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GASTON COURTOIS
Fils de la Charité
LA CHARITÉ FRATERNELLE
Collection
« Conférences spirituelles »
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Éditions de l'IRIS `
1601 est, Boul. Gouin, Montréal 12
P. Québec - Canada
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LA CHARITÉ FRATERNELLE
R.P. Gaston COURTOIS
Procureur Général à Rome des Fils de la Charité
Connaissez-vous ces trois vers de Francis Thompson dans son célèbre : « The hound of
heaven » ?
« J’ai cherché mon âme, mais mon âme, je n’ai pu la voir.
J’ai cherché mon Dieu, mais mon Dieu m’a échappé.
J’ai cherché mon frère, et je les ai trouvés tous les trois ».
Il n’y a rien de tel que de chercher le bonheur de ses frères pour rencontrer Dieu et en même
temps s’accomplir soi-même, car c’est par les progrès que nous faisons dans la charité fraternelle que
progressivement nous nous divinisons et nous contribuons à spiritualiser toute l’humanité.
Les raisons sont nombreuses ; nous les grouperons autour des trois points suivants :
1°) C'est le désir exprès de Notre-Seigneur.
2°) C'est pour nous et pour les autres un besoin et une force.
3°) C'est pour notre prière ;
pour notre activité
et pour notre famille religieuse une source de progrès et de bénédictions.
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d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs, et il placera les brebis à sa
droite et les boucs à sa gauche. Alors il dira à ceux qui sont à sa droite : « Venez, les bénis de mon
Père, prenez possession du royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j'ai eu
faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'ai été sans gîte, et
vous m'avez recueilli ; nu, et vous m'avez vêtu ; malade, et vous m'avez visité ; prisonnier, et vous
êtes venus me voir ».
- Quand donc, Seigneur, avons-nous fait tout cela ?
- En vérité, je vous le dis, toutes les fois que vous l'avez fait au moindre de vos frères, c'est à moi
que vous l'avez fait ».
Et la contre-partie du diptyque pour les damnés : « Retirez-vous loin de moi, maudits, au feu
éternel préparé pour le diable et pour ses anges. Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à
manger, etc... » Bref, en manquant de charité envers l'un de nos frères, c'est an Christ que nous avons
manqué.
En effet, nous ne formons tous qu'un seul corps dont il est la tête et dont nous sommes les
membres. Comme dit saint Augustin, quand on touche la main de quelqu'un, ce n'est pas seulement la
main qu'on touche, c'est la personne ; quand on marche sur le pied de quelqu'un, ce n'est pas
seulement le pied qu'on écrase, mais la personne qu'on atteint.
C'est pourquoi il en a fait son commandement personnel comme la chose qui lui tient le plus à
cœur. Ce fut son dernier mot d'ordre à ses Apôtres : « Ceci est mon commandement : que vous vous
aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés ». Et il nous a aimés, ne l'oublions pas, jusqu'à en
mourir.
Ce qu'il attend de nous, ce n'est pas une charité captative ou possessive, mais une charité
oblative, c'est-à-dire cette charité où l'on s'oublie soi-même pour penser aux autres avant de penser à
soi, où l'on se sacrifie soi-même s'il le faut afin de vivre pour les autres avant de vivre pour soi.
Quand on réfléchit à la place que tient la charité fraternelle dans l'enseignement du Maître, on se
sent obligé de modifier quelque peu certaines de nos attitudes mentales et certains de nos
comportements dans le détail de la vie quotidienne. « Tout ce que vous aurez fait à l'un de vos frères
en bien comme en mal, c'est à moi que vous l'aurez fait ». Cela peut aller loin comme conséquence.
Malheureusement, pendant des générations, trop souvent la charité a été réduite à l'aumône.
L'aumône, certes, a son importance, mais c'est l'aumône du cœur qui compte surtout, c'est le don
de soi pouvant aller jusqu'au sacrifice de ses goûts, de ses aises, de sa tranquillité en faveur des
autres. Toute la théologie actuelle s'oriente vers la mise en valeur de cette charité fraternelle qui est la
vertu axiale du christianisme.
Rappelons-nous le 13ème chapitre de l'épître aux Corinthiens, où saint Paul nous dit : « Quand
bien même je parlerais la langue des hommes et des anges ... quand bien même j'aurais le don de
prophétie et je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand bien même j'aurais la
plénitude de la foi, une foi à transporter les montagnes, quand bien même je distribuerais tous mes
biens en aumônes, quand bien même je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, tout
cela ne me sert de rien ».
Ce qui fait la différence entre les hommes, ce n'est pas les questions de race, de civilisation, de
culture et même de religion, c'est essentiellement la teneur en charité fraternelle qui se trouve dans
les cœurs. Voilà l'échelle des valeurs en optique divine; c'est là-dessus que nous serons jugés et c'est
là-dessus que dès maintenant Dieu nous jauge.
