Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Promotion 2014
[
Etude de l’Evolution de la performance én
EUR
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
P2014 1 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Remerciements
En premier lieu, je tiens à remercier tout particulièrement Monsieur Alexandre LASPRESES, mon
responsable de stage. Je l’ai de nombreuses fois sollicité et il a toujours été très présent. Il m’a
accompagné tout le long du stage. J’ai pu apprendre de nombreuses choses à ses côtés. Il m’a permis
d’entrevoir ce que pourrait être le métier d’ingénieur lors d’un choix d’orientation de carrière dans
l’énergie appliquée au bâtiment.
Je remercie également Monsieur Alain KOTTELAT, responsable du secteur Energie. Il m’a permis
d’appréhender au mieux le secteur de l’énergie appliquée au bâtiment et de comprendre de
nombreuses notions s’y rapportant. Son enseignement, en complément de celui de mon responsable
de stage, a été très bénéfique.
Je remercie Monsieur Yvon FRAGNAUD pour sa participation très importante dans la phase de
collecte des données.
Je remercie Monsieur Jean-Pierre FERRARI, Monsieur Hervé LABURE et Monsieur Jean-Louis PONTAL
pour leur aide et leur accompagnement lors de la campagne de relevés sur le terrain effectuée dans
le cadre de mon stage.
Je remercie Monsieur Abdallah NAHID et Monsieur Thomas NOMER pour leur aide dans la
compréhension de différentes notions thermiques se rapportant au milieu de l’énergie et du
bâtiment.
Pour finir, je tiens à remercier l’ensemble du service EPF pour leur accueil et leur disponibilité tout le
long de ce stage.
P2014 2 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Résumé/Summary
- Evaluer des bâtiments spécifiques rénovés afin de comparer leur performance énergétique et leur
impact environnemental avant et après les travaux. Les bâtiments concernés sont trois crèches
appartenant au Conseil Général du Val-de-Marne. L’objectif est la vérification d’améliorations
attendues sur les aspects énergétiques et environnementaux du bâtiment rénové. On constate une
nette amélioration pour deux d’entre elles et une moins flagrante pour la troisième.
- I had to analyse the energy efficiency evolution and the environmental impact of the buildings
belonging to the General Council of Val de Marne since 1996. The objective was to obtain an
overview of this evolution and to compare it with the 2020 targets. We can see that the trend is
improving over time.
- I had to evaluate renovated buildings in order the difference in their energy performance and
environmental impact between before and after renovation. The buildings concerned are three
nurseries that belong to the General Council of Val-de-Marne. The aim is the verification of expected
improvements in energy and environmental aspects of the renovated building. There is a clear
improvement for two of them and this is less obvious for the third.
P2014 3 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
P2014 4 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Introduction
L’énergie, et avec elle la transition énergétique, est au cœur des débats du vingt et unième
siècle. La planète se réchauffe à toute allure et entraine l’apparition de nouvelles catastrophes
naturelles et sanitaires. Bien que le gouvernement actuel en ait fait l’une de ses priorités, on ne peut
que constater la difficulté avec laquelle les états peinent à se mettre d’accord pour protéger
l’environnement (la très récente conférence de Doha en est une preuve supplémentaire). La
recrudescence de l’utilisation du charbon en Europe comme énergie bon marchée mais très
polluante atteste de la vision uniquement économique et à court terme qui anime la plupart des
pays.
Cependant, il est toujours possible d’agir, même à plus petite échelle. Et c’est pour évaluer
l’efficience de son investissement dans ce domaine que le Conseil Général du Val-de-Marne m’a
confié deux missions dans le cadre de ce stage : étudier la performance énergétique d’une grande
partie du patrimoine bâti du Conseil Général du Val-de-Marne ainsi que de bâtiments spécifiques
après travaux de rénovation. L’objectif est d’analyser les résultats de la politique menée par la
collectivité en matière d’économie d’énergie et de réduction de son impact environnemental. Son
action s’inscrit dans la démarche politique voulue par la France en termes d’économie d’énergie et
de réduction de son impact environnemental à l’horizon 2020.
La majeure partie du rapport que vous allez parcourir traite des deux missions qui m’ont été
attribuées. Cependant, vous y trouverez également en premier lieu une présentation de l’entreprise,
puis en dernière partie une rapide présentation du service où j’ai travaillé ainsi que quelques
informations sur le déroulement du stage.
Remarque importante pour la suite de la lecture : les fichiers Excel mentionnées dans le rapport ne
seront pas imprimés (sauf indication contraire). Ils sont consultables sous format numérique sur un
DVD fourni avec le rapport.
P2014 5 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Code de lecture : les mots ou expressions en gras et suivies d’un * sont définis dans le lexique situé à
la fin du rapport.
P2014 6 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
1.1 Historique
Le 10 juillet 1964, une loi décide la création de nouveaux départements autour de Paris. Le
Val-de-Marne nait, officiellement le 24 février 1965, par le regroupement de 29 communes du
département de la Seine et de 18 autres appartenant à celui de la Seine-et-Oise.
L'étape suivante pour le Conseil général, sont les lois de décentralisation de 1982. Le Département y
est alors reconnu comme l'un des trois niveaux de "collectivité territoriale", au même titre que la
région et la commune. L'article 72 de la Constitution française énonce :
« Les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour l'ensemble des compétences
qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon. »
Dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s'administrent librement par des conseils élus
et disposent d'un pouvoir réglementaire pour l'exercice de leurs compétences.
•1964 : La loi du 10 juillet réorganise la région parisienne en créant autour de la Ville de Paris, six
nouveaux départements dont le Val-de-Marne, qui compte alors 980 000 habitants.
P2014 7 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
1.2 Situations
1.2.1 Situation géographique
Le Val-de-Marne est un des plus petits départements de France avec une superficie de 245
km², cependant il se place au dixième rang français de par sa population. Le Val-de-Marne compte 1
298 340 habitants (chiffre au 1er janvier 2009). Il est le département le moins peuplé de la Petite
couronne, mais aussi le moins dense (5348 habitants par km²).
Créteil, préfecture
Nogent-sur-Marne, sous-préfecture
l’Haÿ-les-Roses, sous-préfecture.
Le département est également divisé en 49 cantons (où sont élus les 49 Conseillers généraux) et 12
circonscriptions législatives (où sont élus les 12 députés).
Le pôle Orly-Rungis est un des principaux atouts économiques du Val-de-Marne : sur cette zone se
trouve un aéroport international, Paris-Orly, deuxième aéroport de France, qui génère à lui seul plus
de 27 000 emplois, le Marché international de Rungis, le Parc d’affaire SILIC, la plateforme logistique
de la SOGARIS… soit en tout plus de 3 000 entreprises et 6 000 emplois.
Les hautes technologies possèdent un espace dédié au sein de la vallée de la Bièvre. Sur les 27
communes de cette "Silicon Valley" à la française, dix se trouvent en Val-de-Marne.
En 2005, le Val-de-Marne abritait 481 794 emplois salariés, soit 1/10ème de l’emploi salarié francilien
et 2,1 % des emplois salariés français. Le taux moyen de chômage est aujourd’hui de 6,4%, avec
cependant de fortes disparités d'une commune à l’autre.
Mais avec près de 8 000 salariés, le premier employeur du Département est aujourd’hui… le Conseil
général du Val-de-Marne !
