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Le transport maritime remonte de très loin, ainsi dès que l’être humain a su creuser dans les
troncs d’arbres, assembler les morceaux de bois ; il a compris que la voie d’eau pourrait servir
pour transporter les personnes et les marchandises. Très tôt la navigation naquit, les rames
(qui caractérisent l’époque primitive) et les caravelles des navires
du XVe siècle et XVIe siècle furent les premiers instruments de navigation utilisés ensuite
les navires à voile furent leur apparition pour enfin aboutir à un moyen mécanique vers
le XVIIIe siècle qui par ailleurs est considéré comme le siècle des grandes découvertes.
En effet, la construction en acier a remplacé les constructions des navires en bois. La
découverte de la machine à vapeur et son amélioration par James Watt, la découverte de
l’hélice et la turbine ont permis d’avoir des bâtiments (navires) rapides et robustes.
À cette évolution, il faut ajouter une étape importante caractérisée par l’apparition de
la boussole et du gouvernail. Après la découverte des bâtiments jugés nouveaux, le transport
maritime est devenu de plus en plus l’auxiliaire indispensable du commerce et de l’industrie
naissante compte tenu du volume énorme des marchandises à transporter.
II- Législation du transport maritime
1- Au niveau international
La convention des Nations Unies sur le transport de marchandises par mer ("Règles de
Hambourg") a été adoptée par une conférence diplomatique le 31 mars 1978. Elle établit un
régime juridique uniforme applicable
aux droits et obligations des chargeurs, transporteurs et destinataires, dans le cadre d'un
contrat de transport de marchandises par mer.
Elaborée sur la demande des pays en développement, elle n’est entrée en vigueur que le 1er
novembre 1992. Les Règles de Hambourg contribuent à la protection des consommateurs du
service transport au titre :
o des mentions portées sur le connaissement pour décrire les marchandises transportées ;
o du transport en pontée ;
o du transport des animaux vivants ;
o de la limitation de responsabilité du transporteur.
Les règles de Hambourg sont très avantageuses pour le consommateur du service transport :
o Champ d’application étendu au transport en ponté et des animaux vivants ;
o Si le transport en pontée est irrégulier, la responsabilité du transporteur est aggravée :
« il est responsable du dommage subi par la marchandise du fait de la pontée, sans
pouvoir s’exonérer même en démontrant qu’il a pris les mesures qui pouvaient être
raisonnablement exigées ».
o Plafond d’indemnisation élevé en cas de pertes ou d’avaries.
Cette convention est entrée en vigueur le 2 juin 1931 et s’applique dans de nombreux États
mais ne s’applique plus dans les États qui ont ratifié les Règles de Hambourg. Il faut préciser
que les États anciennement colonisés par la France ne peuvent appliquer ce texte chez eux sur
le fondement du principe de la continuité législative dès lors que la France, en ratifiant cette
convention, avait émis une réserve expresse excluant son application à ses colonies. Cette
convention est aujourd’hui dépassée. D’ailleurs, elle est bien plus protectrice des intérêts du
transporteur maritime que du chargeur. De ce point de vue, à une époque où les Africains
n’ont plus d’armement, ce texte ne présente manifestement aucun intérêt. D’où, les États
encore liés par cette convention devraient ratifier plutôt celle de Hambourg.
- Les conditions et les effets de l'affrètement sont définis par les parties au
contrat et, à défaut, par les dispositions du présent titre et celles du décret pris
pour son application.
2- Au niveau armatorial
Au niveau armatorial, on a un grand nombre de sociétés armatrice. L’armateur est celui qui
arme le navire et qui fait donc en sorte que celui-ci soit en ordre de marche pour embarquer la
marchandise à son bord au port d’embarquement (POL – Port of Loading) et qu’elle soit
déchargée saine et sans réserve au port de déchargement (POD – Port of Discharge). Il a donc
la responsabilité de l’entretien du navire, de l’embarquement d’un équipage compétent qui est
partiellement ou totalement sous sa responsabilité managériale et des fluides et matériels à
fournir au bord pour que le navire puisse travailler et naviguer normalement.
L’armateur n’est pas nécessairement le propriétaire à 100 % du navire. Il peut l’être
partiellement au titre de quirataire. S’il ne l’est pas, il est affréteur.
Pour commercialiser la cale de son navire, l’armateur peut confier la vente du fret et la
relation avec le où les chargeurs à une compagnie maritime qui agit comme transporteur (as
carrier) ou qui délègue sa relation commerciale à un agent qui signe les connaissements "as
agent of the carrier". La position de l’armateur dans la chaîne de transport, fait qu’il est en
relation avec la plupart des autres intervenants : les transitaires ou commissionnaires
(intermédiaires ou mandataires des chargeurs) ; les manutentionnaires qui effectuent les
opérations portuaires ; les sociétés de remorquage et de pilotage et les assureurs maritimes.
Dans les ports où il n’est pas installé en propre, l’armateur va confier ses tâches et sa
représentation à un agent.
❖ Classement des principaux armateurs mondiaux pour le transport de marchandises :
CA (milliards de
Rang Entreprise Pays
dollars)2011
Mediterranean Shipping
2 Suisse Italie 2513
Company
L'organisation du transport maritime passe par une harmonisation des prestations de service
dans un environnement concurrentiel concentré à l'extrême :
En raison des investissements nécessaires à l'exploitation des lignes maritimes, l'évolution des
techniques de prise en charge et de manutention (qui devraient à terme favoriser l'usage des
incoterms FCA, CPT et CIP),
les compagnies maritimes ont créé des consortiums ou "pools" (Scan-Dutch par exemple)
destinés à mettre en commun les moyens nécessaires pour optimiser certaines lignes dites
"régulières». Pour assurer la massification du transport maritime, la tendance chez les
armements fut à la concentration, à la fois financière, qui s’est traduite par des fusions-
absorptions ou des prises de contrôle, mais aussi technique. Afin d’éviter une surcapacité et
de faire face aux investissements, les armateurs ont en effet contracté des accords de partage
de « slots » (affrètement croisé où un armateur accepte de charger sur ses navires des
conteneurs appartenant à une autre compagnie) ou formé des« consortiums », qui assurent des
services joints (plusieurs compagnies se réunissent pour mettre en ligne des navires dont elles
se répartissent la capacité).
Certaines compagnies ont passé des accords entre elles appelés "Conférence" visant à
réglementer les Schedule (dates de départ) à rassembler les armateurs pour éviter une
concurrence "déloyale" et à optimiser le service. Ces navires Conférence ont une bonne
réputation auprès des chargeurs et des assureurs, certains de voir les marchandises voyager
dans les meilleures conditions sur des navires entretenus, évitant également le cabotage
(déserte de ports mineurs cale pleine).
Cette guerre Conférences v/ Outsiders n'a en fait de raison d'être qu'en situation excédentaire
de la demande par rapport à l'offre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui et Outsiders comme
Conférence méritent que leurs prestations soient comparées, les paramètres de choix devant
privilégier les intérêts du contrat de vente : Quels sont les engagements pris sur les délais de
livraison, les conditions de manutention, d'emballage et de chargement des marchandises. Là
encore les Incoterms permettent de mieux cerner les besoins en termes de choix du
transporteur.
- Taux de fret spécial, Taux de fret préférentiel, autre qu'un taux de fret
promotionnel, susceptiblede négociation entre les parties intéressées.
Dans cette logique de toile, il faut aussi ajouter que les armateurs développent également de
plus en plus le transport terrestre à leur compte, en mettant en place des dépôts intérieurs qui
leur permettent de lisser leurs trafics en massifiant les transports sur certaines destinations. Ils
répondent à des logiques autres que celles des ports secs, développés par des opérateurs de
terminaux. En localisant plus loin dans l’intérieur du pays leur centre de réception ou de
livraison de conteneurs, ces derniers cherchent à fluidifier le passage de leurs conteneurs sur
le terminal en l’organisant eux-mêmes. Ils évitent ainsi l’engorgement des ports et activent le
dédouanement.
Ces groupements de compagnies assurentdes avantages du transport maritime
- Un moindre coût. L'expédition d'une marchandise par bateau est généralement
plus pratique et plus économique que l'expédition par voie aérienne ou terrestre. ...
