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Gérer les stocks, c’est maintenir le stock nécessaire et suffisant pour un coût le plus réduit possible.
Méthode du coût unitaire moyen pondéré défini de période :(avec cumul du stock initial)
Après chaque entrée en calcul un nouveau CMUP au quel sont valorisés (la ou les sorties suivants)
Méthode du premier entré - premier sorti (PEPS) ou First in First out (FIFO). (Méthode
d’épuisement des lots)
Cette méthode considère que les matières ou les produits entrés les premiers doivent sortir les premiers. On
évalue les sorties au coût des entrées les plus anciennes.
Méthode du dernier entré – premier sorti (DEPS) au Lost in First out (LIFO)
Cette méthode considère que les matières ou les produits entrés les derniers doivent sortir les premiers. On
évalue donc les sorties au coût des entrées les plus récents.
Stock
Part des stocks dans l ' actif
Total des actifs
Ce ratio permet d’évaluer la part des stocks dans l’actif. Plus ce ratio est important plus l’entreprise consomme
des ressources pour les financer et les détenir, par conséquent, des coûts de possession élevés.
Les stocks sont renouvelés plus au moins rapidement en fonction de leur nature et de l’activité de
l’entreprise. En principe plus le stock tourne vite moins les frais de stockage seront élevés.
SI SF
Stock moyen ( SM )
2
Achats consommés
Coefficien t de rotation (r )
SM
360
Durée de Stockage j
r
Le calcul de la durée de stockage donne une information sur la façon dont les stocks sont gérés. Plus la durée
est longue, plus les stocks sont important et plus les coefficients de rotation (renouvellement) sont faibles.
L’entreprise a plutôt intérêt à avoir un coefficient de rotation élevé et une durée de stockage faible pour éviter
d’avoir des stocks improductifs et coûteux.
Les ratios de rotation des stocks sont des indicateurs de gestion qui fournissent des informations
sur :
- La périodicité des commandes à passer
- L’importance de la couverture assurée par les stocks mesurés par rapport au rythme des ventes.
- L’évolution des ventes : SI rPF varie le rythme des ventes est modifié.
- La politique de gestion des stocks.
SECTION III : -
1) Avoir un stock suffisant (éviter la rupture de stock (le risque de perte de clients) et le sur stockage)
Délai de livraison
STOCK MAXIMUM : le stock à ne pas dépasser pour éviter le sur stockage: problème de place, de coût et de
dépréciation de la valeur de la marchandise ...
STOCK MINIMUM: quantité utilisée pendant le délai de livraison fournisseur.
= consommation par jour x délai fournisseur
STOCK DE SECURITE : une réserve à utiliser en cas de retard de livraison, ventes plus importantes,
= consommation par jour x délai de retard.
STOCK D'ALERTE : c'est le niveau de déclanchement de la commande au fournisseur.
Niveau (stock) d'alerte = stock de sécurité + stock minimum
Détermination du nombre optimal de commandes par an (N*) qui minimise le coût d'approvisionnement
Stock
Nombre de Stock moyen (1) Coût de (2) Coût de Coût total
Moyen En
commande en quantité possession possession d’approvisionnement
Valeur
1
2
3
La méthode graphique
Pour N° :
coût de possession = coût de passationp
A retenir :
Rôle de la comptabilité générale : Rôle de la comptabilité de gestion :
La comptabilité générale enregistre les flux externes en La comptabilité de gestion mesure les flux internes
vue d’établir au moins une fois le bilan et l’état de résultat.
A retenir :
La comptabilité générale ne permet pas de connaître le résultat obtenu pour chaque produit fini, car les
charges sont classées par nature.
De plus, le résultat de la comptabilité générale est obtenu annuellement en fin d’année.
La comptabilité de gestion est un outil permettant de mesurer les performances de l’entreprise à de courts
intervalles (généralement tous les mois).
Plan du chapitre
A retenir :
Un coût est un ensemble de charges.
Un coût est dit complet lorsque toutes les charges de la période sont prises en compte pour le calcul du coût.