Source : http://www.cg94.fr/conseil-general/15954-economie.html
P2014 8 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
compter de cette date, les citoyens éliront alors des conseillers territoriaux, siégeant à la fois au
Conseil général et au Conseil régional.
Pour mettre en place ses actions de service public, le Conseil général bénéficie de ressources (impôts,
taxes, dotations de l'état) d'un montant de près de 2 milliards d’euros.
Source : http://intranet.cg94.loc/jcms/jcms/l_74729/les-poles-de-la-direction-generale-des-services
Nous allons nous concentrer sur le pôle Architecture et environnement qui comprend la Direction où
j’ai effectué ce stage.
La Direction des Bâtiments : La Charte des Collèges – La Politique énergétique des bâtiments
départementaux
La Direction des Espaces Verts et du Paysage : Le Plan Vert
La Direction des Services de l’Environnement et de l’Assainissement : Le Plan Bleu
La Direction du Développement Durable : Climat - Solidarités et territoires durables -
Politiques environnementales
P2014 9 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Alain Nicaise est le Directeur Général Adjoint du Pôle Architecture et Environnement qui compte
environ 750 agents et qui comprend également une assistante de direction et une chargée de
mission qui assure l’interface entre le Pôle et les Directions.
Source : http://intranet.cg94.loc/jcms/jcms/l_71093/presentation-generale-du-pole-architecture-et-environnement
Penchons-nous un peu plus en détails sur la Direction des bâtiments qui est celle qui nous intéresse.
La Direction intervient dans le cadre des différentes politiques et missions mises en œuvre au sein de
la collectivité : l’éducation, la petite enfance, la solidarité, la lutte contre les exclusions, le sport, la
culture et les loisirs à travers les collèges, les crèches, les PMI, les EDS, les équipements sportifs,
culturels et de loisirs ainsi que les bâtiments administratifs. Pour construire, rénover, améliorer et
mettre aux normes les équipements, les actions de la direction des Bâtiments sont les suivantes :
Source : http://intranet.cg94.loc/jcms/jcms/l_7772/presentation-generale-de-la-direction-des-batiments
Le service où je travaille est le service Energie, Prospective et Faisabilité. Nous verrons plus en détails
dans la partie 3 du rapport quelles sont ses missions.
P2014 10 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
2 Les missions
2.1 Contextes
2.1.1 Contexte historique
L’économie d’énergie est une véritable préoccupation aujourd’hui. Elle est devenue en enjeu
économique et environnemental. Cette prise de conscience est en réalité très récente.
Depuis très longtemps, l’Homme utilise l’ « énergie » pour l’aider dans son développement et son
efficacité au travail. Le feu, le soleil, l’eau, le vent…etc. sont des sources d’énergie utilisées depuis
toujours. Elles ont permis à l’Homme de se développer paisiblement à travers les âges. Puis, ce
développement s’est brusquement accéléré avec l’âge industriel. L’Homme consomme alors sans
modération toutes les sources d’énergie qu’il arrive à maîtriser : charbon, gaz, électricité, pétrole…
etc. Cette utilisation sans limite de l’énergie permet de grandes avancées dans pratiquement tous les
domaines existants et permet même d’avoir accès à des choses relevant du rêve et de l’imaginaire
jusqu’à alors (l’Homme a tout de même mis le pied sur la lune !!). L’Homme ne connait alors aucune
limite dans l’utilisation de ce qu’on appelle « énergie ».
Puis vinrent les deux chocs pétroliers des années 70 et 80. A partir de ce moment, certains
scientifiques et économistes commencent à émettre les idées qui constitueront les bases du
développement durable et de la prise de conscience de l’épuisement des ressources, notamment en
énergie fossiles. La France, à l’instar de d’autres pays, prend conscience de l’enjeu stratégique,
économique, politique et social que représente le contrôle des sources d’énergie et se lance alors
dans ce que l’on nomme le « tout nucléaire ». Ce programme est censé conférer à la France son
indépendance énergétique.
Depuis le protocole de Kyoto en 1997, les pays occidentaux ont compris l’importance de ne pas
gaspiller l’énergie qui est à notre disposition et de moins polluer afin de préserver la Terre d’un
réchauffement climatique trop rapide. La France s’est engagée, avec de nombreux autres pays, à
faire des efforts dans ces domaines.
Avec l’augmentation du prix de l’énergie (GDF a encore augmenté le prix du gaz de 5% en octobre
2012), la part de la facture énergétique dans les ménages français augmente chaque année. S’il est
vrai que l’électricité produite en France est l’une des moins chères en Europe pour le consommateur
P2014 11 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
final (grâce au nucléaire), cette réalité tend à disparaître et les autres types d’énergie fossiles ne sont
pas épargnés. Pour faire face à cette montée des prix, nous devons donc créer moins de besoins en
énergie afin d’en consommer le moins possible et ainsi réduire la facture du consommateur. On peut
alors introduire une notion qui fait référence à cette sauvegarde/économie d’énergie possible tout
autour de nous : le « négawatt ». Celle-ci fait référence à l’énorme « filon » d’énergie qu’il nous est
possible d’économiser en changeant nos habitudes de consommation : acheter une voiture moins
consommatrice, ne pas laisser les lumières allumés, mieux isoler sa maison/son appartement… et de
nombreuses autres choses.
Le CG94, qui possède plus de 350 bâtiments a donc un fort intérêt à rénover l’ensemble de son parc
immobilier dans ce sens. Et bien que l’impact financier sur le court terme soit important, les gains
générés sur le long terme sont très intéressants (énergétiquement et économiquement parlant).
Ceci amène un nouveau challenge pour le Conseil Général : outre réduire la facture, il faut réduire les
émissions de CO2. Il est vrai que les deux sont directement liées. En cherchant à réduire la
consommation énergétique, on réduit la production d’énergie et donc les émissions de CO2
associées. Cependant, la réduction de ces émissions peut aussi se faire par un changement d’énergie
utilisée. En effet, il est prouvé que, en France, la production de chaleur par le fioul est plus polluante
que celle produite à partir de gaz, qui est elle-même plus polluante que celle produite à partir de
l’électricité qui est majoritairement d’origine nucléaire.
Le CG94 tente donc, depuis plusieurs années, d’utiliser de moins en moins de fioul dans ses
bâtiments et de le remplacer par du gaz ou de raccorder les bâtiments à un réseau de chaleur*. En
effet, le Val-de-Marne est l’un des départements français qui possède le réseau de chaleur le plus
développé. Il est vrai que la présence d’une forte géothermie dans son sol favorise ce
développement.
Dans la dynamique de l’élection, le Grenelle de l’environnement a été élaboré. Celui-ci était alors
sensé définir une nouvelle orientation de la France dans le domaine de l’environnement et de
l’énergie. Il se voulait innovant et entreprenant dans les décisions prises. Malheureusement, la crise
de 2008 est arrivée, amenant avec elle un bouleversement des priorités gouvernementales.
Cependant des mesures ont tout de même été adoptées depuis et les entreprises se doivent de les
appliquer. C’est le cas, par exemple, de la Réglementation Thermique 2012 (RT2012). J’aborderais
plus en détails cette réglementation dans la partie 3 du rapport. On peut néanmoins, dire dès à
présent, à son sujet qu’elle est plus exigeante en termes de performance énergétique dans le
bâtiment que la précédente : la RT2005.