2.2.2- Exemples
Aujourd'hui, les alliances concernent les 9 premiers opérateurs d'un secteur qui s'est encore
concentré (voir par ailleurs). Les trois alliances cumulent 81,6 % de l'offre conteneurisée
mondiale fin juillet 2019.
La durée de vie d'Ocean Alliance a été portée en janvier 2019 de cinq à dix ans, soit jusqu'en
2027. Le partenariat 2M avait été conclu pour dix ans (jusqu'en 2027 aussi) et THE Alliance
pour cinq ans (jusqu'en 2022).
Au Gabon alliances concerne le port d’Owendo qui est une « nouvelle porte maritime » au
Gabon et va « accélérer les échanges et générer une économie de plusieurs milliards par an »,
cette alliance l’État, Bolloré Transport &Logistics et Olam Gabon est l’enjeu est de taille pour
le Gabon, qui dispose enfin d’une porte maritime digne de ce nom, « capable d’améliorer la
compétitivité économique du pays et, surtout, d’abaisser le coût des biens importés.
A l’origine du litige, une convention de concession signée en 2007 entre l’État gabonais et le
groupe Bolloré, qui accordait à ce dernier l’exclusivité de l’aménagement et de la gestion du
port d’Owendo, pour une durée de 20 ans. À l’opérateur français de « dynamiser
l’exploitation du port, tout en pratiquant des prix compétitifs », selon le document signé par
les différents partis.
Autant d’engagements que n’aurait pas respectés le logisticien, accusé par les autorités de
Libreville de n’avoir pas réalisé les investissements promis et de pratiquer des tarifs portuaires
bien plus élevés que partout ailleurs dans la sous-région.
L’accord passé en 2014 entre le Gabon et un second opérateur, la Gabon Special Economic
Zone (GSEZ) – filiale détenue à 40,5 % par Olam – ouvre les hostilités, le groupe Bolloré
estimant que les pouvoirs publics gabonais n’avaient alors pas respecté les termes de l’accord.
Le groupe français les menace même de poursuite devant le Centre international de
règlements des différents relatifs aux investissements (Cirdi), basé à Paris.
Il faut attendre le mois de septembre pour qu’un accord soit signé entre Gagan Gupta, le
représentant d’Olam au Gabon et Philippe Labonne, le « Monsieur Afrique » de Bolloré, en
présence du président Bongo. Le détail des négociations n’a pas été communiqué, mais la
gestion du terminal reste entre les mains du Singapourien, qui concède l’ensemble des
activités conteneurisées à son nouveau partenaire français, le tout sous l’œil vigilant de l’État
gabonais, actionnaire à hauteur de 38,5 % dans la GSEZ.
Pour sceller cette entente cordiale, aux intérêts bien compris par chacun, Olam et sa filiale
gabonaise ont mis les petits plats dans les grands au moment de dévoiler le New Owendo
International Port (NOIP).
3- Les résultas
L’État « dispose d’un port moderne sans avoir dépensé un franc » etle principal initiateur de
la rénovation du port d’Owendo, Gagan Gupta, président d’Olam Gabon, revient sur la
manière dont son groupe et le groupe Bolloré ont fini par trouver un accord dans le litige qui
les opposait. Il expose également ses attentes en termes de résultats pour ce nouvel outil.
Selon les termes de l’accord, il est prévu que Bolloré investisse sur le terminal à nos côtés,
mais je ne peux pas vous dire pour quel montant. Bolloré réclamait le respect de la concession
signé pour 20 ans, mais pour cela, il a été nécessaire de définir le périmètre exact de la
convention signée en 2007.
C’est ce que l’accord trouvé entre GSEZ et Bolloré, supervisé par l’État gabonais, a tenté de
réaliser. Les pouvoirs publics souhaitent disposer d’infrastructures efficaces et compétitives et
ils ont estimé que Bolloré disposait de toute l’expertise pour les opérer.
Les gagnants de cet accord tout le monde ! L’État parce qu’il dispose d’un port moderne sans
avoir dépensé un franc. Dans un contexte portuaire des plus concurrentiel dans la région, le
coût des activités sur Owendo a déjà diminué de 40 % depuis son démarrage en juillet, c’est
donc un gain net pour l’économie du pays.
1. Infrastructures
L'infrastructure est un ensemble d'éléments interconnectés qui fournissent le cadre pour
supporter la totalité de la structure.
Le terme est souvent utilisé d'une façon très abstraite. Par exemple, les outils d'ingénierie
informatique sont quelquefois décrits comme une partie de l'infrastructure d'un environnement
de développement, et le terme capital d'infrastructure en économie peut être trop large,
comme il inclut l'habillement jusqu'au système de canaux qui s'étend sur un continent. Il faut
aussi pondérer avec la notion de robustesse dans un environnement fluide
Le Gabon est en passe de devenir une plateforme portuaire primordiale dans la sous-région
Afrique centrale, et même sur la côte ouest-africaine. C’est du moins ce que l’on peut penser
au regard du développement de ses infrastructures au cours des trois dernières années. En
effet, après exactement 18 mois de travaux, le pays compte un nouveau port de commerce
général, opérationnel depuis fin mai 2017. Cette zone de transit a été bâtie à Owendo (dans la
banlieue de Libreville) par la Gabon specialeconomic zone (GSEZ), entreprise issue d’un
partenariat public-privé (PPP) entre l’Etat gabonais, le groupe singapourien Olam
international et Africa finance corporation.
Cette nouvelle infrastructure moderne vient s’ajouter à celle déjà existante, toujours à
Owendo, et dont la gestion avait été confiée en 2006 au groupe Bolloré. Le parc à conteneurs
du port de Bolloré à Owendo s’étale sur une superficie de 10 hectares, avec une capacité
théorique annuelle de 250 000 EVP (soit environ 125 000 containers de 40 pieds). Sa capacité
de stockage est évaluée à 5 700 EVP et ledit port est équipé de 10 reachstacker, 4
emptyhandlers (engins manutentionnaires), 15 remorqueurs répartis sur trois postes à quai.
L’infrastructure gérée par le groupe français a longtemps fait l’objet de beaucoup de critiques
de la part des opérateurs économiques et les consignataires, qui jugeaient ses installations
vétustes, ne correspondant plus au contexte actuel. D’où la satisfaction de ces opérateurs qui
voient en l’arrivée du port marchandises d’Olam un soulagement à leurs difficultés. D’une
capacité de 3 millions de tonnes par an (environ 150 000 containers), ce port devrait en effet
permettre d’étendre les aptitudes portuaires du Gabon, d’accélérer le trafic et d’augmenter la
compétitivité du pays pour les activités d’import-export.
Cela est possible avec l’apport de nouvelles technologiques et techniques en ce qui concerne
la manutention qui devraient permettre de gagner en efficacité. Cet outil logistique dont
dispose le Gabon permet l’accostage de deux navires au même moment, avec trois grues pour
assurer le chargement et le déchargement, et deux des quatre portiques prévus sont déjà
installés. Il est en outre doté d’une forte capacité de stockage, avec huit silos à grains de 10
000 tonnes, ainsi qu’une cuve de stockage d’huile de palme de 8 000 tonnes. D’autres aires de
stockage ont été aménagées pour les clients privilégiés de la Zone économique spéciale de
Nkok.
A cela, il faut ajouter le port minéralier, également construit en 12 mois par GSEZ, qui a été
inauguré en août 2016 par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Il est subdivisé
en deux parties : le terminal minéralier, de 25 hectares, réservé aux minerais ; et le terminal
polyvalent, sur 20 hectares, pour les agrégats et certains produits issus de l’industrie du bois.
Le port minéralier a une capacité de traitement annuelle estimée à 10 millions de tonnes. Il est
destiné aux exploitants miniers et autres industriels qui n’avaient pas de solution logistique
portuaire pour exporter leur production.
Historique
Owendo est une ville du Gabon adjacente, au sud, à la capitale Libreville, située dans le
département du Komo-Mondah dans la province de l'Estuaire. Owendo est le premier port du
pays. C'est un port de commerce, à grumes et de minerais.
