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2019/1/3/451 2019/458 2019-10-03 Lorsque la requérante a soutenu qu'elle n'était qu'un simple transporteur des marchandises transportées dans

fin à l'arrivée de ces conteneurs au port, sur la base des factures d'achat, du certificat d'origine et d'une copie
conclu du connaissement, qui est considéré comme le contrat de transport entre les deux parties, que la quali
légalement responsable de la réception des marchandises et de la restitution des conteneurs après les avoir v
requérante par lesquels elle est considérée comme un simple transporteur des marchandises et non comme u
manière acceptable, malgré les conséquences de cela. Sur le résultat de sa décision, elle a fondé sa décision su
raisonnement préparé comme s'il manquait.
2019/1/3/450 2019/466 2019-10-10 Lorsque le tribunal a estimé que la contestation du requérant concernant l'expertise demeure non légalement
l'expert de la proportion de la perte qui constitue une perte naturelle était basée sur l'inspection sur le terrain
au port de déchargement, ainsi que de la nature et des conditions de transport liées au voyage maritime qui f
est un déficit naturel qui est inclus dans le déficit routier. Il a mis en évidence les éléments objectifs qui il a ad
marchandises transportées comme inclus dans le pourcentage de pénurie routière pour le voyage maritime e
étudié toutes les étapes du voyage en mer. Et ses circonstances et a conclu que la pénurie de la marchandise
viole aucune exigence et est suffisamment justifiée et fondée sur un fondement.
2016/3/3/1536 2018/369 2018-07-18 Le tribunal, sur la base de l'expérience technique et des messages électroniques échangés entre les deux parti
ligne de communication maritime internationale se sont produits en dehors du territoire national et que le co
aucune période précise concernant sa réparation, et elle a estimé que le rôle de la requérante se limite à pren
En contactant les organismes internationaux spécialisés dans la réparation du dommage et en veillant à ce qu
suivies, elle a par conséquent absous sa responsabilité, et a décidé de rejeter la demande d'indemnisation au
réalisée dans un délai raisonnable, compte tenu de la nature et de la localisation du dommage, elle a pris en c
et a appliqué le chapitre 127. D’après l’A.L.Q. correctement, sa décision était fondée sur des fondements solid
2014/1/3/1067 2016/9 2016-01-07 Bien que le connaissement soit considéré comme le document le plus important dans les opérations de transp
condition de conclusion d'un contrat de transport maritime, qui est soumis à tous les moyens de preuve lors d
de la Convention de Hambourg. . Lorsque le tribunal a confirmé que le contrat de transport entre les deux par
navire...
2012/1/3/1675 2015/238 2015-05-07 Ayant retenu la position de la requérante quant à l'adresse à laquelle l'action en justice a été intentée contre e
judiciaire la liant, il a décidé de rejeter sa requête en réserve visant à déclarer l'incompétence locale fondée su
relation avec cette adresse, et la considérant comme son lieu de résidence au Maroc...
2009/2/3/1491 2011/178 2011-01-27 La mission du coven se limite à sécuriser le transit de la marchandise et à percevoir les droits de douane et tax
d'acheminement de l'expéditeur au destinataire de la marchandise. Il n'est ni transporteur ni commissionnaire
mission prend fin une fois la marchandise livrée ou déposée en entrepôt.
2015/1/3/599 2016/279 2016-06-30 Lorsque le tribunal a estimé que la disponibilité de la requérante d'une hypothèque maritime n'était pas suffis
des dettes de la société qui font l'objet d'une liquidation judiciaire, au motif que le paiement anticipé de ladite
créanciers dont les dettes sont liées à des privilèges qui, après les avoir réalisés, peuvent être au premier rang
basée sur une base juridique solide.
2012/1/3/758 2015/77 2015-02-12 La responsabilité du transporteur maritime à l'égard des marchandises qu'il est chargé de transporter perdure
jusqu'à leur livraison au port de déchargement sous les grues du destinataire, dont la société d'exploitation po
l'article quatre de la Convention de Hambourg.
2008/1/3/35 2009/1957 2009-12-16 Si la dette pour laquelle une procédure de saisie conservatoire du navire a été acceptée est constituée pour p
dette non maritime, alors lorsqu'il s'agit d'une saisie du navire et de sa santé mentale, les exigences de la Com
Convention de 1952 relative à l'unification de certaines règles relatives à la saisie conservatoire. Sur les navires
qui impose d'annuler partiellement la décision attaquée quant à sa décision de maintenir la saisie de ce qui ex
2009/1/3/205 2010/158 2010-01-28 La Convention internationale concernant l'unification de certaines règles relatives à la saisie conservatoire des
1952, contenait dans son article premier une énumération des types de dettes pouvant être qualifiées de dett
interprétée de manière restrictive compte tenu du caractère exclusif de cette énumération, afin de déterminer
uniquement aux dettes maritimes qui sont liées au navire soumis à la saisie conservatoire, à l'exclusion des au
