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Chapitre 1 : Introduction, définition et épidémiologie de l’aidance

Objectifs
 Savoir définir l’aidance
 Connaître les principaux chiffres associés à l’aidance
 Savoir présenter les facteurs sociodémographiques associés à l’aidance

A. Aidance

C’est avec l’augmentation des personnes âgés souffrant de troubles neurodégénératfs en


situation de dépendance, que le terme « aidant-es » fait sont apparition.

Aidant-Aidante : Personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non
professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne
d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap.

Loi 2015 : Aidant-e = son conjoint-e, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de
solidarité ou son concubin, un parent ou un allié ou une personne résidant avec elle ou
entretenant avec elle des liens étroits et sables, qui lui vient en aide de manière régulière et
fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou en partie des acres ou des
activités de la vie quotidienne.

D’après la DREES (2021) 9 300 000 d’aidant-es.

B. Carte de l’aidance

C. Carte d’identité

Age : pic entre 55 et 65ans avec ¼ de cette tranche d’âge qui se déclare aidant-e
Genre : phénomène très genré => surtout des femmes. 56% de femmes à l’âge adulte, mais
aussi chez les mineur-es
Classe : classse sociale plutôt défavorisée y compris chez les mineur-es
Communautés : aux US : sur-réprésentation des communautés afro-américaines et
hispaniques.
Famille : surtout les conjoint-es qui sont aidant-es + rapportent le plus d’aide. Chez les
mileur-es : famille monoparentales
Identifier : question auto-rapportée, évaluation comportementale mais aussi aspect
identitaire.

Jeunes aidant-es
Âge : enfants et adolescent-es mineur-es, parfois inclusion des jeunes adultes. Niveau de
responnsabilité des soins variables, l’aide augmente avec l’âge.
Qui est aidé ? Principalement un parent (75%), surtout une mère (56% vs 16% pour les
pères) ou un membre de la fratrie (16%). Principalement des problèmes physiques (53%) mais
également des troubles mentaux (29%).

Exercice : Et vous ? : Pensez à l’aide que vous avez apportée. 0 = Jamais : 1 = Parfois : 2
= Souvent. Qui a un score supérieur à 17 ? 22 ?

 Nettoyer votre chambre


 Nettoyer d’autres pièces
 Faire la vaisselle ou la mettre dans le lave-vaiseille
 Décorer les pièces de la maison
 Faire des achats de nourriture
 Aider à soulever transporter des objets lourds
 Aider sur les questions financières telles que les factures, gestion bancaire,
perception des aides financières etc
 Travailler à temps partiel pour gagner de l’argent
 Interpréter, signer ou utiliser un autre système de communication
 Aider la personne dont vous vous occupez à s’habiller ou à se déshabiller
 Aider la personne à se laver
 Aider la personne dont vous vous occupez à prendre un bain ou une douche
 Tenir compagnie, par exemple : s’asseoir avec elle, lui lire, lui parler
 Garder un œil sur elle pour vous asssurer qu’elle va bien
 Emmener la personne, par exemple : pour une promenade ou pour voir des
amis/proches
 L’écouter, essayer de le comprendre
 L’encourager, le soutenir
 La rassurer, le réconforter
 Lui montrer votre affection

D. Type d’aide

Les aidant-es apportent des types d’aides très larges : aide à la vie quotidienne (soins, tâches à
la maison), soutien affectif, soutien financier.
Le soutien le plus fréquemment rapporté est le soutien affectif, suivi de l’aide à la vie
quotidienne et du soutien financier.
Varie selon le genre : homme = plus de soutien financier vs femme = plus de soutien moral +
aide à la vie quotidienne.
Que recouvre « apporter une aide régulière à un proche malade » ?
o Relai de l’aident-e principale
o Ramainiement des rôles dans la famille
o Qu’est-ce qui est considéré comme « régulier » ?
E. Pourquoi on aide ?

Amour : amour = motivation à l’aide et l’aide comme une manière d’exprimer son
attachement
Réciprocité : peut venir des normes culturelles ou religieuse => repayer kes soins et l’amour
reçu
Obligation : se sentir responsable, sens du devoir, pression familiale
Valeurs : piété filiale, la loyauté familiale et la valeur « famille » et les idées religieuse et
philosophiques
Disponibilité : demandes d’un travail salarié et manque de flexibilité, changement d’emploi
Aide formelle : manque d’accès ou de confiance envers l’aide formelle et les institutions

F. Profils impactes

Concernant le sentiment de manquer de temps pour soi, l’impression de sacrifice,


l’impression que l’aide affecte sa propre santé, la fatigue physique et l’impact sur le fait de
partir/avoir du répit :
 Les aidant-es apportant de l’aide 34+ heures par semaine
 Les aidant-es apportant de l’aide 20-34h par semaine
 Les parents d’un enfant de moins de 20 ans
 Les aidant-es impliqué-es dans l’aide d’une personne ayant de nombreuses limitations

Les moins impacté-es sont les membres de l’entourage plus éloignés, ne cohabitant pas et
prodiguant une aide peu intense.

Conséquences :
 Conséquences à la fois physiques, psychologiques, sociaux sur l’aidant-e
 Certaines spécifiques à l’aidance, comme le fardeau ou la tension/fatigue de l’aidant-e
 Mais également des conséquences positives en termes psychologiques.

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