Le port d’Owendo comprend un grand port à bois, un port minéralier où transite toute la
production de manganèse de la Comilog, et un port de marchandise où se concentre l’accueil
des importations de marchandises et exportations de manganèse.
De 2009 à 2014, le secteur maritime a connu une hausse d'activité de 53,6 %.
En 2015, le secteur a été impacté négativement par le ralentissement économique (-26,3 %)
d'où la baisse importante des effectifs (-60,5 %).
Le port d’Owendo est le plus grand port commercial gabonais situé à 15 km au sud de
Libreville. De 2009 à 2014, l’activité du port d’Owendo a cru de 28,3 %. Cette croissance a
été tirée par la hausse du volume de manganèse (+54 %) et des « autres marchandises »
(+62,2 %) qui ont permis de compenser la baisse du volume des produits forestiers imputable
à la décision d’arrêt des exportations de grumes de 2009 (-59,2 %). En 2015, marquée par le
ralentissement économique, l'activité du port d'Owendo a chuté de -0,9 %, malgré la hausse
des exportations de bois débités et du manganèse.
Depuis 2007, la Société des terminaux de conteneurs du Gabon (STCG), un consortium
constitué de deux groupes français, Necotrans (49 %) et Bolloré AfricaLogistics (BAL,
51 %), a obtenu l’exploitation du terminal à conteneurs et est chargée du traitement et de
l’entreposage des marchandises, ainsi que de la distribution au niveau national. La tarification
relativement élevée par rapport aux autres ports de la zone, était facturée jusqu’ici au contenu
et non à la boîte (c’est-à-dire au mouvement de conteneur).En 2012, le Gabon a ratifié une
nouvelle loi qui met fin à l’exclusivité des concessions portuaires attribuées aux sociétés de
logistiques et devrait permettre à la concurrence de jouer.
Le terminal à conteneurs du port d'Owendo est doté d'une longueur de quai, d'un tirant
d'eau et des équipements nécessaires pour apporter un service compétitif aux armateurs, aux
importateurs et aux exportateurs. Les navires jusqu'à 6 000 EVP sont ainsi traités dans des
conditions optimales de productivité.
D'une capacité actuelle de 250 000 EVP par an, le terminal à conteneurs pourra à terme
atteindre une capacité de 700 000 EVP dans les dix années à venir.
- Informations service
Opérationnel depuis juin 2017, le New Owendo International Port (NOIP) se positionne
désormais comme un terminal de référence en Afrique. Situé à 18 km de la capitale, ce port
est achevé à 95% et a coûté 181 milliards de francs CFA. Il a permis la mobilisation de 2000
ouvriers pour sa réalisation.
Depuis sa mise en service, le NOIP entend poursuivre ses objectifs en matière d’emploi, de
business et de développement de l’économie gabonaise. Pour ses dirigeants, les regards sont
désormais tournés vers d’autres projets plus porteurs.
«Aujourd’hui, nous avons pu atteindre la construction du port dans des délais assez
concurrentiels de 18 mois et nous pensons pouvoir faire de même avec nos prochains projets»,
a relevé Dany Menga. Pour le directeur commercial de NOIP, l’atteinte de ces objectifs
constitue un challenge.
Géré par GSEZ Port, en partenariat avec le groupe Bolloré à travers la Société des terminaux
de conteneurs du Gabon (STCG), qui détient la concession du port à conteneurs existant, le
New Owendo International Port dispose de silos de 5 000 m3 de capacité dont certains sont
destinés à l’huile de palme; de ponts-bascules destinés à la gestion du flux et du poids des
marchandises en import et en export, selon le tonnage. Il est aussi doté d’une station
électrique, d’une zone de stockage d’eau en cas d’incendie.
Les dirigeants de NOIP qui n’ont pas fait les choses à moitié, ont également prévu des
entrepôts dédiés au stockage du matériel et à l’échange des pièces détachées. D’autres espaces
serviront aussi au rangement des conteneurs frigorifiques, aux conteneurs vides et à d’autres
marchandises. Des stations-service y ont également été érigées.
Le New Owendo International Port s’étend sur un quai de 420 m équipé de grues fixes et de
portiques mobiles, pour deux positions d’amarrage. Grâce à cet équipement, 150 000
containeurs peuvent être traités par an pour un temps d’escale record. Le quai principal
permettra au personnel de travailler sur les navires pouvant accoster pour des besoins
techniques.
«Olam a pensé à mettre en place une infrastructure portuaire de dernière génération. Car, nous
savons que le développement du port aura certainement un impact dans la sous-région», a
expliqué Dany Menga aux journalistes à l’occasion d’une visite de presse. «Nous disposons
également de bureaux mis en place pour les agents de GSEZ et pour abriter le guichet unique,
qui est en train d’être finalisé avec les autorités compétentes», a conclu Dany Menga.
Pour l’exportation de ses matières premières, le Gabon dispose en effet de deux ports :
Libreville-Owendo et Port-Gentil qui, au fil du temps, ont révélé leurs limites.
Avec la mise en service du port en eaux profondes d’Owendo, le port- môle a dû ensuite se
spécialiser dans la réception des navires de faible tonnage, de pêche ou de cabotage, car
malgré les travaux d’agrandissement successifs de 1962, 1969, 1970 et 1971, le site n’a cessé
de s’envaser. Il manque aussi d’équipements adaptés à la manutention du poisson et ses quais
sont régulièrement encombrés.
Owendo, port entré en exploitation dès 1974, est localisé à 15 km au sud de Libreville, sur la
rive droite de l’estuaire du Komo. Il couvre actuellement une surface de 1 500 ha. Au nord,
sur 110 ha, aux deux tiers occupés, on trouve des entreprises du bâtiment et des travaux
publics. Au sud, sur 125 ha, aux trois quarts occupés, se rassemblent les sociétés liées au
trafic du port (ciments, hydrocarbures, chimie). Quant à la partie centrale, à l’est de la route
d’Owendo, elle est gardée en réserve en vue du possible développement des deux zones
précédentes.
Le quai commercial du port est un appontement du type dalle sur pieux de 445 m sur 70. Il
comprend trois postes d’accostage et porte cinq hangars offrant une surface couverte de
14 500 m2. Cinq hectares de terre-pleins permettent également le stockage des marchandises.
Le poste roulier et pétrolier, aménagé en aval et dans le prolongement de l’appontement
commercial, long de 150 m, ne peut accueillir par contre que des navires de 10 m de tirant
d’eau. Il permet aussi de recevoir des navires rouliers équipés d’une rampe arrière latérale
droite, des navires gaziers et des pétroliers.
Quant au port minéralier, mis en service fin décembre 1988, il permet l’évacuation du
manganèse depuis l’abandon de la desserte par le port de Pointe-Noire (Congo). Ce port
minéralier, situé à l’extrémité maritime du corridor ferroviaire Moanda-Owendo, dispose de
fonds naturels importants (12,5 m) au droit du poste de chargement, mais en raison d’un
chenal d’accès partiellement envasé, n’est accessible qu’à des navires calant au maximum
11,5 m.
Le port à bois enfin, mis en service en 1980, permet la réception ferroviaire des grumes trop
lourdes pour flotter ainsi que la mise à l’eau des bois légers tels que l’okoumé et l’ozigo. Le
port d’Owendo possède aussi un poste à bitume et fuel accessible dans ce cas par pipeline
permettant aux navires de ne pas venir à quai, ainsi qu’un poste de clinker, le tout formant un
appontement sur pieux de 60 m sur 7 et 5 m de profondeur.