directement lié au navire. La décision de rejeter la demande d'autorisation du navire est justifiée dans la mesu
exclu de son application et où les exigences du droit interne ont été appliquées à la saisie provisoire du navire
2007/1/3/434 2009/884 2009-05-27 Le transporteur maritime a manqué à son obligation d'assurer la sécurité des passagers, qu'il est tenu d'assum
l'endroit du pont du navire d'où le passager est tombé, sans barres ni fils et sans aucun signe de danger, l'acc
noyade, et la responsabilité du transporteur maritime est donc engagée.
2005/1/3/978 2008/180 2008-02-20 Le chargeur est responsable des dommages causés à la marchandise, résultant d'une infiltration d'eau dans le
raison du non-scellement des portes du conteneur. C'est lui, et non le transporteur maritime, qui a le devoir d
marchandises.
2012/1/3/103 2015/134 2015-03-12 Considérant que le bénéficiaire de l'assurance est l'entreprise de camionnage et que le certificat d'assurance p
dommages causés aux marchandises assurées sera versée entre les mains du titulaire de ce certificat qui poss
que le la compagnie d'assurance a versé au camion le montant de l'indemnisation pour tout dommage ou do
cette dernière s'est substituée à son assureur dans ses droits et réclamations contre le responsable du domma
contre le transporteur maritime dans les délais dans le cadre des exigences du chapitre 367 du Code afin de r
présenté le document d'expédition, le certificat d'assurance et le récépissé de subrogation. Elle a suffisammen
2018/1/3/1334 2019/323 2019-06-27 En application de la loi n° 15.02, la Société d'Exploitation Portuaire et l'Agence Nationale des Ports exonèrent
de l'Etat et de l'Office d'Exploitation Portuaire, en ce qui concerne toutes les transactions de travaux, fournitur
conventions conclus avant la date d'entrée en vigueur de la présente loi et relatifs à la compétence qui lui est
conformément à la loi ci-dessus, la présente convention reste productive de ses effets entre l'Office d'Exploita
étant donné qu'elle a été conclue dans le cadre d'une convention indépendante entre les parties précitées, et
Société d'Exploitation Portuaire qui a remplacé l'Office d'Exploitation Portuaire n'entraîne pas la résiliation de
protocole n'a pas été annulé ou annulé, que ce soit par accord ou par le pouvoir judiciaire, et que le tribunal a
dehors du délai d'un an à compter de l'arrivée des marchandises et de leur mise à disposition de le destinatai
conformément au protocole susmentionné, il a concentré son jugement sur le fondement et sa décision était
2017/1/3/349 2019/289 2019-06-13 Lorsque le tribunal a rejeté l'affirmation du requérant selon laquelle le plafond de la garantie pour le droit au
est conditionné à l'existence ou à l'absence de mise en œuvre des exigences du chapitre 124 de la loi maritim
substituant au paiement de tous les montants d'indemnisation, il a considéré que les dispositions encadrant le
l'origine de l'avarie et le propriétaire du navire avarié sont stipulées à la section III du livre III du droit maritime
relations entre le propriétaire du navire à l'origine du dommage et son assuré sont régies par le contrat d'assu
condamnée à verser des indemnités auprès des compagnies d'assurances qui la remplacent en exécution dan
ne violait pas les exigences du chapitre 230 du Code des obligations et des contrats, mais l'appliquait plutôt c
raisonnement, et sa décision était suffisamment justifiée et fondée.
2013/1/3/1187 2015/484 2015-12-17 Incapacité naturelle de la route - Le transporteur maritime n'est pas responsable du manque à gagner qui n'e
exemptée de responsabilité - La raison du manque à gagner n'est pas due à la perte naturelle de la route, ma
d'incapacité naturelle de la route : Non.
2002/1/3/1277 2004/1236 2004-11-24 Le procès portant spécifiquement sur le droit aux marchandises litigieuses, il est soumis à un délai de 90 jours
maritime, dont les exigences ne sont pas considérées comme faisant partie de l'ordre public, et les parties peu
n'est pas soumis au délai d'un an soumis au chapitre 263 de la même loi qui concerne le procès.. Indemnisatio
tout, leur destruction ou leur retard dans leur arrivée.
2005/1/3/321 2005/1097 2005-10-26 L'indemnisation due en cas d'abordage maritime est réglementée par les chapitres 293 à 299 du Code maritim
la même loi, et non par le chapitre 124 de celle-ci, qui réglemente la responsabilité personnelle de l'armateur
obligations légales, les contrats qu'il conclut et les erreurs commises par lui, les navigateurs, les pilotes et tous
2018/1/3/997 2020/41 2020-01-23 La preuve de l'état des marchandises endommagées par une expérience réalisée conjointement par toutes les
notification écrite concernant la perte ou le dommage vérifié lors de l'inspection ou de l'examen, en applicatio
de Hambourg.
2019/1/3/945 2020/42 2020-01-23 Le défaut d'adresser une protestation écrite de la perte ou de l'avarie par le destinataire au transporteur dans
de la présomption de livraison conforme, ce qui ne l'exonère pas de sa responsabilité pour les erreurs que le d
transfère plutôt la charge de la preuve à l'expéditeur.

