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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur


et de la Recherche Scientifique

Université Mohammed Seddik BENYAHIA- Jijel


Faculté des Sciences et de la Technologie
Département d’Electronique

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

Présenté en vue de l’Obtention du Diplôme


de MASTER en Electronique
Option : Electronique des Systèmes Embarqués

Thème :

Etude et Réalisation d’un Kit de développement


pour systèmes embarqués

Encadré par : Réalisé par :


Mr.Santoh Zoubir Oussama Benbayou

Ghelima Bilal

Année Universitaire
2020/2021
Remerciements

Nous tenons particulièrement à remercier


ALLAH le tout puissant, ce mémoire
n’aurait jamais été réalisé sans son aide.
Nous adressons nos remerciements à
notre encadreur Monsieur santoh zoubir
enseignant à l’université mohamed seddik ben
yahia jijel.

Nous remercions également le corps


enseignant de l'université de JIJEL pour
leur encouragement.
Un grand merci à nos familles pour notre
soutien dans tout ce que nous faisons.
Enfin, nous exprimons nos remerciements à tous
ceux qui ont Contribué de près ou de loin à
l’élaboration de ce modeste travaille en
particulier tous nos collègues de la promotion
2020/2021.

i
Résumé

Résumé

Résumé :
L’objectif principal de notre sujet de mémoire est de réaliser une carte didactique
de développement pour le système embarqué, qui faciliter le développement des
applications à microcontrôleur par les étudiants, ou noyau de ce système et le
microcontrôleur de la famille Pic18F2550.

Des composants électroniques ont été ajouté pour test le bon fonctionnement de
la carte électronique réalisée.

Mots clés : kit didactique, système embarqué, microcontrôleur.

Abstract
The main objective of our thesis topic is to produce a training board for embedded
systems, to facilitate the development of microcontroller applications by students,
where the kernel of this system is the microcontroller of the Pic18F2550.electronic
components were added for testing the efficiently functioning of the electronic
realized card.

Keywords : didactic kit, embedded systems, microcontroller.

:
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ii
Liste des figures et tableaux

Liste des Figures

Figure I.1 : L’architecture générale d'un système embarqué 2


Figure I.2 : Un Intel 4004 dans son boîtier à 16 broches 3
Figure I.3 : Exemples des systèmes embarqués 6

Figure II.1 : Boitier de microcontrôleur dans un circuit 8


Figure II.2 : Blocs constitutifs d’un microcontrôleur 9
Figure II.3 : Architecture interne d’un microcontrôleur 10

Figure II.4 : Quatre microcontrôleurs PIC de familles différentes. 14


Figure II.6 : Microcontrôleur PIC 18F2550 de Microchip 16

Figure II.7 : Caractéristique des microcontrôleurs pic 8bits 17

Figure II.8 : Brochage et pins de PIC18F2550 De microchip 18


Figure II.9 : Architecture interne du PIC 18F2550 19
Figure II.10 : Les registrés associes au PORTA 20
Figure II.11 : Les registrés associes au PORTB 20
Figure II.12 : Les registrés associes au PORTC 21
Figure II.13 : Diffèrent type d’USB 21
Figure II.14 : La connexion des pins d’un USB type A et B 22
Figure II.15 : Schéma minimaux pour la connexion USB avec le PIC18f2550 23

Figure III.1 : Les étapes du développement. 25


Figure III.2 : Organisation de développement 26
Figure III.3 : Chaine de développement d'un système de développement 27
Figure III.4 : Photo de la carte EASY PIC2 30
Figure III.5 : L’utilisation de PICDEM PLUS 2 pour programmation 30
Figure III.6 : Une photo générale de la carte 32
Figure III.7 : La zone mémoire du programme bootloader Dans ROM 32

iii
Liste des figures et tableaux

Figure III.8 : Démonstration d'échange des données mémoire entre pic et pc 33


Figure III.9 : Connexion de pic 18f2550 sur le kit 34
Figure III.10 : Le régulateur 7805.avec le montage sur logiciel proteus 34
Figure III.11 : La connexion de RESET sur le circuit 35
Figure III.12 : Les colonnes et les rangées d'un clavier 12 touches 36
Figure III.13 : Détection des pins de clavier 37
Figure III.14 : Connexion de clavier dans le kit 37
Figure III.15 : Connexion du boutons et LED sur le kit 38
Figure III.16 : Photo d'un afficheur LCD 39
Figure III.17 : Connexion du LCD dans la carte 40
Figure III.18 : Les indicateurs d'un afficheur 7 segments 41
Figure III.19 : La table de vérités d'un afficheur 7 segments codé sur 4 bits 41
Figure III.20 : La table de vérités d'un afficheur 7 segments codé sur 8 bits 42
Figure III.21 : Connexion d’un afficheur 7 segment dans la carte 42

Figure IV.1 : Montage et connexion du kit de développement 44


Figure. IV.2 : Méthode de création d’un nouveau projet. (Etape 1) 45
Figure. IV.3 : Méthode de création d’un nouveau projet (Etape 2) 45

Figure IV.4 : Choix de PIC et Choix de fréquence 46

Figure IV.5 : Fenêtre d’ajoute des fichiers supplémentaires 46


Figure IV.6 : Exemple d'un programme des LEDs 47
Figure IV.7 : Compilation avec succès 47
Figure IV.8 : Connexion du périphérique USB 48
Figure IV.9 : La fenêtre du lancement de logiciel mikrobootloader 48
Figure IV.10 : Connecté le PC avec le microcontrôleur pic 49
Figure IV.11 : Rechercher le fichier hexa dans le PC 49
Figure IV.12 : Envoyer le fichier hexa au microcontrôleur 50
Figure IV.13 : Schéma de kit (Isis) 51
Figure IV.14 : Ecran d’accueil d'Ares 51

iv
Liste des figures et tableaux

Figure IV.15 : Schéma de kit (Ares) 52

Figure IV.16 : Schéma de circuits imprimé de kit (cuivre) 56

Figure IV.17 : La plaque après le développement au niveau de labo 57

Figure IV.18 : Montage des 4 LEDs (jeu de lumière) 57

Figure IV.19 : Organigramme de la commande des LEDs 58

Figure IV.20 : Code de programmation en langageCde circuit précédent LED 59

Figure IV.21 : Simulation de montage des LEDs sur proteus 59

Figure IV.22 : Réalisation du montage des LEDs sur le Kit 60

Figure IV.23 : Montage de l’interruption INT0 61

Figure IV.24 : Organigramme d'utilisation de l'interruption RB0(INT0) 62

Figure IV.25 : Code de programmation en langage C du circuit (INT0) 62

Figure IV.26 : Simulation de montage de l’interruption INT0 sur ISIS 63

Figure IV.27 : Réalisation de montage de l’interruption INT0 sur kit 63

Figure IV.28 : Diagramme block du timer 64

Figure IV.29 : Montage d’utilisation du compteur timer0 64

Figure IV.30 : Organigramme d'utilisation de l'interruption timer0 65

Figure IV.31 : Code de programmation en langage C du TMR0 66

Figure IV.32 : Simulation du compteur timer0 sur proteus 66

Figure IV.33 : Application du compteur sur le kit avec l’afficheur 7segment 67

Figure IV.34 : Organigramme d'utilisation de LCD 68

Figure IV.35 : Code de programmation du LCD 69

Figure IV.36 : Simulation de l’afficheur LCD sur ISIS 70

Figure IV.37 : La réalisation pratique de montage LCD sur le kit 70

v
Liste des figures et tableaux

Liste des Tableaux :

Tableau II.1 : Composition du couleur du câble USB 22

Tableau II.2 : L’évolution de la vitesse de transfert des données de l’USB 23

Tableau III.1 : L’appellation et fonction des branches de LCD 39

Tableau IV.1 : Les 8 étapes de fabrication d’un circuit imprimé 54

vi
Liste des abréviations

Liste des abréviations

ALU Unités arithmétique et logique.

ADC Analog to Digital Converter

CAN Convertisseur Analogique Numérique

CPU Central Processing Unit ou Unité Centrale de Traitement

CISC Complex instruction set computer

CLK Horloge-clock

EPROM Erasable PROM

EEPROM Electrically Erasable Programmable Read Only Memory

ICSP In Circuit Serial Programming

I2 C Inter Integrated Circuit

IDE Integrated Deloppement Environnement

LED Light Emitting Diode

LCD Liquid-Crystal Display

MCU Micro-Controller Unit

MCLR Master Clear

OSC Oscillateur a quartz

PC Personal Computer

PIC Programmable Interface Controller

PWM Pulse With Modulation

vii
Liste des abréviations

RAM Random Access Memory

ROM Read Only Memory

PROM Programmable ROM

R/W Read/Write

RS Register Select (Sélection du Registre)

RISC Reduced Instruction Set Computer

SPI Serial Peripheral Interface

TMR TIMER

UART Universal Asynchronous Receiver Transmitter

USART Universal synchronous Asynchronous Receiver Transmitter

USB Universal Serial Bus

VSS Masse électrique du circuit

VDD Alimentation du circuit

viii
Table des matières

Remerciements i
Résumé ii
Liste des figures iii
Liste des Tableaux vi
Liste des abréviations vii

Introduction générale 1

CHAPITRE I :

Introduction Au Système Embarquée

I.1. Définition des systèmes embarqués 2


I.2. historique des systèmes embarqués 2
I.3. Développement de systèmes embarqués 3
I.4. caractéristique des systèmes embarqués 4
I.5. Quelques propriétés des systèmes embarqués 4
I.6. Contraintes de conception de système embarqué 4
I.7. Quelques exemples de systèmes embarqués 5
I.8. Domaines d’application des systèmes embarqués 6
I.9. Les défis de l’embarqué 7

CHAPITRE II :

Système A microcontrôleur

II.1. Généralité sur les microcontrôleurs 8


II.1.1. Définition de microcontrôleur 8
II.1.2. Les avantage du microcontrôleur 8
II.1.3. Qu’est-ce qu’une architecture de microcontrôleur ? 9
II.1.4. Architecture interne d’un microcontrôleur 10
II.1.5. Le choix d’un microcontrôleur 10
II.1.6. Les défauts des microcontrôleurs 12

II.2. Généralité sur les PIC 12

ix
Table des matières

II.2.1. Définition de pic 12


II.2.2. Architecture 13
II.2.3. Structure minimale d'un PIC 13
II.2.4. Les différentes familles des PIC 14
II.2.5. Identification du PIC 15
II.3. Microcontrôleur pic18F2550 15
II.3.1 Identification de pic18F2550 15
II.3.2 Le Choix du microcontrôleur 16
II.3.3 La structure interne du microcontrôleur pic18F2550 17
II.3.4 Organisation du 18F2550 19
II.3.5 Les registre 20
II.4. Généralité sur L’USB 21
II.4.1. Définition 21
II.4.2. Définitions des différentes vitesses 22
II.4.3. Avantages de L’USB 23
II.4.4. Module USB du PIC 18F2550 23

CHAPITRE III :
Etude du kit du développement
III.1. Introduction 24
III.2. les systèmes et les kits de développements 24
III .2.1. Les systèmes de développement 24
III.2.2. Base d’un système de développement 24
III.2.2.1. Côté logiciel 24
III.2.2.2. Côté matériel 25
III.2.3. Organisation du développement (matériel, programmation) 25
III.3. Le kit de développement d'application à base de pic 27
III.3.1. Le contenu type d'un kit de développement 27
III.3.2. Les Kits de développement à base de Pic les plus connues 28
III.3.2.1. La famille EASY pic de Mikroelektronika 28
III.3.2.2. La famille PICDEM 30
III.4. L’étude du kit de développement à base de pic 18F2550 32

x
Table des matières

III.4.1. Étude du bootloader de micro-chip 32


III.4.2. Unité de traitement Pic 18F2550 34
III.4.3. Le régulateur de tension 7805 34
III.4.4. Reset 35
III.4.4.1. Principe de fonctionnement 35
III.4.5. Clavier 35
III.4.5.1. Principe de fonctionnement 36
III.4.5.2. Connexion du clavier sur la carte 37
III.4.6. Entrées et sortie simple 38
III.4.7. Afficheur LCD 38
III.4.7.1. Présentation 38
III.4.7.2. Principe de fonctionnement 38
III.4.7.3. Connexion de l’afficheur sur la carte 40
III.4.8. Afficheur 7 segment 41
III.4.8.1. Principe de fonctionnement 41
III.4.8.2. Connexion de l’afficheur 7 segment sur la carte 42

