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De tous les microorganismes du sol, ce sont les plus nombreux et les plus petits . Ce sont des
procaryotes unicellulaires de formes très diverses. Leur taille peut varier entre 0,3 et 3 µm. Les
bactéries sont classées en bactéries autotrophes (utilisation de carbone sous forme minérale), et
bactéries hétérotrophes (utilisation de carbone sous forme organique). Elles prolifèrent dans les
milieux les plus riches en azote et peu acides, un milieu aéré à pH supérieur à 6. Elles sont
surtout abondantes autour des racines de certaines plantes (Graminées, légumineuses) au sein de
la rhizosphère).
-L’importance dans le sol
Les bactéries prolifèrent dans les milieux les plus riches en azote et peu acides, sont
surtout abondantes autour des racines et certaines plantes (graminées, légumineuses) au sein de
la rhizosphère. A une activité essentielle dans l’économie de l’azote dans certains types de sol. Il
existe certaines bactéries, peu actives, sont libres « azotobacter », les plus actives, vivent en
symbioses avec légumineuses en présence des nodosités (Rhizobium) ,
La présence des actinomycètes est très importante dans le sol car elles sont capables de
dégrader les substances organiques non biodégradables par les champignons et les bactéries
.
3. Les champignons
Les microbiologistes utilisent le terme champignon pour désigner les organismes eucaryotes,
porteurs de spores, dont la nutrition se fait par absorption, qui sont dépourvus de chlorophylle.
Comme certaines bactéries, les champignons digèrent des matières organiques insolubles en
sécrétant des exo-enzymes et en absorbant ensuite les nutriments solubilisés
L’importance dans le sol
Sont capables de décomposer les résidus organiques sont polyvalents interviennent aussi
dans la phase de décomposition de la matière organique.
4. Les algues
Les algues constituent un ensemble hétérogène d’organismes photosynthétiques allant des
formes microscopiques unicellulaires à des formes géantes multicellulaires ayant l’apparence de
plantes. Les algues se subdivisent en deux groupes distincts :
- Algues bleu-vert appelées aussi Cyanophycées ou cyanobactéries, ces organismes
procaryotes renfermant des espèces capables de fixer l’azote moléculaire.
5. Les protozoaires
Les protozoaires sont des protistes unicellulaires de type animal, habituellement mobiles. De
nombreux protozoaires libres sont les principaux chasseurs et brouteurs du monde microbien. Ils
obtiennent leurs aliments en ingérant des matières organiques et d’autres microorganismes. On
les trouve dans de nombreux milieux différents .
L’importance dans le sol :
La distribution des protozoaires dans le sol est en général, calquée sur celle des bactéries,
ce qui s'explique par le fait que les bactéries constituent la base de leur alimentation.
La nitrification
La nitrification, c'est-à-dire l'oxydation de l'ammonium (NH 4+) en nitrate (NO3-), est
réalisée en deux étapes par deux groupes distincts de bactéries autotrophes, aérobies strictes:
- La nitrosation ou nitritation: consiste en la réduction de NH 4+ en NO2- par certaines
bactéries du genre Nitrosomonas.
La nitratation : étape au cours de laquelle certaines bactéries notamment celles du genre
Nitrobacter oxydent les nitrites NO2- en nitrates NO3- assimilables par les végétaux
L’humification
C’est l’ensemble des processus biochimiques qui font évoluer les matières organiques du
sol en humus. Dans les terres cultivées l’humification affecte, pour l’essentiel, les substances
végétales enfouies directement (racines, résidus de récoltes) ou après transformation préalable
(fumiers, composts,…). L’humification est le résultat d’un grand nombre de réactions
biogéochimiques qui se déroulent simultanément ou successivement. On considère aujourd’hui
que le processus de
2 . La minéralisation secondaire
La minéralisation secondaire est au contraire un processus très lent, à raison de 2 – 3 % par
an. Elle affecte l’humus formé depuis de nombreuses années et libère des quantités annuelles
d’éléments nutritifs considérables qui sont mis à disposition des plantes. Cette notion de
minéralisation de l’humus (perte) est reprise dans les modèles de calcul du bilan humique. Elle
est exprimée sous le symbole de K2 ). Le coefficient de minéralisation K2 dépend, non seulement
des conditions pédoclimatiques, mais aussi du niveau des restitutions en matières organiques et
dons du système de culture appliqué sur la parcelle.
. La réorganisation
Inversement, pour transformer les matières organiques pauvres en azote, les
microorganismes utilisent l’azote minéral du milieu au lieu d’en fournir. Concurrence, mais
moyen de soustraire l’azote au lessivage par le phénomène de réorganisation.
-
N2
Minéralisation primaire M1 Dénitrification
Matières organiques fraiche CO2, SO4 , PO4 , NH4 , NO3-
2- 3- +
Réorganisation