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Schmidt
LE
SUCCES
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EDITIONS ASTRA
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LE SUCCÈS
EST À VOS ORDRES
Du même Auteur :
LA VOIE DE LA PERFECTION
LE SECRET DU BONHEUR
I.S.B.N. 2-900219-26-4
K. O. SCHMIDT
LE SUCCÈS EST
A VOS ORDRES
Traduit de l'Allemand
par Emma CABIRE
ÉDITIONS ‘ASTRA
10, RUE ROCHAMBEAU, 10
PARIS-9e
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Table des Matières
PREMIERE PARTIE
LA CLE DU SUCCES
DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE
LA CLE DU SUCCES
RÉFLEXIONS PRÉLIMINAIRES.
LA PSYCHOLOGIE DYNAMIQUE.
lysons pas son action par nos pensées négatives, mais si, au
contraire, nous lui faisons confiance et le laissons agir pour
notre bien.
En réduisant l’ensemble des forces secrètes que nous dé-
couvre la Psychologie dynamique sous la dénomination com-
mune d’ « Aide intérieur », chacun peut en trouver l’accès fa-
cilement et être ainsi en mesure de se révéler « Psychodyna-
miste » habile pour résoudre les problèmes de sa propre vie.
Ce que les méthodes de la Psychologie dynamique permet-
tent d’atteindre est aussi important que décisif dans l’exis-
tence d’un être humain : c’est une conversion intérieure, un
renouvellement qui entraine automatiquement un revirement
et une transformation de la vie extérieure. Ce revirement est
certain, nous devons croire en lui et nous pouvons tout atten-
dre de lui. Dans cette transformation nous devenons des re-
créateurs de notre propre existence, ce que Nietzsche conce-
vait comme le but suprême de la vie lorsqu'il disait : « Je
voudrais pouvoir encore une fois dire OUI à l’existence ». Nous
apprenons alors à transférer du dehors au dedans de nous-
mêmes le centre de gravité de notre vie, et de là à dominer
notre destin.
C’est le début d’une nouvelle vie, mille fois plus belle que
l’ancienne et libérée de tout ce qui la privait de joie et de bon-
heur, une vie féconde en satisfactions et possibilités nouvelles
de réalisation. C’est une véritable refonte de la destinée opérée
avec l’aide de notre Aïde secret.
L'AIDE INTÉRIEUR.
*
+ *
nement qui fait que leurs idées sont encore vivantes aujour-
d’hui et influencent le destin de millions d’êtres humains.
Plus grande donc est ta confiance, d’autant plus intime est
ton union avec ton Aide, plus claire ta vision des choses et ta
certitude de triompher dans les circonstances les plus péril-
leuses. Ta pensée positive agit comme un aimant qui attire
les conjonctures favorables. Peut-être le succès ne te semble-
t-il pas immédiat ; mais au moment opportun, le plus inat-
tendu peut-être, choisi par ton Aide intérieur, tu seras payé
de ta confiance : au milieu de ta détresse, de ta perplexité,
soudain il t’inspire un courage nouveau, de nouvelles forces
jaillissent des profondeurs de ton âme, tu reprends confiance
en toi, tu trouves instinctivement une issue à ta situation, la
solution de ton problème !
Et toujours l’accomplissement de tes désirs est à la mesure
de ta Foi.
LE MEILLEUR ASSOCIÉ.
em Di
LA VOIE INTÉRIEURE.
plus parfaite avec les forces de l’Eternel qui affluent des pro-
fondeurs de son âme et de tous les points de son univers pour
l’aider à construire sa vie en conformité avec son essence la
plus secrète.
PRATIQUE DE LA MÉDITATION.
TECHNIQUE DE LA RELAXATION.
gards sur une draperie de velours noir dans une pièce som-
bre : cette « vision-de-noir » reposera tes yeux.
Tu peux par cette méthode contrôler ton corps, afin de dé-
couvrir et de résoudre de petites tensions locales. Mais ceci
n’est important qu’au début. En effet, lorsque tu pratiques
assidûment l'exercice de relaxation, les petites tensions par-
ticulières sont résolues d’elles-mêmes, que tu en aies ou non
pris conscience !