Date
N° de Dossier N° d'arrêt d'arrêt la règle juridique
2018/1/3/258 2020/123 2020-03-05 L'exclusion par le tribunal de la présomption de responsabilité assumée du transporteur maritime p
processus de transport, avec une responsabilité ferme à l'encontre du chargeur pour ces dommage
inappropriés, constitue une application correcte des exigences. de l'article 5 de la Convention de H
faisant présumer la responsabilité du transporteur maritime, lui laissait le droit de l'exclure en prou
et ce principe s'applique qu'il s'agisse d'une question liée à une déficience ou à un défaut.
2019/1/3/1977 2020/126 2020-03-05 Lorsque le tribunal a décidé de partager la responsabilité des dommages causés aux biens entre le
de la personne présente, d'un rapport d'inspection signé par toutes les parties et des papiers de co
preuve dans les litiges maritimes, sa décision est solidement justifiée et fondée sur une base juridiq
2019/1/3/1218 2020/197 2020-06-25 Attendu que l'étudiant avait maintenu, conformément à son article d'appel, l'affirmation selon laqu
étaient sèches et ne contenaient pas d'eau, citant des preuves et des expertises prouvant que les m
port et que les dommages ne se sont produits qu'après leur arrivée aux entrepôts du destinataire.
responsable du dommage sans discuter de ce qui avait été déclaré, il l'a écarté de manière accepta
qu'elle a été achevée à la date du déchargement, mais elle a été achevée après la fin du processus
Date
N° de Dossier N° d'arrêt d'arrêt la règle juridique
preuve de la pondération n'existe pas, et la décision est devenue incomplète et mal motivée, elle d

Maroc, Cour d'appel, 13 avril 1982, 567


Analyses

Abordage - Responsabilité - Disposition spécifique - Limitation légale de la responsabilité du


propriétaire - Inapplicabilité - Assurance maritime non obligatoire - Action directe contre
l'assureur - Irrecevabilité.

En cas de collision entre un navire accosté et un navire en marche, est responsable le navire en
marche. Les dispositions régissant la responsabilité du gardien de la chose inanimée, ne sont pas
applicables en cas d'abordage, compte tenu de l'existence de dispositions spécifiques savoir
l'article 297 paragraphe 2 du Code de commerce marocain. La limitation de responsabilité du
propriétaire du navire est un principe fondamental du droit maritime. Celle prévue par l'article
124 du CCM s'applique aux dommages causés aux tiers, même si cette responsabilité ne trouve
pas sa cause dans les obligations ou les contrats souscrits par le capitaire ou encore les fautes
commises par ce dernier ou ses préposés, quelle que soit la modicité de l'indemnisation à
laquelle cette limitation aboutit, les tribunaux sont tenus d'appliquer les dispositions légales. En
matière de transport maritime, l'assurance n'est pas obligatoire. L'assureur n'est donc qu'un
garant qui ne peut être condamné directement à la requête de la victime du dommage.

