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Classification et fonction physiologique des nutriments

Généralités
Les fertilisants sont apportés sous deux formes : les amendements et les engrais. Les
amendements sont destinés à améliorer les qualités du sol. Ils comprennent :
Les amendements basiques qui agissent sur les qualités physiques et chimiques du sol
(correction de l’acidité) en rétablissant un milieu propice à la croissance des plantes.
Les amendements organiques qui ont une action sur les qualités physiques et la microbiologie
du sol.
Les engrais contribuent à la nutrition des plantes, ils peuvent être conditionnés sous différentes
formes: granulés, poudre, bâtonnets, liquide. Ils sont nécessaires au développement des plantes.
L’apport des fertilisants a pour but d’accroître la production et d’éviter la dégradation des sols à
long terme par une exploitation soutenue des éléments. Les nutriments peuvent être fournis soit
sous la forme d’engrais organiques (fumier, compost, engrais verts, purin, biomasse, etc.) ou soit
sous la forme d’engrais minéraux (engrais simples, engrais composés, engrais complets). Les
engrais organiques sont des matières provenant des plantes ou des animaux. Lorsqu’elles sont
déposées sur le sol ou qu’elles y sont enfouies, elles augmentent la fraction organique du sol.
Elles peuvent se transformer en humus. Par contre, les engrais minéraux ou chimiques ne
pourrissent pas. Ils contiennent des sels minéraux utilisables par les racines des plantes lorsqu’ils
sont mélangés au sol.
Pour être utilisables par les plantes, les sels minéraux (les engrais chimiques) doivent être dilués
dans l’eau du sol (solution du sol). Généralement, les engrais sont incorporés au sol, mais ils
peuvent aussi être apportés par l'eau d'irrigation. Dans certains cas, une partie de la fertilisation
peut être réalisée par voie foliaire, en pulvérisation. En effet, les feuilles sont capables d'absorber
des engrais, s'ils sont solubles et si la surface de la feuille reste humide assez longtemps. Cette
absorption reste toutefois limitée en quantité. Ce sont donc plutôt les oligo-éléments qui peuvent
être apportés ainsi, compte tenu des faibles quantités nécessaires aux plantes.

