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UNIVERSITAIRE :
Chargé du cours :
ERIC DEWEDI
Agrégé des facultés de droit
Doyen honoraire
Assistants
Camille FASSINOU
Docteur en Droit
Michel CHACHA
Docteur en droit
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Essai de bibliographie :
1) PANSIER (Frédéric-Jérôme) ;
2) Méthodologie du droit (chaire biblio côte 340pan/1998)
3) Guide des exercices pratiques
4) Isabelle DEFRENOIS — SOULEAU, je veux rיussir mon droit (derniטre
version).
Introduction
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cours sera consacrée à laspect théorique et la deuxième (II) partie à laspect
pratique.
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1ère partie : Les moyens d'appropriation des connaissances
Rappel :
Lorsque vous avez le support de cours, il faut dabord descendre le plan du
cours puis, essayer davoir ce schéma du plan en tête et ensuite, il faut fermer le
support de cours pour se rappeler de ce que le professeur a dit dans chaque
chapitre voire sous-partie du cours sans toutefois bucher.
La prise de note :
Cest le fait de prendre des notes dun cours magistral. En tant que telle, la prise
de note nest pas une séance de recopiage. Et, à ce titre, les prises de note dun
cours magistral peuvent varier dune personne à lautre.
La prise de note est primordiale parce que les infos à partager durant un cours
sont très volumineux. Au préalable, on a des références bibliographiques qui
nous renseignent sur le cours. A partir de commentaire, les lectures
préliminaires donnant déjà des infos sur ce cours qui va être fait. la PN consiste
à prendre note des infos jugées pertinentes (importantes) par celui qui prend
note. Cest à chacun dapprécier.
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Les notes de cours ne sont pas des documents figés. Ils doivent être
approfondis ultérieurement. Il y a un outil pour prendre note et des manières
aussi.
Nous aborderons les outils qui seront visés à prendre note.
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En définitive, pour la prise de note dans les conditions optimales, lon a
besoin de feuille libre dun crayon et dune gomme.
Outre ces différents matériaux, la prise de note se fait sous une certaine
technique.
- Sur feuilles papier volante (feuille de papier) parce que les notes sont des
infos provisoires qui vont être mise au point ultérieurement.
Lorsque cest un cahier, cela pose problème. Par contre si cest une feuille on
peut la classer ou numéroter. Elle permet de prévoir les paragraphes et de
laisser le verso. Ce verso peut servir à rajouter les infos supplémentaires.
- Les stylos :
Le stylo avec lequel on prend note au cours nest pas le bic mais le
crayon. Ceci pour pouvoir corriger les fautes et erreurs
- La gomme : cest loutil permettant de prendre note, il sert à effacer les
infos inexactes après.
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Ensuite, il faut prévoir les hauts et bas de page pour éviter que la feuille
ne soit touffue. Lutilisation de crayons permet avec une gomme de corriger les
erreurs.
Il faut éviter de prendre note au recto verso sur la feuille afin de prendre
les notes supplémentaires.
Dans le cadre de son travail personnel, lon est amené à apporter des
compléments au cours par la lecture des manuels de cours, des articles, dun
texte de loi ou dune décision de justice.
Les ouvrages disponibles dans une bibliothèque sont classés par ordre ou
par thème.
Une fois que lon a fini la lecture, il faut faire des fiches de lecture.
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Une fiche de lecture comporte certaines informations obligatoires : ces
informations varient selon s 'il agit d'un ouvrage ou d'un article tiré dans un
revue.
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différents supports papiers sont regroupés dans plusieurs catégories
parmi lesquels on peut noter : les ouvrages, les revues et aussi les
encyclopédies, les dictionnaires et les lexiques.
Les ouvrages sont des documents dont les auteurs en ce qui concerne les
Sciences Juridiques sont généralement des professeurs de droit. Les ouvrages
contiennent les exposés de ces différents professeurs, matière par matière, et
constituent des manuels didactiques pour linstruction du lecteur. Dans cette
catégorie, on distingue les traités, les manuels, les précis et les mémentos.