CHAPITRE IV :
Réalisation du kit du développement
IV.1. Introduction 43
IV.2. Étapes de réalisation 43
IV.2.1. Partie matérielle 43
IV.2.1.1. Description du circuit réalisé 43
IV.2.2. Partie logicielle 44
IV.2.2.1. Réalisation software 44
IV.2.2.2. Présentation du logiciel « MikroC for PIC » 44
IV.2.2.3. Création du projet en Mikro C PRO for PIC 45
IV.3. Mode d'emploi de bootloader 47
IV.3.1. Logiciel adopté 47
IV.4. Réalisation du schéma du Kit 50
IV.4.1. Logiciel adopté 50

xi
Table des matières

IV.4.2. Réalisation avec logiciel Proteus 50


IV.4.2.1. Généralités sur Isis Proteus 50
IV.4.2.2. La simulation numérique 50
IV.5. Réalisation du schéma de routage 51
IV.5.1. Logiciel utilisé 51
IV.5.1.1. Ecran d’accueil 51
IV.5.1.2. Insertion des composantes 51
IV.5.1.3. Schéma de routage 52
IV.6. Réalisation d’un circuit imprimé 52
IV.6.1. Principes de réalisation 52
IV.6.2. Tracé manuel du circuit imprimé 52
IV.6.3. Utilisation d’un typon 53
IV.6.4. Mode opératoire 54
IV.6.5. Implantation des composants et soudure 55
IV.6.5.1. Perçage du circuit imprimé 55
IV.6.5.2. Test des pistes du circuit imprimé 55
IV.6.5.3. Utilisation du fer à souder 56
IV.6.5.4. Schéma réelle de la plaque du kit 56
IV.7. Exemple et application sur le kit 57
IV.7.1. Jeu de lumière (LEDs) 57
IV.7.1.1 Programmation en mikroC 57
IV.7.1.2 Simulation de circuit (proteus) 58
IV.7.1.3. Essais sur la carte 59
IV.7.2. Interruption RB0 (INT) avec afficheur 7 segment 60
IV.7.2.1 Programmation en mikroC 60
IV.7.2.2. Simulation du circuit (proteus) 62
IV.7.2.3. Essais sur la carte 63
IV.7.3. Utilisation et application de timer0 sur le kit 64
V.7.3.1 Programmation en mikroC 65

IV.7.3.2. Simulation de circuit (proteus) 66


IV.7.3.3. Essais sur la carte 67
IV.7.4. Afficheur LCD standard 68

xii
Table des matières

IV.7.4.1 Programmation en mikroC 68


IV.7.4.2. Simulation de circuit (proteus) 70
IV.7.4.3. Essais sur la carte 70
IV.8. Conclusion 71

Conclusion générale 72

Annexes 73

Références biblio-Webo graphiques 79

xiii
Introduction
Générale
Introduction Générale

Introduction générale
Un kit de développement à base du PIC 18F est un système qui associe un ensemble des
fonctions gérées par un microcontrôleur de la famille PIC18FXXX de la compagne
MICROCHIP. La particularité qui distingue ce type de contrôleur est qu'il est programmé
par une interface USB.

Alors le but de notre projet est d'étudier et réaliser un Kit didactique de développement,
basé sur un microcontrôleur PIC, qui permette de manipuler les applications de base et de
réaliser des études des systèmes électroniques basées sur le microcontrôleur.

Dans le premier chapitre, nous nous sommes intéressés aux systèmes embarqués, leurs
caractéristiques, leurs avantages et inconvénients, ainsi que leurs architectures.

Dans le deuxième chapitre, nous définit les systèmes à microcontrôleur en décrivant leurs
architectures de base et les principes de leurs fonctionnements, ensuite nous détaille le
microcontrôleur de la famille PIC18f2550, qui est le microcontrôleur utilisé dans ce
travail.

Dans le troisième chapitre, nous allons aborder quelques-uns des travaux de grandes
entreprises spécialisées dans le domaine des contrôleurs et des cartes de développement,
où nous n'avons étudié au total que deux types. Ils sont La famille EASY pic et La famille
PICDEM de Mikroelektronika. Ensuite, nous allons expliquer le fonctionnement de
certaines parties de la carte électronique, telles que les LED, les afficheurs LCD 7
segment, et clavier.

Le dernier chapitre sur consacré à la réalisation de la carte de développement kit au labo,


dans cette étape nous allons expliquer les étapes les plus importantes du développement
de la carte de la phase de conception à l’étape de la soudure des composants. On termine
ce chapitre par donner quelques applications réalisées sur le kit développé.

1
CHAPITRE I

Introduction aux
Systèmes embarquées
CHAPITRE I Introduction aux systèmes embarquées

I.1. Définition des systèmes embarqués


Un système embarqué est un système électronique et informatique qui se trouve au sein
d'un produit plus large. Son but premier consiste à traiter de l'information reçue depuis
son environnement pour en faire profiter le produit hôte qui l'héberge. Par exemple, les
voitures modernes peuvent être équipées d'un système de climatisation de l'air
complètement contrôlé par un système embarqué. Ce dernier collecte de l'information sur
la température et sur l'humidité de l'air au sein de la voiture et, sur base de cette dernière,
active ou non le climatiseur, l'humidificateur, le déshumidificateur, etc. [1]

Figure I.1 : L'architecture générale d'un système embarqué.

I.2. Historique des systèmes embarqués


Les premiers systèmes embarqués sont apparus en 1971 avec l'apparition de l’Intel 4004.
L'Intel 4004 développé en 1971, le premier microprocesseur, était le premier circuit
intégré incorporant tous les éléments d'un ordinateur dans un seul boîtier : unité de calcul,
mémoire, contrôle des entrées / sorties.

Alors qu'il fallait auparavant plusieurs circuits intégrés différents, chacun dédié à une
tâche particulière, un seul microprocesseur pouvait assurer autant de travaux différents
que possible. Très rapidement, des objets quotidiens tels que fours à micro-ondes,
télévisions et automobiles à moteur à injection électronique ne tardèrent pas à être équipés
de microprocesseurs. Ce sont alors les débuts de l'informatique embarqués. [2]

2
CHAPITRE I Introduction aux systèmes embarquées

Figure I.2 : Un Intel 4004 dans son boîtier à 16 broches.

I.3. Développement de systèmes embarqués


Le développement de systèmes embarqués nécessite des connaissances à la fois en
électronique et en informatique. Parmi le matériel nécessaire pour réaliser un système
embarqué on trouve :

La documentation (datasheet) sur les composants utilisés. C'est la première source


d'informations pour le développement !

L'outillage de base de l'électronicien (fer à souder, insoleuse…)

Les outils d'analyse temporelle : oscilloscope, analyseur logique…

Des composants de base (résistances, condensateurs…).

Un microprocesseur ou un microcontrôleur.

Un compilateur croisé (dit aussi en anglais cross-compiler)

Un programmateur de microcontrôleur ou un programmateur in-situ.

Un émulateur in-circuit ou ICE (In Circuit Emulator). Considéré comme


l'équipement roi pour le debug matériel et logiciel (possibilité de déverminer au
niveau de la source du logiciel), cependant il reste coûteux.

Une sonde JTAG

Ingénierie des systèmes: approche multidisciplinaire pour définir, développer et


déployer des systèmes embarquant des technologies numériques. [3]

3
CHAPITRE I Introduction aux systèmes embarquées

I.4. Caractéristique des systèmes embarqués


Les systèmes embarqués ont pour but de permettre aux objets usuels de réagir à
l’environnement, ils peuvent aussi apporter une interface avec l’utilisateur. Généralement
ils sont caractérisés par :
Coût réduit, maximisation rapport performance/prix.
Capacité mémoire adaptée.

Volume restreint (compact, pas modulaire).

Exécution temps réel (souvent).

Fiabilité et sécurité de fonctionnement.

Consommation d’énergie maîtrisée (très faible en cas d’utilisation sur batterie).

I.5. Quelques propriétés des systèmes embarqués

Ciblé: domaine d’action limité aux fonctions pour lesquelles il a été créé.
Simple: gage de robustesse.
Fiable: fonctionnement complètement autonome.
Sécurisé.
Maintenable dans le temps: certains produits sont censés durer jusqu’à 20 ans et
plus (surtout dans le domaine militaire)
Interface spécifique: approche matérielle à cause de contraintes d’optimisation.
Optimisé: généralement logicielles de petite taille car plus c’est grand, plus il y a
de chance d’avoir des bugs. Ce sont des logiciels produits à grande échelle, le
moindre centime compte.
Tolérant aux fautes.
1

I.6. Contraintes de conception de système embarqué


L’appellation système embarqué regroupe de nombreux systèmes clairement distincts,
tant au niveau des applications qu’au niveau des performances requises. De ce fait, il est
difficile de définir des contraintes universelles. Néanmoins, il est tout de même possible
de lister un certains nombres de contraintes que l’on doit couramment respecter dans le
cadre de la conception des systèmes embarqués, parmi lesquels nous trouvons :

4
CHAPITRE I Introduction aux systèmes embarquées

La limitation des ressources de traitement est liée à une limitation de la surface


disponible pour le système et pour les composants qui le constitue. Il s’agit aussi
d’une limitation des ressources de mémorisation.

Le débit de données en entrée et en sortie et aussi limité. Néanmoins, la tendance


actuelle des applications va vers une augmentation des besoins en termes de
vitesse et de quantité des échanges de données, donc vers une augmentation forte
des débits.

Le nombre de connexion du système vers l’extérieur est limité.

La limitation en termes de consommation de puissances et d’énergie est souvent


importante, car un système embarqué n’est qu’une partie d’un système hôte qui
peut être lui-même limité en source d’énergie. C’est bien entendu le cas de tout
système alimenté par une batterie.

Les besoins de flexibilité logicielle et matérielle souvent grands. D’une part, la


flexibilité permet une meilleure intégration du système dans un large domaine
d’application. D’autre part, il permet au système d’évoluer dans le temps par des
mises à jour logicielle, matérielle grâce à l’utilisation de mémoires
programmables et de circuits matériels reconfigurables.

I.7. Quelques exemples de systèmes embarqués


Les systèmes embarqués couvrent tous les aspects de la vie moderne et il existe des
nombreux exemples de leur utilisation.

La consommable électronique : les assistants numériques personnels (PDA),


lecteurs mp3, appareils photo numériques, lecteurs DVD, récepteurs GPS.

La domotique : contrôle de l'éclairage, la climatisation, la sécurité, l'audiovisuel

Transport : Automobile, Aéronautique (avionique)

Spatiale : fusée, satellite artificiel, sonde spatiale

Militaire : missile, radar, vision nocturne

Télécommunication : Set-top box, téléphonie, routeur, pare-feu, serveur,


passerelles, téléphone portable

5
CHAPITRE I Introduction aux systèmes embarquées

Électroménager : télévision, four à micro-onde, lave-linge, lave-vaisselle

Impression : imprimante multifonction, photocopieur

Informatique : disque dur, Lecteur CD

Multimédia : console de jeux vidéo, TVHD, PVR

Équipement médical.

Automate programmable industriel

Métrologie.

Figure I.3 : Exemples des systèmes embarqués.

I.8. Domaines d’application des systèmes embarqués


Les systèmes embarqués sont désormais utilisés dans des applications diverses tels que le
transport (avionique, espace, automobile, ferroviaire), dans les appareils électriques et
électroniques (appareils photo, jouets, postes de télévision, électroménager, systèmes
audio, téléphones portables), dans la distribution d'énergie, dans l'automatisation, etc.

Les systèmes embarqués sont définis comme des ensembles matériels logiciels
intégrés dans le but d’effectuer des tâches fonctionnelles précises. Les systèmes et
logiciels embarqués jouent un rôle majeur dans les quasi-intégralités des secteurs
industriels et sont très présents au sein d’industries historiques : les transports terrestres
et l’aéronautique, le nucléaire, la défense et l’espace, les télécommunications (téléphones

6
CHAPITRE I Introduction aux systèmes embarquées

portables, assistants personnels, application internes chez les opérateurs, ils jouent et
joueront un rôle de plus important dans de nombreux autres secteurs comme :

La production industrielle (automatique, systèmes discrets et continus.

L’instrumentation médicale.

Le bâtiment (domotique).

L’électronique grand public (terminaux mobiles, multimédia, jeux et loisirs


numériques).

La logistique (commerce et distribution).

Les infrastructures urbaines (eau, trafic, captation de la qualité de l’aire).