P2014 12 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Cette règlementation s’appliquera à l’ensemble des bâtiments sur le territoire français à partir de
janvier 2013. Le CG94 est donc directement concerné.
C’est donc dans cet ensemble de contextes qu’il m’a été proposé de réaliser deux missions dans le
secteur de l’énergie appliquée au bâtiment.
2.2 Mission 1
Ma première mission porte sur un ensemble de bâtiments appartenant au CG94. Elle consiste
en une analyse de la performance énergétique* du parc immobilier du CG94 de 1996 à 2010. On va
pouvoir constater par la suite, qu’en réalité, de nombreux bâtiments ne seront pas pris en compte et
que l’étude se recentrera sur certaines années choisies entre 1996 et 2010.
Cette mission se découpe en plusieurs étapes : récolter les informations, les traiter afin de les rendre
exploitables et enfin les analyser.
2.2.1 Problématique
La problématique posée est la suivante : analyser l’évolution de la performance énergétique
et de l’impact environnemental des bâtiments appartenant au Conseil Général du Val-de-Marne
depuis 1996. L’objectif est double :
Cette façon de procéder est biaisée dans le sens où il peut exister des consommations énergétiques
pour un bâtiment pour une année et elles peuvent être inexistantes pour une autre année. Pour
résumer, les bâtiments étudiés d’une année sur l’autre ne seront pas forcément les mêmes. Cela va
faire apparaître des difficultés supplémentaires pour la bonne réalisation du travail demandé.
P2014 13 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Collèges (COL)
Crèches (CRE)
Espaces Départementaux de Solidarités (EDS)
Foyers (FOY)
Gendarmeries (GEN)
Logements (LOG)
Lycées (LYC)
Parcs (PAB)
Bâtiments Protection Maternelle et Infantile (PMI)
Propriétés départementales (PRO)
Autres bâtiments sociaux (SOC)
Bâtiments Transports, Voirie & Déplacement (TVD)
Villages vacances (VVA)
Divers (DIV)
Autre (AUT)
Chaque bâtiment est repéré par son « codequip ». Celui-ci nous renseigne sur le type de bâtiment, la
ville où il est situé et sur son classement parmi les bâtiments de même type situés dans la même
ville.
L’étude concerne seulement une partie des bâtiments cités plus haut. Ne sont pas pris en compte :
Collèges : c’est un cas particulier dans la gestion des bâtiments du CG94. En effet, le collège
est un établissement Public Local d’Enseignement (PLE). Ceci rend très difficile une collecte
fiable de données. Donc bien qu’ils représentent près de la moitié (en termes de surfaces) du
parc immobilier du CG94, il a été décidé de les exclure de l’étude.
Parcs : les consommations énergétiques d’un parc comprennent la consommation du
bâtiment du parc (quand il y en a un) et l’éclairage du parc. Dans ces conditions, il est
impossible d’évaluer la consommation propre du bâtiment.
Villages vacances : ils sont situés en Savoie et en Haute Savoie et sont un cas très à part dans
l’ensemble du patrimoine immobilier du CG94. Ils sont négligeables (en termes de surface).
Gendarmeries : les utilisateurs payent eux-mêmes leurs consommations et elles ne sont pas
transmises au Conseil Général.
Centres d’information et d’orientation : ils font partie intégrante des bâtiments collèges et
donc ne sont pas pris en compte pour les raisons évoquées précédemment.
Lycées : les utilisateurs payent eux-mêmes leurs consommations et elles ne sont pas
transmises au Conseil Général.
P2014 14 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Propriétés départementales : ce sont des bâtiments non utilisés. La majorité d’entre eux est
en projet de destruction pour l’élargissement des voiries.
Logements : les utilisateurs payent eux-mêmes leurs consommations et elles ne sont pas
transmises au Conseil Général.
Autre : les utilisateurs payent eux-mêmes leurs consommations et elles ne sont pas
transmises au Conseil Général.
Gaz
Electricité
Réseau de chaleur : c’est un abus de langage, le réseau de chaleur n’étant pas une
« énergie » à proprement parlé mais un moyen d’acheminer de la chaleur (voir définition
dans le Lexique).
Fioul
Or, pour des raisons de temps et de difficultés à exploiter les données (les deux sont d’ailleurs liés), il
a été décidé de restreindre l’étude aux années : 1996, 1998, 2002, 2006, 2008, 2009 et 2010. Il a
ensuite été convenu qu’il serait effectué des projections à partir des résultats obtenus pour obtenir la
performance énergétique des autres années.
Le changement de surface d’un bâtiment suite à des travaux d’une année sur l’autre n’est
pas pris en compte. En réalité, cette donnée n’a que peu d’impacts par rapport à l’ensemble
du patrimoine.
La performance énergétique des bâtiments est basée sur l’ensemble des consommations de
fioul/gaz/réseau de chaleur et d’électricité du bâtiment. Il n’a pas été fait de distinctions
entres les différentes utilisations faites de ces énergies : chauffage, eau chaude sanitaire,
éclairage, cuisine, laverie…etc.
Les bâtiments sont chauffés à 19°C (hors crèches qui sont chauffées à 21°C). Cette donnée
rentre en compte dans l’utilisation des Degrés Jours (DJ). Cette notion sera approfondie plus
en détails dans la suite du rapport.
Par la suite, de nouvelles hypothèses ont dû être définies au cours de l’étude afin de pouvoir
poursuivre la mission correctement.
P2014 15 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Utilisation d’un logiciel interne à la direction des bâtiments : GIP pour Gestion Informatisée
du Patrimoine. Ce logiciel regroupe l’ensemble des informations concernant le patrimoine
bâti du CG94. On y retrouve donc les consommations énergétiques des bâtiments.
Malheureusement, la base de données de ce logiciel n’est pas toujours maintenu à jour et
des informations sont parfois manquantes (voire erronées).
Collecte des informations auprès d’un collègue du service EPF. Ce dernier possède de
nombreuses factures d’énergie des différents bâtiments. La récupération des informations a
donc pu aussi se réaliser par ce biais-là.
Il faut préciser qu’il existe plusieurs manières de prendre en compte la surface d’un bâtiment :
SHON* (Surface Hors Œuvre Nette), SHOB* (Surface Hors Œuvre Brute), SU* (Surface Utile),…etc. En
appliquant les directives données par les textes règlementaires sur l’évaluation de la performance
énergétique (DPE), ce sera la SHON qui sera utilisée.
P2014 16 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Remarque : en réalité pour le fioul, la consommation est exprimée en litres et non en kWh sur les
factures. Il faut donc appliquer un coefficient (9,97) correspondant à la conversion litre -> kWh.
Donc, lorsqu’un bâtiment est étudié en termes de performance énergétique (kWh/m²), il faut se
ramener à l’énergie primaire consommée. Il existe des coefficients déterminés par arrêté
réglementaire pour chaque type d’énergie :
Electricité : 2,58
Gaz : 1
Réseau de chaleur : 1
Fioul : 1
Exemple :
Il est nécessaire de préciser que ces coefficients ont été définis il y a plusieurs dizaines d’années et
qu’ils ne représentent pas la réalité physique de la conversion énergie primaire -> finale. Ce sont des
conventions.
« Les Degrés Jours Unifies (DJU) sont utilisés pour qualifier la rigueur d’un climat et caractériser ainsi
une consommation de chauffage.
