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Réponse : Faux. Un enfant de moins de 16 ans peut travailler en dehors des heures de
fréquentation scolaire. Toutefois, l’embauche d’un enfant de moins de 14 ans en
dehors des heures de fréquentation scolaire, nécessite l’approbation parentale.
Vrai ou Faux ?
L’employeur a parfaitement le droit de formuler de telles exigences.
Réponse : Faux. Un emploi doit être attribué sur la base des qualifications professionnelles
et des compétences des candidats et candidates, et non pas en fonction de
critères de discrimination comme le sexe. Toute sexualisation d’un poste est, en
règle générale, discriminatoire.
Quel que soit le degré de force exigé, il serait discriminatoire de réserver un tel
emploi aux hommes en prétendant qu’eux seuls peuvent avoir la force requise.
Il peut arriver qu’une plus petite proportion de femmes exerce certains emplois.
Cela n’est jamais une raison valable pour les en exclure automatiquement.
Réponse : Vrai. Toutefois, le code civil prévoit qu’un avis de l’employeur doit être signifié
au travailleur, lui accordant un mois pour quitter le lieu d’hébergement qui lui
était fournit.
Réponse : Faux. Durant la période où les lieux d’hébergement sont occupés par des
travailleurs, l’employeur doit respecter les droits de ceux-ci. Que l’hébergement
fasse ou non parti d’un contrat de travail, que l’employé paie ou non une forme
de rétribution en contrepartie de cet hébergement, l’employeur qui le fournit
doit respecter les droits et libertés protégés par la Charte.
Nul ne peut pénétrer chez autrui et y prendre quoique ce soit sans son
consentement (art.8) L’employeur ne peut pas entrer dans le lieu
d’hébergement qu’il fournit et s’approprier des papiers, des objets ou du
matériel qui appartiennent à l’employé hébergé. Toute autre personne vivant au
même endroit doit également respecter ce droit.
L’employeur de même que toute personne à son emploi ou hébergée par celui-
ci a l’obligation de respecter le droit à la vie privée (art.5) de l’employé hébergé.
Ça signifie que quiconque veut se présenter au lieu d’hébergement de
l’employé, doit frapper à la porte et attendre qu’on lui ouvre avant d’y entrer.
L’employé est libre de disposer de son espace d’hébergement selon ses besoins,
en respectant la sécurité des lieux et dans le respect des autres employés qui
seraient hébergés sous le même toit. Dans le cas où plusieurs employés
partagent des espaces communs, des règles de cohabitation peuvent être
déterminées par les employés hébergés en collaboration avec l’employeur.
Tous ces éléments peuvent faire partie d’une politique contre le harcèlement
discriminatoire en milieu de travail de votre entreprise. Vous trouverez un
exemple d’une telle politique sur le site Web de la Commission au
www.cdpdj.qc.ca.
Réponse : Faux. Même si au départ une telle blague a pour but de détendre et de faire rire,
elle pourrait devenir une forme de harcèlement sexiste si une personne du
groupe en vient à se sentir visée, diminuée ou blessée dans sa dignité parce
qu’elle est une femme. L’humour sexiste, raciste ou homophobe devient du
harcèlement discriminatoire à partir du moment où une personne ne le trouve
plus drôle.
Réponse : Faux. Pour refuser l’embauche d’une personne ayant un casier judiciaire, il faut
que les infractions qu’elle a commises soient en lien avec l’emploi offert. La
Commission recommande de vérifier l’existence d’antécédents judiciaires à la fin
du processus d’embauche, à la suite d’une offre d’emploi formelle mais
conditionnelle au résultat de cette vérification.
Réponse : Faux. Les seuls critères sur lesquels un employeur peut s’appuyer pour refuser
l’embauche dans ces circonstances sont la compétence et la disponibilité de la
candidate.
Réponse : Vrai. L’employeur a bien sûr le droit de contrôler le travail des salariés. Mais le
fait de braquer sur eux en permanence une caméra capable d’épier leurs moins
gestes, que ce soit pour surveiller leur comportement ou leur productivité, serait
Réponse : Vrai. Une telle vérification médicale est même requise par certaines lois du
travail. Avant l’embauche, un examen ne peut être exigé qu’à la condition qu’il
fasse suite à une offre formelle d’embauche.
Les informations d’ordre médical sur les membres du personnel devraient être
consignées dans des dossiers distincts des dossiers administratifs. Pour divulguer
un renseignement confidentiel, l’employeur doit obtenir une autorisation écrite
de la personne concernée (l’employé).