr
d(1)
r 2 . C r et r C
d r d d r
2
v2 (M)C 2 u 2 du
d
(I.31)
(M)(rr 2).er , avec : dr dr
1
C2 d 2 r
r 2 . 2 et r 2 C 2u 3 ,
dt d r d
d 2u
D’où : (M)C 2u 2 u 2 (I.32)
d
Jusqu’à présent, le mouvement du point matériel M n’a été étudié que par rapport à un
référentiel fixe (Oxyz) . Dans ce paragraphe, nous allons étudier le mouvement du point
matériel par rapport à un référentiel quelconque 1 (O1 x1 y1 z1 ) lui même en mouvement par
rapport au référentiel fixe (Oxyz) .
VI.1/ Définitions
2/ On appelle mouvement absolu, celui du point matériel M par rapport au référentiel fixe
(absolu) (Oxyz) .
VI.2 / Vecteur instantané de rotation (1 / ) du référentiel mobile 1 par rapport au
référentiel fixe
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VI.2.2/ Applications
La rotation instantanée du référentiel c , associé aux coordonnées cylindriques , et z ,
(c / ) ez
VI.2.3/ Dérivée dans le référentiel ,d’un vecteur W exprimé dans 1
Considérons un vecteur W x1 e y1 e z1 e , exprimé dans le référentiel 1 , mobile
x1 y1 z1
par rapport au référentiel fixe . Si ( 1 / ) est le vecteur instantané de rotation de 1
par rapport à , la dérivée de W par rapport à vaut :
dW dW ( / ) W
(I.34)
dt dt 1 1
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M
Considérons deux référentiels et 1 tel que :
- Le référentiel (Oxyz) est fixe (absolu), sa base r1 y1
( ex ,e y ,ez ) est orthonormée. r O1
Par définition la vitesse absolue du point M c’est la vitesse de M par rapport au référentiel
fixe (Oxyz) .Son expression est donnée par :
va v(M) dOM , avec : OM OO1 O1 M OO1 x1 e y1 e z1 e
dt x1 y1 z1
d’où :
de de de
dOO1 x y z
va (M)
x e
1 x
y e
1 y
z e
1 z x1 dt
1
y1 1
z1 1 (I.35)
dt 1 1 1 dt dt
C’est la vitesse du point matériel M par rapport au référentiel mobile (relatif) 1 (O1 x1 y1 z1 ) .
Son expression est :
dO M
vr (M) v (M) 1 x1 ex y1 e y z1 ez (I.36)
1
dt 1 1 1
1
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ve (1 / ) dOP
dt
de de de
dOO1 dO1 P x y z
dt v (O
1 ) x1 dt
1
y1 1
z1 1 (I.37)
dt dt dt
v(O1 ) (1 / ) O1 M
va (M) vr (M) ve (1 / ) (I.38)
La vitesse absolue est égale à la somme des vitesses relative et d’entraînement. C’est la loi de
composition des vitesses.
VI.4.1/ Accélération relative du point matériel r (M)
C’est l’accélération du point matériel M par rapport au référentiel mobile 1 (O1 x1 y1 z1 ) . Son
expression est :
2
dvr (M) d O1 M
(M) r (M)
1 dt dt
1
1 (I.39)
x1 e y1 e z1 e
x1 y1 z1
VI.4.2/ Accélération d’entraînement e (1 / )
Soit P le point fixe de 1 (O1 x1 y1 z1 ) qui coïncide avec le point matériel M à l’instant t (point
coïncidant). Par définition, l’accélération d’entraînement de M est égale à l’accélération de P :
e (1 /) e (M) (P) , son expression est :
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2 d (1 / )
d OO1
e (1 / ) O1 M (1 / ) (1 / )O1 M
dt 2 dt
(I.40)
c (1 / ) 2( 1 / ) v (M) (I.41)
1
VI.4.4/ Accélération absolue (M)
C’est l’accélération du point matériel M par rapport au référentiel fixe (Oxyz) , son
expression est :
d 2 OO d ( / )
1
1
O M dO1 M O1 M
dt 2 dt
1
dt
1
d’où :
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dvr ( M ) d 2 OO d ( / )
a (M ) 1
1
O1 M
dt 1 dt 2 dt
(I.42)
(1 / ) (1 / ) O1 M 2 (1 / ) vr ( M )
D’après les relations (I.39), (I.40), (I.41) et (I.42) nous déduisons que :
a (M) r (M) e (1 / ) c (1 / ) (I.43)
32
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Exercice n°1 :
Le mouvement d’un point est défini dans le référentiel cartésien (Oxyz) par les
composantes de sa vitesse en fonction du temps :
t
vx 2 , v y 2t
(t 1)
On sait de plus, qu’à l’instant t = 0, x = 0, y =1.
Déterminer l’équation y = f(x) du mouvement ainsi que les composantes x (t ) et y (t ) .
Exercice n°2
t2
L’équation du mouvement d’une particule est : x t , y .
2
1/ Quelle est sa trajectoire. La représenter graphiquement.
2/ Calculer les composantes de la vitesse et de l’accélération ainsi que les normes de ces
vecteurs.
3/ Trouver les composantes normale et tangentielle de l’accélération et calculer le rayon de
courbure de la trajectoire en fonction du temps.
Exercice n°3 :
x 2(3t e t ) 1
y 5 cos t 3t 2
z 3 sin t t 2
Calculer les composantes des vecteurs, vitesse V(M) et accélération (M) .
Exercice n°4 :
Exercice n°5 :
33
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1
r r (1 cos )
2 0
Où r0 désigne une longueur donnée.
1/ a) Quelle est l’allure de la trajectoire du mobile ?
Précisez les positions des points d’intersection de cette trajectoire avec les axes cartésiens Ox
et Oy .
b/ Exprimer, en fonction de l’ange polaire , l’abscisse curviligne s du mobile, comptée à
partir du point A qui correspond à = 0°. Pour quel angle polaire a-t-on s = r0 ? On notera B
la position correspondante du mobile.
c/ En déduire le périmètre de la trajectoire fermée, étudiée ici.
2/ On choisira comme origine des temps, l’instant où le mobile passe en A, et on admet que la
trajectoire est décrite avec une vitesse angulaire constante . Exprimer la vitesse linéaire du
mobile.
a/ En fonction du temps t
b/ En fonction du rayon polaire r.