La sécurité (vidéosurveillance, moyens d’identification)

Les transactions bancaires et commerciales (terminaux de paiement, cartes à


puce).

I.9. Les défis de l’embarqué


Concevoir/Produire vite le logiciel et le matériel.

À bas coût.

Répondre aux contraintes non fonctionnelles (taille, performance).

Appréhender la complexité (matérielle, logicielle et intergicielle).

Prévoir la réutilisation du système pour plusieurs générations.

Un compromis difficile à respecter (problème multicritères).

7
CHAPITRE II

Systèmes à
Microcontrôleurs
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

II.1. Généralité sur les microcontrôleurs


II.1.1. Définition de microcontrôleur
Un microcontrôleur se présente comme étant une unité de traitement de l’information de
type microprocesseur contenant tous les composants d’un système informatique, à savoir
microprocesseur, des mémoires et des périphériques (ports, convertisseurs). Chaque
fabricant a sa ou ses familles de microcontrôleurs.

Une famille se caractérise par un noyau commun (le microprocesseur, le jeu


d’instruction…). Ainsi les fabricants peuvent présenter un grand nombre de pins qui
s’adaptent plus au moins à certaines tâches. Mais un programmeur connaissant une famille
n’a pas besoin d’apprendre à utiliser chaque membre, il lui faut connaître juste ces
différences par rapport au père de la famille. Ces différences sont souvent, la taille des
mémoires, la présence ou l’absence des périphériques et leurs nombres. [4]

Figure II.1 : Boitier de microcontrôleur dans un circuit.

II.1.2. Les avantage du microcontrôleur


L’utilisation des microcontrôleurs pour les circuits programmables à plusieurs points forts
et bien réels. Il suffit pour s’en persuader, d’examiner la spectaculaire évolution de l’offre
des fabricants de circuits intégrés en ce domaine depuis quelques années. Nous allons voir
que le nombre d’entre eux découle du simple sens.

• Tout d’abord, un microcontrôleur intègre dans un seul et même boîtier ce qui,


avant nécessitait une dizaine d’éléments séparés. Il résulte donc une diminution
évidente de l’encombrement de matériel et de circuit imprimé

8
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

• Cette intégration a aussi comme conséquence immédiate de simplifier le tracé


du circuit imprimé puisqu’il n’est plus nécessaire de véhiculer des bus
d’adresses et de donnée d’un composant à un autre.
• L’augmentation de la fiabilité du système puisque, le nombre des composants
diminuant, le nombre des connexions composants/supports ou
composants/circuits imprimer diminue
• Le microcontrôleur contribue à réduire les coûts à plusieurs niveaux
Moins cher que les autres composants qu’il remplace.
• Diminuer les coûts de main d’ouvre.
• Réalisation des applications non réalisables avec d’autres composants. [4]

II.1.3. Qu’est-ce qu’une architecture de microcontrôleur ?


Un système embarqué se traduit par un système autonome. Cela implique au niveau de
l’architecture des mécanismes qui permettent de minimiser la consommation électrique.
Citons, par exemple, la capacité de n’activer qu’en fonction des besoins certaines parties
du microcontrôleur ou encore d’avoir la possibilité d’endormir le circuit complètement si
celui-ci n’est pas utilisé.

Considérons maintenant les grands blocs constitutifs d’un microcontrôleur tels que nous
pouvons les schématiser ci-dessous [5].

Figure II.2 : Blocs constitutifs d’un microcontrôleur.

9
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

II.1.4. Architecture interne d’un microcontrôleur

Figure II.3 : Architecture interne d’un microcontrôleur.

Pc : compteur programme.
ALU : unités arithmétique et logique.
PIA : interface parallèle programmable (parallèle interface adaptateur).
TIMER : générateur de signaux d’horloge.
USART : transmetteur série synchrone-asynchrone (universal synchronous-asynchronous
Receiver/transmitter).
BUS d’adresse : permet d’activer le circuit pour lequel les données sonre envoyées ou
lues.
BUS de Données : contient l’information binaire devant être traité par l’ALU ou le circuit
adressé. [6]

II.1.5. Le choix d’un microcontrôleur


La majorité des grands fabricants de circuits intégrés dispose aujourd’hui de plusieurs
gammes de microcontrôleurs qui, si l’on en croit leurs publicités, sont toutes plus
performantes les unes que les autres.
On peut donc légitimement se demander quelle famille de circuits choisir et c’est d’ailleurs
la question qui taraude généralement un industriel qui doit développer une application.

10
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas des industriels, ce qui nous simplifie quelque
peu le travail. En effet, les seuls critères principaux que nous devons retenir sont les suivants

Le ou les circuits de la famille doivent être facilement disponibles sur le marché


amateur.
Le prix des circuits doit être à la portée de toutes les bourses.
La programmation de la mémoire morte interne (celle qui contient le programme)
doit être facile.
Et enfin, les outils développement (nous verrons dans un instant de quoi il s’agit)
doivent être aussi peu coûteux que possible.

A l’heure actuelle, les circuits qui répondent le mieux à ces critères sont les
microcontrôleurs de la famille PIC de Micro chip
Comble de chance, ces circuits connaissent actuellement un succès que l’on peut, sans
exagérer, qualifier de planétaire et sont très largement utilisés dans l’industrie.
En les choisissant nous bénéficions donc des retombées que cela implique avec,
principalement, un très large choix de références, une excellente disponibilité et un très
faible prix unitaire.
Dans ce chapitre, on va étudier le microcontrôleur, car il est l’élément de base de notre kit
de développement.
Un microcontrôleur est donc un circuit intégré qui contient en interne, c’est-à-dire dans un
seul et même boîtier, l’équivalent de la structure complète d’un micro-ordinateur.
Et donc, son architecture interne se contient :
• UAL (Unité Arithmétique et Logique).

• Port d’E/S.

• Interfaces de communications série.

• Interfaces d’E/S analogique.

• Timers et horloge temps réels. [4].

11
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

II.1.6. Les défauts des microcontrôleurs


le microcontrôleur est souvent surdimensionné devant les besoins de l’application.
Investissement dans les outils de développement.
Écrire les programmes, les tester et tester leurs mises en place sur le matériel qui
entoure le microcontrôleur.
Incompatibilité possible des outils de développement pour des microcontrôleurs
de même marque.
Les microcontrôleurs les plus intégrés et les moins coûteux sont ceux disposant de
:
ROM programmables par masque.
Fabrication uniquement en grande série >1000.
Défaut relatif car il existe maintenant des versions OTPROM un peu plus Chère. [6]

II.2. Généralité sur les PIC


Les microcontrôleurs PIC (ou PIC micro dans la terminologie du fabricant) forment une
famille de microcontrôleurs de la société Microchip. Ces microcontrôleurs sont dérivés du
PIC1650 développé à l'origine par la division microélectronique de General Instrument.
Le nom PIC n'est pas officiellement un acronyme, bien que la traduction en « Peripheral
Interface Controller » (« contrôleur d'interface périphérique ») soit généralement admise.
Cependant, à l'époque du développement du PIC1650 par General Instrument, PIC était un
acronyme de « Programmable Intelligent Computer » ou « Programmable Integrated
Circuit ».
II.2.1. Définition de PIC
Un microcontrôleur PIC est une unité de traitement et d’exécution de l'information à
laquelle on a ajouté des périphériques internes permettant de réaliser des montages sans
nécessiter l’ajout de composants annexes. Un microcontrôleur PIC peut donc fonctionner
de façon autonome après programmation.
Les PIC intègrent une mémoire programme non volatile (FLASH), une mémoire de
données volatile, une mémoire de donnée non volatile (E2PROM), des ports d'entrée-sortie
(numériques, analogiques, MLI, UART, bus I2C, Timers, SPI, etc.), et même une horloge,
bien que des bases de temps externes puissent être employées. Certains modèles disposent
de ports et unités de traitement de l'USB et Ethernet. [7]

12
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

II.2.2. Architecture
Les PIC se conforment à l'architecture Harvard : ils possèdent une mémoire de
programme et une mémoire de données séparées. La plupart des instructions occupent un
mot de la mémoire de programme. La taille de ces mots dépend du modèle de PIC, tandis
que la mémoire de données est organisée en octets.
Les PIC sont des processeurs dits RISC, c'est-à-dire processeur à jeu d’instruction réduit.
Plus on réduit le nombre d’instructions, plus facile et plus rapide en est le décodage, et plus
vite le composant fonctionne. Cependant, il faut plus d'instructions pour réaliser une
opération complexe.
Le nombre de cycles d'horloge (Tosc) par cycle instruction (Tcy) dépend de l'architecture
du PIC : Tcy=4*Tosc (8 bits), Tcy =2*Tosc (16 bits), Tcy=Tosc (32 bits).

Comme la plupart des instructions sont exécutées en un seul cycle, hormis les sauts, cela
donne une puissance de l’ordre de 1 MIPS par MHz (1 million d'instructions par seconde).
Les PIC peuvent être cadencés à 20⁄32 MHz (séries PIC16/PIC16F1), 40⁄48 / 64 MHz (série
PIC18/PIC18"J"/PIC18"K"), 80/100 (PIC32MX), 120/200 (PIC32MZ). [7]

II.2.3. Structure minimale d'un PIC

Les PIC font partie de la famille des microcontrôleurs. Selon le type de PIC utilisé, on
trouvera en interne un certain nombre de périphériques avec des caractéristiques distinctes,
ainsi que des capacités mémoire différentes (RAM, EEPROM, mémoire programme
FLACH ou EPROM ou OTP).
Un PIC est généralement constitué :
• Une mémoire programme de type EEPROM flash dont laquelle on trouve le code
binaire
Des instructions que doit réaliser microcontrôleur.
• Une RAM donnée de 368 octets (Random Access Memory) pour sauvegarder
temporairement des données.
• Cinq ports d’entrée sortie, A (6 bits), B (8 bits), C (8 bits), D (8 bits) et E(3bits)
pour pouvoir dialoguer avec l’extérieur du microcontrôleur.
• Convertisseur analogique numérique
• USART, port série universel, mode asynchrone (RS 232) et mode asynchrone
• SSP, port série synchrone supportant I2C

13
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

• Trois TIMERS avec leurs prescalers, TMR0, TMR1, TMR2


• Deux modules de comparaison et capture CCP1 et CCP2
• Un chien de garde
• Une unité arithmétique et logique (ALU), chargée d’effectuer toutes les opérations
arithmétiques de base (addition, soustraction etc.…) ainsi que les opérations
logiques de base
• Des registres capteurs de programme (CCP) qui pointe l’adresse mémoire contenant
l’instruction courante à réaliser par le microcontrôleur.
• Des registres système
• Des registres utilisateur
• D’une horloge système qui permettra de cadencer tous les échanges internes ou
externes au microcontrôleur. [8]

II.2.4. Les différentes familles des PIC


Il y en a trois grandes familles de PIC :
• La famille Base Line, qui utilise des mots d’instructions de 12 bits
• La famille Mid-Range, qui utilise des mots de 14 bits (et dont font partie la 16F84
et 16F876).
• La famille High-End, qui utilise des mots de 16 bits
Toutes les PIC Mid-Range ont un jeu de 35 instructions, stockent chaque instruction dans
un seul mot de programme, et exécutent chaque instruction (sauf les sauts) en un cycle.On
atteint donc des très grandes vitesses, et les instructions sont de plus très rapidement
assimilées

Figure II.4 : Quatre microcontrôleurs PIC de familles différentes.

14
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

II.2.5. Identification du PIC


Pour identifier une PIC, on utilise simplement son numéro.
Les 2 premiers chiffres indiquent la catégorie de la PIC, 16 indique une PIC Mid- Range
Vient ensuite parfois une lettre L : Celle-ci indique que la PIC peut fonctionner avec une
plage de tension beaucoup plus tolérante.
Ensuite, on trouve :
• C indique que la mémoire programme est une EPROM ou plus rarement une
EEPROM.
• CR pour indiquer une mémoire de type ROM.
• Ou F pour indiquer une mémoire de type FLASH.
La PIC peut recevoir une fréquence d’horloge maximale indiquée sur les boîtiers
(XX) par exemple -04 pour une 4MHz.
Les PIC sont des composants STATIQUES, c’est à dire que la fréquence d’horloge peut
être abaissée jusqu’à l’arrêt complet sans perte de données et sans disfonctionnement.
Ceci par opposition aux composants DYNAMIQUE, donc la fréquence d’horloge doit
rester dans des limites précises. [7]

II.3. Microcontrôleur pic18F2550


II.3.1. Identification de pic18F2550
Pour identifier un microcontrôleur de la compagne Microchip « pic », nous utilisons
simplement son numéro. « XX-(L)-XX-YY-ZZ »

Les 2 premiers chiffres « XX » indiquent la famille du pic, actuellement « 12, 14, 16, 17 et
18 ». Par exemple :

12 qui indiquent un PIC de la famille BASE-END.

