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INTRODUCTION............................................................................................2
I. PRESENTATION DE L’AUTEUR............................................................3
1. L’auteur......................................................................................................3
1. L’œuvre.....................................................................................................3
III. LA POLITIQUE........................................................................................4
CONCLUSION................................................................................................9
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INTRODUCTION
Parue en 1970 aux éditions seuil, les soleils des indépendances est une
œuvre sortie du génie littéraire d’Ahmadou Kourouma. Publiée dans la
première décennie après les indépendances en Afrique (1970 ; alors que la
plupart des pays africains obtiennent leur indépendance dans le courant des
années soixante), cette œuvre s’inscrit pleinement dans le contexte des
indépendances en Afrique.
Après une longue nuit de colonisation, les Africains sont libérés du joug
colonial. Cependant, la colonisation et même les indépendances ne sont sans
conséquences. Et celles-ci ne vont sans faire appel à la politique en Afrique en
cette période. Dans ce contexte, Ahmadou Kourouma entend mettre en
exergue les effets de la colonisation, des indépendances, de la réorganisation
politique en Afrique.
Mais également, il fait intervenir des thématiques relevant de traditions, se
rapportant aux abus de la faiblesse du genre féminin telles que le mariage
forcé, l’excision…; Puis de la religion. Ainsi vous sont présentés les grandes
lignes de cette étude.
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I. PRESENTATION DE L’AUTEUR
1. L’auteur
1. L’œuvre
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III. LA POLITIQUE
Ainsi, il est l’image des rois et chefs qui ont régné en paix et surtout en
dignité sur l’Afrique avant les indépendances. Nous appuyant sur cette
perception, bien des perspectives d’analyse et d’interprétation s’offrent à nous.
Dans cette œuvre, Ahmadou Kourouma fait intervenir les mutations et les
bouleversements politiques qui ont lieu en Afrique après les indépendances. De
fait, l’Afrique d’avant la colonisation, nous la connaissons telle qu’exaltée par
Léopold Sédar Senghor dans chants d’ombre (voir ceci pour dans l’étude
spatio-temporelle du ce recueil).
Cette beauté, cette convivialité mise en exergue par Senghor, n’est rien d’autre
que le fruit d’un système politique stable et fructueux. Car, la paix et le
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développement de tout État, dépendent de sa stabilité politique. Surtout que
les détenteurs de ce système politique avaient pour objectif le bien-être social
de leur peuple. Cet aspect, Kourouma ne nous en fait pas part, certes, mais il
laisse le lecteur apprécier le pathétisme de sa disparition par le biais de Fama.
C’est ainsi que notre cher Fama cherchait à se frayer un chemin dans le
nouveau contexte politique, afin de faire valoir son autorité de digne
héritier Doumbouya. Mais les « bâtardises des indépendances ont légitimité
des fils d’esclaves », qui n’ont pas voulu accepter ce fait. C’est alors qu’il faut
comprendre que ce combat était perdu d’avance. Et cela, depuis que le colon
est entré dans la politique des terres africaines.
Par ricochet, de même que Fama, sans héritier et à cheval entre Togobala et la
ville, ne sachant pas où faire valoir sa principauté, de même, sont confuses les
autorités traditionnelles par les rayons des « soleils des indépendances ». Alors,
pouvons-nous affirmer que ce fut un regret que de vouloir collaborer avec
l’administration coloniale ?
Car tout est parti du fait que Fama ne soit pas resté à Togobala. Il a voulu se
mettre dans la politique nouvelle qui était un nouveau jeu dont il ne connaissait
pas les règles. Autant ne devrait-il pas y jouer. Hélas ! « Il s’est engagé, il a
voulu terrasser les soleils des indépendances, il a été vaincu ». Et pourtant, les
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« soleils des indépendances » lui brillait trop fort sur la tête qu’il fallait qu’il
essaie de se démerder.
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dignité à elle dévolue, elle vit à leur dépend. Finalement, elle se retrouve
ridicule dans les bras des ridiculisés. Et le comble est que, Diamourou, sans
doute à l’image des dirigeants africains, ne trouve aucun mal à cela, car sa
poche est garnie. Faut-il vraiment perdre sa souveraineté pour se faire
exploitée et bénéficier des miettes de ce qu’on produit soi-même ?
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III. LA RELIGION DANS L’ŒUVRE
Ainsi, dans l’œuvre, les cinq prières par jour d’un “bon musulman” ne
manquent ; de même que les sacrifices aux mânes et aux aïeux. En ce sens,
Kourouma va faire intervenir le vieux Balla, féticheur et Diamourou le griot. Ces
deux personnages nous plongent au cœur d’un débat religieux plein de sens.
D’un côté, l’abandon de la religion propre aux traditions africaines, d’un autre
côté la fidélité à celle-ci et aussi la tentative d’association des deux. En tout cas,
le vieux Balla, lui, préfère rester fidèle aux génies qui lui ont assuré une
protection jusque-là. D’ailleurs, n’est-ce pas lui qui conjure les mauvais sorts du
village ?
Mais ce qu’il y a de mieux à voir est que malgré ces divergences du point
de vue religieux, les deux antagonistes sont demeurés unis, chacun acceptant
l’autre avec ses idées et l’appréciant à sa juste valeur pour l’équité dans le
village. Cela devait interpeller le monde d’aujourd’hui !
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CONCLUSION
Le soleil des indépendances est une œuvre assez énigmatique. Elle traite
surtout de la politique, qui constitue son thème principal. L’étude de celle-ci
nous a permis de parvenir à la conclusion selon laquelle les indépendances ont
causé d’énormes bouleversements sociopolitiques en Afrique. Ce qui nous
emmène à nous interroger sur les impacts réels de la colonisation. Car sans
elles, on ne saurait parler d’indépendance.