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Terrain et adaptation

INTRODUCTION
La fondation est la partie d'un ouvrage qui sert exclusivement à transmettre au sol
naturel le poids de cet ouvrage. Elle doit être telle que la construction dans son
ensemble soit stable.

Nature du sol et superstructure du bâtiment sont intimement liées.

Le problème se présente de la façon suivante, Connaissant :


Les charges à transmettre au sol Poids propre,
Surcharges d'exploitation
Surcharges climatiques

La nature et les caractéristiques du terrain, il s'agit :


De choisir le type de fondations
De les dimensionner

CHOIX DU TYPE DE FONDATIONS

S'il existe à une profondeur relativement faible une couche de sol capable de
supporter l'ouvrage, on peut l'y asseoir au moyen d'une fondation super cielle.

En revanche, si les couches super cielles sont trop faibles, les charges seront
transmises à un matériau de meilleure qualité situé à une plus grande I profondeur,
au moyen de puits (diamètre > 80 cm) espacés ou de pieux (diamètre 60 à 80 cm)
plus serrés; on parle de fondation profonde.

DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS


Certains bâtiments sous l'e et des sous-pressions (sous-sols enterrés au-dessous
du niveau des plus hautes eaux) doivent être lestés, ancrés, et, dans certains cas,
l'inondation du sous-sol est prévue.

En n, tous les bâtiments « tassent » L'essentiel consiste à éviter que les


tassements soient di érents sous l'ensemble de la construction.

On pare aux tassements di érentiels:


Soit en réalisant une fondation-très rigide : radier-caisson (analogie avec une
coque de bateau).
Soit en fractionnement la construction par des joints de rupture ou de
tassement dans lesquels on espère que se circonscriront les
mouvements relatifs éventuels.
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FONDATIONS SUPERFICIELLES - INTRODUCTION


Ces fondations sont praticables lorsque le sol d'assise est directement accessible
à partir du dernier niveau excavé (sol des caves ou du sous-sol). Lorsque les
porteurs verticaux de l'ouvrage reçoivent des supports distincts, il s'agit de
longrines ou semelles.
Si, en revanche, la fondation est constituée d'une dalle unique plus ou moins
raidie, recouvrant la couche portante sur la totalité de l'emprise au sol du bâtiment,
la fondation est désignée sous le nom de radier général.

FONDATIONS SUPERFICIELLES - RADIERS

De contraintes admissible moyenne, éventuellement satisfaisante, la couche


d'assise peut être quali ée d'hétérogène par la présence, sous l'emprise, de
lentilles de sol incluses aux caractéristiques mécaniques sensiblement di érentes,
on adopte un radier destiné à neutraliser ces points particuliers.

Le troisième cas est pratiquement indépendant des propriétés mécaniques du sol


d'assise. Lorsque le dernier niveau du sous-sol se situe au-dessous du niveau des
plus hautes eaux de la nappe phréatique, le recours au radier est obligatoire, dans
la mesure où il constitue le support continu indispensable à la mise en place de
l'étanchéité par produits noirs (bitume) ou écran plastique souple.

FONDATIONS SUPERFICIELLES - RADIERS ETANCHES

Les radiers étanches au cuvelage, en n, sont par nature soumis aux sous-
pressions exercées par la nappe dans laquelle ils baignent de façon plus ou moins
permanente. Compte tenu des contraintes au sol, parfois peu importantes, qu'ils
exercent, il est indispensable d'évaluer soigneusement les e ets de ses sous-
pressions. Dans certains cas : bâtiments « déchargés » uctuations
exceptionnelles de la nappe, sous-sols très profonds en agglomération (parkings),
ces sous-pressions peuvent devenir supérieures aux charges et, sinon soulever la
construction, au moins la déstabiliser.

A n d'éviter cette situation inconfortable, trois solutions théoriques peuvent être


proposes:
ancrer la radier a une sous couche stable
lester la construction
prévoir d’inonder un sous-sol par la mise en place d’ouverture

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FONDATIONS SUPERFICIELLES - RADIERS PLATS


Ce sont les plus simples, les plus économiques (minimum de co rage), donc les
plus fréquents, lorsque les entr'axes des porteurs verticaux - limités à 4,00 - 4,50
m - autorisent des dalles plates (non raidies), su samment rigides, en épaisseur
économique n'excédant pas 60 à 80 cm.