Les DJU représentent l’écart de température entre une température intérieure conventionnelle de
18°C et la température extérieure moyenne de la journée (données Météo France, moyenne
trentenaire). Ils sont calculés chaque jour pour une centaine de stations météorologiques en France.
Ex : pour une journée dont la température extérieure moyenne est de +5°C, les DJU sont de 18°C –
5°C = 13°C. »
Il est alors relativement aisé de comprendre que, pour que l’étude réalisée soit pertinente, il est
impératif d’introduire les DJ dans les calculs de consommations effectués. Ceci afin de pouvoir
comparer sur « un pied d’égalité » la performance énergétique d’un bâtiment d’une année à l’autre.
Il faut préciser que, pour l’étude de la performance énergétique des crèches, les DJ utilisés sont en
base 22 (au lieu de 18). En effet, les crèches sont chauffées à 21°C en moyenne, contrairement aux
autres bâtiments théoriquement chauffés à 19°C.
P2014 17 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Il a donc été décidé d’introduire un coefficient dans les calculs effectués. Celui-ci est estimé de la
façon suivante :
Tout d’abord, il faut faire la somme des DJ du mois de janvier au mois de mai et du mois d’octobre au
mois de décembre pour l’ensemble des années étudiées de 1996 à 2010. Les mois pris en compte ici
correspondent aux mois traditionnels de période de chauffe (pour les crèches : mois de septembre
en plus dans la période de chauffe).
S 1996 DJ=DJ 1996 janvier + DJ 1996 février + DJ 1996 mars + DJ 1996 avril + DJ 1996 mai + DJ 1996 oc
Ensuite, il faut faire la moyenne de toutes les sommes réalisées pour chaque année.
Puis on détermine le coefficient en effectuant le quotient de la moyenne des DJ pour l’ensemble des
années sur la somme des DJ correspondant à l’année étudiée.
M DJ
Coef 2009 DJ=
S 2009 DJ
Pour finir, il suffit de multiplier la consommation d’énergie primaire en chauffage du bâtiment par ce
coefficient.
Par exemple, dans le cas de factures semestrielles, nous pouvons être confrontés à la situation
suivante pour la consommation électrique/gaz/réseau de chaleur d’un bâtiment :
P2014 18 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Donc sur GIP, dans la situation présentée ci-dessus, la consommation de l’année 2009 est enregistrée
sur la période suivante : 13.09.09 -> 12.03.10. Ce qui ne correspond pas à la véritable consommation
sur l’année civile 2009.
Autre exemple :
Dans le cas de factures mensuelles, les factures de consommation pour le bâtiment pour l’année
2009 s’étendent de février à novembre. Les raisons peuvent être multiples : changement de
tarification, changement d’énergie utilisée, absence de relevés…etc.
La première approche concernant cette situation a été de définir les périodes de consommation et
donc les bâtiments associés que l’on retenait. A titre d’exemple, pour l’année 2009, nous avons
seulement retenu les périodes de consommations suivantes :
Or, après avoir réalisé un premier filtre et présenté les résultats au tuteur de stage et au chef de
service, nous nous sommes aperçus qu’il ne restait que très peu de données exploitables. Il était
alors impossible de poursuivre le travail dans des conditions satisfaisantes. Nous avons donc défini
une nouvelle méthode afin de pouvoir traiter les informations. Cette approche, détaillée ci-dessous,
va faire apparaitre de nouvelles hypothèses et engendrer des approximations.
Pour pouvoir appliquer la nouvelle méthode, il faut distinguer les énergies étudiées et leur
utilisation :
Fichier Excel : feuillets intitulés ADM, ART, CPF, CRE, DIV, EDS, FOY, PMI, SOC, TVD et « bat traités ».
Colonne intitulée : « Energie primaire obtenue avec la "règle de 3" pour les années civiles incomplètes (kWh) »
Si la période de consommation enregistrée comprend douze mois dont au moins sept font partie de
l’année étudiée, nous considérons que cette consommation correspond à celle de l’année civile
étudiée. Il y a donc l’apparition d’une inexactitude dans les données traitées. En réalité, cette erreur
est assez minime, la consommation d’électricité ne variant pas de façon significative d’une année à
l’autre, en absence de travaux dans le bâtiment bien sûr.
Si la période de consommation enregistrée est inférieure à douze mois, on applique simplement une
règle de trois. De même, cette approche comporte des imprécisions. Cependant une fois de plus, ces
dernières sont minimes, la consommation d’électricité (hors chauffage) ne variant pas de manière
importante d’un mois à l’autre.
P2014 19 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
La consommation d’énergie primaire est de 446 234 kWh sur 7 mois pour le bâtiment ADMBON01.
446 234 × 12
Conso année= =764 973 kWh
7
Pour les autres cas rencontrés, la consommation, et donc le bâtiment associé, ne sont pas pris en
compte pour l’année étudiée.
Fichier Excel : feuillets intitulés ADM, ART, CPF, CRE, DIV, EDS, FOY, PMI, SOC, TVD et « bat traités ».
Colonne intitulée : « Energie primaire obtenue avec DJ pour les années civiles incomplètes (kWh)»
Formule :
On utilise la même technique lorsque l’on possède une consommation d’énergie de douze mois (ou
plus) enregistrée à cheval sur deux années civiles.
Si la consommation d’énergie enregistrée est inférieure à quatre mois, on ne prend pas en compte la
consommation et donc le bâtiment associé pour l’année étudiée.
La consommation primaire de gaz enregistrée pour EDSALF04 est de 140 417 kWh du 29.07.2008 au
29.07.2009.
Donc on obtient une consommation primaire de gaz pour 2009 pour l’EDSALF04 égale à :
P2014 20 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Comme précisé précédemment, nous utilisons la SHON pour l’exploitation des données de surface.
Pour les bâtiments pour lesquels est enregistrée la SU mais non la SHON, il a été décidé d’utiliser la
SU en additionnant celle-ci avec douze pourcent de sa valeur. Ce coefficient a été défini par une
urbaniste du CG94 et correspond à peu près à la réalité. Cependant, il est nécessaire de souligner
l’approximation faite ici.
Les bâtiments pour lesquels nous n’avons ni la SHON ni la SU ne sont pas étudiés.
Il faut préciser que le changement de surface d’un bâtiment d’une année à l’autre, à la suite de
travaux, n’est pas pris en compte dans l’analyse. Ceci ajoute une imprécision supplémentaire.
Pour finir, il peut arriver que des factures de consommations énergétiques soient réparties d’une
étrange façon.
A titre d’exemple :
Pour une crèche (CRE), nous avons la facture de gaz sans facture d’électricité
En réalité, la crèche et la PMI sont regroupées et se situent au même endroit (voir même dans le
même bâtiment). Donc dans ce cas, on additionne les surfaces des bâtiments ainsi que leurs
consommations énergétiques.
Donc à la suite de toutes ces opérations de traitement, malgré les approximations qu’elles
engendrent et la perte plus ou moins importante de données par année, nous obtenons des données
exploitables.
La performance énergétique
La performance environnementale
P2014 21 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Lorsque les consommations des différentes énergies d’un bâtiment pour une année sont traitées
(ensemble des étapes précédentes), il ne reste qu’à additionner l’ensemble des consommations
énergétiques d’un bâtiment pour l’année étudiée.