D’importants investissements ont permis depuis 2013 de rendre cet outil plus performant,
mais pas toujours assez compétitif par rapport à ses concurrents sur zone. Le nouveau quai de
170 mètres prévu viendra utilement compléter les infrastructures existantes relativement
anciennes du port commercial et en particulier de son terminal minier géré par la Compagnie
minière de l'Ogoué (Comilog).En 2013, le trafic de conteneurs à Owendo avait dépassé 130
000 équivalents vingt pieds (EVP, unité de mesure des conteneurs) alors que la capacité de
traitement du port n’était que de 120 000 EVP. La croissance des volumes de marchandises
traitées à Owendo est liée à la politique de grands travaux engagée en 2009 (routes, bâtiments
publics, stades…) et aux besoins en matériaux de construction qu’elle a suscités. Quelque 600
000 t de ciment ont été importées en 2015 au Gabon contre 150 000 t en 2009.Mais les
travaux, qui devaient s’achever mi-2015, ont pris du retard. Estimé à 62 M$ (environ 50 M€)
en 2012, le coût initial du projet, réalisé par Marine Divers Marine Contracting (MDMC, basé
à Abou Dhabi) pour le compte de la Société de développement des ports (SDP, filiale d’Olam
Gabon), doit être réévalué à la hausse. Le nouveau quai ne serait pas opérationnel avant au
moins mi 2017.
Pour réduire encore l’engorgement et les délais d’attente, un nouveau port minéralier est en
cours de conception réalisation. Ce futur terminal portuaire, assis sur un polder de 45 ha,
pourrait absorber le transport de 10 Mt de matières premières minières par an. L’entreprise
française Colas, filiale de Bouygues dédiée au ferroviaire et aux infrastructures routières, et
Nouvelle Gabon Mining, actif dans l’extraction de manganèse, sont les premiers clients
déclarés du nouveau port minéralier.L’installation de trois grues mobiles en 2015 a déjà
permis de ramener le temps d’attente des navires de 8 à 4 jours, l’objectif de la nouvelle
d’extension est d’abaisser encore ces délais de 7 à 2 jours.L’infrastructure est constituée d’un
nouveau quai de 420 m de long d’un tirant d’eau de 13 m, contre 7 m actuellement,bâti le
long d’une plateforme posée sur 700 pieux bétonnés fichés dans la mer. Ce port sera équipé à
quai de deux portiques et d’une grue mobile. Sur la zone de stockage arrière, il disposera de
silos de deux fois 5000 t pour les céréales, de citernes de 10 000 t pour le stockage de l’huile
de palme ainsi que de citernes de 8000 t pour les produits pétroliers.
Le projet de nouveau port serait financé en partie par un prêt de 33 MdFCFA (50,3 M€)
signée en janvier 2016 entre le Gabon et la Banque de développement des États de l’Afrique
centrale (BDEAC). Le coût total de l’infrastructure est estimé à 88 MdFCFA (134 M€),
également financée par la BGFIBank
Grace au port, six bateaux pourraient accoster au même moment. Cela devrait permettre de
limiter les coûts de transport des marchandises tout comme ceux de la manutention, porter une
nouvelle synergie à l’économie nationale, créer des nouveaux emplois et lutter par conséquent
contre la cherté de la vie. « Cela va générer des centaines d’emplois, favoriser la création de
nouvelles entreprises qui va permettre de donner un contexte au port axé sur les outils
logistique : le transport, les agences shippings et tout ce qui est agence de transit. Autour de
GSEZ Port vous avez toutes ces sociétés qui ont été créés », soutient la même source.
Totalement automatisé, le port est accessible par rail, voie maritime et routière. « On a ajouté
les engins de stockages et de déplacement de minerais », explique le responsable du port,
Philippe Gery. « L’idée donc était de créer un nouveau port minéralier qui puisse être utilisé
par toutes les sociétés minières du Gabon. C’est un port multi-client qui permet à chacune de
ces société d’exporter leur produit à moindre coût et qui rendent encore leur exploitation sur
le marché international encore plus compétitive », ajoute ce dernier . Pour Olam, ces deux
ouvrages s’inscrivent dans la prospérité tant des populations que de l’économie nationale.
1.2- Le de Port-Gentil :
1. un port en eau profonde, mis en service au début de l’année 1980, offrant un front
d’accostage d’environ 1 000 m de long et disposant de profondeurs importantes
(environ 13 m en marée basse) permettant d’envisager son développement futur. On y
trouve entre autres un quai commercial, un magasin-cale de 6 000 m2, 20 000 m2 de
terre-pleins aménagés et une zone industrielle de 100 ha située à proximité ;
2. une base logistique pétrolière moderne (mise en service en avril 1986) venue
compléter les infrastructures portuaires plus anciennes, soit un quai à - 5,50 m pour
180 m de long et trois postes d’accueil pour navires ravitailleurs de plates-formes
pétrolières. L’approvisionnement en eau et gasoil est assuré par des conduites placées
dans les caniveaux techniques ;
3. un espace industriel portuaire, situé à proximité de l’agglomération, gagné sur la rive
et mis hors d’eau par remblaiement hydraulique. Il représente actuellement 120 ha ;
4. un port-môle enfin, où se développent notamment les activités de stockage secondaire
de produits importés.
31Outre ces infrastructures publiques, on y trouve aussi des installations spécialisées privées,
telles que les postes pétroliers du Cap Lopez pour le pétrole brut exploité par Total Gabon et
celui de la Société Gabonaise de Raffinage (SO.GA.RA) pour les produits pétroliers raffinés.
Certains ports très anciens jouent depuis des siècles un rôle majeur dans le trafic maritime à
l'instar de Marseille depuis l'Antiquité, mais
surtout Venise, Gênes, Anvers, Amsterdam ou Londres pour ne parler que de l'Europe.
Beaucoup d'autres ports sont en revanche de développement plus récents, depuis le XIXe ou
le XXe siècle.
La mondialisation et la libéralisation des échanges commerciaux, surtout depuis les années
1990 ont développé les flux maritimes. Ceux-ci ont aussi bénéficié de la conteneurisation qui
a considérablement accru, standardisé et rationalisé ces échanges. Aujourd'hui, plus de cinq
milliards de tonnes de marchandises sont échangées par voie maritime (environ deux milliards
pour les produits pétroliers et leurs dérivés ; deux pour les produits manufacturés et un pour
les autres matières premières). La moitié est transportée par conteneurs1.
Le port de Shanghai.
C'est le port de Shanghai qui est devenu depuis 2010 le premier mondial, devançant les
traditionnels leaders du trafic maritime qu'ont été Singapour et Rotterdam durant le dernier
tiers du XXe siècle (Rotterdam ayant elle-même détrôné Anvers, puis Londres et New York),
et éclipsant de plus en plus Hong Kong, premier port chinois jusqu'à la rétrocession de Hong
Kong à la Chine en 1997.
Shanghai a confirmé sa croissance spectaculaire en 2006 en dépassant les 500 millions de
tonnes de trafic (776 en 2013)6. La première agglomération chinoise, capitale économique de
la Chine, dispose en effet de plusieurs ports à un emplacement stratégique, au centre de
la façade maritime de la Chine sur l'océan Pacifique, au débouché du Yangzi, le plus long
fleuve asiatique. Shanghai bénéficie à plein de l'ouverture de la Chine littorale depuis les
années 1980 et de la croissance spectaculaire de l'économie chinoise depuis les années 1990,
accélérée depuis le début du XXIe siècle7. Cette croissance est aussi amplifiée par la croissance
générale de la façade pacifique de l'Asie orientale, la première façade maritime au monde, qui
dispose de nombreux ports majeurs, en Chine mais aussi au Japon et en Corée du Sud.
Shanghai est aujourd'hui un ensemble de plusieurs ports au carrefour de l'« autoroute
fluviale » du Yangzi, de la rivière Huangpu et de la façade pacifique. La construction d'un
nouveau quartier des affaires à Pudong, créé dans les années 1990 comme une zone
franche pour attirer les investissements étrangers a développé un nouveau port : celui de
Waigaoqiao qui a subi cinq phases d'agrandissement8. Depuis 2001, le port engorgé par ses
taux de croissance annuel de 20 à 30 %, les autorités chinoises ont décidé la construction d'un
nouveau port, véritable avant-port, à Yangshan sur des îles inhabitées au large de Shanghai,
relié à l'agglomération par un pont de plus de 33 km en mer, le pont de Donghai. La fin des
travaux étant prévue pour 2012, tant que dure la croissance chinoise à ce rythme, le port de
Shanghai n'est pas près de céder la tête du classement9,10.
- La Chine littorale[
La Chine s'est ouverte au commerce mondial à la fin des années 1970 avec Deng Xiaoping.
