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5.1. INTRODUCTION
Le béton est un matériau qui résulte du mélange intime d'un liant et de granulats, auxquels on
peut ajouter de faibles quantités d'adjuvants destinées à améliorer l'une ou l'autre de ses
propriétés. Le béton est aujourd'hui le matériau de construction par excellence. Il est utilisé
pour la construction d'ouvrages de toutes natures : bâtiments, immeubles d'habitation, routes,
tunnels, aéroports, barrages, ports, etc.
Ainsi, les ingénieurs se rendent compte de l’intérêt économique des bétons à hautes
performances dans les domaines de plus en plus nombreux : immeubles de grande hauteur,
ponts, plates-formes off-shore, éléments préfabriqués, etc. Ces bétons à hautes performances
peuvent être obtenus à partir de ciments CEM I et d’adjuvants.
Les performances requises pour un béton impliquent :
- une consistance adaptée à sa destination, généralement définie par l’affaissement au
cône d’Abrams ;
- des qualités de résistance à différentes échéances, le plus souvent à 28 jours ;
- des qualités de durabilité qui conduisent à imposer un dosage minimum en ciment et
un rapport E/C maximum.
L’étude de la composition d’un béton doit permettre de respecter les deux premières
exigences au moindre coût, le plus souvent à partir d’un dosage en ciment C le plus faible
possible. Puisque la quantité de ciment dépend surtout du rapport E/C, il faut donc essayer de
minimiser la quantité d’eau de gâchage pour minimiser la quantité de ciment.
Avant de commencer à calculer la composition d’un béton il faut disposer de certains
renseignements sur les caractéristiques des constituants, sur les dimensions des éléments en
béton, sur la résistance finale requise pour la structure et les conditions d’exposition.
5.2.2. GRANULATS
La granulométrie des granulats est très importante si l’on veut obtenir un mélange
économique, car elle influence la quantité d’eau et de ciment. Il faut que le gros granulat ait la
dimension maximale la plus grande possible compte tenu des conditions de chantier.
La dimension maximale du gros granulat que l’on peut utiliser dépend à la fois de la forme et
des dimensions des éléments de béton, ainsi que des quantités et de la disposition des aciers
d’armature. Généralement la grosseur maximale des granulats ne doit pas dépasser 1 5 de la
plus faible dimension de l’élément de béton, ou 3 4 de l’espacement des aciers d’armature ou
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Chapitre 5 : Composition et dosage des bétons de densité normale 2
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de leur distance aux coffrages. Dans le cas des dalles non armées reposant sur le sol, la
grosseur maximale des gros granulats ne doit pas dépasser 1 3 de l’épaisseur de la dalle.
On pourra utiliser des grosseurs plus petites de façon à tenir compte de la disponibilité et de
l’économie des approvisionnements en granulats.
Classe Rapport
d’exposition Condition d’exposition Massique E/C
Maximal
Il faut élargir la notion de contrôle de la qualité en chantier pour tenir compte de toutes les
facettes qui influencent la qualité du béton.
Lorsque la résistance exigée est inférieure à 25 MPa et que l’on ne dispose pas de données
valables on pourra se servir du tableau 5.2 pour déterminer la quantité d’eau maximale
permise et la quantité minimale de ciment.
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Chapitre 5 : Composition et dosage des bétons de densité normale 3
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ve + vv
p=
vc + ve + vv
Pour réaliser un béton le plus compact possible, il faut donc diminuer le volume d’eau sans
augmenter le volume d’air occlus, donc sans diminuer la maniabilité du mélange. On sait que
c’est le rôle de certains adjuvants (ou de la fumée de silice associée à un superplastifiant) de
permettre cette réduction d’eau.
5.2.6. AFFAISSEMENT
L’affaissement donne une idée de la maniabilité et ne devrait pas être utilisé pour comparer
des mélanges qui ont des compositions très différentes. Plus l’affaissement est grand, plus le
mélange contient d’eau.
Lorsque l’on n’a pas spécifié l’affaissement on pourra utiliser une des valeurs indiquées dans
le tableau 5.4, étant entendu que ces affaissements correspondent à des bétons consolidés avec
des vibrateurs.
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La densité du ciment portland est de 3,15. La densité des granulats utilisés dans les calculs est
la densité du matériau saturé, superficiellement sec. La densité des granulats ordinaires est en
général comprise entre 2,4 et 2,9. La masse volumique de l’eau est de 1 000 kg/m3. Le volume
d’air contenu dans le béton est égal à la teneur en air (en pourcentage) multipliée par le
volume considéré. Bien que tous les bétons contiennent un peu d’air emprisonné, on peut en
général négliger ce volume d’air dans le béton sans air entraîné.