16 qui indiquent un PIC de la famille MID-RANGE.

18 qui indiquent un PIC de la famille HIGH-END.

Vient ensuite parfois une lettre :

L : celle-ci indique que le PIC peut fonctionner avec une plage de tension beaucoup plus
tolérante.

Vient ensuite une lettre « XX » qui indique le type de la mémoire programme :

15
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

C : une mémoire de type « EPROM ou EEPROM ».

CR : une mémoire de type PROM.

F : une mémoire de type FLASH.

Ensuite on trouve « YY » qui y un numéro d’identification à chaque famille du pic.

Finalement nous trouvons sur les boitiers le suffixe « -ZZ » dans lequel ZZ représente la
vitesse maximale du quartz de pilotage qui supporte dans ce PIC. Par exemple -04 pour 4
MHZ.

Notons dès à présent que le PIC est des composants STATIQUES, c'est-à-dire que la
fréquence d’horloge peut être abaissée jusqu'à l’arrêt complet sans perte de données et sans
dysfonctionnement Ceci par opposition aux composants DYNAMIQUES (comme les
microprocesseurs de nos ordinateurs), donc la fréquence d’horloge doit rester dans des
limites précises. [9]

Figure II.6 : Microcontrôleur PIC 18F2550 de Microchip.

II.3.2 Le Choix du microcontrôleur


Le choix de microcontrôleur est essentiel car c’est de lui que dépendent en grande partie
les performances. La taille, la facilité d’utilisation et le prix du montage.
En fait ce choix est imposé dans le cahier de charge.

Le PIC18F2550 possède en plus des instructions très puissantes donc un programme à


développer réduit, une programmation simple grâce au mode série. En fait la cause
Principale du choix du 18F2550 est qu’il dispose de l’option de gestion du bus USB pour
satisfaire le besoin de notre application. [9]

16
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

Figure II.7 : Caractéristique des microcontrôleurs pic 8bits.

II.3.3 La structure interne du microcontrôleur pic18F2550


Nous allons maintenant s’intéresser à la structure interne du PIC18F2550, avec lequel
nous avons travaillé.
Le 18F2550 est un microcontrôleur de MICROCHIP, fait partie intégrante de la famille
18 des HIGH-END dont la mémoire programme est de type flash (F) et capable
d’accepter une fréquence d’horloge jusque de 48 MHZ. Il possède un grand nombre de
caractéristiques mais la principale raison pour laquelle on l’a choisi est qu’il géré l’USB
en hardware et que MICROCHIP fournit toutes les librairies adéquates.
Le PIC 18F2550 est un microcontrôleur c'est-à-dire une unité de traitement de
l’information de type microprocesseur à laquelle on a ajouté des périphériques internes
permettant de réaliser des montages sans l’ajout de composants externes.

17
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

Figure II.8 : brochage et pins de PIC18F2550 De microchip.

On peut distinguer sur ce schéma :

• L’alimentation : VDD (+5V) et VSS (0V)

• Les bornes du quartz (oscillateur a quartz) : OSC1 et OSC2

• L’entrée RESET (MCLR : Master CLEAR)

Les différents ports d'Entrées/Sorties : RAx, RBx, RCx

La dénomination pic est sous copyright de micro-chip, donc les autres fabricants ont été
dans l’impossibilité d’utiliser ce terme pour leur propre microcontrôleur. Le PIC 18F2550
est à architecture RISC qui possède des caractéristiques standards comme une ROM sur
puce de code ou de programme, une EEPROM de données, et des ports entrées/sorties dont
la figure 2 montre ces périphériques. [9][10]

18
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

Figure II.9 : Architecture interne du PIC 18F2550.

II.3.4 Organisation du 18F2550


• Mémoire de programme (flash) 32 K octets

• EEPROM 2048 octets

• RAM 256 octets

• Communication série avec MSSP (SPI, 12c), USART.

19
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

• Un convertisseur analogique numérique 10bits avec 13 canaux d’entrées

• Un comparateur dual analogique avec entrée multipliée

• 3 timers (timers0, timers1, timers2)

• Capture : 16bits max résolution 6.25ns.

• Compare : 16bits max résolution 100ns.

• Deux modules de génération d’impulsion à période réglable (PWM) 10bits


résolution

• Un bus Can 2.0 (Controller Area Network). [9]

II.3.5 Les registre

Les registres PORT A. Ce registre donne un accès en lecture ou en écriture aux 7


bits du port A. Voir la Figure II.10.

Figure II.10 : les registrés associes au PORTA.

Les registres PORT B. Ce registre donne un accès en lecture ou en écriture aux 7


bits du port B. Voir la Figure II.11.

Figure II.11 : les registrés associes au PORTB.

20
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

Les registres PORT C. Ce registre donne un accès en lecture ou en écriture aux 7


bits du port C. Voir la Figure II.12.

Figure II.12 : les registrés associes au PORTC.

II.4. Généralité sur L’USB


II.4.1. Définition
L'Universel Serial Bus (USB) est une norme relative à un bus informatique en transmission
série qui sert à connecter des périphériques informatiques à un ordinateur. Le bus USB
permet de connecter des périphériques à chaud (quand l'ordinateur est en marche) et en
bénéficiant du Plug and Play (le système reconnaît automatiquement le périphérique).

Avec près de 10 ans d'existence, la norme qui a permis d'unifier la manière dont on connecte
un périphérique à un ordinateur évolue encore une fois avec la version 3.0. Après les
versions Full Speed (USB1.0), High Speed (USB 2.0), voici la version appelée super Speed
(USB 3.0).

Figure II.13 : diffèrent type d’USB « USB 1.0, USB 2.0, USB 3.0 »
Le câblage USB est relativement simple, il a la même structure quelle que soit la vitesse de
transmission. Le câble transporte deux paires de fils :
La paire de signal destinée au transfert de données D+ et D- et une seconde paire qui peut
être utilisé pour la télé alimentation GND et Vcc. La première paire est non blindée pour

21
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

les périphériques lents tels que les claviers, souris fonctionnant à 1.5Mbits/s tandis que
caméras, micro et autres ont recours à une paire de fils torsadée blindée pour atteindre les
12Mbits/s. La longueur maximale autorisée par la norme est de 3m pour un câble non
blindé donc généralement pour un périphérique Low USB (= 1.5Mb/s) et de 5m pour un
câble blindé dans le cas d'un périphérique Full USB (=12Mb/s). [9]

Figure II.14 : la connexion des pins d’un USB type A et B.

Tableau II.1 : Composition du couleur du câble USB.

Fonction Couleur Numéro de broche Numéro de broche


pour les type A et B pour les types mini
B

Alimentation +5v Rouge 1 1


(VBUS)
500mA maximum
Données (D-) Blanc 2 2

Données (D-) Vert 3 3

Masse(GND) Noir 4 5

II.4.2. Définitions des différentes vitesses


Voici une petite comparaison entre les débits théoriques proposés par les trois normes USB,
ainsi que ceux proposés par la norme Serial ATA dans ses différentes versions.

22
CHAPITRE II Système à microcontrôleur

Tableau II.2 : L’évolution de la vitesse de transfert des données de l’USB. [9]

Débits USB 1.0 USB 2.0 USB 3.0 Serial Serial Serial
théoriques ATA ATAII ATAIII
Prochaine
évolution
En 11Mbits 480Mbits 5 Gbits 1.2 Gbits 2.4 Gbits 4.8 Gbits
Mbits/Gbits
En 1.3Mo/s 60 Mo/s 640Mo/s 150Mo/s 300Mo/s 600 Mo/s
mégaoctets

II.4.3. Avantages de L’USB


Les avantages de l'USB sont nombreux :
• Faible coût de l'interface.
• Alimentation possible des dispositifs via le câble
• Indépendance vis-à-vis des machines hôtes, Hot Plug Play (c’est-à-dire
branchement et débranchement sans avoir besoin d’arrêter le PC).jusqu’à 127
périphériques possible.
• Fiabilité et sécurité (détection et correction d'erreurs).
• Plusieurs vitesses possibles et 4 types de transferts. [11]
II.4.4. Module USB du PIC 18F2550
Le PIC 18F2550 possède un module USB composée de : SIE, régulateur interne, résistance
pull-up, émetteur-récepteur, qui sont représentés dans le schéma de la figure II.15. [9]

Figure II.15 : schéma minimaux pour la connexion d’USB avec le pic18f2550.

23
CHAPITRE III

Etude du kit du
développement
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

III.1. Introduction

Dans ce chapitre on va présenter une description détaillée du principe des systèmes du


développement et le contenue du base ou idéale d'un kit du développement et en abordant
la conception détaillée de chaque partie du système.

III.2. Les systèmes et les kits de développements


III .2.1. Les systèmes de développement
Pour utiliser un microcontrôleur dans un système plusieurs étapes sont nécessaires :
1. Le choix du microcontrôleur de la carte .Ils sont déterminé par le nombre de ports
nécessaires, les fonctions à réaliser et la vitesse souhaitée.
2. L'écriture du logiciel aboutissant à une liste d'octets qui devront être implantés dans
la ROM programme.
3. Le test de ce logiciel dans des conditions aussi proches que possible de la réalité dans
laquelle travaillera le microcontrôleur.
4. La gravure définitive de la PROM qui sera implantées sur la carte finale. Passons en
revue ces diverses étapes L'étape 1 est essentiellement un problème d'électronique qui
ne peut être détaillé que sur un exemple. [4]

III.2.2. Base d’un système de développement


III.2.2.1. Côté logiciel

Un système de développement comporte en premier lieu un assembleur et parfois un ou


des compilateurs adaptés au langage évolué que l’on souhaite utiliser pour programmer.
L’assembleur traduit les instructions écrites en utilisant les mnémoniques du langage
machine en code binaire exécutable par le microcontrôleur. Le compilateur quant à lui
traduit les instructions écrites en langage évolué (BASIC, C, PASCAL, MIKRO C…) qui
constituent aussi ce que nous appelons le listing ou code source, en code binaire
exécutable par le microcontrôleur qui constitue le code objet.
Dans un système de développement bien conçu, les deux programmes, assembleur et
compilateur, peuvent coexister et être utilisables l’un et l’autre sans difficulté. Ces deux
programmes, assembleur et/ou compilateur doivent nécessairement fonctionner sur une
machine appelée machine hôte. Cette machine peut être un système spécifique du
fabricant des microcontrôleurs, une station de travail, un calculateur ou un PC. Une fois

24
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

le programme de l’application écrit et assemblé ou compilé sur la machine hôte, nous


sommes en possession d’un binaire exécutable. [4]

III.2.2.2. Côté matériel


Pour implanter le binaire exécutable, nous avons besoin d’un programmateur. Cet
appareil est en fait un système qui va transférer de la machine hôte, le code objet du
programme dans la mémoire du microcontrôleur. [4]

III.2.3.Organisation du développement (matériel, programmation)


Pour cette solution, on développe conjointement la carte microcontrôleur et le logiciel.
Le développement de la carte et du logiciel associé comprend trois phases :
Développement de la carte et du programme simultanément.
Association des deux parties matérielle et logicielle.
Utilisation d'un émulateur pour tester cet ensemble.
La figure suivante montre l'organisation et les étapes de développement.

Figure III.1 : Les étapes du développement.

25
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

On ne peut pas parler de microcontrôleur sans aborder les logiciels de pro les matériels
permettant de développer le composant. Pour réaliser les exécutables, on utilisera
l'assembleur ou le compilateur C ou le MikroC

La figure.III.2 suivante montre comment ça marche l'organisation du développement


coté de programmation seulement. [4]

Figure III.2 : Organisation de développement (programmation seule).

Et voici la figure III.3 suivante qui décrit la chaine de développement d'un système de
développement

26
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Figure III.3 : Chaine de développement d'un système de développement.