3/ a/ Déterminer les composantes radiale r , ortho radiale et le module de l’accélération
du mobile, en fonction du temps t.
b/ En utilisant les expressions r , , déterminer la composante n de l’accélération à
l’instant t.
c/ En déduire le rayon de courbure c de la trajectoire en fonction de . Retrouver ce
résultat directement.
4/ Application numérique : r 0=50cm, =3,2rad/s.
Calculer la vitesse, l’accélération et le rayon de courbure de la trajectoire en A puis en B.
Exercice n°6
x R cos
y R sin
z h
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Exercice n°7 :
35
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Chapitre 2
DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL
La dynamique est l'étude du mouvement du point matériel en relation avec les causes,
appelées forces, qui le produisent. Elle repose sur un principe fondamental qui découle de
l'observation et semble être vérifié par l'ensemble de ses conséquences.
C'est une grandeur physique qui mesure les propriétés d'inertie et de gravitation d'un point
matériel.
L'unité de la masse dans le système international est le kilogramme (Kg).
Tout comme la vitesse, p (M ) est défini par rapport à un référentiel .
L'unité du vecteur p (M ) dans le système international est :( Kg.m.s-1).
I.2.1/ Définition
O (M ) OM p (M ) OM mv (M ) (II.2)
L'unité de O (M ) dans le système international est : ( Kg.m2.s-1 ).
36
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I.2.2/ Expression de O (M ) dans les systèmes de coordonnées.
Dans ce système, nous avons : OM xex ye y zez et v (M ) xex ye y zez
d'où : O (M ) m( yz zy )ex m( zx xz)e y m( xy yx )ez
Dans ce cas nous avons : OM rer et v (M ) rer r.e ,
d'où: O (M ) mr 2.ez
Nous avons dans ce cas : OM rer et v (M ) rer r.e r sin .e ,
d'où : O (M ) mr 2 sin .e mr 2.e
2
1 2 1 p (M )
Ec ( M ) mv ( M ) (II.3)
2 2 m
37
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O (M ) OM m (M ) (II.4)
O (M ) mr(r 2r).ez
I.5.1/ Définition
Une force est une grandeur vectorielle qui mesure l'influence mécanique exercée sur un point
matériel par d'autres points matériels ou champs.
L'unité de la force dans le système S.I. est le Newton (N). 1N=1Kg.m.s -2
Remarque : Si un point matériel M est soumis à plusieurs forces F1, F2 ,......, FN , l'action de
N
ces forces sur M, est équivalente à celle de la force F Fi appelée résultante des forces.
i 1
I.5.2 / Classification des forces
On distingue deux types de forces : les forces réelles et les forces d'inertie.
b / Forces de contact
Ce sont des forces exercées sur le point matériel M par des corps situés dans son voisinage
immédiat et transmises par l'intermédiaire de leurs frontières communes.
Exemple : - Forces de frottement : f r hv (M )
- Forces de liaison : T (tension d'un fil)
- Forces élastiques : F K OM .
38
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b / Force d'inertie complémentaire : Fic m c (1 / )
Le principe fondamental de la dynamique a été énoncé par Newton sous forme de deux lois
suivantes :
II.1.1/ Définition
On appelle référentiel galiléen (ou référentiel d'inertie) un référentiel, dans lequel, un point
matériel isolé a un mouvement rectiligne uniforme ( v (M ) = cte et p (M ) = cte).
L'existence de tels référentiels est à la base de la mécanique newtonienne et constitue le
principe d’inertie (1ere loi de Newton).
Notons que tout référentiel 1 en mouvement de translation rectiligne uniforme par rapport au
référentiel galiléen est aussi galiléen.
*/ Le référentiel de Copernic est constitué d'un observateur au centre du système solaire visant
trois étoiles lointaines.
*/ Le référentiel galiléen géocentrique est constitué d'un observateur au centre de masse de la
terre visant trois étoiles lointaines.
*/ Le référentiel terrestre est constitué d'un observateur et de trois directions liées à la partie
solide de la terre. Ce référentiel usuel est une bonne approximation d'un référentiel galiléen
pour la plupart des expériences courantes.
Par rapport à tout référentiel galiléen (Oxyz ) , le mouvement d'un point matériel M, de masse
m, soumis à plusieurs forces, dont la résultante F Fi , satisfait la relation :
i
dp ( M )
/ Fi F , ce qui s'écrit aussi compte tenu de l'expression de p (M ) :
dt i
Fext m (M ) (II.5)
Soit 1(O1x1 y1z1) , un référentiel non galiléen, en mouvement par rapport à un référentiel
galiléen (Oxyz ) ; et soit F Fext la résultante des forces appliquées au point matériel
M, de masse m. Le principe fondamental de la dynamique s'écrit dans 1 :
Fext Fie Fic m (M ) 1
(II.6)
39
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Où
Fie m e (1 / ) , et Fic m c (1 / ) (II.7)
m2
m1 . f12
f 21 Figure II.1
Remarque :
p ( M1) p (M 2 ) cte
dp ( M1 ) dp ( M 2 )
En effet : des relations / f 21 , / f12 , il résulte que :
dt dt
d [ p ( M1 ) p ( M 2 )]
f 21 f12 / 0 .
dt
D'où : p ( M1) p (M 2 ) cte
La quantité de mouvement d'un système isolé de deux points matériels est une constante
vectorielle.
40
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d O1 ( M )
/ v (O1) mv ( M ) O1M F tO F (II.10)
dt 1
En effet :
O1 ( M ) O1M mv ( M )
d O1 ( M ) d O1M dv ( M )
/ / mv ( M ) O1M m / ,
dt dt dt
dO1O dOM
/ mv ( M ) / mv ( M ) O1M m ( M )
dt dt
D’où :
d O1 ( M )
/ v (O1) mv ( M ) O1M F tO F
dt 1
41
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O1 ( M ) O1M mv1 ( M )
d ' où :
d O1 ( M ) d O1M dv1( M )
/ 1 / 1 mv1( M ) O1M m / 1 O1M m 1 ( M )
dt dt dt
Or : m 1 (M ) F m e m c F Fie Fic
Le théorème du moment cinétique s'écrit:
d O1 ( M )
/ 1 O1M ( F Fie Fic ) tO F tO Fie tO Fic (II.11)
dt 1 1 1
F
z M vR
Selon le signe de cos, on distingue 3 cas :
*si ( F / ) 0 : F est dite motrice M1(t1)
2
*si ( F / ) 0 : F est dite résistance
2
*si ( F / ) 0 : F a une puissance nulle. M2(t2 )
2
. ez
Figure II.2 ex O e y y
x
Remarque : Bien que la puissance ( F / ) soit relative à un référentiel , elle peut être
calculée à l'aide des composantes des vecteurs F et v (M ) dans n'importe quel référentiel.