Pour arriver à la détente parfaite, il importe que tout en
exécutant tes exercices, tu ne t’observes pas en te demandant
si tu procèdes correctement, et en épiant le résultat. Car cet
auto-examen entraîne une tension nouvelle et empêche le re-
lâchement de se produire.
Comme Lao-Tse l’a dit, tu ne dois rien faire, mais laisser
faire : t’'abandonner complètement, te laisser aller au senti-
ment d’être las et relâché. Tu peux, suivant la force de ton
sentiment, anticiper pour ainsi dire les sensations de lourdeur,
de chaleur, de détente et de repos, et les éprouver si fortement
que ta conscience ne laisse aucune place aux représentations
contraires qui nuiraient à leur effet.
Tu peux approfondir encore ton état de détente en occupant
ta conscience avec l’affirmation suivante :
« Je suis maintenant complètement en repos. Tout est cal-
me en moi, complètement calme. Tous mes muscles, tous mes
organes sont relâchés. Mon cœur bat paisiblement, tout à fait
paisiblement. Tout en moi est repos, harmonie, paix. Je suis
rempli de la paix éternelle ».
UTILITÉ DE LA RELAXATION.
AVANTAGE DE LA MÉDITATION.
NÉCESSITÉ DE L’EXERCICE.
nous nuit, ce qui nous sert, elle nous encourage à dire oui à
notre destinée.
Outre la faculté qu’il possède d’embrasser la totalité du des-
tin, l’Aide intérieur intervient de même pour aplanir ce des-
tin et, en vue de notre bien, produire ce que Schopenhauer ap-
pelle l « apparente préméditation dans le destin de l’indivi-
du ». Ce philosophe conclut avec raison que la puissance se-
crète qui oriente les événements extérieurs nous concernant,
doit avoir ses racines dans les profondeurs de notre propre
essence
« De même que, dans le rêve, c’est en définitive notre pro-
pre volonté qui réalise nos désirs, de même qu'ici « notre vou-
loir opère dans une région située bien au delà de la conscience
présentative du rêve — et apparaît par conséquent dans le
rêve comme une fatalité inexorable », — il en est de même
du destin dans la réalité, et de la « conformité à un plan que
chacun a peut-être pu observer au cours de son existence ».
En réalité, nous dirons comme Du Prel, « les fils qui tis-
sent notre destin aboutissent à notre Sujet transcendantal,
bien que notre conscience de veille n’en saisisse rien. Et ainsi
non seulement notre Sujet transcendantal nous a appelés à
la vie et a déterminé notre individualité, mais il nous dirige
encore à travers la vie, seulement il n’a en vue que notre vé-
ritable bien, notre bien suprême ».
L'exemple de Socrate montre clairement que pour ce « Sujet
transcendantal » que nous appelons l’Aïde intérieur, ce que
l’homme dans son petit Moi redoute le plus, c’est-à-dire la
mort, est sans importance : il considère aussi la mort comme
une expérience destinée à müûrir l’âme et à la rendre plus
sage.
Arrêtons-nous un instant sur ce point : nous. voyons que
la confiance inébranlable que Socrate témoignait à son Aïde
intérieur le retint d'employer l’ « artillerie lourde » pour se
défendre de l’accusation d’impiété élevée contre lui. Certes, il
aurait pu sans peine, par le prestige de son verbe étincelant,
réfuter les arguments de ses adversaires et les confondre. Mais
il était si docile à sa Voix intérieure qu’il déclara à ses juges
52
Cet exercice doit être pratiqué deux ou trois fois par jour
pendant quelque temps, en y joignant une affirmation corres-
pondante, jusqu’à ce qu’il devienne une sorte de réflexe.
Ainsi donc, lorsque tu te trouves en compagnie, que tu te
sens troublé et intimidé et que la rougeur te monte au visage,
affirme mentalement :
« Le sang descend à mes pieds. Mes pieds deviennent chauds.