Pour chaque année et chaque bâtiment, il faut réaliser le quotient de la somme des consommations
sur la surface du bâtiment. Le résultat obtenu nous renseigne sur la performance énergétique du
bâtiment. C’est l’une des fameuses « étiquettes énergétiques » obligatoires que l’on trouve dès que
l’on souhaite acheter ou louer un bien immobilier.
P2014 22 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
40% seulement. Ce coefficient est compris, pour les bâtiments étudiés, entre 0,056
kgCO2/kWh et 0,217 kgCO2/kWh.
Lorsque les émissions de CO2 associées aux différentes consommations d’énergie d’un bâtiment pour
une année sont calculées, il ne reste qu’à additionner l’ensemble de ces émissions de CO 2 du
bâtiment pour l’année étudiée.
Pour chaque année et chaque bâtiment, il faut réaliser le quotient de la somme des émissions de CO 2
sur la surface du bâtiment. Le résultat obtenu nous renseigne sur la performance environnementale
du bâtiment. C’est l’étiquette climat (ou étiquette DPE).
Une fois que les performances énergétiques et environnementales de chaque bâtiment pour chaque
année ont été calculées, il faut les regrouper et en faire la moyenne pour chaque année. Cette étape
est réalisée grâce aux tableaux croisés dynamiques.
L’année « 1996 » n’étant pas une année fiable (le CG94 ne gérait pas encore les factures de fioul),
l’étude débutera en 1998.
P2014 23 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
On observe une amélioration de la performance énergétique entre 1998 et 2010 de l’ordre de 17%.
Le pic le plus important de l’amélioration se situe entre 1998 et 2002 : 10%.
L’objectif du Conseil Général depuis 2008 est d’avoir une amélioration de la performance
énergétique de 3% chaque année. Si on décide d’étudier la période 2006 à 2010, on observe une
l’amélioration de 9% de la performance énergétique. On peut donc en déduire que le CG94 est à peu
près en phase avec son objectif.
Remarque : les pourcentages fixés par le Grenelle concernent les valeurs absolues et non relatives
(donc non ramenées au mètre carré), contrairement à l’analyse réalisée présentement.
Le compte rendu de cette première mission permet d’avoir une vision globale de l’évolution des
performances énergétiques et environnementales d’une partie du patrimoine bâti du CG94. Nous
allons maintenant étudier des bâtiments spécifiques qui ont subi des travaux de rénovation.
L’objectif est de comparer les performances énergétiques et environnementales de ces bâtiments
entre avant et après les travaux. C’est l’objet de ma deuxième mission.
P2014 24 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
2.3 Mission 2
Deux études de bâtiments ayant subis des travaux de rénovation sont présentés dans cette
partie. Les deux études sont très différentes l’une de l’autre par la différence des travaux menés. Une
troisième étude portant sur un autre bâtiment est consultable en annexe.
Le bâtiment accueille 55 enfants en crèche, des consultations pédiatriques, des suivis de grossesses
et une halte-jeux en PMI. Il comprend un rez-de-chaussée bas semi-enterré où l’on trouve la PMI et
les locaux de services de la crèche, un rez-de-chaussée surélevé recevant les salles de vie des enfants.
Cette crèche ne comporte pas de logement de fonction.
Les travaux ont consisté à réaménager complètement le rez-de-chaussée bas qui est en maçonnerie
de béton et à reconstruire en bois (portique en lamellé-collé et bardage) le rez-de-chaussée haut qui
était composé à l’origine d’une structure métallique en mauvais état et de remplissages en
menuiserie en aluminium qui présentaient des problèmes d’étanchéité à l’air.
La crèche et la PMI présentaient une vétusté des installations et des locaux, ainsi que des problèmes
d’étanchéité à l’air d’une part et n’était pas accessible aux personnes handicapées d’autre part.
de créer de nouveaux espaces tels les espaces d’accueil des parents, des salles de change
avec vision sur les salles de vie, des salles d’activités, des dortoirs, un local poussettes, un
local vélos, des locaux poubelles, une salle de jeux d’eau, des vestiaires et des douches pour
le personnel, etc.
d’améliorer le confort des enfants, du public et du personnel en réalisant une meilleure
isolation phonique et thermique des murs, terrasses et menuiseries extérieures,
de remettre à neuf et aux normes les équipements sanitaires, le réseau de chauffage et
l’installation électrique, création d’une VMC double flux et d’un chauffage par le sol pour la
crèche.
de permettre l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite par la création d’une rampe
d’accès pour la crèche, en redescendant la PMI au rez-de-chaussée et en créant des
sanitaires adaptés.
P2014 25 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Revoir la distribution et l’aménagement du jardin afin d’optimiser les espaces qui sont très
petits.
Les travaux de démarrage ont commencé le 09 janvier 2006 pour une durée de 14 mois. Le chantier a
pris 3 mois de retard qui ont été rattrapés en cours de chantier. Le jardin a été refait en fin de
chantier en avril/mai 2007.
Vous trouverez en annexes les détails sur les travaux et installations réalisées lors des travaux de la
Crèche/PMI et qui ont un impact direct sur les consommations d’énergie. Vous trouverez également
les résultats de la campagne de mesures menée au sein de la crèche afin de pouvoir identifier la
répartition des consommations d’énergie au sein du bâtiment.
Annexe M2.1.1 : Détails des travaux et installations impactant sur la performance énergétique du
bâtiment
2.3.1.2.1 Gaz
2.3.1.2.1.1 ECS
En l’absence de relevés concernant la production d’énergie à partir de l’installation solaire, nous
posons l’hypothèse suivante :
La production d’ECS à partir des panneaux solaires équivaut à 30% de la consommation totale sur
l’année. La valeur théorique avoisine les 50% mais dans la pratique, nous retiendrons plutôt 30%
(selon le témoignage de mon maître de stage).
La consommation de gaz nécessaire afin de chauffer l’ECS pour l’année 2011 est égale à 7 277 kWh.
Cependant, ce résultat ne prend pas en compte les pertes liées aux installations.
Donc en prenant en compte d’une part l’ensemble des hypothèses posées pour arriver à ce résultat ;
d’autre part les pertes de chaleurs se situant au niveau du ballon et au niveau du réseau ; et enfin la
part de 30% du solaire dans la chauffe de l’ECS, on obtient une consommation totale de gaz égale à :
P2014 26 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
2.3.1.2.1.2 CTA
De même que pour l’ECS, nous allons calculer la consommation de gaz dédiée au réchauffement de
l’air de la CTA.
Pour l’année 2011, le gaz consommé par les chaudières pour chauffer l’air de la CTA est égale à 12
195 kWh, en prenant en compte la récupération d’énergie (voir Fiche Calculs M2.1.3 pour plus de
détails).
Ce résultat ne prend pas en compte les pertes liées à l’installation. Ces dernières sont négligeables et
ne seront donc pas calculées dans l’étude.
2.3.1.2.1.3 Chauffage
Avant de commencer l’analyse, il peut être intéressant de préciser qu’il n’y aura pas de distinction
faite entre le chauffage de la crèche et celui de la PMI. Il pourrait être intéressant de faire ce
détachement vu que la crèche est chauffée par le sol alors que la PMI est chauffée par des radiateurs.
La méthode appliquée ici pour trouver la consommation de gaz liée au chauffage va différer de celles
utilisées pour l’ECS et la CTA. En effet, l’ECS, la CTA et le chauffage réunis représentent à eux seuls
l’ensemble de la consommation de gaz du bâtiment. Il suffit donc de posséder le chiffre de la
consommation totale de gaz pour l’année 2011 et d’y soustraire les consommations liées à l’ECS et à
la CTA.