III.3.Le kit de développement d'application à base de pic


III.3.1. Le contenu type d'un kit de développement

Idéalement, un kit de développement doit pouvoir supporter un grand nombre de


microcontrôleur de la famille choisie. Pour ce qui est des pic qui nous intéressent
aujourd'hui, il faut donc qu'il admette au minimum les 12xxx et les 16xxx et si possible
qu'il supporte aussi la modèle "haute gamme" que sont les 18xxx. Afin de permettre de
tester un maximum d'applications, il doit comporter au minimum les éléments suivants :

Une alimentation stabilisée permettant d'alimenter le kit avec n'importe quelle source
de tension non stabilisée telle que, par exemple, un simple bloc secteur "prise de courant".
Une circuiterie d'horloge dont on doit pouvoir choisir le type si nécessaire (quartz,
celluleR-C)
Une commande de reset manuelle au cas, très improbable bien sûr (!), ou nos premiers
programmes
Un certain nombre de LED commandés directement par les ports parallèles des PIC.
Un certain nombre de poussoirs agissant sur ces mêmes ports parallèles.
Un ou plusieurs afficheurs a LED7 segments, capable de travailler si possible en mode
multiplexé.
Un afficheur alphanumérique à cristaux liquides (LCD) standard de 2 lignes de 16 ou
20caractèresparexemples.
Un convertisseur de niveau bidirectionnel TTL-RS232 afin de pouvoir mettre en
œuvre très simplement asynchrone de ce type.

27
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Des résistances de rappel au positif de l'alimentation ou à la masse pour les différentes


lignes des ports parallèles.

Au moins un potentiomètre permettant de tester d'éventuelles entrées analogiques.

Et enfin il doit donner accès, au moins de connecteurs, à tous les ports des
microcontrôleurs qu'elle supporte.

Un tel assemblage de fonctions ne présente aucune difficultés techniques, et pourtant il


est très difficile, à l'heure actuelle, de trouver sur le marché un kit satisfasse à toutes ces
contraintes. [4]

III.3.2. Les Kits de développement à base de Pic les plus connues


Aujourd'hui il existe plusieurs exemples industriels de carte de développement à base de
microcontrôleur ou de pic dans le marché, parmi les familles les plus connues on a choisi
les 2 familles suivantes : [4]

III.3.2.1. La famille EASY pic de Mikroelektronika


5

Une fois n'est pas coutume, ce n'est ni des USA ni d'Extrême-Orient que nous vient cette
famille, mais tous simplement d'Europe, et plus précisément, de l'ancienne Yougoslavie.
Cette famille contient plusieurs versions de kits de développements EASY PIC (1,
2,3.4.5..) parmi lesquels on trouve par exemple le kit de développement EASY PIC 2. Ce
kit spécialement conçu pour supporter une multitude de microcontrôleurs PIC 8, 14, 18,
28, et 40 broches. EASY PIC 2 nous permettra de tester d'étudier et de communiquer avec
la plupart des périphériques que nous pourrons rencontrer dans les applications
industrielles : afficheurs LCD ou 7 segments, claviers de saisie, conversion analogique
numérique
Ses caractéristiques et ses composants sont en effet les suivants :

Alimentation à partir d'un bloc secteur "prise de courant "externe ou par le port USB
d'un PC.

Programmateur de PIC intégré à la liaison avec le PC par port USB (ce qui explique
la présence de l'option d'alimentation signalée ci-dessus).

28
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Supports pouvant recevoir les Pic à 8, 14, 18, 28 et 40 broches soit quasiment tous les
circuits actuels des familles 12xxx, 16xxx, et 18xxx.

Interface série RS232.

Emplacement pour capteur de température de type DS1820 de Dallas.


i

Deux potentiomètres pour tester les entrées de conversion analogique/numérique et les


comparateurs analogique éventuels.

Quatre afficheurs à LED 7 segments.

Affichage de l'état de tous les ports parallèles du PIC via 32 LED pouvant être
désactivées si nécessaire.

Tous les ports parallèles du PIC accessibles depuis l'extérieure via des borniers à picots
au pas de 2.54 mm pouvant recevoir directement des connecteurs femelles hE10 pour
câbles plats.

Résistances de tirage à l'alimentation positive ou à la masse disponibles sur tous les


ports

Poussoirs (pas moins de 24) connectés aux différents ports parallèles du PIC.

Emplacement prévu pour un afficheur à cristaux standard de 2*16 ou 2*20 caractères.

Potentiomètre pour réglage du contraste de l'afficheur LCD installés d'origine pré


câblés.

Et donc voici la figure. III.4 qui est une photo générale de la carte EASY PIC 2. [4]

29
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Figure III.4 : Photo de la carte EASY PIC2.

III.3.2.2. La famille PICDEM


La famille PICDEM est construit par MICROCHIP (le constructeur de microcontrôleur
PIC. Et comme la famille précédente est aussi contient plusieurs versions PICDEM (1,
2, 3, ..).Parmi lesquels le kit de développement PICDEM2 PLUS. Mais contrairement à
EASY PIC 2 cette carte ne contient pas un programmateur intégré et elle doit utiliser un
programmateur universelle comme il est montrée dans la figure suivante (figure III.5):

Figure III.5 : Utilisation de PICDEM PLUS 2 pour programmation.

Pour l'utilisation de la carte PICDEM 2 PLUS pour déboguer


• On peut connecter ICD2 sur le port USB ou série (COM) de l’ordinateur.
• La carte PICDEM 2 Plus ne pourra fonctionner sans ICD2 et l’ordinateur

Il faudra configurer MPLAB IDE en pour déboguer.


Les caractéristiques et les composants de PICDEM S PLUS 2 sont en effet les suivants :

30
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Des supports des microcontrôleurs : contiennent des Supports de 18,28 et 40


broches.

Les Diodes Electroluminescentes Une LED verte qui représentent la mise sous tension
de la carte. Quatre LEDs rouges qui sont connectées au PORTB par l'intermédiaire du
jumper.

L’alimentation de la carte Par une pile de 9V ou par un bloc transformateur AC/DC.

La liaison série RS-232 Le connecteur (DB9) permet une communication (série


RS232) avec les microcontrôleurs 28 et 40 broches. Les PIC16 et PIC18 qui sont équipés
d’un UART, auront leurs broches RX et TX reliées au MAX232.

Les boutons poussoirs : 3 boutons poussoirs : S1 permet un RESET du microcontrôleur,


actif au niveau bas (broche MCLR).S2 met un niveau bas sur l’entrée RA4/TOCKI S3
met un niveau bas sur l’entrée RB0/INT.

Des différents oscillateurs.

Les entrées analogiques : un potentiomètre de 5KΩ reliée avec une résistance en série
à RA0, crée une variation de potentiel sur l’entrée AN0 du Convertisseur Analogique
Numérique.

La connexion avec l’ICD 2 : Un connecteur relié à lCD2 permet de déboguer ou de


programmer les Microcontrôleurs (cela se fait sur les broches RB6 et RB7).

Capteur de température : un capteur de température TC74 est connecté aux supports


28 et 40 Broches.

La communication se fait par le protocole I2C sur 2 fils. L’adresse du composant est
b’01001101’.
EEPROM externe série : une EEPROM série externe (256Kx8) est connecté aux
supports 28 et 40 broches. La communication se fait par le protocole I2C. L’adresse du
composant est b’1010 0000’.

Afficheur LCD : un afficheur LCD 2 lignes x 16 caractères est connecté au support 40


broches.

Et voici la figure III.7 qui représente une photo générale de la carte. [4]

31
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Figure III.6 : Une photo générale de la carte.

III.4. L’étude du kit de développement à base de pic 18F2550


III.4.1. Étude du bootloader de micro-chip
Un bootloader est un logiciel de petite taille qui est chargé dans la mémoire du pic et qui
permet de lire des données arrivant par un canal quelconque (port série, I2C, SPI,
USB,…) et de les écrire dans la mémoire programme du pic. Les données sont en général
un nouveau programme.

Figure III.7 : la zone mémoire du programme bootloader dans ROM programme.

Au reset, le pic démarre toujours sur le bootloader. Le bootloader teste une condition. Si
cette condition n'est pas réalisée le bootloader lance le programme applicatif
(fonctionnement normal de l 'application). Si la condition est réalisée alors le bootloader
attend des données et écrit les données reçues en mémoire flash. Ensuite on resette le

32
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

microcontrôleur et on repart normalement sur l'application. On vient de mettre à jour le


programme. La condition peut être un niveau 0 sur une broche, l'absence de données
pendant un certain temps, la réception d'une séquence particulière, etc...

Le bootloader lui-même a été chargé une fois en mémoire avec un programmateur


classique. Généralement la zone mémoire dans la laquelle il se trouve a été protégée en
écriture car si on écrase le bootloader, on peut plus revenir à un fonctionnement normal
sans utiliser à nouveau un programmateur. Ce procédé est utilisé industriellement pour
permettre la mise à jour du firmware par l'utilisateur final.Les firmwares sont disponibles
sur les sites des constructeurs, généralement accompagnés d'une application pc spécifique
permettant le chargement par un port USB ou Ethernet. [12]

Figure III.8 : La démonstration d'échange des données mémoire entre le PIC et PC a


traversé le canal USB.

33
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

III.4.2. Unité de traitement Pic 18F2550

Dans nos jours, les mini projets a besoin d’un circuit intégré a pour rôle le traitement de
l’information, rapide et de prix moins chère alors que la solution c’est le pic, avec cette
condition on à utiliser dans notre projet le pic 18f2550 comme l’indique la figure III.10
suivante. [4] :

Figure III.9 : Connexion de pic 18f2550 sur le kit.

III.4.3. Le régulateur de tension 7805


Le régulateur est très facile à mettre en œuvre, il est très fiable et peu onéreux. Un
régulateur de tension intégré est un composant à semi-conducteur dont le rôle consiste à
stabiliser une tension qui présente une ondulation et à rendre quasi continue sa valeur.
Puisque la tension d’entrée du PIC est 5V, nous devons utiliser alors le régulateur 7805
pour la stabilisation de la Tension. [13]

Figure III.10 : Le régulateur 7805.avec le montage sur logiciel proteus.

34
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

III.4.4. Reset
III.4.4.1. Principe de fonctionnement
Le RESET est relier au pin MCLR du PIC c’est un entrée de remise à zéro, lorsque cette
entrée est mise à l’état bas, le microcontrôleur est réinitialisé : il va exécuter l’instruction
se trouvant à l’adresse00 H. Mais aussi lorsque le microcontrôleur est mis sous tension il
est préférable que RESET soit à l’état logique 0 pendant un temps très court c’est le rôle
du circuit RC. Et la figure III.12 montre la connexion de RESET sur le circuit. [4]

Figure III.11 : La connexion de RESET sur le circuit.

III.4.5. Clavier
Le clavier est le périphérique le plus commode pour saisir du texte, mais dans notre kit
on va utiliser un clavier numérique à 12 touches matricées pour saisir des numéros. Le
clavier se compose de 12touches reparties sur une matrice de 4 lignes (chaque ligne
contient 4 touches) 4 pistes sont disposées horizontalement (elles correspondant aux 4
lignes de touches) et 3 autres pistes sont disposées verticalement (elles correspondant aux
3 colonnes de touches). Chaque touche agit comme un bouton poussoir qui établit le
contact entre une des 4 pistes horizontales et une des 3 pistes verticales. [4]

35
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

III.4.5.1. Principe de fonctionnement


Les claviers sont des commutateurs, qui sont connectés à des lignes et des colonnes. Si la
touche "1" est pressé, la colonne 1 est connectée électriquement à la ligne 1(Row1), si la
touche "2" est pressé la colonne 2 (Col 2) avec la ligne 1, et ainsi de suite … Ce modèle
est appelée matriciel, c.-à-d. les lignes et les colonnes forment une matrice de 3*4.
Comme nous voyons dans la figure III.13 suivante :

Figure III.12 : Les colonnes et les rangées d'un clavier 12 touches.

Pour détecter, dont l'un des 12 touches est pressée, déroulez les trois lignes de colonnes,
un par un à la masse (les deux autres lignes de colonnes à plus) et de lire les quatre
résultantes rangée lignes. Si l'une des quatre lignes des lignes est faible, arrêtez de lire
plus loin et identifier le code de la clé de la colonne et la rangée d'info.[4]
Comme le montre la figure III.14 dans la page suivante :

36
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Figure III.13 : Détection des pins de clavier.

III.4.5.2. Connexion du clavier sur la carte


Le clavier est branché dans le kit comme indique la figure.III.15 suivante :

Figure III.14 : Connexion de clavier dans le kit.