Mes pieds brüûlent ! »
Lorsque tu auras fait cela plusieurs fois, tu réussiras à faire
cesser tes brusques accès de rougeur, en dirigeant le courant
sanguin vers les pieds, au lieu qu’il se porte à la tête. C’est ce
qu’on appelle penser plastiquement : le sang afflue volontiers
là où la pensée le dirige, ainsi que le prouve la sensation de
lourdeur et de chaleur que la pensée peut provoquer dans les
jambes et les pieds.
2. Si tu n’as pas confiance en ton propre pouvoir pour opé-
rer ce « renversement de courant », adresse-toi à ton Aide
dans la méditation, en lui demandant d’affermir ton assurance
devant les étrangers, de vaincre ta timidité, afin que les rou-
geurs et autres manifestations de la tension psychique ne se
produisent plus. Reporte-toi à ce qui est dit au paragraphe
relatif à la « timidité ».
Ne crois jamais que le bon droit est ton seul partage. Cher-
che toujours à te mettre à la place de l’autre et à comprendre
son point de vue. Du reste, souviens-toi ici de la « règle d’or »
du Christ, qui a une valeur éminemment pratique : « Fais
d’abord aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent ! » Ce
qui signifie : Pense la paix, et tu auras la paix ! Mieux que
par des paroles, tu atteindras ton but par des pensées de con-
corde, d'harmonie et d’amour.
9. Si tes enfants sont pour toi une cause de trouble, si ton
mari t’irrite, retire-toi dans le silence et la méditation et don-
ne à ton affirmation une forme vivante :
« Mes enfants font ma joie. Leurs jeux bruyants sont un
signe de vitalité et de vivacité d’esprit. Mon mari apporte la
vie dans la maison. Mes pensées d’amour vont vers lui. Nous
ne serons que sourire l’un pour l’autre et nous nous compren-
drons tous les jours davantage.
Toutes mes obligations sont pour moi une source de forces
nouvelles. Grâce à mon Aide intérieur, tout prospère autour
de moi ».
Si, malgré tout, une querelle éclate, invoque ton Aide inté-
rieur au cours de ta méditation du soir, pour qu’il favorise
la réconciliation :
Après avoir évoqué dans le silence l’image de ton époux bien
vivante devant les yeux de ton âme, verse sur lui les flots de
ton amour. Nourris cette image de pensées d’énergie, d’har-
monie et d’union, de dévouement et de soutien. Vois comme
cette image idéale s’anime grâce au courant de ton amour,
comme elle reprend les traits de l’époux des premiers temps
de votre mariage et comme tu te sens unie intimement à elle.
Prie ton Aide intérieur de travailler à votre union nouvelle,
de faire vibrer vos âmes à l’unisson afin que renaisse une plus
belle entente et un amour plus vivace.
Dès que tu sens sourdre en toi le sentiment de l'union signe,
d’assentiment de ton Aide intérieur — dirige toutes tes pen-
sées vers ton époux en affirmant:
« L’harmonie règne entre nous deux. Je t’aime et tu m'ai-
mes. Nous nous comprendrons tous les jours davantage et se-
rons de plus en plus étroitement unis. Nous vivrons l’un par
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1. Les défauts que nous avons, les erreurs que nous com-
mettons, ont cet avantage de nous montrer nos défaillances et
de nous donner un enseignement. Il suffit de les évaluer avec
justesse.
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les autres tels qu’ils sont, mieux les autres sont prêts à t’ad-
mettre tel que tu es.
Qui pense à un autre constate qu’au même instant cet autre
pense à lui ; car aucune pensée ne reste sans réponse, pour
le bien comme pour le mal.
Celui qui pense surtout à lui-même, se heurte toujours à
l’hostilité de son entourage, car l’Aiïde intérieur de chaque
être humain connaît aussitôt la nature de tes sentiments. La
fleur de l’amitié ne peut s’épanouir dans les contacts humains
qu'entre les êtres disposés à la cultiver. Et pour que le contact
s’établisse, il est nécessaire que l’égoïste surmonte son senti-
ment d’infériorité, qu’il apprenne d’abord à être bon pour lui-
même, à se faire un ami de son Aide intérieur.