2°) C'est pour nous et pour les autres un besoin et une force.
Pour épanouir nos facultés, pour dilater nos âmes, pour ne pas ralentir notre élan vers le bien,
nous avons tous besoin d'être encouragés à certaines heures et de sentir autour de nous un peu de
sympathie. Les autres aussi ! Or, on ne récolte que ce que l'on sème : si nous voulons bénéficier en
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communauté d'un climat familial, cela demande que nous commencions par nous oublier pour penser
aux autres et que nous les aimions tels qu'ils sont pour les amener peu à peu à devenir tels qu'ils
devraient être en vue de réaliser le plan de Dieu sur eux.
Chacun a son tempérament, son passé, sa formation première, ses problèmes personnels, sa
mission particulière, son orientation d'âme. Il y a les lents et les actifs, les lymphatiques qui ne
s'expriment qu'après un long cheminement et de secrètes maturations et les spontanés à la réaction
immédiate et vive, il y a les prévoyants et les improvisateurs, il y a ceux qui ont besoin d'ordre et de
règle et ceux qui ont besoin d'un peu de fantaisie, ceux qui veulent les portes fermées et ceux qui ont
besoin d'air et qui réclament qu'elles soient ouvertes, ceux qui mettent l'accent sur le passé et sur les
traditions et ceux qui veulent aller de l'avant et qui regardent l'avenir, ceux qui s'occupent de
préférence des brebis fidèles et ceux qui se préoccupent des brebis égarées.
Il y a les différences d'âge, les conflits de génération, peut-être encore augmentés actuellement
par ce qu'on appelle l'accélération de l'histoire et cette transformation étonnante des mœurs qui mar-
quent notre temps.
Toutes ces diversités sont providentielles. Il faut en prendre son parti. Le Seigneur savait avec
qui il nous appelait à vivre notre vie religieuse et c'est dans telles et telles conditions, avec tel et tel
frère que nous avons à grandir en charité fraternelle.
Ces diversités sont nécessaires. Il faut de tout pour faire un monde, et c'est précisément parce que
les autres sont différents que Dieu qui se cache sous ces "autres" exige de nous le dépassement vrai
de l'égoïsme dans l'amour.
Oui, il faut s'accepter différents pour s'aimer complémentaires. Si nous n'aimions que des gens
parfaits, et parfaitement adaptés à notre caractère, nous n'aimerions guère de monde et même alors,
ce serait la projection de notre moi que nous aurions tendance à aimer en autrui.
Ce qu'il faut, c'est nous adresser à ce qu'il y a de meilleur en chacun et pour cela, nous devons
faire l'effort de le rechercher et de lé découvrir dans la synthèse de la vocation personnelle au sein du
Corps Mystique.
« Adore ce qu'il y a de moi en chacun et tu me feras grandir en tous », disait Notre-Seigneur à
une âme. Le bon pape Jean XXIII expliquait ainsi sa méthode : « J'ai toujours aimé chacun de ceux
que j'ai vus, même les hommes politiques à qui l'on attribuait des idées religieuses les plus opposées
aux nôtres. J'ai essayé de mettre en valeur les qualités qu'ils possédaient pour les mettre en œuvre et
je laissais dans l'ombre leurs défauts pour les neutraliser. C'est ainsi que j'ai rencontré partout, au
cours de ma carrière, de la confiance et de la bonne volonté ».
Cela demande l'attention aimante vers autrui, une volonté ardente de le comprendre par le dedans
et de détecter le positif caché qui est en lui et même le potentiel qu'il possède souvent sans le savoir.
Rien d'ailleurs ne facilite le progrès que de faire appel aux puissances de bien qu'un simple rayon
d'affection suffit parfois à faire éclore.
Les trois quarts des hommes ne sont pas devenus ce qu'ils auraient dû et n'ont pas donné ce qu'ils
auraient pu parce qu'ils ne se sont pas sentis assez aimés.
Soyons bons, divinement bons, pour tous les membres de notre communauté, quels qu'ils soient.
Le Père Faber disait : « Que de nobles cœurs ont succombé sous le poids de l'accablement venant du
manque de sympathie ! Que de plans pour la gloire de Dieu tombés à l'eau faute d'un sourire
bienveillant et d'un regard ami ! »
Notre croissance dans le Christ aussi en dépend. Vous connaissez le beau chant du jeudi-saint
« Ubi caritas et amor, Deus ibi est » - « Dieu est là où est la charité ». Dieu grandit dans la mesure
où grandit en nous la charité. Le Christ ne demande qu'à nous incorporer à lui, mais que peut-il assu-
mer de nous ? Il est l'Amour et il ne peut assumer que l'amour authentique par lequel nous aimons les
autres, tous les autres tels qu'ils sont, non pas parce qu'ils sont ceci ou cela, mais simplement pour ce
qu'ils sont en eux-mêmes et parce que Jésus les aime.