Souvent constituées de treillis soudes, les armatures croisées principales, hautes


en milieu de portée, basses en chapeaux sous les porteurs verticaux pour assurer
la liaison; d'abord calculées en exion, elles sont ensuite véri ées à l'e ort
tranchant au droit des appuis.

Particulièrement bien adaptés aux ossatures par refends porteurs, les


terrassements sont simples. La dalle qui déborde fréquemment les porteurs
périphériques, a n de mieux entrer les charges, présente une surface dégagée
directement exploitable.

FONDATIONS SUPERFICIELLES - RADIERS NERVURES


Lorsque la nature (poteaux) et/ou les entr'axes des porteurs verticaux sont tels que
la dalle plate ne serait pas assez rigide en épaisseur économique, on adopte les
radiers nervurés - éventuellement dans les deux sens - par poutres et poutrelles
croisées qui raidissent la dalle, dont l'épaisseur en partie courante peut ainsi être
sensiblement diminuée.
Les poutres sont disposées sous les murs et les de poteaux et, si la raideur de la
dalle en épaisseur choisie est insu sante dans l'autre sens, on réalise alors des
poutrelles ou nervures (moins hautes) entre poutres. La dalle est donc appuyée sur
les quatre côtés.

BÉTON

Béton propreté : 150 kg/m3. (Pas toujours obligatoire )


BA : 300-350 kg/m3

B30 - béton haut dosage ( à 28 jour -> 30 Mpa )

1m3 de béton —> ciment


sable/gravier (prémelange)
eau

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Dalle : sur 2 appuis (ou 4)


Radier : ferailler (`
Dallage : Remplissage ( peu ferrailler environ 13cm)

FONDATIONS SUPERFICIELLES - RADIERS CAISSONS

Lors de la réalisations de fondations super cielles par radier sur des sols
particulièrement perturbés et hétérogènes tels que des zones minières,
d'anciennes galeries souterraines, en principe bloquées en n d'exploitation, et si
des tassements di érentiels importants sont redoutés, on exécute un radier-
caisson qui entre pratiquement dans les fondations spéciales.
Il s'agit d'associer étroitement par des armatures le radier au plancher haut du
sous-sol à l'aide des murs de soubassement, raidis de proche en proche par des
poteaux en béton armé s'ils sont en maçonnerie, constitués de véritables voiles
armés dans la plupart des cas.
On constitue ainsi une infrastructure en forme de cadre ou poutre tubulaire de
hauteur d'étage dont les membrures sont le radier et le plancher haut du sous-sol,
et les âmes les murs dans la hauteur du sous-sol.

FONDATIONS PROFONDES - INTRODUCTION


Lorsque le sol situé immédiatement sous le dernier niveau utile excavé ne peut
être retenu comme couche d'assise par suite de caractéristiques mécaniques
Insu santes, il devient nécessaire d'adopter des fondations profondes.

La couche d'assise n'étant plus directement accessible, en raison :


-Du volume de terrassement considérable correspondant à l'emprise totale de
la construction,
-Des di cultés d'exécution d'une telle fouille en présence d'eau par exemple,
les charges descendues par les porteurs verticaux de la structure du
bâtiment sont alors transmises à la couche d'assise profonde,
par des appuis fractionnés:
-Soit de faible section (Diamètre c=80 ou 90 cm), peu espacés,
parfois même regroupés: pieux et barrettes (de séctions
quelconque en croix en L, en T …)
-Soit de forte section (plus petite dimension ›= 80 cm),
exécutés manuellement à l'abris d’un
blindage, plus espacés: puits.

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FONDATIONS PROFONDES - PIEUX/PUITS

En fonction de leur mode d'exécution, les pieux et puits peuvent se classer en


pieux façonné à l'avance et pieux exécutés en place.

