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Plan
Introduction
1. Courbe de croissance
2. Paramètres mathématiques de la croissance
exponentielle
3. Influence de l’environnement sur la croissance
4. Mesure de la croissance microbienne
5. Contrôle de la croissance microbienne
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Introduction
• Croissance = des constituants cellulaires puis du
nombre de cellules
– Scissiparité 2 cellules filles de tailles +/-
– Bourgeonnement égales
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• Environnement adéquat sinon vitesse de croissance
voire stoppe
– H2O
– Source adéquate de nourriture
– Source d’énergie
– pH optimal Facteurs interactifs
– Température optimale
– Teneur appropriée en O2
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1. Courbe de croissance
• Etude de la croissance d’une population
• En batch (milieu liquide/fermé) quantité
d’éléments nutritifs et [déchets] avec le temps
• Evolution du log10 du nombre de µO viables en
fonction du temps
• 4 phases (5)
http://www.aquoa.net/spip.php?article13
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1.1. Phase de latence
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1.4. Phase de mortalité
• Plus de division et mort
• Mort logarithmique taux constant
• Phase de cannibalisme (phase 5)
– Lyse des cellules libération de substances (aa,…)
nutriments pour les survivants regain de croissance
taux mortalité
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2. Paramètres mathématiques de la croissance
exponentielle
• Temps de génération (g) = temps de doublement =
temps pour que la population double
• n = nombre de générations (divisions)
• Taux de croissance = k = vitesse de croissance = n/t =
constante et max. en phase expo.
• k = 1/g
• Population après n générations = 2n
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Exemple
• E. coli
• 1 cellule au départ
• g = 20 minutes
• k = 1/g = 1/20 min ou k = n/t = 3/heure
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• Population après 4 générations = 24 = 16 cellules
3. Influence de l’environnement sur la croissance
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3.1. Température
• µO unicellulaires très sensibles car
t° interne varie avec t° externe
• Influence de la t° sur
– Activité des enzymes (thermosensibles) métabolisme et
donc multiplication influencés
– Solidification ou fluidification membranaire
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3.1. Température (suite)
• 3 températures définies pour chaque espèce =
températures cardinales (variables selon autres
facteurs...)
– Minimum
– Maximum
– Optimum (+ proche de la t° max. que de la min.)
• Sténothermes : échelle de t° de croissance étroite
(ex : N. gonorrhoeae)
• Eurythermes : très large (E.
(ETC faecalis)
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http://www.uwyo.edu/virtual_edge/lab06/environ_temp.htm
3.1. Température (suite)
• 6 classes, en fonction de l’optimum
– Psychrophiles: 10-15°C (-5°C 20°C)
• Ex. : Pseudomonas, Vibrio, Bacillus, …
– Psychrotrophes: 20-30°C (0°C 35°C),
• Ex.: µO dégradant les aliments réfrigérés (Pseudomonas)
– Mésophiles: 37°C (15-20°C 45°C)
• Ex.: agents pathogènes humains
– Thermotrophes: 30°C ( 50°C)
– Thermophiles: 55-60°C ( 45°C 80-100°C)
• Ex : µO du compost, conduites eau chaude…
– Hyperthermophiles: 80-110°C (55°C 113°C)
• Ex.: bactéries des zones chaudes des fonds marins
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Croissance des µO/t°
http://deltabiology.com/2011/temperature-requirements-for-bacteria/
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3.2. pH
• 3 classes:
– Acidophiles: optimum entre 1 et 5.5
– Neutrophiles: optimum de 5.5 à 8
– Alcalophiles: optimum entre 8.5 et 11.5
• La plupart des pathogènes hû: 7.2 - 7.6 (6 8)
http://www.industrie-agroalimentaire.net/programme-du-
concours-inspecteur-dgccrf/biologie-et-
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microbiologie/metabolisme-microbien/croissance-microbienne/
3.2. pH (suite)
• Variations importantes
Destruction de la membrane plasmique
Inhibition de l’activité des enzymes
Inhibition de l’activité des protéines de transport
Altération de l’ionisation des molécules de nutriments
la disponibilité
• Systèmes régulateurs (échange de potassium contre
des protons)
• Déchets métaboliques acides ou basiques ajout
de tampons aux milieux de culture (ex.: milieu U-I)
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Milieu urée-indole
• Composition (/L)
– L-Tryptophane 3,00 g
– Phosphate monopotassique 1,00 g
– Phosphate dipotassique 1,00 g
– Chlorure de sodium 5,00 g
– Urée 20,00 g
– Rouge de Phénol à 1% 2,50 ml
– Alcool à 95% 10,00 ml
pH~6,7
http://mcavalla.free.fr/galerie/picture.php?
