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• - La structure matricielle : elle est particulièrement adaptée pour les entreprises très

internationalisées, car elle permet de cumuler une perspective globale (ex : réflexion commune sur
les produits de la division) avec une adaptation locale (ex : adaptée au marché Asie, ...). Chaque
salarié est placé sous l'autorité d'un chef de division de projet et d'un responsable de service ou
d'une fonction.

Conséquence : dualité de commandement.

Avantages : Structure flexible. Elle permet d'évoluer en fonction de l'activité de l'entreprise. / L'entreprise
est réactive car les équipes projet (divisions) peuvent se créer en fonction des besoins.

Inconvénients : La dualité de commandement est source de confusion et de contradiction dans les ordres
reçus. Il y a un risque de conflit entre les chefs sur la priorité des tâches à réaliser par le salarié.

Utilisation : Pour les entreprises qui travaillent sur des projets


• Exemples : agences de pubs, production de films
• Pour les entreprises de grande talle qui proposent de multiples produits

B/ L'organisation par les processus

Un processus se définit comme un ensemble d'activités coordonnées qui mettent en oeuvre de multiples
ressources et compétences en vue de répondre aux attentes des clients. Un processus est transversal (les
niveaux hiérarchiques disparaissent). Il permet de fédérer plusieurs fonctions. La réorganisation de
l'entreprise est présentée par Hammer et Champy avec la théorie du reengineering.

Les processus ont pour but de décloisonner l'entreprise afin d'améliorer la qualité , les délais et de réduire
les coûts dans l'objectif de mieux satisfaire les clients. La chaîne de valeur est réalisée par une
organisation en processus (voir chapitre 10, économie).

C/ Les effets d'expérience



L'effet d'expérience est un phénomène lié au processus de production qui entraîne une diminution du coût
de production unitaire lorsque la production augmente. Il concerne aussi bien les activités industrielles
que celles des services. Il peut être considéré comme une barrière à l'entrée dans un secteur d'activités
(voir CPP libre entrée sur le marché). Cette diminution des coûts de production à l'unité favorise les
grandes entreprises pour mener une compétitivité prix efficace au détriment des jeunes entreprises qui ne
peuvent pas encore bénéficier de cet avantage.

L'effet d'expérience s'explique par 4 causes principales :


- Les économies d'échelle : l'entreprise voit ses coûts unitaires se réduire en étalant ses charges fixes
sur un volume de production plus important
- Les effets d'apprentissage : l'entreprise développe des compétences individuelles et collectives en
capitalisant du savoir-faire dans la réalisation de ses processus (management des connaissances → c'est la
transmission et l'amélioration des savoir-faire)
- L'effet de taille : permet d'augmenter le pouvoir de négociation vis-à-vis des fournisseurs lorsque
l'entreprise se développe (elle peut négocier les prix moins chers pour être plus compétitive sur le marché)
- L'effet d'innovation : il permet d'améliorer les processus de production pour être plus compétitifs et
avec un avantage concurrentiel

III/ Les mécanismes de coordination et de contrôle au sein de l'entreprise

Henry Mintzberg a distingué 6 mécanismes de coordination du travail. Ces mécanismes de coordination


et de contrôle ont pour but d'assurer la cohérence de l'ensemble des tâches réalisées au sein de
l'entreprise.

1. L'ajustement mutuel : lorsque les salariés sont peu nombreux, la coordination du travail s'effectue par
de simples échanges informels (le langage verbal). Les échanges sont spontanés et les membres de
l'équipe se partagent les tâches à réaliser et se contrôlent mutuellement dans l'avancement de leur travail.

2. La supervision directe : la coordination du travail consiste à nommer un responsable qui est chargé de
donner des ordres à ses subordonnés et de contrôler l'exécution du travail réalisé

3. La standardisation des procédés :

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