Directes : Qui peuvent être rattachées à un seul coût. Exemples : le prix d’achat des matières
premières est directement intégré au coût d’achat des matières. Le coût de transport du
Charges
/ fournisseur jusqu’à l’entreprise pourra être directement intégré au coût d’achat des
matières. Le coût de transport de l’entreprise jusqu’au client pourra être directement
intégré au coût de distribution des produits finis.
\
Indirectes : Qui concernent plusieurs coûts. Elles doivent faire l’objet d’une répartition pour être
rattachées à un coût.
Exemples : les salaires du personnel administratif, l’amortissement du bâtiment…
A retenir :
La répartition secondaire des charges indirectes : elle consiste à répartir le coût des centres
auxiliaires entre les centres principaux.
A retenir :
L’unité d’œuvre est une unité physique permettant de mesurer l’activité d’un centre d’analyse. Lorsque
l’activité ne peut se mesurer qu’en valeurs (en D), on parle alors d’assiette de frais.
L’unité d’œuvre ou l’assiette de frais permet d’imputer les charges indirectes aux différents coûts calculés.
Synthèse :
charges variables : qui varient proportionnellement à l’activité tels que : la consommation de matières
premières, la main d’œuvre directe…
charges fixes : qui sont constantes quelque soit l’activité de l’entreprise tels que : les amortissements, le loyer, le
salaire du directeur général ou de la secrétaire…
charges mixtes : qui comprennent une part variable et une part fixe tel que : les salaires des commerciaux
comportent une part fixe et une commission sur le chiffre d’affaires.
Marge sur coût variable (MCV) = chiffre d’affaires (CA) – coût variable
Taux de marge sur coût variable =
Marge de sécurité = CA – SR
Si le TM/CV est un
chiffre rond alors
Ou bien
Graphique
Y (unités)
10 500 Atelier A
9 000 Atelier B
Zone des
solutions
possibles
La sous-traitance
La sous-traitance est une forme de coopération entre les entreprises à travers laquelle :
l’entreprise est saturée, donc ne peut pas produire ;
l’entreprise n’est pas saturée, mais ne veut pas produire à un prix cher ;
l’entreprise n’est pas capable techniquement de produire.
L’écart global sur est positif. Donc, le coût réel est supérieur à la prévision. Cet écart est dit « défavorable ».
Dans le cas d’un écart négatif, le coût réel est inférieur au coût préétabli. C’est un écart « défavorable ».
En quoi la comparaison entre les coûts réels et les coûts prévisionnels (ou préétablis) est-elle utile pour le
gestionnaire ?
Le gestionnaire doit comparer entre le coût réel et le coût préétabli pour minimiser l’écart défavorable et donc atteindre l’objectif
prévu.
Ecart global = quantité réelle x coût unitaire réel – quantité préétablie x coût unitaire préétabli
Ecart sur coût = (coût unitaire réel – coût unitaire préétabli) x quantités réelle
Ecart sur quantité = (quantité réelle – quantité préétablie) x coût unitaire préétabli
La formule de WILSON consiste à déterminer le nombre optimal de lots économiques par an (quantités économiques à fabriquer par
an) qui minimise le coût global de fabrication.
Soient :
N* : le nombre optimal de lots fabriqués par an,
C : la valeur de la production annuelle ou le coût de revient,
Q : la quantité totale produite par an,
Cu : le coût de production unitaire,
CL : le coût de lancement par lot,
t : le coût (ou le taux) de possession du stock annuel pour 1 D de stock,
q* : le lot économique.
On a :
C = Q * cu
- SM en quantité = Q
2N
- SM en valeur = C
2N
Coût de lancement par an = N * CL
Coût de possession du stock par an = C * t
2N
Coût global de production (CG) = N * CL + C * t
2N
Lot économique = quantité économique (à moindre coût) à fabriquer Coût global = coût de stockage +
coût de lancement
Part de marché =
Taux de croissance =
V. L’étude de la distribution
Cette étude est nécessaire pour connaître :
- le meilleur canal de distribution (canal court ou long) ;
- les pratiques commerciales des distributeurs (politique d’achat et de vente).