L'unité de la puissance est le watt (W) ; 1W = 1 N.m.s -1
42
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t2 t2
W ( F / ).dt F .v .dt .dl .
F (II.13)
t1 t1 M 1M 2
Où M1M 2 est l'arc de la trajectoire décrite entre les instants t1 et t2 (figure II.2).
L'unité du travail est le joule (J) ; 1J= 1N.m =1Kg.m 2 s-2
Remarques :
1/ Le travail élémentaire de la force F dans un référentiel est par définition
W F .dl . Tout comme la puissance, le travail dépend du référentiel choisi.
2/ Si F est une force constante au cours du mouvement du point M, par rapport à , alors :
WM1 M 2 F .dl F . dl F .M1M 2 F . M1M 2 . cos (II.14)
M 1M 2 M 1M 2
Le travail d'une force constante dans un référentiel ne dépend pas du chemin suivi.
Soit R(O, ex , ey , ez ) un repère associé au référentiel dit absolu et R1 (O1 , ex1 , ey1 , ez1 ) celui
associer au référentiel 1 qualifié de relatif (figure II.3). La loi de composition des vitesses
s'écrit:
z z1
v (M ) v1 (M ) ve , il vient: y1
M . O1
( F / ) F .v (m) F .v1 ( M ) F .ve (1 / )
(II.15) F x1
a r ( F ) e ( F )
Avec: O y
a ( F ) F .v (M ) , est la puissance absolue x Figure II.3
r ( F ) F .v1 ( M ),relative
e ( F ) F .ve (1 / ),d ' entraînement.
43
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t2 t2 t2
Wa a ( F )dt r ( F )dt e ( F )dt Wr ( F ) We ( F ) (II.16)
t1 t1 t1
Avec :
t2
Wr ( F ) F .v1 ( M )dt F .dlr
t1 M 1M 2
t2
We ( F ) F .ve (1 / )dt F .dle (II.17)
t1 M 1M 2
où : dlr v1 ( M )dt dle ve (1 / )dt
Par définition, l'énergie cinétique d'un point matériel M, de masse m, par rapport à (absolu)
ou 1(relatif) est le scalaire :
1 2 1 1 2 1
Ec ( M / ) mv ( M ) m[v1 ( M ) ve (1 / )]2 mv mve2 mv1 .ve
2 2 2 1 2
Ec (M / ) Ec (M / 1) Ec (1 / ) mv1 .ve (1 / )
D’où : Eca Ecr Ece mv1 (M ).ve (1 / ) (II.18)
dE ( M / )
( F / ) c (II.19)
dt
Dans un référentiel galiléen, la dérivée par rapport au temps de l'énergie cinétique d'un point
matériel est égale à la puissance de la résultante des forces s'exerçant sur lui.
44
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dEc ( M / 1)
( F / 1) ( Fie / 1) (II.21)
dt
45
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matériel M. Cette fonction est appelée énergie potentielle du point matériel M dans le champ
de forces considéré .
L'énergie potentielle est définie à une constante additive près. Seules les variations de E p (r )
ont, en fait, un intérêt physique.
Entre les instants t et (t + dt), le travail d'une force conservative a pour expression dans le
référentiel (Oxyz ) : W ( F ) F .dr grad E p (r ).dr dE p (r ) (II.24)
Entre les instants quelconques t1 et t2 , le point matériel M se déplace de M1 à M 2 , d'où:
M2
WM 1 M 2 dE p (r ) WM1 M 2 E p (M1) E p (M 2 ) (II.25)
M1
Le travail d'une force conservative, dans un référentiel , ne dépend pas du chemin suivi.
Ce travail est nul sur un parcours fermé.
Une condition nécessaire et suffisante pour qu'une force F soit conservative est que son
rotationnel soit nul.
Le travail élémentaire de P s'écrit dans le référentiel : W ( P) P.dl , avec: P mgez
et dl dxex dye y dzez d'où : W ( P) mgdz
Le travail de P entre deux points M1 et M 2 est:
z2
WM1 M 2 ( P) mgdz mgz1 mgz 2 (II.27)
z1
Soit une masse m1 placée à l'origine O d'un référentiel (Oxyz ) . Cette masse crée un champ
de forces en tout point de l'espace.
Une masse m2 en un point M subit la force gravitationnelle suivante :
mm
F G 1 2 .er . z
r2
Le travail élémentaire de cette force (Figure II.4) est : e F
W ( F ) F .dM , où : M
dM dr.er rd .e r sin .d .e e
mm
W ( F ) G 1 2 2 .dr dE p (r ) M'
r
L'expression de l'énergie potentielle est :
mm mm
E p (r ) G 1 2 .dr G 1 2 cte . ez er
2 r
r
On prendra l'énergie potentielle nulle à l'infini ex O ey y
cte = 0
D' où: x
m .m
E p (r ) G 1 2 Figure II.4
r
1
Il suffit de remplacer mi par les charges qi et G par ( ), si les charges ponctuelles
4 0
sont situées dans le vide, et nous obtenons :
1 qq
E p (r ) . 1 2 cte
4 0 r
Dans certains cas, les forces d'inertie peuvent dériver d'une fonction énergie potentielle.
Exemple :
La force d'inertie centrifuge F m 2 HM (figure II.5), où HM x 2 y 2 , dans le plan
xOy.
47
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z
L'expression de l'énergie potentielle est :
H ρ
H Fie
M
1 1
E p ( ) m 2 2 m 2 ( x 2 y 2 )
2 2
O y
Ec E p cte Ec0 E p0 .
Où Ec0 et E p0 sont des constantes fixées généralement par les conditions initiales.
Cette quantité: Em Ec E p , qui se conserve au cours du mouvement, est l ' énergie
mécanique du point M dans le champ de forces. Elle exprime une intégrale première du
mouvement.
Em est l ' énergie mécanique du point matériel M, de masse m , dans le référentiel non
galiléen 1(O1x1 y1z1) .
48
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Une force est dite dissipative si son travail est négatif et s'elle ne dérive pas d'une énergie
potentielle. C'est le cas des forces de frottement.