La stratégie économique chinoise a consisté à développer progressivement une transition vers
l'économie de marché en attirant les IDE (investissements directs étrangers dans des zones
franches, les ZES (Zones économiques spéciales) à partir du début des années 1980.
L'ouverture progressive de ports et de villes littorales a permis l'intégration de la Chine dans
la mondialisation, son émergence économique qu'a accompagné le développement de ses
ports, véritables lieux d'impulsion de la Chine. C'est la raison de la croissance récente et
phénoménale de ces ports dans les années 1990 et plus récemment 2000. C'est ainsi que dans
le sillage de Shanghaï, Tianjin, situé sur les rives du Bo-Haï, s'est imposé en tête du
classement. En 2011, sept des dix premiers ports mondiaux sont chinois. On peut repérer trois
grandes zones.
Au sud, l'ouverture précoce du littoral du Guangdong, la plus riche des provinces chinoises, à
proximité de Hong Kong et Macao, au début des années 1980, a permis le développement
d'un ensemble portuaire de premier ordre dans le delta de la rivière des Perles (Xijiang)
avec Guangzhou (l'ancienne Canton, capitale de la province, (5e port mondial)
et Shenzhen (16e), la première zone franche ouverte dès 1979. Le développement plus récent
de nouveaux ports, des avant-ports de Guangdong en fait, dans ce delta complète le
dynamisme de ce pôle de croissance, notamment avec l'émergence de Zhanjiang et Zhuhai en
face de Hong Kong et à proximité de Macao, ancienne colonie portugaise rétrocédée à la
Chine en 1999.
À l'embouchure du Yangzi s'est développé un pôle de premier ordre dont Shanghaï est la
métropole et le 1er port mondial. Outre le port de Shanghaï, le développement de Ningbo (7e),
dans la province du Zhejiang est également remarquable.
Plus au nord, face à la Corée et le Japon, autour du golfe de Bohai se sont développés
plusieurs grands ports essentiellement à partir de leur ouverture en 1988 : Tianjin (3e port du
monde et 10e port à conteneurs), grande métropole du nord-est et débouché maritime de la
capitale (Beijing), Qinhuangdao (12e) dans la province du Hebei, Qingdao (6e) dans la
province du Shandong et Dalian (8e) dans la province du Liaoning pour les pionniers. Le
développement de la péninsule du Shandong (province ouverte en 1988) a aussi permis
l'émergence plus récente des ports de Yantai et Rizhao.
De nouvelles provinces, auparavant marginales, sont désormais les plus dynamiques et
complètent le dynamisme de la façade maritime chinoise. Ainsi, face à Taïwan, dans
le Fujian se sont développés les ports de Fuzhou, Quanzhou et Xiamen. Plus au nord, dans les
provinces du Hebei et du Shandong se sont développés plus récemment certains nouveaux
ports comme Huanghua, Lyanungang, Yantai ou encore plus au nord, Yingkou dans la
province du Liaoning.
- Littoral japonais
-
La baie de Tokyo.
Le littoral japonais est la plus ancienne des façades maritimes asiatiques. C'est aussi l'un des
pôles de la Triade. Le « Japon de l'endroit » forme un ensemble urbanisé
baptisé mégalopole qui dispose de vastes complexes industrialo-portuaires, souvent gagnés
sur la mer grâce aux terre-pleins industriels (polders). Cela fait des baies japonaises des
ensembles portuaires de premier ordre, le Japon dépendant beaucoup de l'extérieur pour ses
importations comme ses exportations. L'ensemble de la baie de Tokyo, la plus grande
agglomération mondiale, est le plus vaste ensemble portuaire quasi-continu avec plus de 600
millions de tonnes de trafic sur l'ensemble des quatre grands ports qui la composent. Trois
d'entre eux figurent dans ce classement :Tokyo (48e port mondial), Yokohama (29e)
et Chiba (22e); Kawasaki est moins important.
Pourtant c'est Nagoya, une des trois agglomérations majeures du Japon, qui a le plus
important port de commerce dans la baie d'Ise. À l'image de sa métropole, la plus dynamique
du Japon, grâce à la présence notamment de Toyota, le port de Nagoya a connu la plus forte
croissance des ports de l'archipel en 2006 (15e port mondial).
Enfin, deux autres agglomérations majeures de l'archipel japonais disposent aussi de ports
classés dans ce Top 50 avec Osaka (42e) et Kōbe (41e), ports du pôle urbain
du Kansaï (Osaka-Kobé-Kyoto ; ainsi que, sur l'île de Kyushu, les ports de Kitakyushu (37e)
et de Fukuoka.
- Littoral coréen
-
Le « rail du Nord » (northern range) européen est la deuxième façade maritime mondiale. De
la mer du Nord à la Manche, il s'agit de la principale interface maritime de l'Europe, elle-
même le principal pôle commercial de la Triade.
Il rassemble plus de 600 millions de tonnes de trafic et est dominé par le port de Rotterdam,
premier port européen et l'un des quatre principaux ports du monde depuis plus de quarante
ans (premier port mondial de 1962 à 1986, quatrième en 2012), qui est la véritable porte
d'entrée de l'Europe. Le complexe portuaire de Rotterdam-Europoort-Maasvlakte, sur plus de
40 km de quais, est un port polyvalent qui assure la majeure partie des importations et des
exportations de l'Union européenne. C'est un carrefour au débouché de l'Europe rhénane, avec
de nombreux ports fluviaux dans l'Hinterland, mais aussi de la Meuse avec le Port autonome
de Liège et son Trilogiport en contact direct grâce au Canal Albert avec le port
d'Anvers (deuxième port européen) et celui de Zeebruges en Belgique, ainsi que par les ports
allemands comme celui de Hambourg et français comme le port du Havre.
- Bassin méditerranéen
La Mare nostrum de l'Empire romain a longtemps été la première voie maritime du monde.
Elle est devenue aujourd'hui secondaire à l'échelle planétaire mais reste importante pour
l'Europe et le Proche-Orient. C'est en effet la seconde interface de l'Europe, vitale pour son
approvisionnement en pétrole ainsi que pour l'importation des produits venus d'Asie via
le canal de Suez. Marseille en est toujours le port principal (43e avec plus de 85 millions de
tonnes de marchandises), mais est très concurrencé pour ce titre par Algésiras La
Linea (46e mondial). Les autres grands ports d'Espagne sont essentiellement Valence (1er port
méditerranéen de conteneurs et 57e port mondial), Barcelone et Tarragone. En Italie ce sont
les ports de Gênes (81e mondial), Livourne et La Spezia (85e port à conteneurs mondial) sur la
côte nord-ouest, Trieste sur la côte adriatique, et enfin Gioia Tauro au sud qui disposent de
ports majeurs. Algésiras s'est ainsi imposé comme le port principal entre la péninsule ibérique
et le Maghreb tandis que Gioia Tauro (38e port à conteneurs mondial), au carrefour de la
Méditerranée est un nœud de communication et d'échanges entre l'Italie et l'Afrique du Nord
ainsi qu'entre l'ouest et l'est (situé en Calabre sur la mer Tyrrhénienne au nord du détroit de
Messine). Le port de Malte, Marsaxlokk, doit aussi beaucoup à cette position centrale en
Méditerranée.
Installations de Tanger Med I.
.
- Ports fluviaux
Les grands axes fluviaux et leurs ports sont connectés au reste du monde grâce aux ports de
fond d'estuaire et aux avant-ports de ces derniers, permettant une synergie entre l'Hinterland,
le littoral servant d'interface et le Foreland.
- Classement des ports
On peut classer le trafic des différents ports à partir de la masse de marchandises échangées,
du nombre d'escales ou de la valeur des biens. La presse spécialisée et les institutions
internationales publient des classements essentiellement basés sur le tonnage, exprimé
en tonnes métriques, à ne pas confondre avec la short ton américaine (907,184 74 kg) et
la long ton britannique (1 016,046 908 8 kg).
Les ports à conteneurs sont des ports spécialisés dans le trafic de conteneurs de taille standard.