Le volume absolu du béton dans un malaxeur peut être déterminé de deux façons différentes :
(1) Si l’on connaît la densité des granulats et du ciment on peut utiliser ces valeurs pour
calculer le volume de béton. (2) Si l’on ne connaît pas les densités ou qu’elles varient trop, on
peut calculer le volume du béton malaxé en divisant la masse totale des matériaux contenus
dans le malaxeur par la masse volumique du béton frais. Dans certains cas on effectue les
deux mesures, l’une permettant de contrôler l’autre.
La relation entre la résistance à la compression minimale à 28 jours et la résistance moyenne
requise peut être estimée à partir d’une mesure statistique de la variation de la résistance en
compression d’une série de cylindres que l’on appelle écart type (σ ) de la résistance en
compression et que l’on exprime en MPa. La différence entre la résistance moyenne requise et
la résistance minimale exigée est égale au produit de l’écart type et d’un facteur donné par des
tableaux statistiques. Ce facteur dépend de la probabilité que l’un des échantillons soit au-
dessous de la résistance minimale à 28 jours que l’on a spécifiée.
La norme ACNOR A23.1 explique que l’on peut espérer avoir 99 % de chance d’avoir une
résistance en compression à 28 jours conforme si le mélange est dosé pour que sa résistance
moyenne en compression atteigne :
a) 1,4 fois l’écart type (1,4 σ ) au-dessus de la résistance spécifiée lorsque l’écart type n’est
pas supérieur à 3,5 MPa. Résistance moyenne = f C 28 = f C' + 1,4σ
b) 2,4 fois l’écart type diminué de 3,5 MPa au-delà de la résistance spécifiée lorsque l’écart
type est supérieur à 3,5 MPa. Résistance moyenne = f C 28 = f C' + (2,4σ − 3,5MPa )
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40
Résistance en compression (MPa)
30
25
20
Béton avec air entraîné
15
10
0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
Rapport E/C
b) Pour tenir compte des conditions d’exposition (durabilité), classe B du tableau 5.1, le
rapport eau/ciment maximal doit être de 0,50 : ce qui correspond à une résistance en
compression de 25 MPa (figure 5.1).
c) On choisira donc un rapport eau/ciment de 0,5 de façon à satisfaire à la fois aux deux
conditions, de résistance et de durabilité.
5ème étape : Détermination de la quantité de ciment
D’après les résultats obtenus lors des étapes 3 et 4, la teneur en ciment est :
teneur en eau 170
= = 340 kg/m3.
rapport eau / ciment 0,50
Dimension
maximale Volume de gros granulat pilonné à sec, par unité de volume
du gros de béton pour différents modules de finesse du sable
granulat
(mm) 2,40 2,60 2,80 3,00
10 0,50 0,48 0,46 0,44
14 0,60 0,58 0,56 0,54
20 0,66 0,64 0,62 0,60
28 0,71 0,69 0,68 0,65
40 0,76 0,74 0,72 0,70
56 0,79 0,77 0,75 0,73
80 0,83 0,81 0,79 0,77
Tableau 5.7. Volume de gros granulats par unité de volume de béton
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Le volume solide de sable est obtenu en faisant la différence entre 1 m3 et le volume trouvé :
1,000 – 0,734 = 0,266 m3
La masse approximative de sable est donc obtenue en faisant la différence entre la masse du
béton frais et le total des masses des autres ingrédients : 2 325 – 1 598 = 727 kg (sec)
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Mais, les valeurs du tableau 5.8 ont été calculées pour des bétons moyennement dosés (330 kg
de ciment par m3) et des granulats de densité égale à 2,70. Le dosage en eau est celui indiqué
par le tableau 5.6. Si on le désire on peut améliorer le calcul de masse de la façon suivante si
on dispose des données supplémentaires :
- pour chaque différence de 5 kg dans la quantité d’eau de gâchage corriger la masse par
m3 de 8 kg en sens contraire ;
- pour chaque différence de 20 kg dans le dosage en ciment autour de la valeur de 330
kg corriger la masse par m3 de 3 kg dans la même direction.
- chaque fois que la densité du granulat varie de 0,1 autour de la valeur de 2,70 corriger
la masse par m3 de 70 kg dans la même direction.