2.1. Définition et classification des nutriments

Pour l'accomplissement de son cycle végétatif, les plantes ont besoin de nombreux éléments
nutritifs, mais en proportions variées. On distingue habituellement 16 éléments indispensables
aux plantes. Les éléments absorbés par les plantes ne viennent pas tous du sol :
- le carbone (C), contenu dans le CO2, provient de l'air;
- l'hydrogène (H) et l'oxygène (O), principaux constituants de l'eau;
- une partie de l'azote (N) provenant de la fixation atmosphérique et de quelques apports
sur les feuilles par l'air ou l'eau de pluie.
Les éléments nutritifs, sont classés du point de vue agronomique en fonction de
l'importance quantitative et de leurs rôles en :
- éléments majeurs : N, P, K ;
- éléments secondaires: Ca, Mg, S ;
- et oligo-éléments: Fe, Z, Cu, B, Mo, Co.
Considérés comme indispensables en quantité importante pour la croissance des plantes,
les éléments minéraux sont limités par des quantités disponibles. Leur étude dans la gestion et
le maintien de la fertilité et par conséquent, l'augmentation de la production de graines s'avère
nécessaire.
Les fertilisants sont apportés sous deux formes : les amendements et les engrais. Les
amendements sont destinés à améliorer les qualités du sol. Ils comprennent :
- Les amendements basiques qui agissent sur les qualités physiques et chimiques du sol
(correction de l’acidité) en rétablissant un milieu propice à la croissance des plantes.
- Les amendements organiques qui ont une action sur les qualités physiques, chimique et
la microbiologie du sol. Leur décomposition régulière par l’activité biologique alimente
continuellement les cultures, minéralisation directe ou minéralisation différée par la voie
de l’humus.
- Les engrais contribuent à la nutrition des plantes, ils peuvent être conditionnés sous
différentes formes: granulés, poudre, bâtonnets, liquide, etc. Ils sont nécessaires au
développement des plantes.
On distingue également les réserves minérales du sol, sous forme de minéraux insolubles
dans les roches ou d’ions fixés sur l’argile, sont libérées lentement par l’activité des racines, de
certains micro-organismes et des agents climatiques. Elles fournissent aux plantes une grande
variété d’éléments, des éléments majeurs et des oligo-éléments.
La synthèse microbienne d’azote organique à partir de l’azote de l’air par les bactéries
libres ou associées est une source naturelle de l’azote nécessaire aux plantes. Il s’agit des
azotobacters, des rhizobiums et de certains actinomycètes. La part de cette fourniture dépend :
de la place faite par l’assolement, et de l’intensité de l’activité microbienne.
Les bio-stimulants absorbés par les feuilles sont également sources de nutriments aux
plantes. Les plantes n’absorbent pas que du CO2. Elles peuvent aussi absorber des substances
pulvérisées et un peu d’eau. Cette propriété est mise à profit par des apports foliaires à la fois
fertilisants et stimulants : des oligo-éléments et des bio-stimulants organiques.
L’apport des fertilisants a pour but d’accroître la production et d’éviter la dégradation des
sols à long terme par une exploitation soutenue des éléments. Les nutriments peuvent être fournis
soit sous la forme d’engrais organiques (fumier, compost, engrais verts, purin, biomasse, etc.) ou
soit sous la forme d’engrais minéraux (engrais simples, engrais composés). Les engrais
organiques sont des matières provenant des plantes ou des animaux. Lorsqu’elles sont déposées
sur le sol ou qu’elles y sont enfouies, elles augmentent la fraction organique du sol. Elles peuvent
se transformer en humus. Par contre, les engrais minéraux ou chimiques ne pourrissent pas. Ils
contiennent des sels minéraux directement utilisables par les racines des plantes lorsqu’ils sont
mélangés au sol.
Pour être utilisables par les plantes, les sels minéraux (les engrais chimiques) doivent
être dilués dans l’eau du sol (solution du sol). Généralement, les engrais sont incorporés au sol,
mais ils peuvent aussi être apportés par l'eau d'irrigation. Dans certains cas, une partie de la
fertilisation peut être réalisée par voie foliaire, en pulvérisation. En effet, les feuilles sont capables
d'absorber des engrais, s'ils sont solubles et si la surface de la feuille reste humide assez
longtemps. Cette absorption reste toutefois limitée en quantité. Ce sont donc plutôt les oligo-
éléments qui peuvent être apportés ainsi, compte tenu des faibles quantités nécessaires aux
plantes.
Les expériences sur des solutions ou des essais en pots avec soustraction de certains
éléments minéraux ont permis une caractérisation plus précise de l'essentialité des éléments
minéraux et ont conduit à une meilleure compréhension de leur rôle dans le métabolisme de la
plante. Ceci est reflété dans la chronologie de la découverte des éléments minéraux essentiels
(Tableau 1.1).
Tableau 1.1. Dates de découverte des oligo-éléments essentiels pour les végétaux supérieurs
Eléments nutritifs Années Auteurs
Fer 1860 J. Sachs
Manganèse 1922 J.S. McHague
Bore 1923 Warington
Zinc 1926 A.L. Sommer et C.B. Lipman
Cuivre 1931 Lipman et G. MacKinney
Molybdène 1938 D.I. Arnon et P.R. Stout
Chlore 1954 T.C. Broyer et al.

Pour qu'un élément soit considéré essentiel pour une plante, trois critères doivent être réunis :
- la plante doit être incapable d'accomplir son cycle en l'absence de l'élément minéral.
- dans sa fonction, cet élément ne doit pas être remplaçable par un autre élément minéral.
- L'élément doit être directement impliqué dans le métabolisme de la plante par exemple,
comme un constituant essentiel de la plante telle qu'une enzyme ou il doit être nécessaire
dans une étape métabolique distincte telle qu’une réaction d'une enzyme.
Toute fois, il existe des éléments qui ont un effet positifs sur certaines cultures. On les
appelle les éléments "bénéfiques". Le Tableau 1.2 présente une liste d’éléments essentiels pour
les végétaux supérieurs. Les différences dans les fonctions sont reflétées dans la concentration
moyenne des éléments minéraux dans les parties aériennes des plantes suffisants, pour une
croissance adéquate.
Eléments nutritifs minéraux essentiels : Ils sont au nombre de 13 et proviennent, en
grande partie, du sol et ils sont impliqués dans toutes les fonctions métaboliques dans la plante.
Ils se répartissent comme suit :
- Macroéléments: Azote (N), phosphore (P) et potassium (K). Leur concentration est plus
élevée dans les végétaux que les autres éléments nutritifs minéraux.
- Méso-éléments : Calcium (Ca), magnésium (Mg) et soufre (S). Ils présentent des teneurs,
en général, intermédiaires entre les macroéléments et les oligoéléments.
- Oligoéléments : Fer (dans le végétal Fe), zinc (Zn), manganèse (Mn), cuivre (Cu), bore
(B), chlore (Cl) et molybdène (Mo). Leurs concentrations sont les moins élevées.