Dans ce cas, le théorème d'énergie cinétique s'écrit :
dEc W ( F ) W ( Fdiss ) dE p W ( Fdiss )
d ( Ec E p ) W ( Fdiss ) 0
Nous pouvons donc attribuer au point matériel M une énergie mécanique qui ne se conserve
pas, elle ne peut que diminuer dans ce cas.
1
Em E p Ec ( Kx 2 mx 2 ) cte . (II.30)
2
Un champ de forces est dit newtonien quand l'énergie potentielle dont il dérive est de la forme
k
Ep .
r
49
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Ep
Exemple : Le champ de gravitation (K>0). E3
1 K
Son énergie mécanique est : Em mv 2
2 r
1 K
mv2 Em 0 Em E p 0 , O rA E2 0 r
2 r
d'où : Em > E p
A E1
Pour qu'un point matériel soit en mouvement
il faut que son énergie mécanique soit supérieur
à son énergie potentielle .
Suivant la valeur de Em on distingue trois cas: Figure II.7
a/ Cas où Em E1 0 :
Le point matériel ne peut pas dépasser rA (figure II.7). Nous avons un cas lié (cas des
satellites).
b/ cas où : Em E2 0 :
Le point matériel arrive à l'infini avec une vitesse nulle. Nous avons un état de diffusion (cas
du mouvement parabolique d'une sonde).
c/ cas où : Em E3 0 :
Le point matériel est toujours en mouvement et peut aller à l'infini. Nous avons un état de
diffusion.
50
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Or à l’équilibre F ( x0 ) 0 , d'où :
2E p
F ( x) ( x x0 ) (II.32)
x 2
x0
2E p
Selon le signe de on distingue 2 cas : E p (x)
x 2
x0
2E p
1/ premier cas : > 0 (figure II.8) Equilibre stable
x 2
x0
F(x) est de signe opposé à ( x x0 ) , le point
matériel M est soumis à une force qui le x0
rappelle vers sa position d'équilibre x0 . O x
L'équilibre est stable.
F x0 F
( x x0 ) < 0 ( x x0 ) > 0
F(x)> 0 F(x) < 0
Figure II.8
2E p
2 / deuxième cas : < 0, (figure II.9) E p (x)
x 2
x0
F(x) est de même signe que ( x x0 ) , le point
matériel tend à s'écarter de sa position d’équilibre.
L'équilibre est instable.
O x0 x
F F
Figure II.9
51
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Exercice :1
Un point matériel M, de masse m, glisse à l'intérieur d'un tube T, de faible section, dont une extrémité
O est fixe dans le référentiel (Oxyz). Ce tube a, par rapport à , un mouvement quelconque caractérisé par
les paramètres et (figure 1).
On appelle T (Or ) le référentiel sphérique lié au tube T.
1°/ Calculer la vitesse et l'accélération relatives vr (M ) et r (M ) .
2°/ Calculer la vitesse d'entraînement ve (T / ) en déduire la vitesse absolue v a (M ) .
3°/ Calculer les accélérations d'entraînement et de Coriolis e (T / ) et c (T / ) , en déduire
l'accélération absolue a (M ) .
4°/ on ce place dans le cas particulier où = /2 et = t ( = cte).Le tube T est donc animé d'un mouvement
de rotation uniforme ,autour de l'axe Oz, dans le plan horizontal Oxy.
On suppose que est galiléen, que le point matériel M glisse sans frottement à l'intérieur du tube et qu'il est
soumis, en plus de son poids P , à une force F K OM .
a / Que deviennent les expressions des vitesses vr (M ) , ve (T / ) et v a (M ) .
b/ Que deviennent les expressions des accélérations r (M ) , e (T / ) , c (T / ) et a (M ) .
c / Quelles sont les forces qui s'exercent sur la masse m selon que l'on se place dans le référentiel galiléen
ou dans T ?
d / En utilisant le principe fondamental de la dynamique ,écrire les équations différentielles du mouvement
K
et les résoudre dans le cas où 2 .
m
Les conditions initiales sont : à t = 0 , r = a et r 0 .
Exercice :2
Un point pesant M de masse m est mobile sans frottement dans un plan vertical repéré par l’axe Ox1
horizontal et l’axe Oy1 = Oy vertical, dirigé vers le haut. Le plan est animé d’un mouvement circulaire uniforme
à la vitesse = cte autour de l’axe Oy.
Le point pesant est lâché sans vitesse initiale à x1 = a, y1 = 0.
1°/ Déterminer l’accélération d’entraînement ainsi que l’accélération de Coriolis dans le référentiel
1 (Ox1 yz1 ) lié au plan.
2°/ En appliquant le principe fondamental de la dynamique, étudier le mouvement du point pesant M dans le
référentiel mobile 1 . En déduire la réaction R du plan.
Exercice :3
Soit un champ de force F (M ) défini dans un repère ( O, e x , e y , e z ) en tout point
M(x, y, z) de l’espace par :
F k[( yz 2 xy )ex ( xz x 2 )ey xyez ] ( K constante).
1/ Montrer que cette force dérive d'une énergie potentielle.
2/Calculer cette énergie potentielle.
3/ Calculer le travail de cette force quand son point d'application se déplace de A(1,1,1) à B(1,0,2). L'unité de
longueur est le mètre, la force est exprimée en newton.
52
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Exercice 4:
Une équerre O1O2 B , astreinte à rester verticale, glisse le long de la plus grande pente d'un plan
incliné faisant l'angle avec l'horizontale (figure.2).
Au référentiel galiléen du plan incliné, nous associons le repère ( O, e x , e y ). Au référentiel 1 de l'équerre
nous associons le repère ( O2 , e x1 , e y1 ).
O2 B glisse sans frottement un point matériel M de masse m.
Sur le côté
Le mouvement de l'équerre est donné par OO1 x(t )e x et la position de M, par rapport à l’équerre, par
O2 M x1 (t )e x1 .
1/ Dans 1 , calculer l'énergie potentielle du poids de M .Quelle est la puissance de la réaction R qu'exerce
l'équerre sur M?
2/ Dans , calculer l'énergie potentielle du poids de M. Quelle est la puissance de la réaction R ? Cette force
dérive t’elle a priori d'une énergie potentielle ?