2- Les manuels
Comme leurs noms lindiquent, les manuels sont des ouvrages beaucoup
plus maniables. Ils sont moins développés que les traités et sont de volumes
plus petits. Ils contiennent des informations non développées ou avec un
développement sommaire sur une matière donnée.
Les précis sont des livres claires et concis destinés à présenter une
information précise de manière descriptive, objective et ramassée. Il ne donne
rien que lessentiel.
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4.- Les mémentos
Les mémentos sont des aides mémoires dont le rôle normal est daider à
revoir les questions que lon a déjà comprises. Ils ne contiennent pas
dexplication mais seulement des plans détaillés et clairement présentés. On ne
commence pas létude dune matière par les mémentos.
Elles contiennent les publications écrites par les auteurs, des informations sur
les décisions de jurisprudence et aussi les textes de lois.
Dans certaines écoles spécialisées comme lENAM, la fin de létude du 1 er
ou second cycle est sanctionnée par la rédaction dun mémoire qui porte sur un
thème donné.
Les revues juridiques jouent le rôle de la presse de la loi. Elles ont pour
rôle dinformer sur lactualité juridique et constituent une source importante
dinformation pour les chercheurs. Exemple : La revue béninoise de science
juridique et administrative.
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- le lexique des termes juridiques
- le lexique des sciences politiques
- le Vocabulaire juridique
E : La documentation diverse
1.- Code :
Cest un recueil de texte de loi.
Ils désignent aussi la réunion des textes légaux et réglementaires matière
par matière. Ainsi par exemple, on a le code civil, le code commercial, le code
administratif, le code pénal, rural.
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Paragraphe I : Les CD Rom
En règle générale et quel que soit leur contenu les moteurs de recherche
de CD-ROM offrent deux possibilités à savoir :
- La recherche simple
- La recherche avancée
LInternet
Les sites officiels sont conçus pour les organes publics. Ces sites sont
consultables gratuitement. Mais à côté, il y a des sites professionnels ou la
consultation se fait moyennant un paiement. Il y a pour les informations,
gratuitement et dautre par abonnement.
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Dans cette partie nous étudierons quelques exercices pratiques tel que :
1- La dissertation
2- Le commentaire (de texte et darrêt)
3- La note de synthèse
1- La dissertation :
Pour un sujet de dissertation, il y a quatre étapes :
4- La préparation
5- Elaboration du plan
6- Rédaction
7- Relecture du travail effectué
Les différentes parties : trois parties dont deux sont obligatoires et une
facultative.
Introduction
Obligatoire
Développement
Dire ce dont parle le sujet procéder par la clarification des termes. Expliquer ou
définir la notion principale du sujet.
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Chaque sujet de dissertation pose un ou plusieurs problèmes. Il sagit donc de
faire ressortir pourquoi on parle de ce sujet. Exemple : Pourquoi on parle des
F.P(finances publiques) dans les pays du Tiers-monde.
I — Dיfinition de la notion
- A
- B
La conclusion
● Il se fait en deux parties dont chaque partie est divisée en des sous-
parties
● Lintroduction et le corps du devoir constituent les deux parties
obligatoires dune dissertation juridique
● La conclusion est la partie facultative, elle est composée de deux parties :
une dénommée la synthèse (globale) et lautre une perspective qui
constitue une ouverture du thème développé. Comme le dit un adage on
ferme les portes et on ouvre les fenêtres.
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Exercice pratique délaboration du plan de la dissertation juridique
On a deux types de plans :
- Plan didיe
- Plan technique
Le plan didיe est fond יsur une technique quon dיveloppe. Il sagit des idיes sur
lesquelles reposent les sujets אtraiter. Il nexiste pas de recette particuliטre pour
les plans didיes. Cest un genre de plan qui nיcessite des rיflexions. Pour y rיussir,
il faut bien comprendre le sujet et dיgager les idיes sur lesquelles le sujet se
repose.