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3°) C'est pour notre prière, pour notre activité
et pour notre famille religieuse une source de progrès et de bénédictions.
D'abord, évidemment, parce que la charité vraie est un don gratuit de Dieu et que tant d'obstacles
et de pièges s'opposent à son épanouissement et à sa stabilité, il faut la demander tous les jours ar-
demment dans la prière : « Seigneur, accordez-moi d'aimer avec votre cœur tous ceux que vous me
donnez à aimer... Faites que tous ici nous nous aimions les uns les autres comme vous désirez que
nous nous aimions... Amour de Jésus pour chacun de mes frères, venez en moi, envahissez-moi et
emplissez mon cœur ».
Invoquons souvent l'Esprit-Saint : c'est par lui, au dire de saint Paul, que se diffuse dans nos
âmes la charité divine.
Appelons au secours Notre-Dame : elle est la Mère du bel Amour. Elle seule peut nous apprendre
cette délicatesse de cœur qui facilite singulièrement les rapports fraternels et aimants.
Mais aussi, ne l'oublions pas, il y a trois choses à éviter et trois choses à réaliser.
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- « Eh bien ! Elle est exacte, elle est toujours à l'heure ».
- « Mettez : Pontualité de Sœur Anastasie. Une troisième ? »
- « oh ! Elle est certainement mortifiée ».
- « Ecrivez : Esprit de mortification de Sœur Anastasie. Et maintenant il m'en faut une
quatrième ».
Elle n'en trouvait pas. Elle finit par me dire :
- « Elle fait très bien la broderie ».
- « Ecrivez : Belle broderie de Sœur Anastasie ».
Enfin, de fil en aiguille, on arrive péniblement à remplir les neuf premières lignes.
- « Et sur la dixième ligne, mon Père, qu'est-ce que je dois écrire ? »
- « Écrivez : Les qualités inconnues de Sœur Anastasie ».
- « Voilà, mon Père, et maintenant que vais-je faire de tout cela ? »
- « Eh bien ! C'est une véritable cure que vous allez entreprendre ; ça va durer trois semaines.
Tous les jours, matin, midi et soir, vous réciterez les litanies des qualités de Sœur Anastasie :
« Seigneur, je vous offre l'obéissance de Sœur Anastasie. Seigneur, je vous offre la ponctualité de
Sœur Anastasie, etc, et je vous offre les qualités inconnues de Sœur Anastasie ».
Huit jours après, je retourne au couvent et je demande à Sœur Zoé :
- « Eh bien ! Comment cela va-t-il ? »
- « C'est curieux, je ne ressens plus de haine pour Sœur Anastasie ».
La semaine suivante :
- « Je sens un peu d'amitié pour Sœur Anastasie. Je n'avais jamais réfléchi à toutes les qualités
que le bon Dieu lui a données ».
Et la troisième semaine, il était temps d'arrêter la cure, cela allait dégénérer en affection
particulière.
La grâce, en effet, dépasse la nature mais ne se passe pas d'elle. Ce qui se produit dans beaucoup
de communautés, c'est qu'on a des lunettes noires pour le prochain et des lunettes roses pour soi-
même. Comme dans l'histoire de la besace du fabuliste, on ne voit que ses propres qualités et on se
laisse hypnotiser par les défauts des autres, alors que précisément il faut faire l'effort qui coûte à
notre nature, de porter attention, même d'une façon arbitraire, sur les talents, les qualités et les bonnes
actions de ceux qui nous entourent.
Rappelez-vous la phrase de Jean XXIII : « Mettre en valeur les qualités pour les mettre en œuvre
et laisser dans l'ombre les défauts pour les neutraliser. »
Nous sommes des êtres émetteurs d'ondes, et sans que nous y prenions garde ces ondes sont
positives si nos pensées sont bienveillantes, elles sont négatives si, n'ayant rien découvert d'aimable
dans le prochain, elles sont pénétrées d'indifférence ou de mépris. Il suffit de dire tout bas
intérieurement, avec un grand esprit de foi, à des gens que l'on rencontre : « Vous êtes encore
meilleur que vous ne le croyez ; si vous saviez combien je vous aime », pour que nous soyons mieux
disposés à leur égard et qu'eux-mêmes soient plus ouverts à la confiance.
2°) La biendisance
Etant donné notre tendance foncière à minimiser les autres, il nous faut, pour rétablir l'équilibre,
prendre carrément l'offensive en leur faveur. Cela est vrai pour les pensées, cela est vrai aussi pour
les paroles.