Exercice 5
Un point matériel M, de masse m, glisse sans frottement à l’intérieur d’un tube T de faible section. Ce
tube est porté par l’axe O1 x1 d’un référentiel 1 (O1 x1 y1 z1 ) mobile par rapport au référentiel fixe
(Oxyz ) (figure 3).Le mouvement du référentiel 1 par rapport au référentiel se compose d’un mouvement
de rotation autour de l’axe Oz , défini par le vecteur (1 / ) ez ,et d’un mouvement de translation le
long de cet axe, défini par OO1 t 2ez .
I/ Cinématique : Calculer, dans la base (e , e , e ) du référentiel 1 :
x1 y1 z1
1/ Les vitesses relative v ( M ) et d’entraînement ve (1 / ) , en déduire la vitesse absolue v (M ) .
1
2/ Les accélérations relative d’entraînement et de Coriolis ( M ) , e (1 / ) et c (1 / ) , en déduire
1
l’accélération absolue (M ) .
II/ Cinétique : Calculer par rapport au référentiel absolu (Oxyz ) , la base de projection étant (e , e , e )
x1 y1 z1
1/ Le moment cinétique O (M ) du point matériel M, par rapport au point O.
2/ Le moment dynamique O (M ) du point matériel M, par rapport au point O.
III/ Dynamique : Le point matériel M est soumis en plus de son poids P et de la réaction de la tige R à une
force F K OM1 Kx1 e .
x1
1/ Par application de la relation fondamentale de la dynamique dans le référentiel absolu (Oxyz ) , la base de
projection étant (e , e , e ) déterminer :
x1 y1 z1
a) l’équation différentielle du mouvement du point matériel M.
b) les composantes R
y1
et R
z1
de la réaction du tube T, R.
K
2/ En posant 02 , résoudre l’équation différentielle du mouvement dans les trois cas suivants :
m
53
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0 , 0 et 0 .
Exercice 6 :
Un point matériel M1, de masse m1, est astreint à se déplacer sans frottement sur un axe vertical
x’Ox orienté dans le sens du vecteur accélération de la pesanteur. Un point matériel M 2, de masse m2, est astreint
à se déplacer sans frottement sur l ‘axe horizontal y’Oy.
Les points M1 et M2, reliés par un ressort de raideur K, de longueur à vide l 0 et de masse négligeable, sont
repérés par x 0M1 0 et y 0M 2 0.
Le système est mis en rotation avec une vitesse angulaire autour de l’axe vertical x’Ox.
1/ Déterminer l’énergie potentielle Ep(x) du système dans le référentiel tournant Oxyz.
2/ a/ Déterminer les positions d’équilibre de ce système de points en fonction de l 0 et des paramètres sans
dimensions.
m1 g m2 2
et
Kl0 K
b/ Préciser, suivant les valeurs de , l’existence de ces positions d’équilibre.
3/ Le ressort étant au repos, en position verticale (M2 en 0), on augmente la vitesse angulaire de zéro à une valeur
très grande.
Préciser suivant les valeurs de , la stabilité de cette position d’équilibre verticale du ressort. On rappelle que
l’extremum d’une fonction f(x, y) correspond à un minimum si les deux conditions sont réalisées :
Exercice 7 :
Soit ( Oxy ) un plan horizontal d'un repère galiléen R(O ,x ,y ,z ). Dans ce plan tourne, autour d'un de
ses points O, un cerceau de centre A et de rayon b.
Un petit anneau M de masse m glisse sans frottement le long du cerceau. Soit la vitesse angulaire constante de
rotation du cerceau autour de l'axe Oz et R1 un repère (O, x1 , y1 , z1 ) lié au cerceau. Dans ce repère, la position
de M est définie par ( Ax1 , AM ) (figure.4)
1/ Ecrire dans R1 l'expression de l'énergie mécanique de l'anneau M.
2/ En déduire, dans R1 , l'équation horaire du mouvement.
Chercher, dans R1 , les positions d'équilibre et discuter leur stabilité.
y M T
(M,m) r Figure 1
Figure 4 x1
e
y1
A t O y
x m
O x e
54
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y1
O2
O1
B
x
x1 Figure:2
z=z1
y1
O1
θ = ωt y
M
O
x
x1
Figure 3
55
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Chapitre 3
FORCES CENTRALES
Par définition, le moment cinétique en O par rapport à , du point matériel M est donné par :
O (M ) OM mv (M ) . (III.1)
d O ( M )
Si le référentiel est galiléen, / OM F 0 car OM et F sont
dt
colinéaires. Le moment cinétique du point matériel M est donc constant. Il est déterminé par
les conditions initiales .Nous avons :
O (M ) OM mv (M ) OM 0 mv0 mC cte (III.2)
I.2 / Conséquences
1
D'où : S ct cte y M'
2
e
er
r d M(m)
F
ey
O ex x
. Figure III.1
II / ETUDE ENERGETIQUE
Nous allons nous intéresser au cas où la force centrale ne dépend que de la distance r au point O appelé pôle
F f (r ).er
1 2 1 C2
Em mr [ m E p (r )] (III.3)
2 2 r2
1 C2
L’expression m E p (r ) , qui ne dépend que de r , est appelée énergie potentielle
2 r2
efficace . On a :
1 C2
E peff (r ) = m E p (r ) . (III.4)
2 r2
1
D'où Em mr 2 E peff cte (III.5)
2
57
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1 2 1 C2 K
Em mr m cte (III.6)
2 2 r2 r
Avec K> 0 pour une interaction attractive et K < 0 pour une interaction répulsive.
1 2
L'expression de l'énergie cinétique est : Ec mv ( M ) .
2
D'après la première formule de Binet (voir mouvement à accélération centrale) nous avons :
du
2
1
v2 ( M ) C 2 u 2 , avec u , d'où l'expression particulière de l'énergie cinétique :
d r
1 2 du 2
Ec mC u
2
(III.7)
2 d
II.2.2 / Expression particulière de la force centrale F
K 1 1 d 2u
Posons u (III.9)
mr 2 p p d 2
58
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1
u u 0 cos( ) (III.10)
p
mC 2 2 du 2 1 1 e cos
E m ( M / ) Ku u , avec u ,
2 d r p
où :
mC 2
* p : est appelé paramètre focal de la conique
K
et
* e u0 p : est appelée excentricité de la conique.
D'où : Em
mC 2
2p 2
1 e 2
2e cos
K
p
1 e cos il vient finalement :
Em ( M / )
K 2
2p
e 1 (III.11)
La nature de la trajectoire du point matériel M sera donc fonction de son énergie mécanique
Em ( M / ) .