Ce sont soit des terminaux à conteneurs de ports polyvalents, soit des ports spécialisés dans le
transbordement (roll-on / roll-off) de marchandises. On mesure leur volume d'échanges par la
référence à l'équivalent vingt pieds ou EVP (en anglais, twenty-foot equivalent unit : TEU),
unité de mesure internationale de conteneur qui regroupe à la fois les conteneurs de 20 pieds
et de 40 pieds. Un conteneur d'un EVP mesure 2,591 mètres (8,5 pieds) de haut par
2,438 m de large (8 pieds) et 6,058 m (20 pieds) de long. Un conteneur d'un équivalent vingt
pieds représente environ 30 mètres cubes.
La marine marchande
La marine marchande transporte de par le monde, à bord de nombreux type de
navires, des marchandises très diversifiées. Les ports permettent d'assurer la jonction
entre la voie de transport maritime et les moyens de transport intérieurs, terrestres ou
fluviaux. Les opérations de chargement et de déchargement sont effectués à l'aide
d'engins portuaires ou par les moyens de levage qui équipent les navires.
Les dockers sont des ouvriers employés par des sociétés de manutention pour le
chargement et le déchargement des navires dans les ports et les opérations de mise et
de reprise sous hangar et terre-plein qui en sont le préalable ou la suite nécessaire. Ils
utilisent pour leur travail du matériel adapté à la nature des marchandises.
La manutention des marchandises diverses transportées dans les cales d'un cargo
classique emploie de nombreux dockers et nécessite un temps important, parfois de
cinq à six jours d'escale.
Les marchandises peuvent alors être livrées directement à la porte des destinataires.
CMA CGM OTHELLO escale inaugurale au Havre. Photo
Plusieurs portiques opérent en même temps. Sa J.Billard
capacité de chargement est de 8500 EVP dont 700
réfrigérés
Porte-conteneurs LISA - Feeder fréquentant régulièrement le
port de Brest
Un navire est un bateau destiné à la navigation maritime, c'est-à-dire prévu pour naviguer au-
delà de la limite où cessent de s'appliquer les règlements techniques de sécurité de navigation
intérieure et où commencent à s'appliquer les règlements de navigation maritime1.
Du point de vue du règlement international pour prévenir les abordages en mer : « Le terme
« navire » désigne tout engin ou tout appareil de quelque nature que ce soit, y compris les
engins sans tirants d'eau, les navions et les hydravions, utilisé ou susceptible d'être utilisé
comme moyen de transport sur l'eau. »
Ce sont des types de navires réservés au transport d'un type particulier de marchandises
Il existe toutes sortes de navires, que l'on peut classer selon leur usage, leur taille,
leur mode de propulsion principal. Mais les types de navires spécialisés ce sont uniquement
réservés au transport d'un type particulier de marchandises bien précis comme les
marchandises en vrac, les produits périssables etc. ainsi ils ont un but lucratif cela signifie
qu'ils effectuent des opérations commerciales ce qui exclu les navires de plaisance.
marchandises à transporter, le tirant d'eau, ses dimensions portant sur la longueur, sa largeur
et enfin sa nationalité. On peut citer :
- Les vraquiers : ce sont des navires réservés pour le transport d'un type particulier des
marchandises comme les vraquiers qui sont destinés à transporter des marchandises en vrac
(Bulker) et se subdivisent en sous-groupe :
- Les polythermes : il s'agit des navires adapté au transport sous températures dirigées
(reefer) et ils sont destinés au transport des denrées périssables. Mais ces types de navires sont
de moins en moins utilisés à cause de l'usage de conteneurs frigorifique jugé simple.
- Les navires spéciaux : ils ont également une fonction ciblée comme les car-ferries,
transporteurs des marchandises très précises par exemple le pipeline pour le transport de
canalisation des hydrocarbures à longue distance.
- heavy-lifts, Ils servent à transporter des charges lourdes ou encombrantes comme des plates-
formes pétrolières, d'autres navires, des grues etc.
Ces genres de navire c'est-à-dire non spécialisés comme son nom l'indique ne
sont pas réservés à un type spécial de marchandise. Ils sont destinés à transporter tout type de
marchandises et se distinguent en fonction de leur mode de manutention.
A : La Définition Des Navires Non Spécialisés :
tout type de marchandises par la voie maritime et ils ont un caractère à but lucratif. Ce dernier
veut dire qu'ils sont exclusivement réservés à des opérations commerciales et ses
caractéristiques se distinguent spécifiquement les uns et les autres. Ils sont à même de
transporter toutes sortes de marchandises diverses en général emballées, conditionnées.
En se référant pas des éléments qui différencient tout type de navire et les navires
- Les navires CON-RO c'est la méthode la plus utilisée sur le navire récent.
Cette méthode sa manutention s'effectue par portique avec celle du roulage
pour les colis non conteneurisables et pour le port non-équipé.
Son avantage est donc la souplesse, le souci de polyvalence emmène aussi a équipé ses
navires des prises pour conteneur frigorifique, des cales pour les marchandises sèches,
manutentionnées en conventionnelles (marchandises qui ne sont pas dans des conteneurs) et
parfois des citernes.
- Les navires TANKERS sont des navires spécialisés pour le transport des
hydrocarbures, ils sont munis des TANKS (grande réservoir) et ses lots
d'hydrocarbures peuvent aller jusqu'à 500 000 tonnes, il s'agit principalement
du pétrole brut et de produits raffinés (essence, gasoil).
- Les navires GAZIERS, ils sont spécialisés pour le transport de gaz (butane et
méthane) et ils constituent de summum du savoir faire maritime. Les gaz sont
transportés sous forme liquéfié à très base température et ses normes de
sécurité sont stricts.
Le matériel de levage est l'ensemble des machines et accessoires participant au levage d'une
charge pondérale. Il fait partie du matériel de manutention.
Sur un navire on utilise le terme d’apparaux de levage.
Le classement en deux familles bien distinctes peut-être opéré en fonction des modalités
d'application de la force de levage :
•
• Déchargement d'une palette avec un chariot élévateur
• Un chariot élévateur est un appareil de levage et de manutention destiné au transfert
de charges dans les usines ou les entrepôts de stockage. Il sert principalement au
transport de produits finis depuis les chaînes de fabrications vers les lieux de stockage,
au chargement et au déchargement de camions, wagons, navires et autres moyens de
transport, bien que sa souplesse d’utilisation rende d’autres usages possibles.
•
• levage par-dessus, par exemple au moyen d'élingues.
Élingue (manutention)
Partie souple
Les élingues sont fabriquées en différents matériaux afin de pouvoir résister à des charges
diverses et s'adapter à la géométrie de la charge levée :
Classes de matériel
Le code du travail français1 distingue les :
Engins de levage
Les engins de levage sont les machines qui délivrent le travail nécessaire au mouvement de
levage d'une charge ou à son transfert en position levée.
On distingue les :
Un pont roulant
Un pont roulant est un appareil de manutention permettant le levage et le transfert de charges
lourdes.
Le pont roulant diffère de la grue, du portique, du semi-portique, de la potence et du monorail
principalement par sa conception.
Il est constitué :
• d'une structure horizontale en acier (le « pont » ou quadrilatère) se déplaçant sur deux
voies de roulement
• de treuils ou palans suspendus ou posés ; ils permettent d'enrouler le ou les câbles ou la
chaine de levage.
Chaque axe de déplacement peut être manuel ou motorisé électriquement. À l'extrémité du
câble, est monté le crochet de levage, soit directement soit par l'intermédiaire d'un moufle
équipé de poulies.
•
• grues ;
• Une grue est un appareil de levage et de manutention réservé aux lourdes charges. Cet
engin de levage est construit de manière différente selon son utilisation (à terre : grue
de chantier, camion-grue ; à bord d'un navire ; d'un dock flottant, etc.)
• Chaque grue a une charte qui définit clairement sa capacité de levage en rapport avec
le rayon et l'angle de la flèche.
•
• chariots élévateurs.
La Fédération européenne de la manutention a énoncé des règles de calcul des appareils de
levage2.
Accessoires de levage
On appelle accessoire de levage tout dispositif mécanique qui n'est pas directement intégré à
la machine mais qui en relaie l'action en s'adaptant à la nature de la charge.