Tableau 1.2. Eléments minéraux essentiels pour les plantes supérieures.


Classification Elément Forme d’adsorption par la plante
Macro-éléments N NO3-; NH4+
P H2PO4-; HPO42-
K K+
Méso-éléments Ca Ca2+
Mg Mg2+
S SO42-
Oligo-éléments Fe Fe2+
Mn Mn2+
Zn Zn2+
Cu Cu2+
B H3BO3-
Cl Cl-
Mo MoO42-
Eléments "bénéfiques" Al, Na, Si, Co

Eléments minéraux bénéfiques : Ils ont des rôles bénéfiques, mais pas essentiels dans
toutes les plantes. Ils peuvent se substituer à certains éléments nutritifs essentiels, mais pas tous
les rôles métaboliques d'un des éléments nutritifs essentiels. On a rapporté des réponses de
certaines cultures à l'apport de ces éléments.
Eléments non-essentiels : Ces éléments sont absorbés par les plantes, mais ils ne sont
ni essentiels ni bénéfiques :
- l'aluminium (Al) : Il entraîne une large réduction de la croissance racinaire. Il peut être en
concentration élevée dans les plantes se développant sur des sols acides, surtout celles
non tolérantes à l'acidité. Il constitue une des causes majeures de la faible fertilité des
sols acides (mobilisation du phosphore). Naturellement abondant dans les sols, mais
principalement dans phase solide, il devient plus soluble quand le pH est bas.
- le plomb (Pb) : Teneur élevée dans les sols contaminés (Ex. les arsénites de plomb
utilisés comme un insecticide il y a longtemps). Problèmes quand introduits dans la chaîne
alimentaire.
- le cadmium (Cd) : Teneur élevée dans les sols contaminés, par exemple proches des
mines. Il risque d'être à des teneurs élevées dans les sols qui reçoivent les déchets
urbains. Les recherches menées jusqu'à maintenant suggèrent que les teneurs du Cd
dans le sol sont augmentées par les déchets, mais la plupart des plantes n'absorbent et
n'accumulent pas des quantités importantes. Cependant, les exceptions sont la laitue et
les carottes.
- Mercure (Hg): sols contaminés autour des mines.
Les éléments nutritifs sont les mieux assimilés dans la gamme de pH suivante :
• Azote pH 6 - 8
• Acide phosphorique pH 6,25 - 7
• Potasse et soufre pH 6 - 8,5
• Fe et Mn pH 4,5 - 6
• Ca et Mg pH 7 - 8,5
• B, Cu et Zn pH 5 - 7
• Mo pH 7 - 8,5

