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INTRODUCTION
La fondation est la partie d'un ouvrage qui sert exclusivement à transmettre au sol
naturel le poids de cet ouvrage. Elle doit être telle que la construction dans son
ensemble soit stable.
S'il existe à une profondeur relativement faible une couche de sol capable de
supporter l'ouvrage, on peut l'y asseoir au moyen d'une fondation super cielle.
En revanche, si les couches super cielles sont trop faibles, les charges seront
transmises à un matériau de meilleure qualité situé à une plus grande I profondeur,
au moyen de puits (diamètre > 80 cm) espacés ou de pieux (diamètre 60 à 80 cm)
plus serrés; on parle de fondation profonde.
Les radiers étanches au cuvelage, en n, sont par nature soumis aux sous-
pressions exercées par la nappe dans laquelle ils baignent de façon plus ou moins
permanente. Compte tenu des contraintes au sol, parfois peu importantes, qu'ils
exercent, il est indispensable d'évaluer soigneusement les e ets de ses sous-
pressions. Dans certains cas : bâtiments « déchargés » uctuations
exceptionnelles de la nappe, sous-sols très profonds en agglomération (parkings),
ces sous-pressions peuvent devenir supérieures aux charges et, sinon soulever la
construction, au moins la déstabiliser.
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BÉTON
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Lors de la réalisations de fondations super cielles par radier sur des sols
particulièrement perturbés et hétérogènes tels que des zones minières,
d'anciennes galeries souterraines, en principe bloquées en n d'exploitation, et si
des tassements di érentiels importants sont redoutés, on exécute un radier-
caisson qui entre pratiquement dans les fondations spéciales.
Il s'agit d'associer étroitement par des armatures le radier au plancher haut du
sous-sol à l'aide des murs de soubassement, raidis de proche en proche par des
poteaux en béton armé s'ils sont en maçonnerie, constitués de véritables voiles
armés dans la plupart des cas.
On constitue ainsi une infrastructure en forme de cadre ou poutre tubulaire de
hauteur d'étage dont les membrures sont le radier et le plancher haut du sous-sol,
et les âmes les murs dans la hauteur du sous-sol.
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Leur mise en place s'e ectue par refoulement du sol et permet d'établir une
courbe de battage:
- En ordonnée : les profondeurs;
- En abscisse : les résistances;
- Dynamique pour les pieux battus
- Statique pour les « pieux foncés »; celle-ci est égale à la force exercée divisée
par la section de pointe du pieux
-
- Ce sont les plus fréquents car ils sont très souples d'emplois, leur hauteur
n'étant théoriquement plus limités par la capacité du matériel de battage :
hauteur et puissance de frappe.
-
- Ils sont coulés en place en remplissant un forage (section circulaire ou barrette)
de béton, avec ou sans armatures (des « armatures » en
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catégorie sous le nom d'ouvrages incorporés (sous-entendu: à la structure
portante).
L'équilibre interne :
- Sous l'e et des di érentes contraintes exercées par la poussée et équilibrées par
la réaction du sol d'assise, le mur doit conserver son intégrité (compression,
traction, cisaillement).
- L’équilibre global:
Il doit y avoir équilibre du massif sur lequel repose le mur qui risque un
glissement généralisé par cisaillement, dont la détermination éventuelle relève
plus du géotechnicien que du constructeur
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- D’épaisseur importante pour présenter un poids su sant, les murs poids sont
fondés sur semelle et présentent un fruit intérieur, extérieur ou intérieur et
extérieur. Ils possèdent un drainage amont, établi soit directement contre le
parement intérieur du mur, soit entre le entre le talus d'ouverture et le blocage
ultérieur, entre l'ouvrage et le terrain à conforter. Des barbacanes, ouvertures
cylindriques ou rectangulaires à travers le mur, sont réalisées tous les 1,5 à 2,00
m en nappes horizontales, elles-mêmes espacées de 1,50 à 2,00 m. Ces
barbacanes sont destinées d'une part à donner l'alerte, d'autre part à soulager
l'ouvrage de la poussée hydrostatique, dans le cas d'un engorgement
accidentel du drain qu'il faut alors déposer, nettoyer et reconstituer.
Ils se composent principalement d'un voile armé, plus ou moins raidi suivant ses
dimensions, destiné à contenir les terres, voile dont il faut assurer l'équilibre
externe, l'équilibre interne étant supposé acquis par des armatures judicieusement
calculées. Trois partis sont possibles à ce stade.
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Ils se construisent par le haut. On terrasse les deux premiers mètres que l'on
bétonne avant de passer à la couche inférieure. Leur stabilité est assurée par des
tirants d'ancrage scellés dans le sol stable, donc au-delà du talus de rupture,
sensiblement inclinés sur l'horizontale de telle que sorte que la composante
verticale de la réaction de l'ancrage sur le mur équilibre en partie le poids de
l'ouvrage et autorise l'absence de semelle de fondation.
Il s'agit des murs extérieurs de soubassement des sous-sols dont il est prévu de
reprendre la poussée qu'ils subissent de la part des remblais, par ces refends
transversaux ou longitudinaux appartenant à la structure ou spécialement prévus à
cette e et en voiles armés.
Très schématiquement, nous pouvons dire que la présence des armatures au sein
du massif augmente la cohésion du remblai et son angle de talus naturel, par
frottement des grains sur les armatures. La peau, tout en protégeant les bords
apparents des tranches de terre de l'érosion, assure leur soutènement sur la
hauteur d'une tranche en présentant une relative souplesse.
- On réalise des remblais de 8,00 à 10,00 m de hauteur à parements verticaux
(dégagements en échangeurs routiers, calées de passage supérieur ou
d'ouvrage d'art) dans des conditions très économiques : de l'ordre de 25 % du
prix d'ouvrages équivalents en béton armé (ce qui correspond pratiquement au
seul poste co rage).