K
*/ Si e = 0, Em ( M / ) < 0 la trajectoire est un cercle.
2p
K
*/ Si 0 < e < 1, 0 Em ( M / ) la trajectoire est une ellipse.
2p
*/ Si e = 1, Em (M / ) 0 la trajectoire est une parabole.
Considérons une droite ( ) appelée directrice et un point O appelé foyer. Par définition, une
conique est l'ensemble des points dont le rapport des distances à O et à ( ) est constant. Ce
rapport est appelé excentricité e de la conique.
Comme la droite ( ) coupe le plan en deux régions (1) et (2), on distingue deux cas :
1 1 e cos 1 e cos
(III.13) r
r eh p
O M H
où p = eh est le paramètre de la conique .
1 1 e cos
Figure III.3
r p
a(1 e2 )
h et p eh a(1 e2 ) (III.14)
e
60
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()
B
K
. b a
A O c O A H
Figure III.4
Nous appelons a le demi grand axe de l'ellipse. Son demi petit axe est B b . Pour calculer
b , écrivons que B appartient à l'ellipse :
BO c
e , et d'après le triangle rectangle BO a 2 b2 c 2 il vient :
BK a
b2
b a 2 c 2 a 1 e2 . Notons que p . (III.15)
a
b / Deuxième cas e > 1 , la conique est une hyperbole (figure III.5)
et
p eh a(e2 1) (III.16)
61
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O A H
()
VI / EXPRESSION DE LA VITESSE
VI.1/ Mouvement elliptique
K 1 2 K
Dans ce cas p a(1 e2 ) et ( e < 1) Em mv , avec : (K= G. M .m),
2a 2 r
d’où :
K 2 1
v2 (III.18)
mr a
62
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a/ La planète décrit une orbite elliptique dont le foyer est le centre du soleil.
b/ Le rayon vecteur , qui joint le centre du soleil au centre de la planète , balaie des aires
égales pendant des durées égales .
T2 4 2 4 2
Cte (III.22)
a3 G( M m) GM
Pour mettre un satellite sur orbite elliptique (de grand axe 2a) il faut lui communiquer une
2GM
vitesse inférieure à la vitesse de libération : v vl , (III.23)
R
GMm GMm 1 1
E E GMm (III.24)
2a R R 2a
énergie totale énergie totale
sur son orbite sur la planète
au départ
La période orbitale d’un satellite artificiel est donnée par la troisième loi de Kepler :
63
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4 2a3
T (III.25)
GM
Remarque
2GM R
v 2 v02 (1 )
R r
Le satellite se libèrera de l’attraction de la planète si r , auquel cas sa vitesse sera
2GM 2GM 2GM
v v02 , ce qui n’est possible que lorsque v02 0 ou v0 .
R R R
2GM
La vitesse de libération a donc pour expression : vl .
R
64
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Exercice 1 :
Un électron M se déplace autour du noyau O de façon que son accélération soit
constamment dirigée vers O.
1°/ Montrer que le mouvement de l’électron s’effectue dans un plan fixe.
2°/ Montrer que la vitesse aréolaire reste constante au cours du mouvement.
3°/ A quelle condition l’hodographe du mouvement est un cercle de centre 0 ?
4°/ En déduire les formules de Binet donnant la vitesse et l’accélération de M en fonction de la constante des
1
aires C, de u (r OM ) ,et des dérivées de u par rapport à l’angle polaire .
r
Exercice 2 :
1/ Déterminer les énergies potentielles qui correspondant aux forces suivantes appliquées à une particule M
définie par sa position
a/ Force centrale attractive (de centre 0), de module : f=u/r2 , f=u/r, f=ur (la constante u est positive).
2u cos u sin
b/ Force exercée par un dipôle sur une charge ( f r 3 , f ) en coordonnées
r r3
polaires.
2/a/ Dans le cas de la force centrale attractive de module f = u/r, quel est le travail de cette force lorsque la
particule se déplace de M1(r1 ) à M2 (r2)(r2=2r1) ?
b/ Déterminer la trajectoire lieu des points de même énergie potentielle dans le cas de la force de la question
1/ b/.
Retrouver l’équation de la trajectoire en remarquant que la particule peut se déplacer sans fournir de travail sur
cette trajectoire. Les conditions initiales sont : t = 0, r = r0 et = 0.
Exercice 3 :
Une particule de masse m décrit la trajectoire elliptique, d'excentricité e, de demi axes a et b, de centre
O, d'équation : OM r a cos tex b sin te y , où e x et e y désignent les vecteurs unitaires
dans le repère cartésien Oxy orthonormé .
1/a/ Montrer que la résultante F des forces agissant sur M, dérive d'une énergie potentielle Ep qu'on
déterminera en fonction de m, et r OM .
b/ En déduire le travail de F lorsque la particule se déplace de M 1 (OM1 r1 ) vers M 2 (OM 2 r2 ) .
2/a/ Calculer le rapport des énergies cinétiques de la particule en A et B, en fonction de l'excentricité e de la
trajectoire.
b/ Vérifier le théorème de l'énergie cinétique , entre les positions A et B .
3/a/ Vérifier le principe de conservation de l'énergie totale de la particule.
b/ En déduire la position de M et les instants où l'énergie se répartit en quantités égales sous forme cinétique
et sous forme potentielle.
Exercice 4
On supposera la Terre et les satellites envisagés isolés dans l’espace. Les satellites seront repérés par
rapport à un référentiel (Oxyz ) centré au centre de la Terre et supposé galiléen. Dans ce référentiel, la Terre
tourne sur elle- même avec une période T0 .Un satellite artificiel de masse m, décrit autour de la Terre supposée
sphérique, de masse M, de rayon R, une orbite circulaire de rayon r = R+ z, où z est l’altitude du satellite, dans
1
le plan Oxy .La loi d’attraction est en , et on désigne par g 0 le champ de gravitation terrestre au niveau du
r2
sol.
1°/ Déterminer en fonction de m, R, z et g 0 :
a/ le module de la vitesse orbitale v du satellite ,
65
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66
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Chapitre IV
SYSTEME DE DEUX PARTICULES CHOCS
X1
O y
x
Figure IV.1
67
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G Y*
O y
x
Figure IV.2
(7)
68
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(8)
Où : (9
est la masse réduite du système des deux points matériels M1 et M2.
Dans le référentiel , la quantité de mouvement totale du système est nulle.