Par exemple, la quantité de ciment utilisée est de 340 kg d’où une augmentation de 10 kg
3 x 10
donc on doit ajouter à 2325 kg/m3 la quantité : = 1,5 kg/m3.
20
2325 kg/m3 devient 2325 + 1,5 = 2326,5 kg/m3, si on corrige avec le ciment seulement.
8ème étape : Corrections pour tenir compte des teneurs en eau des granulats
Il faut faire certaines corrections pour tenir compte de l’humidité des granulats car jusqu’à
présent on a toujours considéré que les granulats étaient secs. Or dans la pratique les granulats
contiennent toujours une certaine quantité d’eau. Il faudra donc augmenter un peu les masses
mesurées des granulats secs pour tenir compte de l’eau absorbée ou de l’eau qui recouvre la
surface de chaque particule. Il faudra donc par conséquent diminuer la quantité d’eau de
malaxage d’une quantité égale à l’eau libre contenue dans les granulats c’est-à-dire la teneur
en eau totale diminuée de l’absorption.
Dans notre exemple nous supposerons que les essais ont établi que la teneur en eau totale du
gros granulat est de 2 % et celle du granulat fin de 6 %.
Avec ces teneurs en eau totale les proportions de la gâchée d’essai deviennent :
Gros granulat (w tot = 2 %) 1088 x 1,02 = 1110 kg
Granulat fin (w tot = 6 %) 727 x 1,06 = 771 kg
Etant donné que la quantité d’eau absorbée ne participe pas à l’hydratation du ciment et ne
procure aucune plasticité au béton il faut en tenir compte dans les calculs. Ainsi l’humidité
réelle du gros granulat disponible pour la réaction d’hydratation est de 2 % - 0,5 % = 1,5 % et
celle des granulats fins de 6 % - 0,7 % = 5,3 %. La quantité d’eau requise devient donc :
170 – 1088 (0,015) – 727 (0,053) = 115,2 kg
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Figure 5.2. Exemple de composition granulaire à partir d’un sable et d’un gravier
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Dans l’exemple de la figure 5.2, il s’agit de définir le squelette granulaire composé d’un
gravillon et d’un sable pour un béton destiné à une pièce en béton armé dont le taux de
ferraillage ne dépasse pas 80 kg/m3. La granulométrie du gravillon est telle que D = 25 mm ;
le module de finesse du sable est MF = 2,70.
Compte tenu de ces hypothèses, K = 5. L’ordonnée du point A est : y = 50 − 25 + 5 = 50 .
Son abscisse est à D/2 = 12,5 mm.
La courbe granulaire de référence est alors parfaitement définie. Reste à savoir quelles
proportions de gravillons et de sables permettent d’approcher au plus près cette courbe. Soit s
le point sur la courbe granulométrique du sable correspondant à un tamisat de 95 % et g celui
sur la courbe granulométrique du gravillon correspondant à un tamisat de 5 %. La droite qui
joint ces deux points coupe la courbe de référence à une ordonnée qui correspond aux
pourcentages volumiques respectifs de sable et de gravillon utiliser pour le mélange : 42 % de
sable et 58 % de gravillon.
La figure 5.3 montre un deuxième exemple à partir d’un mélange ternaire. Le sable a un
module de finesse MF = 2,22. Le diamètre du plus gros granulat est D = 20 mm. Les
gravillons sont concassés. Le béton n’est pas destiné à être armé.
K = 3. L’abscisse du point de brisure, A, de la courbe de référence passe à D/2 = 10 mm
L’ordonnée de A est : y = 50 − 20 + 3 = 48 .
La courbe de référence définie, les proportions des différents granulats s’obtiennent en reliant
pour chaque courbe le point d’ordonnée 95 % au point d’ordonnée 5 % de la courbe suivante.
L’ordonnée du point où ces droites coupent la courbe de référence indique les proportions
respectives de chaque granulat : 35 % pour le sable 0/2,5 ; 12 % pour le gravillon 3,15/8 et
53 % pour le gravillon 10/20.
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CLASSE D’EXPOSITION
BETON
1 2a 2b1 2b2 3 4a1 4a2 4b 5a 5b 5c
Béton non armé 150 200 240 300 330 330 350 350 330 350 385
Béton armé 260 280 280 310 330 330 350 350 330 350 385
Béton précontraint 300 300 300 315 330 330 350 350 330 350 385
Tableau 5.9. Quantité minimale de ciment (kg/m3) pour D = 20 mm (NF P 18-305)
Pour des valeurs de D différentes de 20 mm, il faudra modifier le dosage en ciment (du
tableau 5.9) des valeurs indiquées dans le tableau 5.11.