2.2. Rôles physiologiques des éléments minéraux

2.2.1. Azote
L'azote (N) joue un rôle primordial dans le métabolisme des plantes. En effet, c'est le constituant
numéro un des protéines qui sont les composés fondamentaux de la matière vivante. Le
protoplasme de toutes les cellules vivantes contient des protéines. L’azote est également requis
dans d'autres composés vitaux pour la plante tels que la chlorophylle, les acides nucléiques (ARN
et ADN) et les enzymes (biphosphates, carboxylates, nitrogénases). L'excès de N, par temps
couvert et froid, entraîne l'accumulation des nitrates dans la plante. L'excès des nitrates dans le
tissu végétal est néfaste pour la santé du consommateur. La non synthèse des protéines entraine
une réduction des activités vitales, la respiration et de la photosynthèse. Une déficience en azote
se traduit chez la plante par une réduction de la taille de toutes les parties morphologiques
(feuilles, fruits,…), une destruction des cellules ce qui occasionne l’apparition de la coloration
jaunâtre des feuilles.
L’azote est le constituant principal des protéines, il est absorbé sous forme d’anions NO3-
ou de cations NH4+. Absorbé par la plante il favorise donc : la multiplication cellulaire (donc la
croissance des tissus végétaux), la multiplication des chloroplastes (d’où la couleur verte foncée
des plantes après apport d’azote), la synthèse des glucides par les chloroplastes plus abondante,
le fonctionnement de la plante (formation des protéines de structure édifiant les cellules, des
protéines enzymatiques qui assurent tous les échangent entre les cellules, la constitution des
réserves azotées dans les graines.
Ce nutriment est donc nécessaire à tous les stades de la plante : jeunesse, croissance,
reproduction, mise en réserve. L’excès d’azote peut avoir des conséquences fâcheuses,
variables selon la culture qui seront par exemple : un retard de maturité, une sensibilité plus
grande des tissus aux maladies cryptogamiques et aux parasites animaux, une sensibilité plus
grande au gel, la verse des céréales.

2.2.2. Le phosphore

Le phosphore (P) joue les rôles suivants : constituant cellulaire et transfert d'énergie (ATP et
ADP), synthèse des acides nucléiques et transmission des caractères héréditaires (acides
nucléiques), photosynthèse et dégradation des glucides.

ATP + H2O <---------> ADP + H2PO4 + Energie

C'est un élément essentiel pour la floraison, la nouaison, la précocité de la production, le


grossissement des fruits et la maturation des graines. Le phosphore stimule la croissance
précoce et la formation des racines. Les légumineuses sont de grands utilisateurs des engrais
phosphatés. Les besoins en énergie créent un appel au niveau des parties de la plante arrivées
à maturité. La rapidité de cette mise à disposition de l’énergie fait que les carences en phosphore
vont d’abord se manifester au niveau des feuilles anciennes.
La correspondance P/P2O5 est de P2O5 = 2,29 P ; P = 0,43 P2O5. En résumé on lui
reconnait les grandes fonctions physiologiques suivantes : c’est l’un des constituants de l’ADN
des chromosomes et conditionne tous les mécanismes de multiplication cellulaire et de
reproduction ; constituant des membranes cellulaires faites d’une double couche de
phospholipides et d’acide aminés phosphatés ; il est présent dans trois étapes de la
photosynthèse (constituant de la pompe à hydrogène NADPH, constituant de l’ATP, c’est aussi
un catalyseur pour la synthèse des sucres). De ces fonctions du phosphore les rôles
agronomiques suivants en découlent : Il active la croissance des bourgeons et des racines ; il
active la synthèse des glucides ; améliore la qualité ; c’est un facteur de résistance au froid et à
la verse ; il s’accumule dans certains grains.

2.2.3. Le potassium

Le potassium (K) n'est pas incorporé dans les composés organiques comme N et P mais a
tendance à rester sous forme ionique dans les cellules et les tissus. C’est un cation libre dans les
sucs cellulaires de la plante. Cet élément est très mobile dans la plante et est rapidement distribué
dans les différents organes du végétal. Le potassium joue un rôle fondamental dans l'absorption
des cations, dans l'accumulation et la translocation des hydrates de carbone et des protéines,
l'organisation de la cellule, le maintien de la turgescence de la cellule et la régulation stomatique.
Le potassium est un élément de résistance des plantes au gel et à la sécheresse et aux maladies,
c'est un activateur de plusieurs systèmes enzymatiques. Il est essentiel pour le transfert des
assimilats vers les organes de réserve (bulbes et tubercules). Dans toutes les conditions de
stress, l'apport de K permet de corriger les perturbations éventuelles. K augmente la taille et la
qualité des fruits et des grains, il est essentiel pour une bonne qualité des fourrages.
La correspondance K/K2O est de : K = 0,83 K2O et K2O = 1,2 K. la charge positive lui
permet la neutralisation d’anions, notamment des radicaux acides. Il gère l’eau de la plante en
favorisant son absorption ou son départ par transpiration. Une insuffisance peut diminuer la
résistance à la sécheresse. Le K régule la photosynthèse en couvrant ou fermant les stomates
par variation de la pression osmotique des cellules stomatiques ; il facilite la migration des
glucides et est indispensable à la synthèse de plus de 60 enzymes qui commandent tous ces
mécanismes de synthèse.