- Le plan technique est un plan fond יsur des techniques prיconחues. Cest
celui quon יlabore gיnיralement אpropos des principes, des institutions,
des concepts fondamentaux, etc. relatives aux sciences juridiques. Pour
ces notions ou principes le plan de la dissertation varie selon que lon
יtudie une institution (exemple le mariage), un principe comme la non-r
יtroactivit יde la loi. Du point de vue technique, lיlaboration du plan obיit א
une structure type et ces structures obיissent dans la plupart des cas au
plan bipartite. Lorsquon doit parler dune institution il faudrait :
Exemple de sujet le mariage : I- les conditions, A. les conditions de fonds, B. les
conditions de forme et II- les effets, A. les effets personnels, B. les effets
patrimoniaux).
Exemple de sujet la non rיtroactivit יde la loi :
(Sens : la loi ne rיgit pas les choses passיes) I- le contenu de la loi (ou sens) A.
une disposition pour lavenir, B. une disposition sans effet rיtroactif, II- les
exceptions, A. la loi pיnale douce, B. les droits acquis.
Exemples : Sujet 2 : lיtat des archives au Bיnin aprטs les dיcrets de 1990 ?
- Le traitement des archives fait appel אcertaines personnes, אcertains
organes spיcialisיs.
- Distinction des rטgles relatives אla collecte et אla communication des
archives publiques et privיs
Idיe principale :
Dualit יde rיgime juridique des archives privיes en ce qui concerne leur collecte,
leur traitement et leur communication.
Plan :
Sujet : Plus quun art, une technique, la bibliographie est une science.
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Idיe principale : La bibliographie est une science mais aussi un art, une
technique.
Problיmatique : La science est-elle un art ? Une technique ? Une science ?
Plan :
I- La bibliographie est une science
II- Mais aussi une technique, un art
S1 : le droit interne
P1 : le droit international public
P2 : le droit international privé
P3 : le droit public
S2 : le droit international
P1 : le droit privé
P2 : le droit mixte
Réponse
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I - : le droit international
P1 : le droit international public
P2 : le droit international privé
II- : le droit interne
P1 : le droit public
P2 : le droit privé
P3 : le droit mixte
I : Le contrôle
A.- le contrôle à postériori
B.- le mécanisme particulier
II : Le mécanisme du budget
A.-le contrôle à priori
B.- le mécanisme général
Correction
Exercice 1 :
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Dualité de régime juridique des archives privés en ce qui concerne leur collecte,
leur traitement et leur communication.
Plan :
Sujet : Plus quun art, une technique, la bibliographie est une science.
Idée principale : La bibliographie est une science mais aussi un art, une
technique.
Problématique : La science est-elle un art ? une technique ? une
science ?
Plan :
I- La bibliographie est une science
II- Mais aussi une technique, un art
ou
Synthèse :
I- Laspect scientifique de la bibliographie
II- Laspect artistique et technique de la bibliographie
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Paragraphe 1 : Le commentaire de décisions de justice
Larrêt désigne la décision dune cour. Mais dans celle-ci le sens que lon donne à
larrêt est un sens plutôt rare.
Pour cette épreuve, larrêt désigne toute décision juridictionnelle. Il peut sagir
donc dune décision juridictions de lordre judiciaire, une décision des
juridictions de lordre administratif (tribunaux et cours de justice) ou une
décision des juridictions de lordre constitutionnel.
Lexercice du commentaire darrêt passe nécessairement par létablissement
dune fiche de jurisprudence. Cest sur la base de cette fiche que sera
rédigé plus tard lintroduction de ce commentaire.
Il comprend une introduction suivie du développement et dune conclusion
comme tout devoir juridique (facultative).
Nous allons examiner dans une première partie la fiche de jurisprudence et
dans une deuxième partie la rédaction proprement dite
1- La situation de la décision :
a) Nature de la décision :
Exemple : larrêt soumis à notre réflexion est une décision de la cour
constitutionnelle (ou le texte soumis à notre réflexion est un arrêt de
la cour …) rendu le …
b) Objet de larrêt ou domaine de larrêt :
Le fait juridique auquel il se rapporte ou le domaine du cours auquel il
se rapporte.
Il est recommandé
2- Les faits
A ce niveau on attend de létudiant un résumé des faits relatés dans le
texte à commenter
3- La procédure
A ce niveau ce sont les différentes juridictions par lesquelles le litige a pris part.