Remarque : il est important de rappeler que l’ECS est chauffée à hauteur de 30% par le système
solaire.
Nous obtenons une consommation de gaz pour le chauffage égale à 87 031 kWh pour l’année 2011.
Ce résultat comprend les pertes liées à l’installation. Il peut être intéressant de chercher à les extraire
du total.
P2014 27 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
8%
11%
81%
2.3.1.2.2 Electricité
2.3.1.2.2.1 Buanderie
La buanderie est utilisée seulement pendant les heures d’ouverture de la crèche. Les horaires
correspondant sont les suivants :
Du lundi au vendredi de 7h à 19h. Fermée le week-end. Elle peut fermer ou fonctionner à effectif
réduit pendant les deux mois d’été juillet et août.
La consommation d’électricité liée à la buanderie pour l’année 2011 est de 10 598 kWh.
Ce résultat prend en compte les pertes en lignes entre le TGBT et la buanderie. Cependant, en vue de
la proximité des installations, nous pouvant supposer que ces dernières sont très faibles et donc
négligeables. Nous ne chercherons donc pas à les extraire du résultat.
2.3.1.2.2.2 Cuisine
Les appareils présents dans la cuisine ne fonctionnent pas tous de la même manière. Par exemple, les
plaques de cuissons sont utilisées ponctuellement alors que les systèmes réfrigérants sont en
fonctionnement continu tout au long de l’année.
La consommation d’électricité liée à la cuisine pour l’année 2011 vaut 6 745 kWh.
Ce résultat prend en compte les pertes en lignes entre le TGBT et la cuisine. Cependant, au vu de la
proximité des installations, nous pouvons supposer que ces dernières sont très faibles et donc
négligeables. Nous ne chercherons donc pas à les extraire du résultat.
2.3.1.2.2.3 CTA
Il nous faut étudier les deux vitesses de fonctionnement séparément l’une de l’autre.
P2014 28 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
2.3.1.2.2.4 Divers
Pour finir sur la répartition de la consommation d’électricité, nous allons calculer la consommation
de la quatrième et dernière catégorie : « divers ».
La catégorie « Divers » a, pour l’année 2011, une consommation d’électricité de 19 891 kWh.
24%
45%
15%
15%
2.3.1.2.3 Solaire
Le rôle des panneaux solaires thermiques est de chauffer l’ECS.
P2014 29 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
6%
58%
26%
72%
P2014 30 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
6%
22%
7%
41%
7%
12%
48% 50%
P2014 31 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Bâtiment économe
50 A #REF!
51 à 110 B #REF!
111 à 210 C 210
211 à 350 D #REF!
351 à 540 E #REF!
541 à 750 F #REF!
> 750 G #REF!
Bâtiment énergivore kWh EP/m².an
Ce résultat comprend l’ensemble des utilisations faites des différentes énergies. Il est intéressant de
rappeler que l’objectif du CG94 aujourd’hui est d’arriver à une performance énergétique de 80
kWh/m² par bâtiment. Cependant, cette politique n’était pas encore appliquée lors de la rénovation
de la crèche Amédée Laplace. De plus, cette valeur de performance concerne uniquement les
équipements pour le chauffage, le refroidissement, l’éclairage, la production d’eau chaude sanitaire
et les auxiliaires (pompes et ventilateurs). Ces équipements correspondent à ceux exprimés dans la
RT2012.
Nous pouvons néanmoins tenter d’approximer la consommation énergétique liée à ces équipements
et la performance énergétique associée.
Bâtiment économe
50 A #REF!
51 à 110 B #REF!
111 à 210 C 173
211 à 350 D #REF!
351 à 540 E #REF!
541 à 750 F #REF!
> 750 G #REF!
Bâtiment énergivore kWh EP/m².an
P2014 32 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
10%
90%
En appliquant la même méthode de calculs aux différents usages, nous obtenons le diagramme
suivant :
10%
7%
73%
P2014 33 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
61 à 100 E #REF!
101 à 145 F #REF!
> 145 G #REF!
Forte émission de GES kg CO2/m².an
De même que pour le calcul de la performance énergétique, on peut tenter d’isoler seulement les
équipements concernés par la RT2012.
61 à 100 E #REF!
101 à 145 F #REF!
> 145 G #REF!
Forte émission de GES kg CO2/m².an
2.3.1.6.1 Consommations
On utilise les valeurs moyennes des consommations sur les trois années de la situation avant et après
travaux. Les valeurs des consommations proviennent des factures des fournisseurs d’énergie.
2.3.1.6.1.1 Gaz
On observe une spectaculaire diminution de la consommation de gaz par rapport à la situation entre
avant et après les travaux. Elle est de l’ordre de 40%. Nous allons tenter d’expliquer cette baisse.
Tout d’abord, il faut préciser que les utilisations du gaz ne sont pas tout à fait les mêmes entre avant
et après les travaux :
P2014 34 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
L’ECS : présence d’un lave-linge supplémentaire d’une capacité de 6,5 kg raccordé à l’ECS
après travaux. Le CG94 a effectué des mesures, et nous savons qu’un lave-linge d’une
capacité de 8 kg consomme 13 litres par lavage. Nous pouvons donc supposer que le
lave-linge installé consomme 10,5 litres par lavage. Soit une consommation annuelle de 5
m3. De plus, l’ECS est chauffée à hauteur de 30% par le solaire après travaux.
La cuisine : cuisinière à gaz avant travaux. Elle devient électrique après travaux.
La CTA : inexistante avant travaux.
la consommation d’énergie afin de chauffer l’ECS est considérée comme constante avant
et après travaux (à l’exception d’une machine à laver supplémentaire).
la consommation d’énergie des plaques de cuisson, qu’elles soit gaz ou électriques, est
considérée comme constante à la situation avant et après travaux. On considère qu’elles
consomment 9 kWh par jour d’ouverture de la crèche (voir annexe M2.1.1 sur le matériel
installé en cuisine). On obtient alors une consommation annuelle de 2 142 kWh.
Nous pouvons alors comparer la répartition de chaque usage par rapport à la situation entre avant et
après les travaux:
200,000.00
CTA
150,000.00 Cuisine
ECS
Chauffage
100,000.00
50,000.00
0.00
Avant travaux Après travaux
Explications possibles :
La consommation de gaz pour alimenter l’ECS et la CTA en chaleur après travaux correspond à peu
près à la consommation de gaz pour chauffer l’ECS et alimenter les plaques de cuisson avant travaux.
C’est donc essentiellement sur le chauffage que se joue la réduction de consommation de 37%.
P2014 35 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
2.3.1.6.1.2 Electricité
On observe une augmentation de la consommation d’électricité avant et après les travaux:
+20%.Tentons d’expliquer cette affirmation.
De même que pour le gaz, l’utilisation de l’électricité n’est pas tout à fait la même par rapport à la
situation entre avant et après les travaux:
Nous pouvons alors comparer la répartition de chaque usage avant et après les travaux:
120,000.00
100,000.00
CTA
Cuisine
80,000.00
Buanderie
Divers
60,000.00
40,000.00
20,000.00
0.00
Avant travaux Après travaux
Explications possibles :
P2014 36 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
2.3.1.6.1.3 Total
La répartition des différentes énergies avant et après les travaux n’est pas la même.