2.2.4. Le calcium

Le calcium (Ca) est un constituant de près de 50% des cendres de la plante entière et
essentiellement des parois cellulaires. Il joue un rôle dans la neutralisation des acides
organiques ; l'acide oxalique toxique pour la plante est transformé en oxalate de Ca et est stocké
dans la vacuole. La correspondance Ca/CaO est de : Ca = 0,71 CaO et CaO= 1,4 Ca. Le calcium
est un sel dissous dans les sucs cellulaires et neutralise l’acidité organique et minérale.

2.2.5. Le magnésium

Le magnésium (Mg) est un constituant de la chlorophylle et associé du phosphore et par


conséquent, il joue un rôle important dans la photosynthèse. Le magnésium active près de 300
processus enzymatiques et en particulier celui lié au métabolisme des hydrates de carbone... Il
agit sur la stabilité de la membrane cellulaire, sur la régulation du transport ionique interne,
favorise la synthèse des protéines, des sucres et des lipides, régularise la réduction des nitrates
et influence l'absorption et la translocation des phosphates. Mg2+ est mobile dans la plante et peut
être transféré des tissus âgés vers les jeunes tissus en cas de déficience.
La correspondance Mg/MgO est de : Mg = 0,6 MgO et MgO = 1,66 Mg. Le Mg favorise en
outre l’absorption du phosphore et son transport dans les graines où il permet la synthèse de la
phytine et celle des lipides.

2.2.6. Le soufre

Le soufre (S) est un constituant des acides aminés. Il joue un rôle fondamental dans le
métabolisme des vitamines. Le soufre est un constituant des produits responsables des odeurs
et saveurs de certaines plantes (ail, oignon, chou, haricot...). Il est essentiel pour la formation des
nodules au niveau des racines des légumineuses et de ce fait est requis essentiellement pour
ces cultures.

2.2.7. Les éléments mineurs


Ces éléments jouent un rôle déterminant dans le métabolisme de la plante, essentiellement dans
les réactions enzymatiques. Leurs rôles spécifiques se présentent comme suit :
- Le bore (Bo) :
✓ Il joue un rôle important au niveau de la formation et de la fertilité du pollen ;
✓ Il participe à la synthèse des protéines ;
✓ Il a un rôle fondamental dans différenciation des tissus méristématiques ;
✓ Il régule le métabolisme des hydrates de carbone dans la plante.
- Le cuivre (Cu) :
✓ Stimulation de la germination et de la croissance ;
✓ Renforcement des parois cellulaires ;
✓ Catalyseur de la formation d'hormones de croissance ;
✓ Activation de plusieurs systèmes enzymatiques : Rôle essentiel dans la
nitrification.
- Le fer (Fe) :
✓ Elément essentiel dans la formation de la chlorophylle ;
✓ Rôle dans le transport d'oxygène (respiration) ;
✓ Catalyseur de plusieurs enzymes et activation de plusieurs processus
physiologiques tels que la respiration, la photosynthèse et la fixation symbiotique
de N.
- Le manganèse (Mn) :
✓ Rôle dans la synthèse de la chlorophylle ;
✓ Rôle dans la résistance au gel ;
✓ Activateur de la nitrate réductase.
- Le molybdène (Mo) :
✓ Action essentielle dans l'assimilation de l'azote ;
✓ Indispensable à l'activité nitrate réductase ;
✓ Indispensable pour les bactéries fixatrices de N2 pour les légumineuses.
- Le Zinc (Zn) :
✓ Rôle important dans la formation de plusieurs hormones de croissance ;
✓ Stimulation de la croissance précoce et du développement des fruits ;
✓ Constituant de plusieurs systèmes enzymatiques importants.
- Le Chlore (Cl) : Il est requis au niveau des réactions photosynthétiques. La déficience en
Cl est rarement observée du fait de la présence quasi-universelle du Cl dans la nature.

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