37
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

III.4.6. Entrées et sortie simple


La figure III.16 décrit un ensemble de boutons poussoirs relié avec le port A de pic comme
entrées et des LEDs relié avec le port C comme sorties.

Figure III.15 : Connexion du boutons et LED sur le kit.

III.4.7.Afficheur LCD
III.4.7.1. Présentation
Dans notre carte on est besoin d’un afficheur LCD, autrement appelé un afficheur à
cristaux liquide. Il consomme relativement de 1 à5 mA et constitué de deux lames de
verre, distante de 20 µm environ, sur lesquelles sont dessinées les mers nantisses formant
les caractères. L’application entre les deux faces d’une tension alternative basse fréquence
de quelques volts (3à5V) le rend absorbant .Un afficheur à cristaux liquide ne peut être
utilisé qu’avec un bon éclairage ambiant .Son lisibilité augmente avec l’éclairage. [4]

III.4.7.2. Principe de fonctionnement


Dans notre projet on va utiliser le mode 4 bits de l’afficheur LCD. Dans ce mode, seul
les 4 bits de poids fort (D4à D7) de l’afficheur sont utilisés pour transmettre les données
et les lires. Les 4bits de poids faible (D0à D3) sont alors connectés à la masse, on a donc
besoin hors alimentation de sept fils pour commander l’afficheur. Les données sont
écrites séquentiellement les quatre bits de poids fort suivi des quatre bits de poids faible.
Une impulsion positive d’au moins 450ns doit être envoyée sur la ligne E pour valider
chaque demi –octet. Qu’il soit à une ou deux lignes, un afficheur LCD se présente sous
la forme suivante :

38
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Figure III.16 : Photo d'un afficheur LCD.

Au-dessus de l’écran à cristaux liquides proprement dit, on trouve une série de 14


broches aux rôles indiquées au tableau III.1 suivant :

Tableau III.1 : L'appellation et fonction des branches de LCD.

• Broche 1 : masse.
• Broche 2 : Vdd alimentation +5V.
• Broche 3 : luminosité.
• Broche 4 : sélection commande/donnée.
Sert à dire au module dans quel registre il doit écrire les données présentes
sur les broches des données.
Si RS=0 ; le module sait que c’est une instruction et va donc l’écrire dans le
registre d’instruction.

39
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Si RS=1 ; le module sait que c’est un code caractère et va donc l’écrire dans
le registre de donnée.
• Broche 5, R/W : sélection du mode lecture ou écriture :
Sert à dire au module, si les broches des données sont en <<entrée>> ou en
<<sortie>>, autrement dit si les données sont <<écrite>> vers le module ou
<<lues>> depuis le module.
0 écriture.
1 lecture.
• Broche 6, E : validation des données. Sert à valider les données ou les
instructions écrites sur les broches des données de module. La validation se
fait sur le front descendant.
• Broches 7 à 14 : utilisées pour le transfert des données ou des instructions. Le
transfert peut se faire sur 8 bits, toutes les broches sont alors utilisées, ou sur
4 bits, dans ce cas, seules les broches 11 à 14 sont utilisées. [4]

III.4.7.3. Connexion de l’afficheur sur la carte


L'afficheur de notre kit se connectée comme le montre la figure III.18 suivante :

Figure III.17 : Connexion du LCD dans la carte.

40
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

III.4.8. Afficheur 7 segment


III.4.8.1. Principe de fonctionnement
Comme son nom l’indique, l’afficheur7 segments possède 7 segments. Mais un segment
c’est quoi au juste ? Et bien c’est une portion de l’afficheur, qui est allumée ou éteinte
pour réaliser l’affichage. Cette portion n’est en fait rien d’autre qu’une LED qui au lieu
d’être ronde comme d’habitude est plate et encastré dans un boiter. On de nombre donc
8 portions en comptant le point de l’afficheur Regardez à quoi ça ressemble. Voir la
Figure III.19. [14]

Figure III.18 : Les indicateurs d'un afficheur 7 segments.

En général, un afficheur à 7 segments se programme sur 4bits grâce à 4 entrées


conformément à la table de vérités suivante :

Figure III.19 : La table de vérités d'un afficheur 7 segments codé sur 4 bits

41
CHAPITRE III Etude du Kit du développement

Dans le cas d'un afficheur 7 segments commandé par 8 bits, la table de vérité donne
(segment G correspondant à bit 7 et A à bit 1)

Figure III.20 : La table de vérités d'un afficheur 7 segments codé sur 8 bits.

III.4.8.2. Connexion de l’afficheur 7 segment sur la carte


L'afficheur de notre kit se connectée comme le montre la Figure III.22 suivante :

Figure III.21 : Connexion d’un afficheur 7 segment dans la carte.

42
CHAPITRE IV

Réalisation du kit du
développement
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.1. Introduction
Après une étude générale des différents éléments constituants notre carte électronique on
passe maintenant à la simulation et la réalisation physique du projet. Dans cette partie la
programmation du PIC nécessite à comprendre le logiciel de programmation. Alors on va
présenter le logiciel, puis on va introduire les organigrammes de fonctionnement. En plus
on va utiliser d'autre logiciels et outils pour réaliser notre Kit du développement.
Dans ce chapitre, nous expliquons en détail les différentes taches réalisées, la première
partie consiste à réaliser une carte électronique basée sur un microcontrôleur PIC
18F2550 qui permet de communiquer avec le PIC via la liaison USB.et la deuxième partie
consiste à faire des simulations et applications sur la carte électronique. Pour pouvoir
développer le programme nécessaire au fonctionnement nous avons utilisé des utilitaires
1. Le logiciel mikroC PRO pour la programmation du PIC
2. Le logiciel mikroBootloader USB HID pour charger le programme
3. Proteus (ISIS) afin de simuler le fonctionnement du circuit
4. ARES pour réaliser le circuit imprimé.

IV.2. Étapes de réalisation


IV.2.1. Partie matérielle
Nous commençons tout d’abord par donner une approche globale sur le circuit, qui a été
conçu d’une manière universelle de telle sorte à l’adapter pour chaque application, dont
nous détaillerons par la suite en essayant d’illustrer ceci par des schémas.

IV.2.1.1. Description du circuit réalisé


Nous avons conçu un kit de développement autour du PIC 18F2550.et cadencer
l’exécution des programmes sur cette carte, nous avons choisi un oscillateur à quartz de
20 MHz et nous lui avons ajouté en parallèle deux capacités céramiques C1=C2=22pF
pour la stabilité de l’oscillateur. On alimente le circuit avec un régulateur de tension
LM7805 qui régule la tension en 5 Volts et on ajoute une LED témoin qui indique le
passage du courant. On peut également alimenter le PIC avec le câble USB qui fournit 5
Volt depuis le PC sans intervention de l'alimentation externe. Puis on place des
connecteurs pour relier les ports (A, B, C).avec des slots de la masse et alimentation, Au
final, on ajoute deux boutons pour redémarrer (reset) et télécharger (boot) le programme.
Le schéma ci-dessous montre la mise en place du circuit :

43
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

Figure IV.1 : Montage et connexion du kit de développement.

IV.2.2. Partie logicielle


IV.2.2.1. Réalisation software
La programmation du PIC nécessite la maîtrise d’un logiciel de programmation destiné
pour développer des applications embarquées sur microcontrôleurs. Le langage de
programmation haut niveau principalement utilisé dans notre Projet est le « MicroC
PRO». C’est un environnement de développement intégré (EDI) qui utilise le langage C,
et qui est gratuitement disponible sur internet. Alors on va présenter ce logiciel dans ce
qui suit.
IV.2.2.2. Présentation du logiciel « Mikro PRO for PIC »
MikroC PRO pour PIC est un compilateur C plein de fonctionnalités pour les
microcontrôleurs PIC de Microchip. Il offre une meilleure solution pour développer du
code pour les appareils PIC. Il dispose d'un IDE intuitif, compilateur puissant avec des
optimisations qui nous aideront dans notre travail, et il est fourni avec le fichier d'aide

44
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

complet et beaucoup d’exemples prêts-à-utiliser destinés à nous aider à démarrer et avoir


la main en si peu de temps. [4]
IV.2.2.3. Création du projet en Mikro C PRO for PIC
Pour créer un programme, et compiler pour récupérer le fichier hexa on passe par les
étapes suivant
• Lancement du programme MikroC PRO for PIC : double clic sur l’icône de logiciel.
• Création d’un nouveau projet : aller a Project » New Project » Next. Voir figure (IV.2)

Figure. IV.2 : Méthode de création d’un nouveau projet. (Etape 1).

Figure. IV.3 : Méthode de création d’un nouveau projet (Etape 2).

45
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

• Choix de pic et la fréquence. : Voir figure .IV.4.

Figure IV.4 : Choix du PIC et choix de sa fréquence.

• L’ajout des fichiers supplémentaires et la fin de la création d’un projet avec succès.
Voir. Figure. IV.5.

Figure IV.5 : Fenêtre d’ajout des fichiers supplémentaires.

46
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

• Saisir un exemple d’un programme : Voir figure IV.6.

Figure IV.6 : Exemple d'un programme des LEDs

• Compilation : Voir figure IV.7.

Figure IV.7 : Compilation avec succès.

IV.3. Mode d'emploi du bootloader


IV.3.1. Logiciel adopté
Microchip fournit plusieurs projets de bootloader adaptables pour ces microcontrôleurs.Il
faut adapter les sources fournies à sa propre carte (fréquence horloge, type de micro,...)
et choisir sa propre condition d'entrée dans le mode programmation. Après
téléchargement du ficher hexa du bootlaoder, on utilise le logiciel de l’entreprise

47
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

mikroelektronika qui est compatible au microcontrôleur de la compagnie microchip .Le


PC détecte un nouveau matériel et affiche son identité sur notre écran PC comme le montre la
figure ci-dessous.

Figure IV.8 : Connexion du périphérique USB.

Il faut une carte opérationnelle avec un pic18F2550, quartz 20 MHz, liaison USB. La
carte doit répond à ces exigences.

1/ Vérifiez le bon fonctionnement de votre carte en chargeant un programme classique.

2/ Ouvrez le logiciel de programmateur que vous avez choisi et charger le programme


avec un ICD3 ou un PICKIT3. cette opération n'est normalement à faire qu'une seule fois.
Par la suite l'ICD3 ou le PICKIT3 ne seront plus nécessaires.

3/ Écrivez votre programme applicatif avec mikroC. Compiler votre programme et


repérer l'emplacement du fichier hexa. C'est le fichier à télécharger dans le pic.

4/ Lancer le logiciel mikroBootloader USB HID correspondant.

Figure IV.9 : La fenêtre du lancement de logiciel mikrobootloader.

48
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

5/ Connectez la cible en USB. Le logiciel va reconnaître la cible :

Figure IV.10 : Connecté le PC avec le microcontrôleur pic

6/ Charger le fichier hexa par le menu File Browser for HEX.

Figure IV.11 : Rechercher le fichier hexa dans le PC.

7/ Programmer le pic par le menu Begin uploading.

Figure IV.12 : Envoyer le fichier hexa au microcontrôleur.

49
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

8/ Vous pouvez alors débrancher ou Réinitialiser votre carte. Au prochain démarrage,


l’application sera lancée. [15]

IV.4. Réalisation du schéma du Kit


IV.4.1. Logiciel adopté
Pour la création du schéma de circuit électronique de la carte on utilise le logiciel ISIS de
la société LABCENTER ELECTRONICS.
IV.4.2. Réalisation avec logiciel Proteus
IV.4.2.1. Généralités sur Isis Proteus
Le logiciel ISIS de Proteus est principalement connu pour éditer des schémas
électriques. Par ailleurs, le logiciel permet également de simuler ces schémas ce qui
permet de déceler certaines erreurs dès l'étape de conception. Indirectement, les circuits
électriques conçus grâce à ce logiciel peuvent être utilisé dans des documentations car le
logiciel permet de contrôler la majorité de l'aspect graphique des circuits. [4]
IV.4.2.2. La simulation numérique
Pour saisir le schéma on prend le prototype du circuit électronique qu’on a conçu avant à
la main, il faut créer un nouveau projet puis choisir et placer les composants qui doivent
être sélectionnés à partir de la bibliothèque des composants
Voici le schéma final de kit avec Isis. Voir figure IV.14.

Figure IV.14 : Schéma de kit (Isis)

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.5. Réalisation du schéma de routage


IV.5.1. Logiciel utilisé

Pour tracer le circuit imprimé de cette carte à partir de son schéma électronique, on a
choisi d’utiliser le logiciel ARES qui est inclus dans la suite logicielle (Proteus). C’est un
logiciel très pratique est facile à manipuler.

