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Contexte, végétation et personnage d’animation

I- LE CONTEXTE
La représentation de certaines éléments intérieurs ou extérieurs, qui ne font pas partie du bâtiment,
peut aussi servir à donner des informations complémentaires sur l’échelle , l’usage, et
l’environnement, on dessine ces éléments le plus simplement possible, sans leur donner de poids
visuel, en veillant à ce qu’ils ne troublent pas la lecture des éléments principaux définissant les
espaces et leur relations.
Il faut que leur mesure soit juste sinon l’information sur l’échelle devient erronée.
 Le mobilier
La représentation du mobilier sert à vérifier la viabilité et les dimensions d’un local, l’emplacement
judicieux des baies, portes et fenêtres, les zones de circulation et de séjour.
Elle peut évoquer l’usage d’une pièce sans qu’un titre soit nécessaire.
Le mobilier peut aussi servir de cloisonnement et ainsi définir l’espace et le qualifier.
Le dessin du mobilier sera le plus simple possible (pas de tapis à franges ni de couvertures
écossaises).
On représente habituellement en plan les mobiliers suivants :

En coupe, seuls sont représentés les meubles modifiant la définition de l’espace (par exemple,
meuble faisant cloison entre deux parties du séjour, etc.).
- Les personnages :
En coupe et en élévation, la représentation d’un personnage explicite la relation entre l’espace et
l’utilisateur, Elle donne des informations sur l’échelle, les vues et les proportions.
Le dessin doit rester le plus simple possible : le contour suffit. Le gabarit et les proportions, sans être
absolument réalistes, doivent être à l’échelle et sans grande distorsion.
Chacun trouvera avec l’expérience sa manière d’esquisser un personnage.
 Les voitures :
Un dessin réduit à un rectangle en plan et une silhouette en coupe peut remplacer un titre en
indiquant l’usage : garage, parking, voirie...

 Les éléments du paysage


Les haies, les massifs d’arbustes, les arbres ainsi que la texture du sol apportent des
informations concernant le caractère du site, la relation intérieur/extérieur, l’échelle.
- Ils peuvent jouer un rôle important dans le rapport figure/fond du dessin,
- Leurs représentation doit être la plus simple possible mais peut être de plus en plus détaillée
quand l’échelle du dessin augmente : elle va donc d’un simple contour à une représentation
quasi réaliste.

La forme en plan est généralement proche du cercle, en coupe et en élévation, la forme est
choisie parmi des formes géométriques simples correspondant au volume et à l’essence d’arbre
voulus.
Dans le plan d’implantation et dans les plans d’étage, on représente la couronne des arbres vue
d’au-dessus, dans le plan de rez, on représente le tronc de l’arbre et la couronne (étant au-dessus
du plan de coupe) en pointillé.

Les graphismes utilisables pour rendre les éléments végétaux et les textures des sols extérieurs
sont nombreux et divers.
Il faut trouver, d’une part, l’expression qui convient à chaque projet, selon :
- la nature du projet
- l’échelle des documents
- le type et le moyen de présentation
N.B : c’est en regardant, en critiquant , en copiant les dessins de végétation que vous admirez,
que vous finirez par acquérir une manière personnelle.

II- LA LISIBILITE DES DESSINS : LE RENDU.


Jusqu’à présent nous avons utilisé le dessin au trait où seuls les épaisseurs et les types de
trait transmettent l’information. On peut augmenter la lisibilité et la qualité expressive du
dessin en mettant en œuvre un phénomène fondamental de la perception visuelle : le
rapport figure/fond.
Plus un élément (la figure) est contrasté par rapport à son contexte (le fond), plus il est
lisible.
On peut utiliser des différents éléments du projet, on utilise pour cela : des hachures, des
quadrillages, des pointillés et des motifs.
le choix de la figure claire sur fond foncé ou de la figure foncé sur fond clair dépend de l’idée à
communiquer :

III- L’OMBRE
Pour ajouter à un dessin de deux dimensions l’idée de la troisième dimension, on utilise un tracé des
ombres conventionnel à 45°, il est employé principalement dans le rendu des façades et du plan
de masse.

Pour rendre la partie ombrée, différents moyens peuvent être utilisés selon l’intensité voulue :
hachures (à 45° ou parallèles à l’arête portant ombre), pointillés, etc. N’utiliser le noir que pour des
très petites surfaces.
Le tracé des ombres à 45° fait partie du cours de géométrie descriptive où il fait l’objet d’explications
plus complètes et d’exercices, Rappelons pourtant les données de base.
Les rayons du soleil sont parallèles
Imaginons un cube :
La direction de la lumière à 45° donne des ombres égales dans les deux dimensions du plan.
La limite de l’ombre est parallèle à l’arête portant ombre quand le plan recevant l’ombre est parallèle.

VI- EXEMPLE DE VEGETATIONS


V- EXEMPLES D’APPLICATION
 Sur calque
 En aquarelle

 En infographie
 Croquis d’ambiance
 Vues en 3D

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