De section constante et en un seul élément sur toute leur langueur (hauteur de


che déterminée par la reconnaissance préalable du sol, augmentée de la
longueur nécessaire au recépage et à la liaison avec les armatures des poutres en
tête], ces pieux sont des éléments en béton armé, en acier (tube, pro lés en H ou
reconstitués par soudage de palplanches) ou en béton sous forme d'éléments
tubulaires collés et précontraints longitudinalement par adhérence, équipés en
pied d'un sabot ou pointe et mis en place:
- Par battage (dynamique) au mouton à chute libre ou automoteur, par
vibro forçage (plus haute fréquence pour pieux rigides métalliques) avec
recours éventuel au lançage.(à l'injection d'eau sous pression en pied,
pour traverser des couches pulvérulentes ou compactes plus résistantes)
-Par fonçage au vérin (pieux statiques), qui implique la présence d'un massif
de réaction constitué par la construction, en cas de reprise en sous-
oeuvre par exemple.

Leur mise en place s'e ectue par refoulement du sol et permet d'établir une
courbe de battage:
- En ordonnée : les profondeurs;
- En abscisse : les résistances;
- Dynamique pour les pieux battus
- Statique pour les « pieux foncés »; celle-ci est égale à la force exercée divisée
par la section de pointe du pieux
-
- Ce sont les plus fréquents car ils sont très souples d'emplois, leur hauteur
n'étant théoriquement plus limités par la capacité du matériel de battage :
hauteur et puissance de frappe.
-
- Ils sont coulés en place en remplissant un forage (section circulaire ou barrette)
de béton, avec ou sans armatures (des « armatures » en

OUVRAGES / SOUTENEMENT - INTRODUCTION


Fréquents en travaux publics, les ouvrages de soutènement se rencontrent
cependant en dimensions plus faibles dans le bâtiment. A la di érence d'un
blindage de fouille, l'ouvrage de soutènement présente un caractère dé nitif et
s'impose chaque fois que l'on ouvre un terrain (ou que l'on rapporte un remblai)
sous un angle supérieur à son angle de talus naturel (fonction de la nature du sol).

Les murs et soubassement, parois extérieures au contact du sol constituant


l'enveloppe de l'infrastructure d'une construction (sous-sol), entrent dans cette

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catégorie sous le nom d'ouvrages incorporés (sous-entendu: à la structure
portante).

OUVRAGES / SOUTENEMENT - SOLLICITATIONS


- Un mur de soutènement est normalement sollicité par la poussée des terres
exercée, sur le parement au contact.
- Accidentellement, il peut être sollicité par une poussée hydrostatique due à des
venues d'eau en l'absence de précautions particulières : drainage amont,
barbacanes. Ces dispositions technologiques tendent à supprimer dont il
n'est pas tenu compte dans l'étude de la stabilité de l'ouvrage.
- Au stade de l'avant-projet, donc pour un pré-dimensionnement sommaire, 'étude
de l'équilibre du prisme de rupture permet de déterminer la valeur la poussée
des terres.

OUVRAGES / SOUTENEMENT - EQUILIBRE DU MUR


Sous l'e et de ces sollicitations, nous pouvons distinguer deux domaines
L'équilibre externe :

- A l'enfoncement : poinçonnement du sol d'assise par la fondation due à la


composante verticale de la poussée et au poids du mur et de la fondation.
- Au pivotement par rapport à l'arête extérieure de l'assise, sous l'e et de la
composante horizontale de la poussée (et de l'eau éventuellement retenue).
- Au glissement de l'ouvrage par rapport au sol d'assise (composante horizontale
de la poussée et de l'eau éventuelle).

L'équilibre interne :

- Sous l'e et des di érentes contraintes exercées par la poussée et équilibrées par
la réaction du sol d'assise, le mur doit conserver son intégrité (compression,
traction, cisaillement).
- L’équilibre global:
Il doit y avoir équilibre du massif sur lequel repose le mur qui risque un
glissement généralisé par cisaillement, dont la détermination éventuelle relève
plus du géotechnicien que du constructeur

OUVRAGES / SOUTENEMENT - TYPES OUVRAGES


Suivant le parti adopté pour assurer l'équilibre du mur, nous pouvons distinguer
deux familles d'ouvrage de soutenement.

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Les murs poids :


-Ils se caractérisent par le fait que le poids de l'ouvrage assure la stabilité externe
et que ces murs ne doivent pas être sollicités en traction en ce qui concerne leur
équilibre interne. La résultante du poids et de la poussée des terres doit être
circonscrite au tiers central de toutes les sections. Les murs poids sont
couramment utilisés pour des hauteurs de retenue limitées à 5,00 ou 6,00 mI
On trouve ainsi dans cette famille de des murs:
-> En maçonnerie de pierre, bourdée au mortier.

