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A.

La métropolisation, « fille » de la mondialisation

Parallèlement à l'urbanisation, la mondialisation a entraîné l'apparition d'un nouveau


processus : la métropolisation. Si, avec la nouvelle division internationale du travail (NDIT),
les activités de production se diffusent à l'ensemble des pays de la planète, les activités de
conception et de décision se polarisent dans les grandes villes d'un petit nombre de pays
caractérisés par leur haut niveau de développement. Les acteurs économiques y bénéficient
d'une main-d'oeuvre qualifiée, d'infrastructures performantes, des avantages de la proximité
spatiale d'autres acteurs.

B. La métropolisation, un processus sélectif

La métropolisation est un processus très inégalitaire. Elle renforce la concentration de


fonctions de commandement dans les centres de l'économie mondiale : l'Amérique du Nord,
l'Europe de l'Ouest et l'Asie orientale. A l'inverse, les pays et les villes les moins intégrés à
la mondialisation, en Afrique notamment, sont encore davantage mis à l'écart des
dynamiques métropolitaines à l'échelle mondiale.
L'attractivité internationale des métropoles repose sur les possibilités d'interaction entre les
fonctions de commandement (ex. : recherche-innovation et économie). Elles concentrent
donc les places boursières, les sièges sociaux, les institutions internationales, les
équipements culturels, les grandes universités. Leur accessibilité aérienne, portuaire ou
numérique leur permet une inscription optimale dans les échanges mondiaux.
La métropolisation entraîne la marginalisation des villes mal articulées aux flux d'échanges
mondiaux. Toutefois, dépendant de l'intensité de l'intégration du pays à la mondialisation,la
métropolisation est un processus évolutif. Le nombre de métropoles augmente à mesure que
les pays s'ouvrent à la mondialisation et se développent.

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