L’objectif est de mettre le produit à la disposition du consommateur dans les meilleures conditions.
La mercatique est la traduction française du terme marketing. La mercatique est l’ensemble des actions
ayant pour objet de prévoir, constater, stimuler ou renouveler les besoins des consommateurs.
La démarche mercatique
- Politique de produit
- Politique du prix
- Politique de distribution
- Politique de communication
(4 P)
2. Le ciblage
La cible est constituée de l’ensemble des consommateurs potentiels dont l’entreprise souhaite qu’ils
deviennent des clients effectifs.
1 Lancement Le produit est nouveau sur le Les coûts de production, de Les besoins de
marché, le niveau des ventes est distribution et de communication trésorerie ne sont
encore un peu important. sont élevés pas couverts par
L’entreprise doit faire connaître le produit bien
le produit (publicité) que le prix soit
élevé
3 Maturité Les ventes du produit atteignent Le produit subit quelques Les profits
le maximum. Une fois le produit modifications technologiques ou réalisés sont au
est connu sur le marché de stylique afin de fidéliser les maximum
(publicité), la promotion des consommateurs. Les coûts de
ventes tente de fidéliser les production remontent
consommateurs afin de stabiliser
la part de marché
Toutefois, tous les produits n’ont pas le même cycle de vie, selon la nature du produit et la catégorie de
besoin auquel elle répond.
2. La politique du prix
Le prix a une grande importance pour l’entreprise : il procure des revenus, il influe aussi sur la demande et
sur la concurrence.
Il existe trois méthodes de fixation de prix :
- Fixation du prix par rapport au coût
- Fixation du prix par rapport à la demande
- Fixation du prix par rapport à la concurrence
Taux de marge =
Taux de marque =
3. La politique de distribution
Distribuer les produits, c’est les emmener au bon endroit, au bon moment, en quantités suffisantes et avec
les services nécessaires.
Définition des termes: canal, circuit, réseau.
Définition Exemples
Canal C’est l’ensemble des intermédiaires ayant la même Canal des grands magasins
spécialisation.
Canal des pharmacies
Un canal se caractérise par sa longueur.
Canal de la vente à domicile
Circuit C’est l’ensemble des canaux de distribution empruntés par le Le stylo BIC est vendu dans les
produit pour aller du producteur au consommateur. grands magasins, les papeteries,
tabac…
Réseau C’est l’ensemble des personnes qui concourent à la vente Le réseau RENAULT comprend
d’un produit entre les producteurs et le consommateur. plusieurs concessionnaires
2- Canal court :
Producteur ------------------ > Détaillant ------------------ > Consommateur
3- Canal long :
Producteur ------------------ > Grossiste ------------------> Détaillant ------------------> Consommateur
4- canal ultra-long :
Producteur ----------> Grossiste ---------- > Semi-grossite ---------- > Détaillant ---------- > Consommateur
4. La politique de communication
A. Définition de la communication
La communication consiste à transmettre des messages à un public en vue de modifier son comportement.
Les objectifs de la communication
- Faire connaître : un produit, une entreprise, un service ;
- Faire aimer : l’entreprise, le produit et lui donner une bonne image ;
- Faire agir : c’est-à-dire faire acheter.
Les cibles de la communication
Les associés (cible interne), les clients, distributeurs, Etat, presse (cible externe).
