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Théorème de Hahn-Banach
Preuve :
On commence par traiter le cas où F est un hyperplan. Soit x0 ∈ E\F .
Pour h ∈ F et t ∈ R, on a
donc � � � � � � � �
h0 � h0 � � h1 � h1
f −�
� − x0 �
� ≤a≤�
� x0 + � +f
t0 t0 t1 � t1
avec h0 , h1 ∈ F et t0 , t1 > 0. Pour qu’un tel a existe, il faut que pour tout z, y ∈ F
∀x ∈ E, g(x) ≤ �x�.
Dans le cas général, on considère une suite (en )n∈N∗ dense dans E. On définit par récurrence
fn par �
� f0 = f
�
�
� fn+1 le prolongement de fn à Vect(F, e1 , . . . , en )
Comme �fn+1 � = �fn � par ce qui précéde, on a �fn � = �f � pour tout n ∈ N. On définit
g : E → R par g(x) = fn (x) pour x ∈ Vect(F, e1 , . . . , en ). Elle est bien définie sur E car on
définit ainsi une forme linéaire sur une partie dense de E. De plus pour x ∈ E on a
Antoine Mouzard
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Preuve :
Soit x ∈ E. On commence par montre que
f (tx) = t�x�2 , il existe g ∈ E � tel que �g� = �x� et g(tx) = t�x�2 . Alors
�� � �
� 1 �
�x� = �
� g (x)�� ≤ sup |f (x)|,
�x� �f ∈E
�f �≤1
Remarque Le théorème de Hahn-Banach reste vrai dans un cas non séparable mais
l’axiome du choix et nécéssaire pour la preuve, et donc le corollaire aussi. Que ce soit en
dimension finie, séparable ou non, l’étape pour passer d’un hyperplan à l’espace total
est la même. Ce qui change, c’est l’étape pour conclure. En dimension finie, c’est une
récurrence sur la dimension et dans le cas non séparable il faut utiliser l’axiome du choix.
Antoine Mouzard