IV.5.1.1. Ecran d’accueil


En exécutant notre logiciel on obtient l’affichage d’écran d’accueil (figure IV.15):

Figure IV.15 : Ecran d’accueil d'Ares.

IV.5.1.2. Insertion des composantes


Pour insérer les composantes de notre carte il suffit de sélectionner l’élément voulu ou
bien on choisit l’icône pour faire le passage ISIS vers le ARES et placer les composants
automatiquement ensuite on peut aussi faire le routage automatiquement avec des
paramètres que on a choisir .Et voilà, le schéma du kit obtenu sous avec Ares comme on
peut voir sur la figure IV.16.

Figure IV.16 : schéma de kit (Ares).

51
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.5.1.3. Schéma de routage

Voici maintenant le schéma de routage ou dessin du circuit imprimé (PCB) de notre kit
représenté dans la figure IV.17, et qui sera bien développé au niveau du Laboratoire
Maquettes.

Figure IV.17 : Schéma du circuit imprimé du kit (cuivre).

IV.6. Réalisation d’un circuit imprimé


IV.6.1. Principes de réalisation
Les montages électroniques se réalisent toujours sur un circuit imprimé, c'est-à-dire un
support isolant sur lequel des pistes de cuivre réalisent la quasi-totalité des connexions
entre les composants qu'il supporte. Le matériau utilisé est presque toujours du verre
époxy c'est-à-dire un isolant à base de fibres de verre compressées et imprégnées de résine
époxy. Une pellicule de cuivre très fine (<100µm) est fortement collée sur le support.
[16]
IV.6.2. Tracé manuel du circuit imprimé
Le traitement consiste à supprimer le cuivre là où il n'y a pas de liaison à assurer et à le
laisser au contraire là où on doit relier les composants. Le cuivre est supprimé par attaque
chimique, généralement au perchlorure de fer. L’action de supprimer le cuivre par attaque
chimique s’appelle la gravure. Toute la difficulté réside dans le fait qu'il faut protéger le
cuivre là où il doit rester. On peut utiliser un feutre spécial avec une encre résistante mais
il faut alors tracer le dessin des pistes à la main, ce qui ne peut pas convenir pour les
circuits imprimés compliqués. De plus, cette méthode ne permet pas de réaliser les circuits

52
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

imprimés en série : si vous voulez 20 circuits imprimés identiques, il faudra redessiner 20


fois le typon à la main, sur chaque plaque !
Pour créer un circuit imprimé on supprime le cuivre de partout sauf aux endroits
représentant les pistes du circuit, en partant d’une plaque entièrement recouverte de cuivre
à l’origine
Le produit chimique utilisé pour supprimer le cuivre est le perchlorure de fer
L’action de supprimer le cuivre s’appelle la gravure, et s’effectue dans une graveuse.
[16]
IV.6.3. Utilisation d’un typon
La méthode la plus utilisée aujourd’hui pour réaliser un circuit imprimé consiste à utiliser
un typon représentant le tracé des pistes que l’on voudra faire apparaître sur le circuit.
Ce typon pourra être dessiné à la main sur une feuille de papier calque, ou tracé sur
ordinateur avec un logiciel spécialisé puis imprimé sur un transparent. L’avantage
d’utiliser un typon est double : on pourra facilement fabriquer plusieurs circuits imprimés
identiques « à la chaîne », et il est possible de réaliser des circuits imprimés complexes,
possédant beaucoup de composants, et demandant une grande précision.

Pour « transférer » le tracé du typon sur la plaque du circuit imprimé, on utilise des
plaques de cuivre photosensibles. Les plaques photosensibles sont recouvertes d'une
couche protectrice photosensible dure et très adhérente, de couleur bleue-violet et d'une
épaisseur de 2,5 microns. Cette couche protectrice protègera le cuivre lors de la gravure.
La couche protectrice est photosensible, ce qui signifie qu’elle est détruite au contact des
rayons ultra-violets. Pour protéger le cuivre seulement aux endroits contenant des pistes,
on va exposer la plaque photosensible aux rayons ultraviolets, après l’avoir recouverte
avec le typon : ainsi, la couche protectrice photosensible sera brûlée et éliminée par les
rayons ultra-violets à l’extérieur des pistes (là où le typon est transparent) et demeurera
intacte sur la piste (là où le typon est opaque).

Pour détruire la couche protectrice photosensible, on expose la plaque recouverte du


typon aux rayons ultra-violets

L’action de supprimer la couche protectrice photosensible s’appelle l’insolation

La machine projetant des rayons ultra-violets sur la couche photosensible s’appelle


une insoleuse. [16]

53
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.6.4. Mode opératoire


Voici, en 8 étapes, le mode opératoire à suivre pour fabriquer un circuit imprimé en
utilisant un typon. [16]

Tableau IV.1 : les 8 étapes de fabrication d’un circuit imprimé.

N° Opérations Commentaires
1 Coupe Découpez, à l'aide d’une cisaille, la plaque Epoxy /cuivre aux
dimensions du futur circuit imprimé.
2 Préparation Mettez le typon dans l'insoleuse en vérifiant bien son sens. Pour que
l'insolation puisse s'effectuer, il faut retirer l'adhésif opaque qui protège
la couche photosensible des rayons ultra-violets de la lumière
ambiante. Une fois l'adhésif retiré, placez la plaque présensibilisée
dans l'insoleuse, avec le typon côté cuivre.
3 Insolation Fermez le capot protecteur de l'insoleuse et réglez la minuterie sur 2
min 30 sec. Les ultra-violets émis par les tubes de l'insoleuse vont
détruire la couche photosensible aux endroits non protégés par le tracé
du typon. Lorsque la minuterie s'arrête, ouvrez le capot protecteur de
l'insoleuse et sortez la plaque pré sensibilisée. Vous devez pouvoir
observer le tracé des pistes imprimé sur la résine.
4 Révélation Trempez la plaque pré sensibilisée dans le bain révélateur en suivant
bien les consignes de sécurité. Si le révélateur est récent ou très actif,
l'opération risque d'être très courte ! Observez bien l'action du produit
qui désagrège la couche photosensible brûlée par les ultra-violets, ne
laissant que le tracé des futures pistes sur la couche de cuivre.
5 Rinçage Rincez abondamment la plaque pré sensibilisée dans l'eau. Le
révélateur est encore actif si vous ne l'enlevez pas totalement.
6 Gravure Placez la plaque pré sensibilisée dans la graveuse en suivant bien les
consignes de sécurité. Réglez la minuterie sur 20 min. Le perchlorure
de fer décompose le cuivre qui n'est pas protégé par la couche
photosensible : le cuivre sera donc éliminé sur toute la plaque sauf sur
les pistes tracées sur le typon.

54
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

7 Rinçage Rincez abondamment le circuit imprimé à l'eau. Le perchlorure est


encore actif, toxique et salissant Attention : le perchlorure de fer ronge
et détruit le cuivre, il peut donc largement en faire autant avec vos
mains ou vos vêtements !
8 Nettoyage Nettoyez le circuit imprimé à l'aide d'un chiffon imbibé d'alcool jusqu'à
faire disparaître la couche photosensible encore présente sur les pistes,
et devenue maintenant inutile.

IV.6.5. Implantation des composants et soudure


IV.6.5.1. Perçage du circuit imprimé
Une fois que la gravure est terminée, vous obtenez sur la plaque des pistes de cuivre
représentant le tracé du typon. Il faut maintenant percer la plaque aux points où devront
être introduits et soudés les composants. Le diamètre de perçage dépend de la taille des
pattes des composants. Pour résumer, on peut dire qu’il existe 3 dimensions de pattes de
composants :

Pour les petits composants (circuits imprimés, fils, etc.) on percera avec une forêt de
0,6 mm à 0,8 mm

Pour les composants moyens (résistances, condensateurs, certaines diodes, LED, etc.)
on percera avec une forêt de 0,8 mm à 1 mm

Pour les gros composants (relais, bornier de raccordement, certaines diodes, etc.) on
percera avec une forêt de 1 mm à 1,2 mm [16]

IV.6.5.2. Test des pistes du circuit imprimé


Avant de commencer à souder les composants sur le circuit imprimé, il faut tester la
continuité des différentes pistes, à la recherche d’éventuelles microcoupures. Une
microcoupure est une coupure microscopique dans la piste de cuivre (due par exemple à
une raillure), qui ne se voit pas à l’œil nu, pas qui empêche tout de même le passage du
courant. Pour tester la continuité des pistes, on utilisera un ohmmètre. En cas de
microcoupure réelle, faites une petite marque au crayon sur l’époxy (et pas sur le cuivre
!), à côté de la microcoupure : vous réparerez cette microcoupure au fer à souder, lors de
la soudure des composants. [16]

55
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.6.5.3. Utilisation du fer à souder


Pour réaliser des soudures sur circuit imprimé on utilise un fer à souder d’une puissance
comprise entre 25 et 40 watts. La panne, extrémité chauffante, doit être maintenue propre
par un nettoyage fréquent sur une éponge mouillée. La soudure est constituée d'un
mélange d'étain et de plomb. On adoptera un mélange à 60% d'étain. Pour souder
efficacement il faut maintenir la panne du fer contre les parties à souder et les chauffer
ensemble pendant 2 à 3 secondes puis déposer l'étain sur les parties métalliques à unir,
laisser fondre la soudure pour constituer un cône et enfin retirer l'étain puis le fer à souder.
L’étain ne doit pas être déposé directement sur le fer, mais sur les pattes des composants
qui ont été préalablement chauffées. Pour obtenir de belles soudures en forme de cône
bien lisse et brillant, il faut chauffer les parties métalliques avant d’appliquer l’étain, et
appliquer l’étain uniquement sur des parties bien chaudes afin qu’il puisse facilement et
naturellement s’étaler et recouvrir toutes la surface à souder. Attention tout de même,
certains composants en plastique craignent les chaleurs trop élevées (condensateurs,
support de circuits intégrés, etc.), il faut donc parfois être rapide. [16]

IV.6.5.4. Schéma réelle de la plaque du kit

Figure IV.19 : la carte après le développement au niveau de labo.

56
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.7. Exemples et application sur le kit


IV.7.1. Jeu de lumière (LEDs)
Dans cette partie nous réalisons le montage de la figure IV.20 et en écrivons un
programme en mikroC qui permit de faire clignoter des LEDs de façon cyclique Avec un
retard de 1s.

Figure IV.20 : montage des 4 LEDs (jeu de lumiére).

IV.7.1.1 programmation en mikroC


Pour faire cet exemple en simulation et en application pratique, nous avons fait un
organigramme du programme comme la montre la figure IV.21 suivante.

Figure IV.21 : organigramme de la commande des LEDs.

57
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

* Après avoir vérifié que le programme fonctionne avec un algorithme correct. Nous
l'avons converti en un programme en langage C comme suit :

Figure IV.22 : Code de programmation en langage C de circuit précédent(LEDs).

IV.7.1.2. simulation de circuit (proteus)


Après la compilation de programme en mikroC en envoie le fichier hex au montage de la
simulation. Après le lancement de la simulation, on remarque bien que les Leds clignotent
au rythme d’une fois par seconde comme prévu par le programme. La figure suivante
montre le signal carré d’une période de 1s sur l’une des broches du port A comme affiché
sur l’oscilloscope.

58
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

Figure IV.23 : Simulation de montage des LEDs sur proteus

IV.7.1.3. Essais sur la carte


Après avoir vérifié les résultats de la simulation. Nous l'appliquons sur la carte
électronique et obtenons les résultats indiqués dans la figure IV.24 suivante :

Figure IV.24 : Réalisation du montage des LEDs sur le Kit.

59
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.7.2. Interruption RB0 (INT) avec afficheur 7 segment


Dans cette partie nous réalisons le montage de la figure IV.25 et en écrivons un
programme en mikroC qui permet de réaliser un compteur décimal qui afficher sur
l’afficheur à sept segments les nombres de 0 à 9 à l’aide d’un bouton poussoir qui est
branché sur la broche RB0 ce bouton provoque une interruption (INT).

Figure IV.25 : Montage de l’interruption INT0.