cat=10&image_id=85
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3.3. Solutés et activité de l’eau (aw)
• Membrane plasmique perméable sélective
!! concentration osmotique du milieu
(importance des inclusions)
– Si plasmolyse inactivation du métabolisme, ≠ divisions
– Concentration osmotique degré de disponibilité de
l’eau activité de l’eau, aw
– Osmotolérants: très large gamme d’aw (ex. : Sta. aureus)
– La plupart : aw = 0.98 ( aw conservation)
• Halophiles: concentrations élevées en NaCl
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3.4. Gaz
• O2
– Aérobies stricts: O2 obligatoire
– Anaérobies facultatifs: O2 pas nécessaire mais poussent mieux si
présence respiration aérobie
– Anaérobies aérotolérants: ignorent l’O2 fermentation ou
respiration anaérobie
– Anaérobies stricts: ne tolèrent pas l’O2 mort respiration
anaérobie
– Microaérophiles: faible quantité O2 (2-10%) sinon endommagés
• CO2
– Capnophiles (Capnocytophaga canimorsus)
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Détermination du type respiratoire
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Toxicité de l’O2 réduit
• H2O2 destruction des constituants cellulaires
– Catalase
• 2H2O2 2H2O + O2
– Peroxydase
• H2O2 + NADH + H+ 2H2O + NAD+
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http://iws2.collin.edu/dcain/CCCCD%20Micro/catalase_test.htm
Culture des anaérobies strictes
• ≠ catalase et ≠ peroxydase absence d’O2
– Thioglycolate ou cystéine et milieu bouilli croissance en
profondeur
– Pompe à vide enlève l’air
• Remplacement de O2 résiduel par N2
• Ajout de CO2 pour une bonne croissance
– Jarres : réactifs + catalyseur H2 (+1/2O2) H2O
http://www.inra.fr/la_science_et_vous/apprendre_experiment
er/monde_microbien/comment_fonctionnent_les_microorgani
smes 24
Jarre d’anaérobiose
http://apoptosis.persianblog.ir/page/20
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3.5. Radiations
• Rayons X et γ ionisants (λ courte et haute NRJ)
– Faible dose mutations
– Haute dose mort
• Lumière (UV)
– Dommageable pour la plupart des µO non
photosynthétiques
croissance en l’absence de lumière (étuve)
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4. Mesure de la croissance microbienne
• Microscopie classique
– Cellule de Thoma, Malassez, Petroff , Burker
• Creux : profondeur connue
• Fond quadrillé : surface connue
volumes précis délimités au niveau des carrés
• Comptage de 10 petits carrés minimum
• Expression/ml de suspension
• Seuil minimum!!
http://blinks.free.fr/d_2e/planete_Terre/04/mal
assez/malassez.html
Exemple: cellule de Petroff
• Profondeur: 0.02 mm
• 25 petits carrés : 1mm²
1 petit carré : 0.04 mm²
• Volume sous chaque petit carré = 0.04x0.02 =
0.0008 mm³
• Comptage sur 10 petits carrés
• !! Compter les cellules sur 2 côtés adjacents!!