300,000.00
250,000.00
Solaire
200,000.00 Gaz
Electricité
150,000.00
100,000.00
50,000.00
0.00
Avant travaux Après travaux
On peut remarquer que la répartition de la consommation énergétique est beaucoup plus homogène
après travaux qu’avant travaux. La consommation solaire étant négligeable (≈1%), on constate que
l’électricité et le gaz représentent chacun 50% de la consommation après travaux contre
respectivement 30% et 70% avant travaux.
On constate, de plus, que la consommation globale d’énergie a diminuée de 20% par rapport à la
situation entre avant et après les travaux. Cette diminution est essentiellement imputable à la baisse
de consommation de gaz liée au chauffage du bâtiment.
Le gaz émet presque trois fois plus de CO 2 que l’électricité. On peut donc aisément en déduire, au vu
des observations qui ont été faites au paragraphe précédent, que les émissions de gaz à effet de
serre ont dû fortement chuter après les travaux.
Remarque : on considère que les panneaux solaires n’émettent pas de CO 2 (ce qui n’est pas tout à
fait exact si on décidait de prendre en compte l’énergie grise).
P2014 37 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Diagramme obtenu :
50,000.00
40,000.00
Gaz
Electricité
30,000.00
20,000.00
10,000.00
0.00
Avant travaux Après travaux
Ces observations sont en accord avec l’évolution des consommations constatées précédemment :
Cette première comparaison des émissions de CO2 ne prend pas en compte le coût marginal en CO2
de l’électricité*. Celui-ci concerne uniquement le surplus d’électricité consommé après les travaux.
En intégrant cette notion et en décidant de prendre une moyenne d’émission de 500 gCO 2 par
kilowattheure supplémentaire d’électricité, nous obtenons le diagramme suivant :
50,000.00
40,000.00 Gaz
Electricité
30,000.00
20,000.00
10,000.00
0.00
Avant travaux Après travaux
P2014 38 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
On peut alors constater que l’augmentation des émissions de CO 2 liées à l’électricité est beaucoup
plus importante : +121% en intégrant le coût marginal. La baisse globale des émissions de CO 2 est
donc moins importante : -30%.
Au vu de l’étude comparative qui a été faite précédemment sur les consommations et les émissions
de CO2 associées, on peut en déduire que les performances énergétiques et environnementales du
bâtiment après travaux doivent être meilleures que celles avant travaux.
Performances
350.00
300.00
250.00
100.00
50.00
0.00
Performance énergétique (kWh/m²) Performance environnementale
(kgCO2/m²)
On peut constater que la performance environnementale obtient une amélioration plus importante
que la performance énergétique. En effet, la baisse des consommations d’énergie est liée au gaz et
celui-ci « pollue » presque trois fois plus que l’électricité.
P2014 39 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Ceci permet de montrer que protection de l’environnement et économie financière (en se projetant
sur le long terme) ne sont pas incompatibles.
2.3.1.7.1 Gaz
2.3.1.7.1.1 ECS
Il est peut-être possible d’augmenter la part de l’énergie solaire dans la chauffe de l’ECS. Cela
permettrait de réduire encore la part du gaz. Néanmoins, la localisation de la crèche (moitié nord de
la France) et les coûts d’entretien et d’installation des panneaux solaires ne permettent pas
d’affirmer que ça soit une solution réellement efficace.
2.3.1.7.1.2 Chauffage
L’installation de capteurs de température dans chaque pièce ainsi que des régulateurs individuels
permettrait peut-être d’offrir une meilleure répartition de la chaleur. En effet, lors de la série de
mesures des températures dans la crèche, on a pu constater certaines disparités entre les pièces.
Mais cela semble compliquer à mettre en place dans la crèche avec le système de chauffage par le
sol. De plus, décentraliser la régulation de température de chauffage peut provoquer des abus et
finalement augmenter la consommation.
Il serait possible aussi, dans une toute autre mesure, de refaire encore une fois l’isolation du
bâtiment. En effet, l’épaisseur des isolants utilisés n’est pas toujours très importante et il serait
possible d’améliorer encore ce point.
2.3.1.7.1.3 CTA
Il semble raisonnable d’envisager un arrêt complet de la CTA en période de fermeture de la
crèche/PMI. Cela permettrait d’économiser 4 760,83 kWh par an pour le gaz. Mais il faudrait d’abord
faire une étude de l’humidité ambiante des locaux. En effet, le fonctionnement de la CTA, en plus du
renouvellement de l’air, permet aussi de combattre l’humidité des pièces.
2.3.1.7.2 Electricité
2.3.1.7.2.1 Buanderie
Il faudrait relier les deux « grosses » machines à laver le linge au réseau ECS. L’eau ne serait alors plus
chauffée par les résistances électriques internes des machines. Le gain électrique serait très
intéressant : de l’ordre de 5 000 kWh (on raisonne en énergie finale) sur une année ; et en
contrepartie, la contribution gaz/solaire pour chauffer l’ECS supplémentaire ne serait pas excessive :
P2014 40 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
de l’ordre de 600 kWh par an (calculé à partir des estimations en consommation d’eau des
machines).
2.3.1.7.2.2 Cuisine
Il faudrait repasser au gaz pour le fonctionnement des plaques de cuisson. En effet, la consommation
d’énergie (si on raisonne en énergie primaire) est beaucoup moins importante. Mais cela pose des
problèmes de sécurité et de raccordement supplémentaires.
2.3.1.7.2.3 CTA
Même proposition que pour le gaz : un arrêt complet de l’installation pendant les heures de
fermeture. Cela permettrait d’économiser environ 3 200 kWh par an (énergie finale).
2.3.1.7.2.4 Divers
Il est difficile d’estimer les améliorations possibles. En effet, on ne sait pas précisément ce que
contient la catégorie « divers ». On peut supposer qu’une sensibilisation du personnel de la
crèche/PMI à l’économie d’énergie (éteindre les lumières, ne pas laisser les ordinateurs allumés,…
etc.) pourrait peut-être permettre d’effectuer des économies d’énergie.
Remarque : j’ai pu moi-même constater, en allant visiter la crèche, que des lumières restent allumées
alors qu’il n’y a personne dans la salle/couloir.
Une autre voie d’amélioration possible, pour le pôle électricité en général, serait d’installer des
panneaux photovoltaïques. Mais il faudrait faire une étude en amont pour savoir si réellement cela
peut être intéressant.
Des travaux de rénovation de la chaufferie ont été effectués en 2010. Ils avaient pour objectifs
d’offrir de meilleures performances de chauffe tout en diminuant la consommation énergétique de la
chaudière. Le combustible est resté le même avant et après rénovation : le gaz naturel.
- 2 chaudières gaz à condensation pour gaz naturel. Elles sont chacune d’une puissance de
115 KW.
- 2 brûleurs radiants chacun intégré dans une chaudière. Ils permettent de chauffer l’eau
par combustion du gaz naturel.
- 2 boitiers de commande permettent de procéder aux réglages (températures de chauffe
par exemple).
P2014 41 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Dans cette étude, contrairement à la crèche A. Laplace, seule la chaufferie a été rénovée. Nous allons
donc étudier en détail la « partie » gaz mais pas la « partie » électricité.