(10)
On constate qu’il est commode de considérer une particule fictive M, de masse , située à la
distance , animée dans le référentiel de la vitesse :
.
Cette particule fictive M aura, dans le référentiel , la même énergie cinétique et le même
moment cinétique que le système de deux points matériels M 1 et M2 :
et
On montre facilement que est un vecteur constant.
En effet :
D’où :
I.3.2/ Conséquences
1 – Puisque , le mouvement de la particule fictive M dans est un mouvement
plan, ce plan est perpendiculaire à la direction de et passe par G.
69
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D’où : (14)
Cette intégrale première est aussi celle du système des deux points matériels M1 et M2 dans le
référentiel barycentrique .
En effet :
4/ Les mouvements des deux points matériels M1 et M2 dans se déduisent de celui de la
particule fictive M par :
et (15)
Les positions des points matériels M1 et M2 dans le référentiel sont données par :
(16)
Avec : et ,
II.2/ Conséquences
Les forces extérieurs étant donc négligeables, le système des deux particules M1 et M2 peut
être considéré alors comme isolé. Il en résulte au cours du choc et dans tous les cas, la
conservation de la quantité de mouvement du système.
Dans le référentiel
(17)
Dans le référentiel
L’équation (17) est insuffisante pour déterminer l’état de vitesse après le choc .Il faudrait
donc connaître la nature de l’interaction.
70
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On appelle Coefficient de restitution le rapport positif des vitesses relatives de M 2 par rapport
à M1 après et avant le choc.
0≤e≤1 (18)
Les relations (17) et (18) permettent de connaître l’état des vitesses après le choc si on connaît
l’état des vitesses avant le choc.
ou
, dans . (19)
71
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(24)
Cas particuliers :
a) – Si et , nous avons alors : , la particule incidente
s’arrête et cède toute son énergie cinétique à l’autre .
(27)
Et (28)
72
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Remarque :
Si e = 1, on retrouve les relations (24).
M1 M2
x
Figure IV.3
(1)
(2)
73
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(3)
(4)
Pour chaque valeur de nous avons une valeur de .
Cas particulier : Si et , alors :
et
D’où : les deux directions, après le choc sont .
et (36)
(37)
(36) dans (37) donne :
(En norme)
(En norme) (38)
(En norme)
Dans le référentiel du centre de masse , le choc élastique se traduit par les trois propriétés
suivantes :
- Les deux particules ont toujours des quantités de mouvement de même norme.
- La norme de la vitesse de chacune des particules est conservée.
- La droite portant les vecteurs vitesses tourne d’un angle appelé angle de déviation
(figure IV.4).
74
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Figure IV.4
Le choc est étudié dans le référentiel en prenant l’angle pour paramètre. Les vecteurs
vitesses après le choc, dans , seront déterminés en utilisant les relations suivantes :
et (39)
Ces deux relations vont nous permettre de construire et connaissant , et . En
supposant , nous aurons :
, et (40)
Avec et en norme.
La construction et , dans le cas où se fait de façon suivante :
- Construisons qui donne la droite des vitesses dans le référentiel avant le choc.
- Plaçons ensuite la droite des vitesses après le choc, dans , faisant l’angle avec la
droite précédente.
- Plaçons les vecteurs et d’origine G, en remarquant que et .
- Effectuons ensuite la somme vectorielle :
et .
et (41)
(42)
75
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A G
H
76
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Exercices n°2
Dans une étoile double, les deux étoiles composantes, en interaction gravitationnelle, sont
considérées comme isolées mécaniquement.
L’étoile de masse décrit une trajectoire circulaire uniforme de rayon r autour de l’étoile de
masse dans le référentiel du centre d’inertie.
1. Quelles sont les trajectoires des deux étoiles autour du centre d’inertie de ces étoiles ?
2. Soit la vitesse angulaire de rotation de l’étoile dans le repère du centre d’inertie.
Calculer en fonction de , , et G ( constante de gravitation ).
3. Déterminer l’énergie cinétique totale du système dans le repère du centre d’inertie,
l’énergie potentielle et l’énergie mécanique.
La force de gravitation est
Exercices n°3
M M2
M1
O
x
Figure 1
Exercice n°4
Un point matériel M1 de masse m1 arrive sur le sol avec la vitesse . Il subit un choc
élastique. Déterminer sa vitesse après le choc sachant que le référentiel lié au sol set
galiléen.
Exercice n°5
77
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Deux particules M1 et M2, de masses m1 et m2, sont astreintes à demeurer sur trajectoire
rectiligne . Elles sont animées, dans le référentiel , de vitesses de mesures
algébriques et , juste avant leur rencontre (choc direct). On pose , le rapport des
masses des deux particules.
1/ a/ Déterminer les mesures algébriques des vitesses et des deux particules juste après
le choc, en fonction de , , et e (coefficient de restitution).
b/ Exprimer ces vitesses dans les trois cas particuliers :
- Choc parfaitement élastique,
- Choc inélastique, défini par e = 0.5
- Choc parfaitement mou.
78
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Chapitre 5
OSCILLATEURS MECANIQUES
Dans ce chapitre nous n’allons étudier que les oscillateurs harmoniques à un degré de liberté
libres et amortis. L’étude détaillée sur les oscillateurs sera faite dans l’élément du module
(ondes et vibrations) S5.
Il s’agit de système à un degré de liberté c’est-à-dire dont l’état est entièrement déterminé par
la connaissance d’une variable q et sa dérivée par rapport au temps, (q = élongation, pression,
tension, angle, vitesse….).
Leur énergie est composée de deux types :
- une énergie potentielle quadratique en q : E p 1 Aq 2 (V.1)
2
- une énergie cinétique quadratique en q : Ec 1 Bq 2 (V.2)
2
Si aucun mécanisme de dissipation interne n’existe et si le seul apport d’énergie au système
est le fait d’une action extérieur, on dira qu’on a affaire à oscillateur harmonique simple.
Si un mécanisme de dissipation existe entraînant une perte d’énergie du système distincte de
l’apport extérieur précédent (présence de forces de frottements), le système est dit oscillateur
harmonique amorti.
M(m)
O’ O ex x
Figure V.1
79
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Il est constitué d’un ressort de raideur K et de longueur à vide, disposé selon un axe horizontal
Ox. Comme le montre la figure V.1, l’extrémité O’de ce ressort est fixe, à l’autre extrémité
M est fixée une masse m qui peut coulisser sans frottement sur l’axe.