On classe parmi les accessoires de levage les :
Palonnier
• En attelage hippomobile, le palonnier est une pièce de bois ou de métal fixée à l'avant de
la charge à tracter, et aux extrémités des traits, réunis par la bricole, qui permettent au
cheval d'assurer la traction sans que la bricole glisse sur le poitrail du cheval et le blesse.
• En aéronautique, le palonnier est l'une des principales commandes de vol située dans le
poste de pilotage d'un avion ou d'un hélicoptère. Il est constitué de
deux pédales permettant au pilote d'actionner la gouverne de direction d'un avion,
d'un planeur, ou le rotor anticouple d'un hélicoptère. Cela permet de contrôler l'appareil
sur l'axe de lacet (les mouvements sur les axes de tangage et de roulis étant assurés au
moyen du manche). Il était à l'origine constitué d'une barre transversale pivotant sur un
axe vertical.
Le palonnier A sert à répartir l'effort de levage entre les quatre élingues (câbles)
•
• élingues ;
• pinces auto-serrantes ;ou Pince de pose
•
• Pince à bordure.
• La pince de pose, ainsi que diverses « paires de pinces » répondant à cette fonction,
sont utilisées dans plusieurs domaines (électronique, chirurgie buccodentaire,
manutention, etc.).
• La plus répandue est certainement un type de pince constituée d'un ensemble de deux
pinces croisées sur un axe et dont le serrage est proportionnel au poids de l'objet
transporté (il tire son fonctionnement de deux principes élémentaires, la gravité et le
levier), et nécessite deux personnes pour s'en servir.
•
• crochets de levage ;
Crochet de levage
• Un crochet de levage est une pièce destinée à saisir et soulever des charges. Le
crochet est généralement en acier d'une certaine nuance, recourbé, à simple bec. Il
existe d'autres types, comme ceux en forme de C (« type C », pour bobines, par
exemple) ou à deux becs (en forme de ω). Certains crochets sont attachés au dispositif
de levage par une tige filetée avec écrou, une chape, un œil ou par un émerillon. Les
crochets de levage travaillent en porte-à-faux, contrairement aux anneaux et manilles.
Composants d'accessoires de levage
On rassemble sous ce terme les pièces mécaniques interchangeables qui équipent les
accessoires de levage et contribuent à la transmission des efforts, comme les anneaux de
levage ou les manilles.
• Treuil
• Un treuil, ou vireveau en français canadien, est un appareil de levage. C'est un
dispositif mécanique permettant de commander l'enroulement et le déroulement d'un
câble, d'une chaîne ou de tout autre type de filin destiné à porter ou à tracter une
charge. Le treuil est l'une des huit machines simples.
Tirfor
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Palan
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Palan
Un palan est un mécanisme de transmission du mouvement constitué de deux groupes
(ou moufle), l'un fixe, l'autre mobile, contenant chacun un nombre arbitraire de poulies, et
d'une corde qui les relie. Il sert à réduire l’effort nécessaire (ou démultiplier la force utilisée)
pour rapprocher les deux groupes de poulies. On en utilise par exemple pour soulever des
objets lourds, ou bien en voile sur un bateau pour border les voiles.
On mesure le taux de démultiplication au nombre de brins, c'est-à-dire le nombre de passages
que fait la corde entre les deux groupes de poulies. L'effort nécessaire au bout du compte est
divisé (au frottement près) par le nombre de brins, tandis que la longueur de corde à tirer pour
rapprocher les groupes de poulies est multipliée d'autant (voir poulie).
La partie de la corde sur laquelle l'on tire (entre les mains et la poulie du haut) pour soulever
la charge s'appelle le garant.
Le palan a été inventé par Archimède.
Différents types
•
Palan différentiel.
• Palan simple : composé d'une moufle ;
• Palan différentiel : composé de deux courroies ou cordes qui se croisent en une poulie à
deux diamètres différents ;
• Palan de Verlinde : première application en 1918, par le constructeur français Verlinde,
du palan et du treuil électrique
• Corde
• Corde (outil)
• Sauter à la navigationSauter à la recherche
•
• Pour les articles homonymes, voir Corde.
•
• Détail d'une corde
• Dans le domaine de la corderie, une corde est un corps long, flexible, résistant, rond,
composé de fils tortillés et/ou tressés ensemble appelé toron.
• Les termes utilisés en marine sont filin et cordage.
• Il s'agit d'un câble lorsque la corde est tressée avec du métal ou qu'elle est constituée
de plusieurs cordes, quels que soient les matériaux utilisés.
• Le fabricant de cordes est appelé cordier.
Conteneur
Porte-conteneurs à Copenhague.
• Ses atouts sont nombreux, ce qui explique son développement prodigieux après
la Seconde Guerre mondiale :
o meilleure protection de la marchandise – contre les avaries et les vols – débouchant
sur des primes d'assurance plus avantageuses ;
o possibilités de liaisons de porte à porte sans rupture de charge de la marchandise
proprement dite ;
o rapidité de transbordement ;
o économies sur les emballages, sur la manutention, le stockage ;
o possibilités d'identification et de suivi logistique.
• des babytainers de moins de 20', surtout utilisés vers des pays en voie de développement à
équipements de terminaux de manutention limités ;
• des conteneurs géants de plus de 60 m3 ; sur de grandes liaisons transocéaniques chargées
et bien équipées en terminaux modernes ;
• des pallet-wide qui, bénéficiant de l'apparition de nouveaux matériaux utilisés pour leur
cadre permettent des gains sur les dimensions intérieures et ainsi une meilleure
compatibilité avec les palettes standards.
La référence statistique reste le 20', le EVP (Equivalent Vingt Pieds) ou, plus fréquemment, le
TEU (Twentyfeet Equivalent Unit) avec les conversions suivantes :
Type
• Conteneur fermé (closed container, Dry ou CTS), conteneur standard équipé de portes
aux extrémités utilisé pour les marchandises sèches.
• Conteneur à toit ouvrant (open top) généralement bâché pour empotage vertical souvent
de pièces volumineuses ou/et indivisibles.
• Conteneur à parois latérales largement ouvrantes permettant l'évolution de chariots à
fourches, décliné en multiples variantes, selon le nombre de côtés ouvrants, d'un à quatre.
• Conteneur ayant le toit et un ou deux flanc(s) longitudinal(aux) bâché(s), ceux-ci pouvant
éventuellement être munis de ridelles.
• Conteneur ventilé, c'est-à-dire ajouré pour permettre la circulation de l'air ; utilisé pour
certains fruits et légumes, café en sacs…
• Conteneur à température contrôlée muni d'un groupe générateur (Conair, CGM…)
pouvant être branché sur le système électrique du porteur ; il peut être :
o chauffé, maintient une température minimum ;
o réfrigéré (reefer, refrigerated ou CTR), pour la conservation des produits
alimentaires ;
o simple isotherme.
• Conteneur à atmosphère contrôlée, pour ralentir ou accélérer le mûrissement des fruits ou
légumes.
• Conteneur spécialisé pour vêtements sur cintres (garmentainer, mot-valise anglais issu de
la contraction de garment – « vêtement » – et container)8,9.
Vêtements sur cintres.
A l’exclusion des conteneurs aériens, les conteneurs les plus utilisés sont les conteneurs 20'
DRY, conteneurs 40' DRY et conteneurs 40’ HC. Les conteneurs sont en outre disponibles
dans des hauteurs standard de 8 pieds, 8½ pieds et 9½ pieds. S’il fait 9’6’’ de haut, il s’agit
d’un conteneur High Cube
L’Organisation Internationale de Normalisation (I.S.O.) a codifié sous les normes ISO 668 et
ISO 1496 la construction des containers. En fonction des besoins, il est apparu une gamme de
types de conteneurs adaptés aux diverses marchandises transportées.
Code Désignation Type de conteneur Exemple
HC = High Cubes : ce sont des conteneurs de mêmes dimensions de base que les conteneurs
DRY standards. Mais ils offrent 1 pied supplémentaire d'espace de chargement. Les
conteneurs HC sont utilisés pour accueillir de grands colis, volumineux mais peu dense.
Les conteneurs du type plate-forme et type Open Top sont utilisés pour des colis hors-gabarit.