Formes de communication
SECTION II : LE RECRUTEMENT
Le recrutement est un acte de gestion qui engage l'entreprise à long terme= c'est un investissement
humain qu'il faut bien étudier. Il ya 2 modes de recrutement :
Recrutement interne : par la politique de promotion
Recrutement externe : par candidature spontanée du candidat
Par candidature suscitée par l'entreprise (cabinet de recrutement, bureau de
l'emploi, annonce à la presse, sur internet, …)
SECTION IV : LA REMUNERATION
Les 3 formes de salaires :
Salaire au temps
Salaire au rendement
Salaire mixte = au temps et au rendement
salaire de base
+ heures supplémentaire
+ primes
+ commissions
+ indemnités
= Salaire brut
-- cotisations salariales (CNSS 9,18 % x S brut)
= salaire imposable
-- IRPP (impôt sur le revenu)
-- avances et acomptes
-- saisies et oppositions
= Salaire net (reçu par l'employé)
Si Régime 40 heures/semaine:
Les 8 h après les 40h : prix de l'h x (1 + 25 %)
Masse salariale = salaire brut + Charges patronales (CNSS 16,57 % x S brut) +TFP + FOPROLOS
EXCEPTION :
Les biens durables acquis s’enregistrent en Au coût réel d’acquisition HT
= Prix d’achat HT (ou net voiture de
par l’entreprise classe 2
commercial) + frais tourisme
accessoires
FORMES DE L’INVESTISSEMENT
Selon l’objectif :
L’investissement de capacité (ou de croissance) correspond à une augmentation de la capacité de
production. On installe de nouvelles machines pour répondre à une augmentation de la demande.
L’investissement de remplacement (ou de renouvellement) représente l’acquisition de machines
dans le but de renouveler la capital usé ou obsolète.
L’investissement de productivité a pour objet d’accroître l’efficacité du travail humain et d’intégrer le
progrès technique
Selon la nature :
Les investissements matériels ou corporels qui se traduisent par l’entrée d’un bien physique
dans le patrimoine de l’entreprise : terrain, construction, matériel, etc.
Les investissements incorporels qui se traduisent par l’engagement de dépenses ou de frais importants
qui permettront de générer des améliorations quelques années plus tard : achat de brevet d’invention ou de licence, la
réalisation d’une importante campagne publicitaire, la formation du personnel, etc.
les investissements financiers qui se traduisent par la prise de participations dans le capital d’autres
sociétés, l’accord de prêt sur plusieurs années à d’autres entreprises, etc.
La notion d’amortissement
L’amortissement est la représentation comptable d’un amoindrissement de la valeur d’une immobilisation,
résultant d’une cause irréversible telle que l’usage, le temps ou un changement technique. L’amortissement
constate la dépréciation d’une immobilisation. C’est une charge non décaissable ou calculée.
o Autofinancement : c’est une ressource interne dégagée par l’activité propre de l’entreprise et librement
utilisable pour financer les investissements, rembourser les emprunts,
o Cessions des actifs immobilisés : produits des ventes d’éléments d’actif (désinvestissement).
2) Sources externes :
o Apports des associés : le capital représente les apports des associés à la création de l’entreprise et au cours de
sa vie (augmentation) ;
o Crédits accordés par des tiers : L’emprunt est l’opération par laquelle l’entreprise fait mettre des capitaux à
sa disposition par un ou plusieurs tiers. L’emprunteur s’engage à rembourser l’emprunt et à verser périodiquement
des intérêts ;
o Crédit-bail : c’est un contrat de location assorti d’une option d’achat. Il est un moyen de financer les
investissements et constitue une alternative à l’emprunt classique.
1) Sources internes :
Autofinancement :
La CAF exprime la capacité de l’entreprise à financer :
Acquisition d’immobilisations
Autofinancement
Remboursement d’emprunts
Capacité
d’autofinancement Augmentation du fonds de
roulement
Dividendes versés
2) Sources externes :
Augmentation de capital
La firme peut également procéder à l’émission d’actions nouvelles pour financer ses projets
d’investissement : on parlera d’augmentation de capital. Dans ce cas, la firme renforce le poids de ses
capitaux propres dans le bilan.
Cette augmentation de capital pourra se faire par la réalisation de nouveaux apports des actionnaires actuels, ou par
l’appel à de nouveaux partenaires (introduction au « nouveau marché » boursier).
L’emprunt
Le principe de l’emprunt est qu’un tiers, généralement, une banque, va mettre une somme d’argent à la disposition de
l’entreprise. Cette somme devra être remboursée, augmentée des intérêts. Un emprunt a donc un coût financier pour
l’entreprise qui devra choisir son prêteur avec attention.