Il ne suffit pas seulement de ne pas critiquer, de ne pas dénigrer, il faut aller plus loin et ne pas
hésiter chaque fois qu'on le peut à être encourageant et à dire du bien d'autrui.
Si l'on savait comme cela peut contribuer à purifier l'atmosphère !
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Tenez, voici encore une histoire : .
Quand j'étais jeune secrétaire à la direction de l'Union des Œuvres à Paris, le cardinal Verdier
m'avait confié, au titre du Groupe d'Entraide Sacerdotale, la mission de m'occuper des jeunes prêtres
en difficulté et de leur servir au besoin d'intermédiaire avec l'archevêché.
Un jour, je reçois à mon bureau un jeune vicaire de la banlieue :
- « Ah ! Père Courtois, je viens à vous pour vous demander un grand service ».
- « Que puis-je faire pour vous, cher confrère ?
- « Eh bien ! voici, je m'entends très mal avec mon curé. Celui-ci est rempli de défauts. Il ne
m'adresse même pas la parole, quand il a quelque chose à me dire, il le fait par écrit, il ne s'intéresse
pas à mon ministère, il né me donne aucun secours pour mes Cœurs Vaillants. Je suis vraiment très
malheureux et je vous demande d'intercéder auprès du Cardinal pour obtenir mon changement ».
- « Mon cher ami, vous le savez, c'est toujours délicat de changer de poste au milieu de l'année
scolaire ; il y aurait peut-être moyen de mieux vous entendre avec votre curé ».
- « Oh ! je crains qu'il n'y ait rien à faire ».
- « Voyons, cher confrère, loyalement, est-ce que votre curé n'aurait pas au milieu de tous ses
défauts quelque petite qualité ? Cherchez bien ».
- « Oh ! je ne vois pas. Cependant, je dois avouer qu'il prêche d'une manière apostolique et que
ses sermons font beaucoup de bien ».
- « Alors, voulez-vous essayer de faire ce que je vais vous conseiller : la prochaine fois qu'il
parlera… »
- « Justement, il parlera à la grand-messe dimanche prochain ».
- « S'il fait un bon sermon comme d'habitude, dites-le un peu autour de vous ».
- « Ah ! je n'ai jamais pensé à dire du bien de mon curé ».
- « C'était peut-être cela qui a manqué. Mais dites-le autour de vous. Vous verrez bien ce qui se
produira ensuite. Je n'en sais rien. On peut toujours essayer ».
- « Je veux bien, mais si ça ne marche pas, il faudra demander mon changement »
Quinze jours après, il vient me revoir :
- « Ah ! Père Courtois, il est formidable, votre truc ».
- « Quel truc, cher confrère ? »
- « Mais ce que vous m'avez conseillé ».
- « Ah ! oui, je me rappelle ; eh bien ! comment cela s'est-il passé ? »
- « Voilà, M. le curé a donné un très bon sermon comme d'habitude. Je faisais la quête et rentré
à la sacristie, je trouve la chaisière, la présidente des Enfants de Marie et la présidente de l'Action
Catholique des Dames, qui se trouvaient là.
« Ah ! Mesdames, quel beau sermon nous venons d'entendre ! Comme M. le curé fait du bien par
sa prédication ! » Mais voilà que ces Dames n'ont rien eu de plus pressé après la messe que de
raconter à M. le curé ce que je leur avais dit et elles ont entendu M. le curé dire, surpris : « Tiens !
tiens ! il a un bon jugement le vicaire ». Le plus fort, c'est qu'il m'a donné 500 francs pour mes
Cœurs Vaillants. Maintenant nous nous parlons. Il est très aimable avec moi. Je ne demande plus
mon changement. »
Vous voyez, souvent, il suffit de peu de chose: dire du bien qui sera redit à l'intéressé pour mettre
de l'huile dans les rouages au lieu de l'acide qui corrode les cœurs.
La biendisance ! Dire du bien des autres, dire aussi du bien aux autres et pour cela savoir être
encourageants.
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Vous avez un de vos frères qui est triste, il a peut-être subi un échec, une blessure secrète, en tout
cas il est dans la peine. Ne le laissez pas dans son coin. Montrez-lui délicatement votre sympathie.
Faites-lui savoir le bien qu'on pense de lui, soulignez tel ou tel de ses succès et surtout orientez-le
doucement vers la confiance, confiance en Dieu d'abord, et même confiance en lui-même, avec la
grâce de Dieu.
Soyez certains que le Seigneur vous revaudra cela.
Fils de la Charité.
1- L'Oraison
2- La Prière
3- La Chasteté
4- Vers la Sainteté
6- La Joie
7- L'Eglise
8- Notre-Dame
9- L'Esprit-Saint
11- L'Humilité
13- La Foi
14- L'Obéissance
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Imprimerie W.- H. Gagné & Fils Ltée, St-Justin, Qué.
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