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5- La solution du juge
Cest la solution donnée par le dernier juge saisi du litige
6- Le problème juridique
Cest le problème de droit que pose le litige. A ce niveau on exige de lapprenant
que le problème soit posé sous la forme dune question générale et
abstraite.
B- Le corps du devoir
Le sens de larrêt :
Il convient de replacer la décision dans son cadre cest-à-dire dexaminer si
elle est conforme au droit positif. Cela revient à examiner sa conformité par
rapport aux textes légaux applicables puis à lensemble de la jurisprudence et
de la doctrine. Ceci permettra de déterminer si la décision se contente
dappliquer des règles ou des solutions déjà en vigueur ou si elle sen écarte et
innove.
Lorsque la décision est conforme au droit positif antérieur elle napporte
rien de nouveau mais reprend seulement une solution acquise. Le
commentaire consistera en une étude et une discussion du droit en vigueur à
lépoque où larrêt a été rendu.
Lorsque la décision adoptée nest pas conforme au droit positif, le travail
consistera à expliquer lapport, la différence dinterprétation quil contient, puis à
faire la critique et à en évaluer les conséquences.
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Que la décision soit conforme ou non au droit positif, il faut citer un ou deux
arrêts antérieurs pour étayer la confrontation (motifs et solutions)
La valeur de la décision :
La portée de la décision
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● Lorsque la décision est ancienne, on attend de vous des précisions sur les
conséquences et le rôle quà effectivement eu cette solution ou cette
interprétation depuis quelle est intervenue.
● Lorsque la décision est récente, on attend de vous quelques réflexions
personnelles et judicieuses. Il sagira dessayer de prévoir si larrêt peut
savoir des conséquences sur le droit positif, dans son domaine, dans des
domaines voisins, ou il jouera un rôle important ou faible dans lévolution
de la jurisprudence sur la question.
● Les conséquences et le rôle dune décision (ancienne et récente)
dépendent :
- De son genre : une décision novatrice a plus dincidence quune décision
dapplication ;
- De son autorité : un arrêt de la cour dappel a plus dincidence quune
décision des juridictions inférieures.
Un arrêt de cassation a plus dincidence quun arrêt de rejet.
- De sa valeur : une décision conforme avec les principes qui gouvernent la
matière aura plus dincidences quune solution qui encourt de graves
critiques. Elle risque pour cela de ne pas être maintenue.
En conclusion, il est à noter que le corps du devoir ne sera pas en réalité divisé
en trois parties : sens, valeur et portée. Ces éléments serviront à étoffer
le devoir.
C- La conclusion
Elle est comme la conclusion dans un devoir de dissertation juridique
comme nous lavons dit plus haut.
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Commentez les dispositions de larticle 113 du CPF du bénin, « les fiançailles
sont une convention solennelle par laquelle un homme et une femme se
promettent mutuellement le mariage ».
Ainsi, lexercice du commentaire de texte est un exercice qui peut porter sur lun
des textes suivants. Le texte à commenter peut-être un texte législatif cest-à-
dire une loi, les articles dun code de la constitution, des règlements en un mot,
la loi au sens stricte comme la loi au sens large y compris les textes
internationaux. Il peut sagir dune loi votée ou dun projet ou proposition de loi.
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Il faut exploiter le texte, cest-à-dire, partir du texte et revenir au
texte. A cet effet, il faut :
- Commencer par situer le texte : auteur, date, nature ;
- Identifier le support du texte : la structure du texte ;
- Repérer les mots clés du texte : il faut expliquer les verbes (temps,
mode), la personne utilisée, les locutions introductives, les substantifs
utilisés, les adjectifs utilisés, etc.
- Repérer larticulation du texte : opposition, renchérissement ;
- Comprendre les différentes propositions (idées majeures) du texte
- Le plan doit être bipartite. Il se construit selon le plan du texte lui-même.