IV.7.2.1 programmation en mikroC


Avant d'écrire le programme en langage C. Nous faisons un diagramme d'algorithme pour
exécuter le programme correctement L'image suivante est la structure du travail du
programme :

60
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

Figure IV.26 : Organigramme d'utilisation de l'interruption RB0(INT0)

61
CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

*Nous convertissons cet organigramme en code de programmation en c suivant :

Figure IV.27 : Code de programmation en langage C du circuit (INT0).

IV.7.2.2. Simulation du circuit (proteus)


Après avoir chargé le fichier hexa dans le microcontrôleur on lance la simulation et en
regarder le résultat dans la figure IV.28 suivant :

*Après le premier appui sur le bouton connecté à l'entrée RB0(INT0) :

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

Figure IV.28 : Simulation de montage de l’interruption INT0 sur ISIS.

IV.7.2.3. Essais sur la carte


Une fois la simulation est bonne et que le code s’exécute comme prévu, on implémente
pratiquement cette application sur le kit et on obtient le résultat de la Figure IV.29. Le
programme fonctionne comme attendu et suit exactement l’organigramme établi.

Figure IV.29 : Réalisation de montage de l’interruption INT0 sur kit.

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.7.3. Utilisation et application de timer0 sur le kit


Le Timer est un compteur de cycles d'instructions. Il suffit de lire régulièrement ce
compteur pour évaluer le temps qui s'écoule. Il est également possible d'initialiser ce
compteur avec le nombre de notre choix. Il faut aussi noter que ce compteur doit être
configuré pour fonctionner. La figure IV.30 montre le diagramme bloc du compteur.

Figure IV.30 : diagramme block du timer.

L'utilisation du timer est assez simple et se fait en 3 étapes.

Mise à jour du registre OPTION.

Lecture du TMR0.

Mise à jour du TMR0. [17]

Après la configuration des registres spécifiques on a réalisé le montage de la Figure IV.31.

Figure IV.31 : Montage d’utilisation du compteur timer0.

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.7.3.1. programmation en mikroC

Figure IV.32 : Organigramme d'utilisation de l'interruption timer0

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

* créer le code en langage c :

Figure IV.33 : Code de programmation en langage C du TMR0.

IV.7.3.2. Simulation de circuit (proteus)


Après la compilation du code précédant et générer le fichier hexa. On passe à la
simulation du montage sur logicielle proteus. Après le lancement du la simulation on
obtient une partie du résultat qui illustré a la figure IV.34 suivant :

Figure IV.34 : Simulation du compteur timer0 sur proteus.

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.7.3.3. Essais sur la carte


On a choisi trois figures de la partie pratique du déroulement du code sur le kit, et ce à
différent moments pour illustrer le résultat. Dans cette application on a choisi le
déclenchement du Timer0 à chaque seconde et afficher le nombre sur un afficheur à 7
segments pour compter de 0 à 9.

Figure IV.35 : Application du compteur sur le kit avec l’afficheur 7segment.

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.7.4. Afficheur LCD standard


Dans cette partie nous réalisons le montage de l’affichage sur LCD pour sa on écrit un
programme en mikroC qui permit de afficher une lettre ACII ou une suit des lettre sur
une ligne ou deux ligne.
IV.7.4.1. programmation en mikroC
Pour créer une application qui affiche sur un afficheur LCD la première chose et de
faire la configuration des broches de LCD avec les broches de microcontrôleur, Ensuite
on programmer les donnée qui vont être affichées sur l’écran de LCD.
Pour sa on créer l’organigramme suivant qui approprié à nous travaille :

Figure IV.36 : Organigramme d'utilisation de LCD.

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

* ce organigramme et traduit au code de programmation suivant :

Figure IV.37 : Code de programmation du LCD.

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.7.4.2. Simulation de circuit (proteus)


On essayera le montage par la simulation sur proteus pour tester le code précédant qui
affichage sur LCD. On obtient le résultat illustré par la figure IV.38 suivant :

Figure IV.38 : Simulation de l’afficheur LCD sur ISIS.

IV.7.4.3. Essais sur la carte


Le test de LCD dans la pratique et illustré dans la figure suivant :

Figure IV.39 : La réalisation pratique de montage LCD sur le kit.

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CHAPITRE IV Réalisation du Kit du développement

IV.8.Conclusion
Dans ce chapitre, nous pouvons voir le rôle principal du système de développement
d’applications réelles. Le kit de développement est basé sur le microcontrôleur
PIC18f2550 comme partie essentielle et ne nécessitant que peu de composants
complémentaires pour la mise en œuvre d’une application embarquée. Nous avons
programmé le pic et fait des simulations de quelques applications élémentaires qui entrent
en jeu dans différents systèmes embarqués en utilisant ce petit kit développé au
laboratoire. Nos expériences dans ce chapitre montrent que la partie théorique et les
travaux de simulation sont très proches de la réalité et concordent très bien avec les
résultats obtenus expérimentaux.

71
Conclusion générale

Conclusion générale :
L'objectif de notre projet est le développement et la réalisation d'un kit didactique pour
développement des applications embarquées, Nous avons exposé le fonctionnement du
microcontrôleur pic18f2550 qui est le cœur de notre system.et nous avons appris dans de
nombreux domaines au cours de ce projet :

Le domaine des microcontrôleurs pic de microchip architecture et


fonctionnement
Le domaine de la programmation des microcontrôleurs avec plusieurs IDE et jeu
d’instruction.
Le domaine de la réalisation des cartes électroniques au labo.

Il est clair que ce projet est bon car il laisse place à l'idée d'y ajouter de nombreuses
améliorations car le temps imparti à l'élaboration du projet est limité. On peut suggérer
l'idée d'assembler toutes les pièces dans une carte compacte pour améliorer le travail et
l'apparence de la carte électronique.

Enfin, nous espérons que ce travail sera utile et bénéfique pour étudiants de la prochaine
promotion qui trouvera dans ce mémoire l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la
réalisation d’une carte basée sur le PIC 18F2550.

72
ANNEXE
ANNEXE

ANNEXE
Annexe 1 : Brochage du PIC18F2550 :

Annexe 2: Spécificité du PIC18F2550 :

Universal Serial Bus Features:


• USB V2.0 Compliant
• Low Speed (1.5 Mb/s) and Full Speed (12 Mb/s)
• Supports Control, Interrupt, Isochronous and Bulk Transfers
• Supports up to 32 End points (16 bidirectional)
• 1-Kbyte Dual Access RAM for USB

• On-Chip USB Transceiver with On-Chip Voltage Regulator


• Interface for Off-Chip USB Transceiver
• Streaming Parallèle Port (SPP) for USB streaming transfers (40/44-pin devices only)

73
ANNEXE

Power-Managed Modes:
• Run: CPU on, peripherals on
• Idle: CPU off, peripherals on
• Sleep: CPU off, peripherals off
• Idle mode currents down to 5.8 µA typical
• Sleep mode currents down to 0.1 µA typical
• Timer1 Oscillator: 1.1 µA typical, 32 kHz, 2V
• Watchdog Timer: 2.1 µA typical
• Two-Speed Oscillator Start-up

Flexible Oscillator Structure:


• Four Crystal modes, including High Precision PLL for USB
• Two External Clock modes, up to 48 MHz
• Internal Oscillator Block:
- 8 user-selectable frequencies, from 31 kHz to 8 MHz
- User-tunable to compensate for frequency drift
• Secondary Oscillator using Timer1 @ 32 kHz
• Dual Oscillator options allow microcontroller and USB module to run at different
clock speeds
• Fail-Safe Clock Monitor:
- Allows for safe shutdown if any clock stops

Peripheral Highlights:
• High-Current Sink/Source: 25 mA/25 mA
• Three External Interrupts
• Four Timer modules (Timer0 to Timer3)

Up to 2 Capture/Compare/PWM (CCP) modules:


- Capture is 16-bit, max. resolution 5.2 ns (TCY/16)
- Compare is 16-bit, max. resolution 83.3 ns (TCY)
- PWM output: PWM resolution is 1 to 10-bit
• Enhanced Capture/Compare/PWM (ECCP) module:
- Multiple output modes
- Selectable polarity
- Programmable dead time

74
ANNEXE

- Auto-shutdown and auto-restart


• Enhanced USART module:
- LIN bus support
• Master Synchronous Serial Port (MSSP) module supporting 3-wire SPI (all 4 modes)
and I2C™ Master and Slave modes
• 10-bit, up to 13-channel Analog-to-Digital Converter module (A/D) with
Programmable Acquisition Time
• Dual Analog Comparators with Input Multiplexing

Special Microcontroller Features:


• C Compiler Optimized Architecture with optional Extended Instruction Set
• 100,000 Erase/Write Cycle Enhanced Flash Program Memory typical
• 1,000,000 Erase/Write Cycle Data EEPROM Memory typical
• Flash/Data EEPROM Retention: > 40 years
• Self-Programmable under Software Control
• Priority Levels for Interrupts
• 8 x 8 Single-Cycle Hardware Multiplier
• Extended Watchdog Timer (WDT):
- Programmable period from 41 ms to 131s
• Programmable Code Protection
• Single-Supply 5V In-Circuit Serial Programming™ (ICSP™) via two pins In-Circuit
Debug (ICD) via two pins
• Optional dedicated ICD/ICSP port (44-pin devices only)
• Wide Operating Voltage Range (2.0V to 5.5V)

75
ANNEXE

Annexe 3 : Schéma électronique de la carte d’interface :

Annexe 4 : Liste des composants de la carte d’interface :


Type quantité référence Valeur
1 R1, R2 1KΩ
Résistance
1 R3 220Ω
Diode 1 D1
Semi- 1 PIC Pic18f2550
conducteurs 1 D1 Led
1 C1, C2 22pF
Condensateurs
1 C4 1nF

1 U1 USBCONN
2 SW1 SW
Autres SLOT
24 Slot port A, B, C, +,-.
1 CRYSTAL 20MHZ

76
ANNEXE

Annexe 5 : Tracés des circuits imprimés :

Annexe 7 : Schéma de kit après développement au laboratoire :

77
ANNEXE

Annexe 6 : Schéma électronique de la carte avec les composants en 3D

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Références
Biblio-
Web graphiques
Références Biblio-Web graphiques

[1] https://www.ukonline.be/cours/embeddedsystems. [Consulté : Juin/2021].

[2] http://www-igm.univ-mlv.fr/~dr/XPOSE2002/SE/historique.html. [Consulté : Juin/2021].

[3] https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Systeme-embarque-page-3.html.
[Consulté : Juin/2021].

[4] Bernaoui Sif Eddine. « Etude et réalisation d’un kit de développement d’applications à base
de pic de la famille 16Fxxx ».Mémoire de Master. Université Mohamed Khider Biskra.
2011/2012.

[5] www.didel.com/pic/Architecture.pdf. [Consulté : Juin/2021].

[6] http://www.abcelectronique.com/bigonoff/. [Consulté : Juin/2021].

[7] https://www.wikiwand.com/fr/Microcontr%C3%B4leur_PIC#/Familles_de_PIC.
[Consulté : Juin/2021].

[8] Data sheet du pic16F877.pdf

[9] Cheddad Mohammed Amine, Cheddad Mohammed Amine « Commande de deux moteurs
pas à pas et moteur à courant continu via le port parallèle avec Delphi ». Projet de Fin
d’Etudes. Université Abou bekr Belkaid – Tlemcen 2012/2013.

[10] Data sheet du pic18f2550.pdf.

[11] http://electronmonamour.free.fr/pc/pc_52.htm. [Consulté : Juin/2021].

[12] http://arlotto.univ-tln.fr/ressources/pic/pic18/bootloader/bootloader_mode_d_emploi.pdf

[Consulté : Juillet /2021].

[13] Derrar Wahida, BAKHTI Fatiha « Étude et conception d’un capteur de pression
atmosphérique à base de PIC 16F877».Mémoire de Master. Universitaire Belhadj
Bouchaib d’Ain-Temouchent 2018/2019.

[14] http://dspace.univtlemcen.dz/bitstream/112/11716/1/Ms.ELN.Smadi+Benyalloul.pdf

[Consulté : Juillet /2021].

[15] http://arlotto.univ-tln.fr/ressources/pic/pic18/bootloader/bootloader_mode_d_emploi.pdf
[Consulté : Juillet /2021].

79
Références Biblio-Web graphiques

[16] http://staff.univ-batna2.dz/sites/default/files/boutarfa_abdelhalim/files/realisation c-
i_boutarfa_l3_telecoms-p.pdf [Consulté : Juillet /2021].

[17] http://roussetelec.free.fr/Files/timer18f.pdf [Consulté : Juillet /2021].

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