D ≤ 12,5 mm D = 16 mm D = 25 mm D ≥ 31,5 mm
+ 10 % +5% -5% - 10 %
Tableau 5.11. Modification du dosage en ciment pour D ≠ 20 mm
Donc le dosage minimum en ciment est C min = 0,95 x 310 = 295 kg/m3.
Le volume d’eau efficace et d’air occlus, rapporté au volume de ciment, a alors pour
expression en fonction de la compacité :
Ve + Vv 1 − c
=
Vc c
En réalité le volume d’air occlus n’est jamais nul. On peut en tenir compte en remarquant que
dans la formule de Féret les volumes d’air et d’eau jouent le même rôle ; pour l’évaluation de
la résistance par la formule de Féret, on peut donc remplacer le volume d’air par le même
volume d’eau, ce qui conduit à travailler avec un dosage en eau fictif E ' E ' > E tel que : ( )
E '
ρ 1− c
E ' = E + ρ eVv = e⋅
C ρc c
E' 1 1 − 0,354
= ⋅ = 0,579
C 3,15 0,354
Bien entendu, pour l’évaluation de l’affaissement au cône d’Abrams, c’est le dosage réel en
eau efficace qui joue un rôle.
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V gravillon = 0,58 x 686 = 398 l/m3 G = V gravillon ⋅ ρ g = 398 x 2,65 = 1055 kg/m3
Vsable = 0,42 x 686 = 288 l/m3 S = Vsable ⋅ ρ s = 288 x 2,65 = 763 kg/m3
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Type d’adjuvant
Les dosages en adjuvant (A/C ou A/L) sont donnés en pourcentage d'extrait sec par rapport au
poids de liant. Deux types d'adjuvants sont utilisés : les plastifiants et les superplastifiants.
Pour ces derniers, le dosage A/C = 1,2 % proposé par l'abaque est censé représenter la dose de
saturation de l'adjuvant pour le ciment considéré. Si la dose réelle s'éloignait trop de cette
valeur, il faudrait considérer que les doses de 0,3 %, 0,6 % et 1,4 % représentent
respectivement le quart, la moitié et 1,2 fois la dose réelle de saturation.
De façon pratique, le dosage en superplastifiant se formule en litre de solution commerciale
par mètre cube de béton, même si dans les publications scientifiques, pour des questions de
clarté, les chercheurs ont pris l’habitude d’exprimer les dosages en superplastifiant qu’ils
utilisent en pourcentage d’extraits secs par rapport à la masse de ciment ou de matériaux
cimentaires.
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grâce au portique et arrondi au centimètre le plus proche. La mesure doit être effectuée sur le
point le plus haut du béton et dans la minute qui suit le démoulage.
La mise en charge est effectuée de manière continue et sans chocs jusqu’à rupture de
l’éprouvette. La vitesse de chargement doit être constante pendant toute la durée de l’essai et
égale à (0,5 ± 0,2) MPa par seconde (NF P 18-406). Ce qui correspond aux accroissements de
force suivants pour les cylindres.
5.6. CONCLUSION
La formulation d’un béton comporte deux volets : le choix des constituants, tout d’abord, la
détermination de leurs proportions, ensuite.
Elle se pratique, en principe en trois temps :
choix et caractérisation des constituants suivis d’un calcul approché des proportions ;
optimisation expérimentale suivie de l’épreuve d’étude de la formule retenue ;
au démarrage du chantier, épreuve de convenance qui a pour but de vérifier qu’avec
les moyens du chantier il est effectivement possible de réaliser le béton proposé.
La formulation, la mise au point et la livraison de bétons à hautes performances ayant des
rapports E/C de plus en plus faibles représentent un défi de taille pour tout producteur de
béton. Certes, le marché des bétons à hautes performances est tout à fait marginal pour
l’instant, mais c’est un marché d’avenir, le marché qui différenciera les bons des moins bons ?
C’est un défi que tout producteur de béton progressif se doit de relever. Ce n’est pas toujours
facile, car il n’y a pas deux ciments et deux superplastifiants qui réagissent de la même façon,
mais ce n’est pas une raison pour renoncer à l’avance.
C’est ainsi que la formulation, la fabrication et la livraison sur chantier de bétons à hautes
performances représentent un domaine de recherche particulièrement fertile et passionnant
pour les chercheurs.
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