Vous trouverez, en annexe, les résultats de la campagne de mesures effectuée dans la crèche
Poulmarch en compagnie d’un chauffagiste.
2.3.2.2.1 ECS
Commençons par calculer la quantité d’énergie nécessaire au chauffage de l’ECS.
La consommation de gaz nécessaire afin de chauffer l’ECS pour l’année de chauffe (correspond à
l’année scolaire) 2011-2012 est égale à 7 317 kWh. Cependant, ce résultat ne prend pas en compte
les pertes liées aux installations.
Donc en prenant en compte d’une part l’ensemble des hypothèses posées pour arriver à ce résultat ;
et d’autre part les pertes de chaleur se situant au niveau du ballon et au niveau du réseau, on obtient
une consommation totale de gaz égale à :
2.3.2.2.2 Chauffage
Connaissant la consommation totale de gaz pour la période étudiée, il va être relativement aisé de
trouver la part du gaz dédiée au chauffage.
P2014 42 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
La consommation de gaz dédiée au chauffage vaut, pour l’année de chauffe 2011-2012 : 146 623
kWh. Ce résultat prend en compte les pertes de l’installation. Il peut être intéressant de chercher à
les extraire. Je vous invite à consulter le fichier suivant :
6%
94%
18%
5%
77%
P2014 43 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
36%
60%
4%
Bâtiment économe
50 A #REF!
51 à 110 B #REF!
111 à 210 C 154
211 à 350 D
P2014 44 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
7%
5%
87%
P2014 45 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
On observe une légère diminution de la consommation de gaz après les travaux (à DJ constants). Elle
est de l’ordre de 7%.
200,000.00
150,000.00
Gaz
100,000.00
50,000.00
0.00
Avant travaux Après travaux
L’objectif de l’étude est de montrer l’impact du changement des chaudières sur la consommation de
gaz. Or les travaux de rénovation de la chaufferie ont été effectués que très récemment (été 2011) et
ne possédant qu’une année complète de relevés de consommation, il est difficile d’affirmer que ce
sont ces travaux qui permettent d’expliquer la baisse constatée. On ne peut que supposer que les
nouvelles chaudières à condensation ont vraisemblablement participées à cette baisse.
2.3.2.8.2 Total
La répartition du gaz et de l’électricité par rapport à la situation entre avant et après les travaux n’est
pas tout à fait la même.
350,000.00
300,000.00
250,000.00 Gaz
Electricité
200,000.00
150,000.00
100,000.00
50,000.00
0.00
Avant travaux Après travaux
On constate, avec étonnement, que la consommation d’électricité a baissé de 30% alors qu’aucun
travaux impactant sur cette consommation n’a été réalisé. On peut peut-être supposer que cette
P2014 46 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
baisse est due à un changement des machines à sécher/laver le linge de la buanderie ou à un arrêt
d’utilisation hypothétique de convecteurs.
Nous avons donc une consommation globale d’énergie qui a diminuée de 17% par rapport à la
situation entre avant et après les travaux de rénovation de la chaufferie. Mais cette amélioration est
davantage due à la forte baisse des consommations d’électricité (30%) qu’à la légère diminution des
consommations de gaz (7%). Nous restons devant une situation inexpliquée.
Le gaz émet presque trois fois plus de CO 2 que l’électricité. On peut donc en déduire, en vue des
observations qui ont été faites au paragraphe précédent, que les émissions de gaz à effet de serre
ont dues légèrement diminuer par rapport à la situation entre avant et après les travaux.
Diagramme obtenu :
50,000.00
40,000.00
Gaz
Electricité
30,000.00
20,000.00
10,000.00
0.00
Avant travaux Après travaux
On peut constater :
Au vu de l’étude comparative qui a été faite précédemment sur les consommations et les émissions
de CO2 associées, on peut en déduire que les performances énergétiques et environnementales du
bâtiment après travaux doivent être légèrement meilleures que celles avant travaux.
P2014 47 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Performances
250.00
200.00
50.00
0.00
Performance énergétique (kWh/m²) Performance environnementale
(kgCO2/m²)
On observe :
Du fait du peu de données de consommations existantes après travaux, il est difficile de mettre en
avant le rôle du remplacement des chaudières par des chaudières à condensation afin de diminuer la
consommation de gaz. On peut tout de même supposer, de façon valable, que le gain obtenu par la
mise en place des chaudières à condensation est réel.
P2014 48 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
sécurité incendie ;
d'urbanisme réglementaire ;
économie de la construction ;
politique énergétique ;
accessibilité handicapés ;
gestion informatisée du patrimoine (GIP).
Sources : http://intranet.cg94.loc/jcms/jcms/l_7609/les-missions-du-service-epf et
http://intranet.cg94.loc/jcms/jcms/l_12812/presentation-generale-du-service-epf
Je suis tenu aux 35 heures par semaine. En vue des horaires présentés ci-dessus, je peux prendre un
jour « off » une fois toutes les deux semaines, souvent le vendredi ou le lundi.
P2014 49 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
C’est une formation très instructive qui m’a appris de nombreuses choses sur un domaine qui m’était
totalement inconnu. De plus, elle m’a permis d’enrichir mes connaissances sur des notions que j’ai dû
réutiliser par la suite pour mes missions (l’isolation par exemple).
P2014 50 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
Conclusion
« Nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ». Cette citation,
tirée du Manifeste « Négawatt », reflète la prise de conscience de l’importance de sauvegarder et
d’économiser les ressources qui sont à notre disposition. Il devient primordial d’avoir une vision à
long (voir très long) terme. L’objectif, pas toujours évident dans la société capitaliste, est de ne plus
raisonner uniquement en termes financiers mais aussi d’un point de vue environnemental et de
sauvegarde du patrimoine. J’ai pu constater à travers mon stage que cette prise de conscience existe
chez certaines personnes et que sous leurs impulsions, il est possible de réaliser des choses allant
dans ce sens.
Dans le cadre des seize semaines de stage, deux choses importantes ont pu être mises en avant :
Ce travail a été voulu par le responsable du secteur Energie afin qu’il puisse avoir une vision de
l’évolution, d’un point de vue énergétique, du parc immobilier appartenant au Conseil Général.
Nous pouvons donc conclure, en vue des différents résultats présentés à travers ce rapport, que le
département du Val-de-Marne est sur la bonne « voie » pour réduire son empreinte écologique et
qu’il doit poursuivre les efforts entrepris afin d’atteindre les objectifs affichés en terme de
performance énergétique et environnementale d’ici à l’horizon 2020.
Pour que ce rapport soit complet, il resterait à réaliser une étude financière en plus de l’étude
énergétique déjà réalisée.
Le travail effectué au cours de ce stage a été prenant et enrichissant. J’ai beaucoup apprécié le fait de
me voir confier deux missions et de me laisser les réaliser de la façon qui me semblait la plus
pertinente, et ce malgré quelques recadrages (ce qui peut sembler normal lorsque l’on est en phase
d’apprentissage). Il m’a permis d’avoir un aperçu du monde de travail et d’une application possible
du vaste secteur qu’est l’énergie. J’ai trouvé le domaine de l’énergie appliquée au bâtiment très
intéressant et je n’exclue absolument pas le fait, lors de ma carrière professionnelle, de m’orienter
un jour vers cette filière.
P2014 51 17.01.2024
Gilles de Raymond-Cahuzac Rapport Stage Elève-Ingénieur
P2014 52 17.01.2024