Automne (Φθινόπωρον)

Nom Nom grec Signification Durée + ou - Fêtes principales

Pyanepsion Πυανεψιών « le mois de la fête des Pyanepsies » 30 j. octobre Pyanepsies
Maimactérion Μαιμακτηριών « le mois de Zeus Maimaktês (Impétueux) » 29 j. novembre Maimaktéries
Poséidéon Ποσειδεών « le mois de Poséidon » 29 j. décembre Dionysies rurales.

NB : Un mois intercalaire de 30 jours s'insère entre poséidéon et gamélion les 3è, 5è et 8è années d’un cycle de huit
ans. Il s'appelle poséidéon ΙΙ (δεύτερος ou ὕστερος) et se situe à peu près sur décembre–janvier. Il prendra le nom de
Ἁδριανιών (mois d'Hadrien) en l'honneur de l'empereur Hadrien (117-138), preuve de la survivance de ce calendrier à
l'époque impériale.

ΤΑ ΚΑΤ' ἈΓΡΟΥΣ ΔΙΟΝΥΣΙΑ ΤΑ ΜΙΚΡΑ ΔΙΟΝΥΣΙΑ

Les Dionysies rurales, dites aussi petites Dionysies ou Dionysies des champs, étaient des fêtes religieuses organi- sées
par les dèmes de l'Attique principalement au mois de Poséidéon du calendrier attique, correspondant à décembre du
calendrier julien. Il est probable que les divers dèmes célébraient Dionysos à des dates différentes, parce qu'il est connu que
les passionnés allaient à des célébrations en divers lieux.

L'organisation de la fête relevait du chef du dème, le démarque, et sa structure devait calquer, même dans des
proportions mineures, celle des Dionysies urbaines. Mais elles semblent s'être déroulées sans le ministère des prêtres. Parmi
les réjouissances populaires de ces Dionysies rurales figurait le jeu appelé en grec ancien ἀσκωλιασμός, qui con- sistait à
sauter à cloche-pied sur des outres graissées3. Les cortèges de personnages déguisés (en grec κῶμοι) au cours de ces
festivités sont une des sources à l'origine de l'ancienne comédie. L’élément central des Dionysies rurales était les
phallophories : en tête du cortège qui traverse les faubourgs d'Athènes, le phallophore porte un attribut sexuel gigantesque,
suivi par une cohue de personnages, trognes barbouillées de lie de vin, échangeant dans un joyeux tinta- marre facéties,
mimiques obscènes et quolibets avec les badauds qui font la haie. Au cours de ces processions solen- nelles, on priait pour la
fertilité des champs. Des représentations tragiques et comiques avaient lieu, même si on n'a pas de preuves précises
concernant leur structure et leur déroulement qui puissent permettre une reconstitution fi- dèle. Il n'est pas certain, en outre,
si des concours théâtraux se déroulaient à cette occasion ; il est certain cependant que des représentations dramatiques
avaient lieu dans le dème du Pirée.

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