- En gros béton faiblement dose (non armé).

- D’épaisseur importante pour présenter un poids su sant, les murs poids sont
fondés sur semelle et présentent un fruit intérieur, extérieur ou intérieur et
extérieur. Ils possèdent un drainage amont, établi soit directement contre le
parement intérieur du mur, soit entre le entre le talus d'ouverture et le blocage
ultérieur, entre l'ouvrage et le terrain à conforter. Des barbacanes, ouvertures
cylindriques ou rectangulaires à travers le mur, sont réalisées tous les 1,5 à 2,00
m en nappes horizontales, elles-mêmes espacées de 1,50 à 2,00 m. Ces
barbacanes sont destinées d'une part à donner l'alerte, d'autre part à soulager
l'ouvrage de la poussée hydrostatique, dans le cas d'un engorgement
accidentel du drain qu'il faut alors déposer, nettoyer et reconstituer.

Les murs en béton armé

Ils se composent principalement d'un voile armé, plus ou moins raidi suivant ses
dimensions, destiné à contenir les terres, voile dont il faut assurer l'équilibre
externe, l'équilibre interne étant supposé acquis par des armatures judicieusement
calculées. Trois partis sont possibles à ce stade.

- Les murs auto stables

Correspondant au pro l classique, ce sont des murs à semelle. La largeur de la


semelle est déterminée par la condition de non enfoncement (répartition des
contraintes au sol) par prise en compte d'une partie de la composante verticale de
la poussée.
La position de la semelle par rapport au mur (importance des débords avant et
arrière) assure le non-reversement ou pivotement.

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Les murs tirés ou ancrés :

Ils se construisent par le haut. On terrasse les deux premiers mètres que l'on
bétonne avant de passer à la couche inférieure. Leur stabilité est assurée par des
tirants d'ancrage scellés dans le sol stable, donc au-delà du talus de rupture,
sensiblement inclinés sur l'horizontale de telle que sorte que la composante
verticale de la réaction de l'ancrage sur le mur équilibre en partie le poids de
l'ouvrage et autorise l'absence de semelle de fondation.

Les murs poussés ou incorporés à la construction.

Il s'agit des murs extérieurs de soubassement des sous-sols dont il est prévu de
reprendre la poussée qu'ils subissent de la part des remblais, par ces refends
transversaux ou longitudinaux appartenant à la structure ou spécialement prévus à
cette e et en voiles armés.

OUVRAGES / SOUTENEMENT - OUVRAGES TERRE


ARMEE
En e et, on reconstitue un remblai, par tranches horizontales successives de
granularité parfois améliorée, d'épaisseur compatible avec un compactage
e cace (25 à 40 cm), renforcées par des nappes d'armatures galvanisées de
forme et de densité étudiées, disposées entre chaque tranche de sol avant
compactage. Ces armatures sont liées à la peau initialement en bandes de tôle
galvanisée de section elliptique et solidarisées par agrafage. Jugée inesthétique,
elle est actuellement réalisée en écailles de béton préfabriquées d'un meilleur
aspect et assurant, par leur fractionnement, une grande souplesse au parement,
compatible avec les importants tassements de ces massifs.
On constitue de cette façon soit des ouvrages de soutènement à section
généralement trapézoidale, soit des remblais à parements latéraux verticaux de
section rectangulaire.

Très schématiquement, nous pouvons dire que la présence des armatures au sein
du massif augmente la cohésion du remblai et son angle de talus naturel, par
frottement des grains sur les armatures. La peau, tout en protégeant les bords
apparents des tranches de terre de l'érosion, assure leur soutènement sur la
hauteur d'une tranche en présentant une relative souplesse.
- On réalise des remblais de 8,00 à 10,00 m de hauteur à parements verticaux
(dégagements en échangeurs routiers, calées de passage supérieur ou
d'ouvrage d'art) dans des conditions très économiques : de l'ordre de 25 % du
prix d'ouvrages équivalents en béton armé (ce qui correspond pratiquement au
seul poste co rage).

PAROI BERLINOISE - madriers ( 60 mm ) en bois


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