Ces conteneurs en général ne sont pas prévus pour accomplir de transport routier. Les PF et
PL peuvent supporter des charges pouvant aller jusqu’à 45 tonnes.
- Le code taille-type
Il était jusqu’en 1996 un code de 4 chiffres. Il compte toujours 4 caractères - taille (2 chiffres)
- type (2chiffres), mais peut maintenant être alphanumérique. Le premier caractère indique la
longueur du conteneur, le deuxième la largeur, les troisième et quatrième caractères indiquent
le type de conteneur.
Son principe consiste à soumettre la fabrication de tout type de conteneur à une procédure
d’agrément par une société de classification reconnue par l’administration maritime. Le texte
de référence en la matière est la Convention Internationale sur la sécurité des Conteneurs
(CSC) de 1972.
Pour être agréé, un conteneur doit satisfaire à certains essais : gerbage, levage, sollicitations
transversales et longitudinales, pressions sur les parois, étanchéité. Si les essais sont
conformes, il est apposé une plaque d’agrément, la plaque CSC. Le conteneur devra subir
avant 5 ans puis tous les 30 mois au plus un examen approuvé.
Autres marquages : les masses de charge, diverses autres plaques (Société de classification,
plaque propriétaire, agrément douanier).
Voir : Les marquages sur un conteneur
Les dimensions extérieures des containers, la largeur, la longueur, la masse maximum sont
définis pour rendre le container le plus multimodal possible en offrant le volume maximum.
Unité de transport intermodale (UTI), le conteneur ISO doit être transporté indifféremment
par la route, par train ou par bateau. Il doit donc respecter les limites de gabarit des transports
routiers et ferroviaires. Ont été définis :
o deux longueurs: 20 pieds (exactement 19 pieds et 10,5 pouces (6,06 m)) et 40 pieds
(12,19 m)
o une largeur 8 pieds (2,44 m) ;
o deux hauteurs 8 pieds 6 pouces (2,59 m) et 9 pieds 6 pouces (2,89 m).
o une masse maximum : 30,480 tonnes.
CONTENEUR 20' DRY CONTENEUR 40' DRY CONTENEUR 40’ HC
- - -
Dimensions Intérieures Dimensions Dimensions Intérieures
Longueur : 5.919 m Intérieures Longueur 12.056 m
Largeur : 2.340 m Longueur 12.051 m Largeur 2.347 m
Hauteur : 2.380 m Largeur 2.340 m Hauteur 2.684 m
- Hauteur 2.380 m -
Ouverture de Portes - Ouverture de Portes
Largeur : 2.286 m Ouverture de Portes Largeur 2.340 m
Hauteur : 2.278 m Largeur 2.286 m Hauteur 2.585 m
Hauteur 2.278 m
Autres mesures Autres mesures
Poids du Tare : 1.900 Autres mesures Poids du Tare : 2.900
kg Poids du Tare : 3.084 kg
Capacité en Volume : kg Capacité en Volume :
33.0 m3 Capacité en Volume : 76.0 m3
Capacité de Chargt : 67.3 m3 Capacité de Chargt :
22.100 kg Capacité de Chargt: 29.600 kg
Équivalent EVP : 1 27.397 kg Équivalent EVP : 2
TEU Équivalent EVP : 2 TEU
TEU
1 – Numéro d’identification
En tant que société, pour apposer son code d’identification BIC sur son container, il est
obligatoire d’entreprendre des démarches administratives auprès du B.I.CÀ la suite de ce
code, vous avez un numéro de série de 6 chiffres qui correspond au numéro propre du
container et d’un septième chiffre qui sert de caractère de contrôle. Ce code garantit que
l’identification du conteneur est unique.
– Code taille-type
Le code taille-type était jusqu’en 1996 un code de 4 chiffres. Il compte toujours 4 caractères
mais peut maintenant être alphanumérique. Voici quelques exemples de code taille-type :
Pour découvrir tous les codes taille-type, nous vous invitons à consulter ce site :
http://www.douanes.dj/index.php/formations/les-autres-tables/2-uncategorised/80-les-
differents-types-des-conteneurs
Comme vous le savez surement, la fabrication des containers maritimes est soumise à des
procédures d’agrément délivrées par des sociétés de classification reconnues par les
administrations maritimes telles que American Bureau of Shipping ou Bureau Veritas. En
effet, suite à l’émergence des containers maritimes dans les années 1960, l’OMI (Organisation
Maritime Internationale) a mis en place un projet de convention appelée aujourd’hui la CSC
(Convention Internationale sur la sécurité des Conteneurs) visant à protéger la vie humaine et
faciliter les transports internationaux.
De ce fait, aujourd’hui, pour qu’un container soit agréé, celui-ci doit répondre à un certain
nombre d’exigences et passer des essais en terme notamment de gerbage, levage, pressions
sur les parois ou encore d’étanchéité.
Ainsi, la plaque que vous retrouvez en bas de votre container sur la porte gauche signifie que
ce container a été agréé par une des sociétés de classification reconnues et répond donc aux
exigences fixées par la CSC. Par la suite, avant les 5 ans du container, celui-ci devra être de
nouveau contrôlé et ainsi tous les 30 mois afin de garantir sa conformité.
Le saviez-vous ?
Un container maritime dit « dernier voyage » est un container dont le certificat de navigabilité
est établi pour 6 mois, le temps donc de faire son dernier voyage.
Les autres informations indispensables que nous retrouvons sur les containers maritimes sont
celles qui concernent le poids et volume du container.
M.G.W (Maximum Gross Weight): poids maximal
Tare : poids à vide : poids maximal
Net : poids maximal de chargement autorisé
CU. CAP.: volume du container
• un FCL départ - FCL arrivée : Full Container Load ; D'un expéditeur A à un destinataire
A;
2.3.3.2- FCL/LCL
Ce train routier, composé d'un semi-remorque et d'une remorque, n'est plus réglementaire en
Finlande.
•
Conteneur manipulé par un stacker (en)
Ceci est utilisé dans le monde entier dès lors que votre expédition est inférieure à la
capacité d’un container complet.
Cette possibilité autorise l’économie d’un FCL, et facilite l’optimisation du chargement des
unités de transport, tout en ne payant que pour le poids et le volume de votre propre
expédition.
LCL est l’acronyme de « Lessthan Container Load » et est également appelée « groupage ».
Aussi dans ce cas, C’est l’ISO standard international avec la seule différence que le container
est partagé par différents exportateurs ayant comme point communs la même destination pour
leurs produits.
Cette procédure est utilisée lorsque vos marchandises ne remplissent pas au moins 50 à 70 %
du volume total d’un container 20’. Ces containers groupés sont expédiés sur une base
hebdomadaire toutes destinations confondues.
Pour les expéditions de colis, nous offrons un service de groupage très fiable, compétitif, et à
des prix très abordables, tant au national qu’à l’international. Toutes nos expéditions en
containers de groupage sont traitées avec beaucoup de soin, de façon rapide et efficace .
Notre réseau d’agents couvre l’ensemble des ports principaux dans le monde, et apportent
donc la garantie de traitement de qualité, ainsi que la garantie de rapidité dans le traitement
des documents relatifs aux procédures à destination.
LCL est l’acronyme de « Lessthan Container Load » et est également appelée « groupage ».
Aussi dans ce cas, C’est l’ISO standard international avec la seule différence que le container
est partagé par différents exportateurs ayant comme point communs la même destination pour
leurs produits.
Cette procédure est utilisée lorsque vos marchandises ne remplissent pas au moins 50 à 70 %
du volume total d’un container 20’. Ces containers groupés sont expédiés sur une base
hebdomadaire toutes destinations confondues.
Pour les expéditions de colis, nous offrons un service de groupage très fiable, compétitif, et à
des prix très abordables, tant au national qu’à l’international. Toutes nos expéditions en
containers de groupage sont traitées avec beaucoup de soin, de façon rapide et efficace .
Notre réseau d’agents couvre l’ensemble des ports principaux dans le monde, et apportent
donc la garantie de traitement de qualité, ainsi que la garantie de rapidité dans le traitement
des documents relatifs aux procédures à destination.