Références :

Origine de la décision

Pays : Maroc
Juridiction : Cour d'appel
Date de la décision : 13/04/1982
Date de l'import : 13/12/2013

Numérotation

Numéro d'arrêt : 567

Maroc, Cour suprême, 06 mai 1998, M2915


Texte (pseudonymisé)
AU NOM DE SA MAJESTE LE ROI
La Cour,
Sur les deux moyens de pourvoi pris ensemble:
Attendu qu'il ressort des pièces du dossier et de l'arrêt attaqué, rendu par la Cour d'appel de
Casablanca en date du 28/05/1985, que les compagnies d'assurances l'Entente, la CNIA, Essaâda
et la RMA, ont présenté une requête exposant qu'elles ont co-assuré de la marchandise
composée de produits chimiques, transportée à bord du navire Régine. Qu'elles ont été obligées
de payer la somme de 17.298.40 Dhs en raison de dommages subis au port par la marchandise.
Sollicitant de condamner les défendeurs, à savoir la COMANAV, le commandant du navire Régine,
et l'ODEP, au paiement du montant indiqué.
Le tribunal a rendu un jugement décidant de mettre hors-cause l'ODEP, et condamné les autres
défendeurs à payer la somme réclamée. Ce jugement est infirmé en appel en ce qui concerne la
mise hors-cause de l'ODEP, condamnant à nouveau ce dernier à payer en faveur des
demanderesse la somme de 5.940 Dhs, assortie des intérêts légaux à compter de la date de la
demande; et amendé en arrêtant le montant jugé à l'encontre du transporteur maritime à la
somme de 11.549.50 Dhs.
Attendu que l'attaquant reproche à l'arrêt précité la violation de la loi et le défaut de base légale.
Arguant que l'article 15 du cahier des charges dispose que la couverture de la marchandise n'est
effectuée par l'ODEP que sur demande écrite des propriétaires de la marchandise. Que la Cour a
cependant dénaturé ledit article en faisant supporter à l'attaquant la responsabilité de la
couverture de la marchandise, sans qu'il en soit requis. Et qu'elle a considéré que le dommage
résultant de l'avarie de 1.500 kg de la marchandise en question est survenu après le
déchargement. Négligeant les réserves émises par l'attaquant, qui a mentionné le déchargement
de 22 palettes en vrac en raison de leur dislocation; que les 18 palettes qui ont été reconstituées
n'ont enregistré aucune perte, à l'exception de quatre qui ont fait l'objet d'un constat. Que la
Cour a négligé les feuilles de pointage signées par le représentant du transporteur maritime, et
n'a pas débattu son contenu. Ce qui implique que son arrêt est en violation dudit article et
demeure dénué de motif et de fondement, s'exposant ainsi à cassation.
Cependant, attendu que les produits chimiques ne figurent pas parmi les catégories citées dans
l'article 15 du cahier des charges, 3ème alinéa, qui sont étalées sur les plates-formes sans
couverture, sauf demande écrite des concernés. Et s'il échet de les y mettre, il convient de les
protéger en les bâchant, à l'instar de celles entreposées aux magasins. L'arrêt attaqué, qui a bien
précisé qu'il s'agit de produits chimiques, et que l'Office était tenu de les bâcher sans qu'il en soit
requis, n'est pas en violation dudit article. Quant à l'importance du dommage, la Cour a établi, en
se fondant sur le rapport de l'expert, que ce dommage résultant de l'avarie de 1.550 Kg, est
survenu après le déchargement, que sa valeur est de 5.940 Dhs, dont la responsabilité incombe à
l'ODEP, lequel n'a pas précisé le volume et la valeur dudit dommages dans ses moyens, qui
s'avèrent sans fondement.
PAR CES MOTIFS
La Cour suprême décide le rejet de la demande, les dépens à la charge de l'attaquant.

Chambre commerciale
Analyses

Magasins - dépôt de produits chimiques - Précautions nécessaires - Responsabilité de l'ODEP.

La marchandise consistant en des produits chimiques doit être d'office bâchée par l'ODEP, sans
qu'il en soit requis la Cour n'a point violé l'article 15 du Cahier des charges de l'office
d'Exploitation des ports. La responsabilité de ce dernier pour les dommages subis par la
marchandise demeure donc établie.

Références :

Origine de la décision

Pays : Maroc
Juridiction : Cour suprême
Date de la décision : 06/05/1998
Date de l'import : 22/11/2019

Numérotation

Numéro d'arrêt : M2915


Numéro NOR : 58451
Identifiant URN:LEX : urn:lex;ma;cour.supreme;arret;1998-05-06;m2915

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