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ECOLE DE

CHICAGO
R E A L I S E PA R : S A R A E L
K H A R R A Z
INTRODUCTION:
La problématique liée à la sociologie et la géographie reste fondamentale
de notre période. Selon Pierre la description des théories est compliqué et
figé, mais pourtant, cette phénomène est figurée dans la viequotidienne
de la population. La considération et la maitrise du concept et méthode
sur ces deux disciplines sont indispensable lors de l’élaboration des
documents et outils de planification territoriale. Elle joue un rôle
important sur la prise de décision politique et orientation sur
l’implantation des infrastructures
• Définition de la théorie et modèle :

La théorie et le modèle, bien que souvent utilisés de manière interchangeable, ont des nuances distinctes
dans le contexte urbain. Le modèle représente une situation concrète, formalisant des variables selon des
principes généraux émanant de la théorie. La théorie en géographie et urbanisme résulte de l'analyse des
faits, mais elle simplifie la réalité pour une application concrète.Les modèles d'espace peuvent revêtir trois
formes principales. Les modèles descriptifs ou morphologiques, illustrés par les théories de Burgess et Hoyt,
explorent la régularité et la structure des phénomènes urbains. Les modèles explicatifs, tels que ceux de
Park et Hurd, cherchent à expliquer l'organisation urbaine de manière régulière, en utilisant diverses
techniques mathématiques comme les modèles analytiques, probabilistes, itératifs et de simulation. Enfin,
les modèles normatifs ou futuristes, comme la cité-jardin d'Ebenezer Howard, présentent des visions de ce
qui pourrait améliorer la condition de vie de la société, offrant une perspective orientée vers l'avenir.

• Organisation de l’espace urbain:

Modèle de Burgess et Hoyt Plusieurs chercheurs ont utilisé et travaillé sur des divers approches afin de
représenter et modéliser la ville: la prévision de la concrétisation de la ville pour l’aménagement et
planification de l’organisation de l’espace urbain. les premières théories sur la forme et structure de la ville
étaient édifiées par les écologistes urbains vers le 1920. Néanmoins, cette théories morphologiques de la
ville n’est pas encore efficace pour une organisation spatiale performante: il s’agit d’un point de départ sur
des divers analyses de la structure urbain.
Le modele concentrique:
Le modèle de Burgess, également connu sous le nom de
modèle de zones concentriques, a été élaboré dans les
années 1920 à partir des idées biologiques de Darwin et a eu
une influence majeure sur l'école de Chicago en géographie
et sociologie urbaine. Ce modèle conceptualise la ville
comme un "organisme social" avec un équilibre dépendant
de la répartition homogène des activités et de la population,
appelée la balance biotique. Il décrit la croissance urbaine se
déployant en cercles concentriques, avec le centre d'affaires
comme point central, et suggère que les nouveaux
immigrants et les minorités ethniques sont souvent
concentrés dans des zones d'habitation à forte densité
autour du centre des affaires, appelée la zone
administrative. Cependant, ce modèle a été critiqué pour ne
pas prendre en compte la complexité des configurations
urbaines réelles, et pour ne pas être applicable à des villes
polycentriques ou à des contextes urbains mondiaux
diversifiés. Le modèle de Burgess décrit la dynamique des
agents économiques, mettant en avant le rôle crucial de la
migration géographique dans la mobilité sociale, ainsi que le
processus d'invasion et succession, où des groupes sociaux
privilégiés cèdent leur place à de nouveaux arrivants,
entraînant une densification urbaine due à l'augmentation
des immigrants. Malgré sa précision, certaines critiques
soulignent ses limites à prendre en compte les diversités
urbaines mondiales et le fait que la zonation basée sur des
cercles concentriques peut ne pas refléter pleinement la
Le modele sectoriel :

La théorie des secteurs de Hoyt est une analyse approfondie de la ville de


Chicago et d'autres villes américaines en réponse à la théorie de la ville
concentrique de Burgess. Hoyt a vérifié les concepts élaborés par R.M. Hurd
pour sa théorie, qui met en avant l'accessibilité comme facteur important pour
la valeur d'un terrain. Selon Hoyt, les zones d'habitation de luxe et
réglementées ont tendance à se développer le long des axes de transport
terrestre ou ferroviaire, à l'abri des catastrophes naturelles. Les zones
résidentielles de qualité peuvent également se développer en périphérie
urbaine, sur des terrains vacants occupés par des personnes aisées, et près du
centre-ville dans des localisations de prestige. Les autres secteurs se
développent en direction de l'extérieur en fonction des caractéristiques de la
zone résidentielle de qualité.
Le modele de la ville à noyaux multiples:

Harris et U llman ont développé la théorie de la ville à


noyaux multiples, mettant en évidence l'existence de
centres d'attraction variés dans une ville. Ces centres
sont interconnectés par des réseaux de communication,
tels que les axes de transport. La ville multinucléaire
émerge lorsque des endroits de changement de moyen
de transport deviennent des générateurs de flux, abritant
diverses activités telles que zones industrielles,
commerciales, administratives et même des cimetières,
caractérisées par une accessibilité facile.Cette théorie
s'est développée en réponse aux transformations
économiques, à la croissance démographique et à
l'aménagement des zones industrielles, commerciales et
administratives aux États-U nis. Chaque type d'activité
influence sa localisation, par exemple, les centres
commerciaux doivent être facilement accessibles à
l'intérieur de la ville, tandis que les zones industrielles se
regroupent près de la main-d'œ uvre.La présence de
centres est proportionnelle au nombre d'organismes
urbains, et leur augmentation est liée à l'attraction
urbaine générée par les activités. La confirmation récente
de cette théorie dans l'aménagement urbain aux États-
U nis souligne son utilité dans la planification territoriale.
Le modèle des centres multiples est un outil pour
concevoir des plans d'aménagement, hiérarchiser les
quartiers et mettre en lumière l'unité de voisinage à
B IB LIOGRAP HIE :
Topalov Christian. Écrire l’histoire des sociologues de chicago. Genèses (no51), pages 147–159, 2003/2[6] Coulon Alain.
L’École de chicago. Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? », page 128, 2012.

Ernest W. Burgess. The growth of the city: An introduction to a research project. The City, 1925.

Hawley. Human ecology. 1950.

The location of agricultural production. Chicago. Human ecology. 1953[13] Ernest W. Burgess. The burgess zonal
hypothesis and its critics. American Sociological Review, 5:210–218,

1940.

H. Hoyt. One hundred years of land values in chicago. Chicago University Press, 1933.

H. Hoyt. The struture and growth of residential neighborhoods in american cities. Washington, recherche

effectuée pour la Federal Housing Administration afin de trouver les secteurs où les risques immobiliers

étaient les moindres, 1939.

Edward D. Ullman Chauncy D. Harris. The nature of cities. urban geography, page 277 à 286, 1959. Cet

article était auparavant paru dans Annals of the American Academy of Political and Social Science, nov.

1945, p. 7-17.

Edward L. Ullman. Presidential address : The nature of cities reconsidered. P.PM.S.A., 9:7–23, 1962.

E. L. Ullman CD. Harris. The nature of cities. op. cit, page 281.

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