2. Le philanthrope et psychologue Coué a formulé cette loi
d’une manière frappante
« L’altruiste trouve, sans le chercher, ce que l’égoïste cher-
che sans le trouver ».
Pourquoi ? Parce que l’altruiste s’intéresse aux autres à leur
mieux-être, à leurs désirs, leurs espoirs, leurs penchants, à
leurs marottes même, à leurs pensées et projets ; il prend part
aux vicissitudes de leur existence pour leur venir en aide en
cas de besoin. De ce fait, les autres s’ouvrent à lui, l’estiment
et l’aiment, partagent avec lui leurs joies et leur bonheur.
Aussi l’altruiste trouve toujours des amis, spontanément
disposés à lui être agréable et à lui procurer des satisfactions.
La Règle d’or pour se faire des amis peut se traduire ainsi :
« Comporte-toi en ami vis-à-vis des autres — et tu auras
autant d'amis que tu voudras ! »
Cette règle est aussi valable à rebours ; montre-toi distant
et hostile autour de toi — et tu ne rencontreras que des enne-
mis !
Où se trouve le secret ?
On peut serrer la question de plus près en disant : Tout dé-
pend du fait que tu es donneur ou preneur :
Celui qui veut seulement prendre et avoir, est doué de ma-
gnétisme négatif. Ne s'intéressant pas aux autres, il n’inté-
resse personne et n’a pas de vrais amis.
Celui qui donne volontiers, celui qui « prend part », est
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amical envers les autres. Le moment n’est pas loin où les hom-
mes viendront d'eux-mêmes vers toi, rechercheront ton amitié
— et d'autant plus ouvertement que tu as mis plus de con-
fiance en ton Aide intérieur et que tu as obéi à ses sugges-
tions.
Lorsque ce soleil commence à briller en ton âme, les êtres
autour de toi se tournent vers toi, le cœur ouvert. Lorsque tes
nouvelles dispositions affectueuses et rayonnantes ont provo-
qué cet « héliotropisme psychique » propre à toute âme hu-
maine, les forces de ton Aide — centre de l’aspiration à l’union
d'amour — s’éveillent en toi, et dès lors tu n’auras plus à te
plaindre de manquer d’amis.
Ta nouvelle attitude a opéré ce miracle que l’Aide demeu-
rant en l’ami souhaité s’accorde avec le tien pour que, tôt ou
tard, vos destinées soient orientées sur des voies communes.
Dès l'instant où ton guide secret a mis les événements en mar-
che, tu n’as plus rien d’autre à faire qu’à tendre la main à
celui qui vient à toi afin de sceller le pacte d’amitié préparé
dans le secret des âmes et à lui imprimer l’élan de la durée
par la justesse de ton comportement et de tes actions.
rend deux fois plus fort que celui à qui cette conscience fait
défaut.
Ne considère pas chez un autre la situation qu’il occupe,
son « vêtement social », le rang que lui confèrent ses fonc-
lions, mais uniquement l’homme en qui demeure, comme en
toi un Aide intérieur dont le rôle est d’harmoniser son propre
bien avec le bien général, de telle sorte que tu n’as aucun mo-
tif de craindre cet autre, mais plutôt une raison suffisante
pour l’aimer et voir en lui un auxiliaire de ton progrès.
Reste calme en toutes circonstances, lorsque c’est néces-
saire fais un exercice de relaxation pour résoudre toute cris-
pation intérieure. L'homme parfaitement décontracté domine
toujours la situation.
4. Il est encore un moyen de détruire un complexe d’infé-
riorité : c'est de t’expliquer avec ton Aide intérieur
Fais retour en toi-même, vers ton conseiller et ton sauveur.
Après un exercice de détente, retire-toi dans le silence et la
méditation, et exprime-lui ce qui te tourmente. Débarrasse-
toi ainsi de ce fardeau et laisse à ton Aïde le soin de vaincre
ton inhibition. Dis-lui La confiance et ta gratitude pour ta li-
bération intérieure...