Exemple
N= 56
V= 0.0008 x 10= 0.008 mm³
X= nombre de cellules/ml =
56 x 10³/0.008= 7x106 cell/ml
Prescott
Avantages/inconvénients
Fixation
uniquement si
membranes
endommagées
Activités
cellulaires
Helmi K. (2016). Application de la cytométrie en flux pour le contrôle microbiologique de l’efficacité de traitements de l’eau. Thèse de doctorat
Avantages/inconvénients (de l’acridine*)
Rapidité
Coût élevé
Sensibilité +
Bactéries en division
Distinction entre µo
fluo rouge*
morts et vivants*
4.1.1. Comptage direct
• Impédance
– Développé par Coulter en 1956
– Transformation du volume des particules en signal
électrique
• Le passage de cellules en suspension dans un liquide
conducteur à travers un orifice modifie la résistance
électrique entre deux électrodes
• Cette variation d’intensité peut être visualisée sur un
oscilloscope sous forme d’impulsion
– U = I * R (avec U = différence de potentiel constant)
4.1.1. Comptage direct
https://www.youtube.com/watch?v=rsPQ8G9
-GgI
Hémostase bloc 2 Biologie Médicale 35
Hémostase bloc 2 Biologie Médicale 36
4.1.1. Comptage direct
• Cytométrie en flux
– Principe de la mesure optique
• Les cellules sont analysées les unes à la suite des autres
grâce à la focalisation hydrodynamique (flux laminaire)
= principe de la cytométrie en flux
– LASER =
» lumière monochromatique
» voyager sur une grande distance sans perte d’énergie
» Les ondes sont parallèles dans une direction (en phase)
0
Avantages/inconvénients
Sélectivité possible
Coût relativement faible Lenteur (24h minimum)
Cellules vivantes Infrastructure assez lourde
Sous-estimation possible si
colonies confluentes
Filtration: mode op.milieu solide
Prescott
http://www.spc.ac-aix-marseille.fr/labospc/spip.php?article192
4.3. Mesure de l’activité microbienne
• Croissance des µO
– Consommation du substrat
– Accumulation de déchets et constituants cellulaires
– Si relation linéaire détermination du nombre de cellules
ou de la masse
4.3.1. Quantité d’ATP
– Constante chez les bactéries vivantes, ‘absente’ chez les
cellules mortes
– Mesure basée sur bioluminescence
• luciférine-luciférase + ATP + O2 + Mg++ lux
• Méthode relativement sensible ≥ 105 bactéries
4.3.2. Quantité d’O2 consommée
4.3.3. Quantité de CO2 produit
4.3. Mesure de l’activité microbienne
4.3.1. Quantité d’ATP
Par marqueur bioluminescent (ATP)
– Quantité ATP constante chez les bactéries vivantes
– Durée de vie ATP en dehors cellules très courte
– Résultats en RLU (Relative luminescent 58 Unit) pg d’ATP
équivalents µorganismes
4.3. Mesure de l’activité microbienne
4.3.2. Quantité d’O2 consommée
4.3.3. Quantité de CO2 produit
5. Contrôle de la croissance microbienne
5. Contrôle de la croissance microbienne
• Agents physiques
– Sèche : bec Bunsen, four, …
• Agents physiques
– Radiation
• Ionisante: Rayon X, gamma, ..
• Non ionisante: UV
• Agents chimiques
– Gaz stérilisant : oxyde d’éthylène objet
thermosensible
• Blocage de la réplication de l’ADN et de l’activité
enzymatique
5. Contrôle de la croissance microbienne
• Agents chimiques
– Gaz stérilisant : oxyde d’éthylène objet
thermosensible
• Blocage de la réplication de l’ADN et de l’activité
enzymatique
– Liquides:
• Antiseptique, désinfectant
– Composés phénoliques dénaturation des protéines et
altération de la membrane plasmique
– Les alcools: bactéricides, fongicides mais non sporicides +
détruisent les virus enveloppés
» Dénaturent les protéines, dissolvent les lipides
5. Contrôle de la croissance microbienne
• Agents chimiques
– Liquides:
• Antiseptique, désinfectant
– Composés phénoliques dénaturation des protéines et
altération de la membrane plasmique
– Les alcools: bactéricides, fongicides mais non sporicides +
détruisent les virus enveloppés
» Dénaturent les protéines, dissolvent les lipides
– Les halogènes : fluor, iode, chlore, brome, …
» Ex de l’iode: tue en oxydant les composés cellulaires
(peut-être sporicide à forte concentration) teinture
d’iode (2% d’iode)
– Les métaux lourds
– Les aldéhydes
– Les détergents (ammoniums quaternaires)
5. Contrôle de la croissance microbienne