Or on peut avoir des textes courts ou des textes longs. Ce qui nest pas
sans influence sur la construction du plan de commentaire car, on doit
rester coller au texte. Plusieurs situations peuvent se présenter :
● Premièrement, si le texte est court et ne comporte quune seule phrase, il
suffira de prendre appui sur la structure grammaticale et logique de cette
proposition ou même sur les mots clefs.
● Deuxièmement, si le texte est plus long, il faudra suivre les divisions en
alinéas, en articles (regroupés sil y a lieu) ou en paragraphe.
● Troisièmement, sil est impossible de trouver un plan dans la structure du
texte, il sagira alors de rechercher un plan dans son contenu, dans les
notions dont il traite, les idées qui y sont exprimées. Dans ce cas il faudra
veiller à ce que le plan élaboré couvre lensemble du texte et permette de
le commenter en totalité sans cependant faire un hors sujet.
En définitive, pour réaliser son plan, il faut suivre le texte, cest-à-dire, prendre
appui sur le texte que nous avons à commenter. Pour cela le plan du
commentaire obéit rigoureusement à la même logique que celle de lauteur. Le
plan du commentaire doit suivre le plan du texte lui-même.
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parties qui nont pas les mêmes intérêts. Et donc pour le devoir de
commentaire, les différentes parties quel que soit leur place peuvent être
tantôt plus longue tantôt plus courte.
1- Lintroduction :
Contrairement au plan, lintroduction du commentaire de texte possède un
schéma de présentation, ce schéma comporte 5 parties à savoir :
a- La mise en situation du texte
b- La présentation du domaine général du texte
c- La présentation de la structure densemble du texte
d- Le problème juridique identifié ( la problématique)
e- Lannonce du plan du commentaire
a) Mise en situation :
Pour cette partie il y a quatre subdivisions :
- Présenter la nature (loi, décret, texte de doctrine, projet…)
- Présenter lorigine ou lauteur
- Présenter la date
- Présenter la localisation (la source, doù est tiré le texte)
2- Le corps du devoir
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Articulé autour dun plan bipartite, le corps du devoir permet au candidat : A ce
niveau on suit son plan en expliquant les idées majeures, en analysant les
grandes idées et en critiquant le texte.
3- La conclusion
Elle est comme la conclusion dans un devoir de dissertation juridique
comme nous lavons dit plus haut.
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Dune part, il faut résister à la tentation du glissement vers la question du cours
correspondant. Sans doute, ces connaissances seront utilisées, mais de manière
très « ciblée », en fonction des questions précises posées par le cas.
Dautre part, létude non juridique est à bannir (ainsi en est —il de tout
bavardage sur les faits, la situation dramatique des parties….) ; de même que
toute digression. Il est impératif de rester dans les limites de lexercice. Il faut
donc exploiter tous les éléments de fait. Il ne faut pas imaginer ce que serait la
solution si les faits étaient différents.
6- la présentation de la solution
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La forme de la présentation varie selon quil sagit de la consultation ou du cas
pratique dirigé.
● La solution de la consultation juridique
Un plan est exigé en fonction du ou des problèmes identifiés. Sil sagit dun
problème un plan bipartite sera élaboré. En présence de plusieurs problèmes,
on peut envisager autant de parties que de problèmes si le regroupement
paraît difficile.
- Il faut toutefois une introduction qui doit comprendre au moins le rappel
des faits classés, clarifiés, qualifiés et le ou les problème (s) juridique (s)
posé (s).
- Un développement guidé par la démarche méthodologique du cas
pratique : qualification juridique des faits, règle applicable, solution.
- Une conclusion : elle simpose car, la recherche de la solution conduit
parfois à une large investigation du droit positif. Il faut donc revenir à la
question posée et ne pas hésiter à fournir une réponse stratégique.
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puis à les confronter. La confrontation des idées conduit à déterminer les idées
convergentes et celles divergentes. Cest donc un aller et retour entre les idées
des auteurs sur un thème précis, lequel engendre une problématique
renfermant des questions à résoudre. Le point de vue du candidat sur le thème
traité ne peut intervenir ni dans lintroduction, ni dans le corps du devoir. Cette
position personnelle du candidat nest acceptable que dans la conclusion.
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