Dès cet instant tu commenceras à te sentir délivré, et la
pensée que « tu-ne-peux-pas » ne se présentera plus à toi.
Plus grande est ta confiance, plus ferme sera ton assurance
et ta confiance en toi. En présence de l’Aiïde intérieur aucun
de ces sentiments qui t’oppressaient n’a plus prise sur toi
ni celui d’être indigne ou fautif, de n’être pas à la hauteur
de ta tâche, ou d’être abandonné par Dieu — et il te semble
entendre des paroles de consolation
« Ne t'inquiète pas ! L’Esprit de la vie t’aime tel que tu
es. Il sait que tu n’es pas parfait, mais que tu es sur la voie
de la perfection. Il connaît tes faiblesses ; mais il attend de
toi que tu les dépasses, que tu cesses de te tourmenter toi-
même à leur sujet, et que tu les surmontes bravement, en
reprenant courage après chaque rechute, avec la certitude
confiante que tu es entouré, protégé, porté par l’amour de
l'Eternel. Aies confiance en lui et il t’aidera à trouver la paix
et la liberté intérieure ! »
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un peu plus tard tous les quatre pas — tu fais une res-
piration complète profonde. Concentre-toi sur le rythme de
ton souffle et de ta marche. Lorsque ce mouvement est bien
acquis et devenu aisé, fais ce qui suit
Avance — toujours en respirant consciemment — à la
cadence de ce Mantram : « Je suis léger ! Je flotte ! » et,
avec les mots « léger » et « flotte » sens-toi « soulevé ». In-
volontairement tu te mets à marcher sur la pointe des pieds
et ton allure devient légère comme une plume au vent. Pour
accentuer ce mouvement tu peux étendre les bras avec un
geste de balancement, de sorte que ta marche soit comme
un léger envol...
Lorsque tu es bien pénétré de cette sensation de légèreté
et de flottement tu peux arrêter l’exercice. Tu te sentiras
revigore et prêt à te remettre au travail sans éprouver de
lassitude.
8. De même qu'il est possible de marcher longtemps sans
fatigue si on le fait par plaisir ou en musique, et que, si on
marche à contre-cœur, on est épuisé à mi-chemin, le même
phénomène se produit dans le travail : c’est le mental qui
règle l’état du corps, le ralentit ou le stimule. D'où la néces-
sité d'apporter un état d'esprit positif à ce que tu fais, d’en
faire un plaisir, de le rendre intéressant, varié et attrayant,
afin que le corps participe plus longtemps à l’action sans
donner des signes de lassitude. Si ton esprit reste en éveil,
ton corps restera alerte lui aussi.
Réfléchis à ce que ton travail présente de particulièrement
intéressant, comment il peut être amélioré, perfectionné, ren-
du plus attrayant et plus profitable. Puis, fais une cure de
méditation vespérale pendant laquelle tu demandes l’assis-
tance de ton Aïde avec l'affirmation suivante
« À partir d'aujourd'hui je suis toujours dispos et alerte,
fort et conscient de mon but. Rien ne peut me distraire de
mes projets. Je suis infatigable, opiniâtre et persévérant.
La joie de créer me remplit de plus en plus.
La force de l’Aide intérieur me soutiendra demain toute
la journée. Je suis animé d’un nouveau courage qui me
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vernées par lui » ; elle sont toujours ainsi, telles que tu les
voies et les juges en esprit.
2. Il n’est pas moins important de changer ton comporte-
ment que de changer de manière de voir :
Jusqu'ici tu as gaspillé une bonne part de ton énergie
dans une résistance névrotique contre de prétendues diffi-
cultés, au lieu de faire servir cette énergie à élever ton ren-
dement et à progresser. Dès l’instant où tu abandonnes cette
position de défense inconsciente pour une nouvelle attitude
de consentement joyeux à la vie et au destin, la résistance,
autour de toi, cesse aussitôt en grande partie.
Afin de parvenir à cette nouvelle attitude et te laisser por-
ter par le courant des événements, au lieu de t’arc-bouter avec
angoisse contre le flux de la vie, il est nécessaire que tu te
détendes et que tu rentres en toi-même !