Le dispositif est tel qu’écarté de sa position d’équilibre, il y est ramené par une force de
rappel : F K (l l0 )ex K x ex , où lOM . (IV.3)
Une seule variable (q = x) définit la position de la masse, l’oscillateur est dit à un seul degré
de liberté.
B/ Mise en équation
K R
M (m)
O’ F x
P Figure V.2
O ex x
Où on désigne par :
X : L’amplitude ou élongation maximale.
: La phase à l’origine.
X et sont fixées par les conditions initiales sur x et x .
80
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Exemple : x0 X cos
x02
x0 0 X sin , soit : X x02
02
x0
tg (V.7)
0 x0
Le mouvement est sinusoïdal de fréquence f 0 et de période T tel que :
2
T 1 2 2 m (V.8)
f K
0
Le pendule simple est constitué d’un fil inextensible, de longueur l, de masse négligeable, au
bout duquel est attachée une masse m, l’autre extrémité du fil étant fixe en O (figure IV.3). Le
point matériel M est à chaque instant repéré par ses coordonnées polaires r OM l et
(Oz ,OM ) , dans le plan vertical yOz . Le pendule simple écarté de sa position
d’équilibre définie par 0 , d’un angle 0 et abandonné, oscille autour de cette position
d’équilibre.
Le principe fondamental de la dynamique appliqué, dans le référentiel (Oxyz ) , au point
matériel M donne :
T P m (M ) (V.9)
O
y
l
e
θ M(m)
er
Figure V.3
81
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La relation (V.9) peut s’écrire, dans la base polaire (er , e ) , sous forme :
(mg cos T )er mg sin e ml 2er ml e . (V.10)
La projection de la relation (V.10) sur l’axe radial donne :
g
mg sin ml 0 sin 0 (V.12)
l
02 0 (V.13)
m cos(0t )
m et sont des constantes qu’on détermine à partir des conditions initiales: à l’instant t = 0,
0 et 0 .
0 02
D’où : tg et m 02 (V.14)
0 0 02
2 l
T 2 (V.15)
0 g
L’oscillateur harmonique simple en oscillation libre est un système isolé d’énergie mécanique
constante.
L’intégrale première de l’énergie est :
1 2 1 2
Em Ec E p Aq Bq Cte (V.16)
2 2
82
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A
q 0 q 0 , où : 02 (V.17)
B
q Q cos(0t ) . (V.18)
B
Le mouvement est sinusoïdal de période : T 2 (V.19)
A
Dans un oscillateur harmonique simple en oscillation libre, donc isolé, l’énergie mécanique
est constante, mais apparaît tantôt exclusivement sous forme d’énergie potentielle à
l’élongation maximale, tantôt sous forme d’énergie cinétique au passage à l’origine (voir
figure V.4).
1
Si q = Q Em AQ 2 E p .
2
1
Si q = 0 Em B02Q 2 Ec
2
Ep
Em
M0
M
Ec Ec
Ep
Ep
q
-Q O Q
Figure V.4
L’expérience montre que les oscillations s’éteignent progressivement, amorties par des forces
de frottement. Ceci se traduit par une diminution de l’amplitude et par l’apparition de chaleur
dans le système et le milieu ambiant.
83
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q 2 q 02 q 0 (V.20)
Où et 0 sont fonction uniquement des caractéristiques de l’oscillateur. En introduisant le
1
temps de relaxation , l’équation (V.20) devient :
2
q q 02 q 0 (V.21)
y
k
F
R
M
O o ex x
P
h f
Figure V.5
Le système (masse, ressort) est soumet à une force supplémentaire de type visqueux :
dOM
f h / hv ( M ) , créée par un dispositif appelé amortisseur (figure V.5).
dt
Le principe fondamental de la dynamique appliqué à la masse m dans le référentiel (Oxyz )
donne :
84
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On cherche des solutions de la forme : x ert .On obtient l’équation caractéristique suivante :
0 , donc 0 l’amortissement est faible. Les deux solutions sont complexes. Posant
2 02 2 , les racines r1 et r2 de l’équation (V.24) sont :
r1 i et r2 i .
D’où la solution suivante :
Les constantes (A, B) ou (a, ) seront déterminées par les conditions initiales.
La courbe de variation de x(t) est représentée sur la figure V.6
X(t)
Figure V.6
2
La fonction cosinus est périodique, de période T , mais x(t+T) < x(t), donc le
mouvement n’est pas périodique, il est dit pseudo- périodique. La pseudo- période est :
2 2 T0
T (V.26)
02 2
2
1
0
2
Si , l’amortissement est très faible, dans ce cas T T0 (1 2 ) T0
2 0
85
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A/ Décrément logarithmique
1 x1
Log T (V.27)
n xn 1
Où : xn1 x(t nT ) .
Ce décrément logarithmique est lié aux caractéristiques de l’oscillateur, k, h, par les relations :
k m
2
4 2
et h
2m
(V.28)
2
T T
B / Aspect énergétique
2 2 x1
kx12 1 e 2
1
2
1
Si << 1, nous avons : e2 1 2 Em kx12 , T T0 et Em kx12 .
2
2
D’où : Em 2 Em T0 2 Em .
0
2 Em 0
Et nous en déduisons : Q. (V.29)
Em 2
Si le mouvement oscillatoire est très faiblement amorti, l’énergie dissipée par oscillation est
très faible et le facteur de qualité Q est très grand.
86
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et seront déterminées par les conditions initiales. Le mouvement n’est pas oscillatoire.
La courbe de variation de x(t) est représentée sur la figure (V.7).
Le réglage autour de l’amortissement critique est important pour les dispositifs devant
atteindre rapidement une position d’équilibre.
x
Figure IV.7
bch
t
Figure V.8
87
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Exercice n°1 :
Exercice n°2 :
Exercice n° 3:
Exercice n°4:
88
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2 / a/ Quelle valeur Rc faut-il donner au rayon du cerceau pour que la particule atteigne
l’équilibre le plus rapidement possible ? Déterminer la loi horaire (t) .
b/ Calculer dans ces conditions la valeur maximale du module de la vitesse de la particule
et la réaction correspondante.
3/ Déterminer l’équation horaire (t) pour R < Rc et exprimer le décrément logarithmique en
fonction de b, R et g.
M(m)
k k
O1 O2
A
l a Figure 1
89
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BIBLIOGRAPHIE
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