Si toutes sortes de problèmes te tourmentent, c’est le signe
que tu as négligé de prendre le temps de respirer : et c’est
pourquoi tu as été essouflé bien vite ; tu es resté inhibé et
anxieux devant des choses qui eussent laissé indifférent un
homme calme et maître de lui.
Aies donc recours à la relaxation qui t'a été enseignée
plus haut, et, au moins une fois par jour, apprends à te re-
tirer dans le silence pour prendre de la distance avec les
choses et adopter une position correcte vis-à-vis de tes pro-
blèmes domestiques, professionnels, sociaux, économiques et
autres, qui seront résolus par la suite avec l’assistance de
ton Aide intérieur.
La détente clarifie mainte question qui t’angoissait jusqu'ici ;
dans la méditation tu trouveras aussi la solution des pro-
blèmes difficiles de ta vie et elle mettra fin à ton inquiétude
et à ta perplexité.
Dans la détente commence déjà à se débrouiller le nœud
inextricable de tes pensées. Dans le silence s’élargit ta vi-
sion étroite des choses dont l’angoisse, telle une loupe, t'avait
montré le côté négatif considérablement grossi. Dans la mé-
ditation enfin, tu deviens attentif à l'inspiration intérieure,
et clairvoyant pour la meilleure solution à apporter aux dif-
ficultés qui t’agitent.
149
ont été sauvés au dernier moment. Ils ont commencé par ap-
pliquer la Règle d’or : « Fais d’abord aux autres ce que tu
voudrais qu'ils fassent pour toi ». Comme ce qu’ils désiraient
était de recevoir ponctuellement leur dû, ils ont commencé par
s’acquitter ponctuellement de leurs obligations. Ce qui signi-
fie qu’ils n’ont plus fait de nouvelles dettes.
La même règle peut te venir en aide. Place-toi en esprit de-
vant toi-même : pense que tu vas de succès en succès, que
l’abondance vient vers toi, que tu annules tes dettes et qu’une
fois payées, tu deviens encore plus riche.
Imagine-toi allant d’un pas ferme trouver tes créanciers
pour les payer : Vois comme ils te remercient, comme ils te
sourient aimablement en t’assurant que rien ne pressait et
qu’ils avaient confiance en toi. Et quaud tu leur fais com-
prendre que tu n’as plus besoin d’aide, vois quelle considéra-
tion ils ont pour toi et quelle estime ils montrent pour tes
capacités, comme tu grandis à leurs yeux et comme ils dé-
sirent conserver des relations avec toi.
Tout ce que tu affirmes ainsi avec foi, ce personnage nou-
veau que tu crées, tu commences à t’incarner en lui en dres-
sant sa stature vivante dans ta pensée, et tu le deviens d’au-
tant plus rapidement que tu répètes souvent ton affirmation
fervente dans la méditation.
2. Pour sortir d’une situation endettée, il faut d’abord li-
bérer ta conscience de l’idée de la dette.
C’est souvent la manière dont tu considères une dette qui
en fait un vrai malheur. Vivre dans l’angoisse que tu ne pour-
ras pas t’acquitter est une erreur : c’est justement cette pen-
sée qui t’accable et éloigne de toi l’abondance. Crois au con-
traire que ce dont tu as besoin te viendra au moment vou-
lu !
Comme un miroir reflète fidèlement ce qui est devant lui,
le monde qui t’entoure, miroir de ton monde intérieur, re-
flête finalement la réalité que tu te représentes sans cesse.
Plus grande est ta confiance en la richesse de la vie, plus
abondamment cette richesse afflue dans ton existence...
Au lieu de la représentation torturante de tes dettes et
de la difficulté de les payer, représente-toi que l’abondance
219
LE HASARD
N’EXISTE PAS !
LES DIX ÉTAPES DE LA RÉUSSITE
TRADUIT DE L’ALLEMAND
Auteur du
TRADUIT DE L’AMERICAIN
LE CHRIST
EN VOUS
(traduction GEOFRANC)
*
*+**X
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**x
|S BN 2-900219-26-4
60F