Le financement par emprunt doit répondre à des règles de prudence. Par exemple, la durée du financement retenue
doit être en relation avec la durée de vie d’une immobilisation.
V0 : le montant de l’emprunt.
A : l’amortissement constant de l’emprunt (fraction de l’emprunt) versé à la fin de chaque période.
Ip : l’intérêt versé à la fin de la pème période.
ap : l’annuité de l’emprunt (intérêt + amortissement) versée à la fin de la p ème période.
i : le taux d’intérêt annuel pour 1 D.
n : la durée de l’emprunt.
Vp : le capital restant dû après versement de la pème annuité.
Ip = Vp-1 * i
A= =
V a
0 a x T4
i
1 i 1
n
V0 : valeur actuelle d’une suite de (n) annuités (a) une
période avant le premier versement. V0 = A1 x A1 X T3
i
I
V0 = 1
i
1 i 1
n
1 i 1
n
La valeur acquise d’une suite d’annuités constantes de
début de période (le dernier versement s’effectue une Vn a (1+i) a x T3 x T 1
période avant la dernière période, c'est-à-dire une période i
avant la date de calcul de la valeur acquise). début de période
La valeur actuelle représente le capital C0 qu’il faut placer
aujourd’hui à intérêts composés au taux i pendant n C0 = Cn (1 + i) - n
périodes pour obtenir à l’échéance un capital Cn
La valeur acquise Cn d’un capital se définit comme la valeur
future du capital C0 placé à intérêts composés au taux i Cn = C0 (1 + i) n
pendant n périodes
TOTAUX V0
1 V0 = V0 x i A = a1 – I1 a V0 – A
2 V1 = A a
a x
A a
I2/i
n T4
A Axi A an= A (1+i) 0
TOTAUX (n x a) –V0 V0 nxa
V0 =
A1 x
T3
Le choix des investissements (VAN et DRCI)
V0 =
Notations I1/i
– I : Le coût de l'investissement (CRA)
– i : Le taux d'actualisation
Lorsqu’une entreprise a besoin d’investir, elle doit résoudre successivement deux problèmes :
L’investissement à réaliser doit être rentable, c’est-à-dire que les gains attendus (recettes) doivent être
supérieurs au capital investi
Son coût initial (I) (ou capital investi) : coût d’acquisition hors taxes ;
Sa durée de vie (n) : durée d’amortissement comptable ;
Sa valeur résiduelle (VR) : valeur de revente de l’immobilisation à la fin de la
durée d’utilisation ;
Ses cash-flows nets prévisionnels (CFN) ou flux nets de trésorerie (FNT) ou
capacités d’autofinancement
(CAF) :
Eléments Valeur
Evaluer un projet d’investissement conduit à comparer le capital investi I à l’ensemble des cash-flows étalés
dans le temps : CFN1, CFN2…CFNn.
El Ajouz Faicel / tél : 22 247 700 Page 29 sur 45
El Ajouz Faicel / tél : 22 247 700
L’entreprise doit donc actualiser ses flux nets de trésorerie dégagés, à savoir ramener leur valeur à celle
d’aujourd’hui, en fonction du taux d’actualisation.
La méthode de la VAN évalue le gain net lié à l’investissement. La valeur actuelle nette d’un investissement est
la différence, à la date de réalisation de l’investissement :
VAN = Somme des flux nets de trésorerie actualisés + Valeur résiduelle actualisée – I0
1 (1 i) n
VAN CAF VR(1 i ) n I 0
i
Acceptation du projet :
Un critère de rejet :
Un critère de sélection :
Entre plusieurs projets, la préférence est donnée à celui dont la VAN est la plus élevée.
Il s’agit tout simplement, sans actualisation de calculer à quel moment les recettes nettespermettent de couvrir
l’investissement.
1 2 3…… P P+1 n
CAF cumulées CAF1 CAF1+2 CAF1+2+3 CAF Cum p CAF Cum p+1
++
I 0 CAFcumulées p
DRCI = P ans et CAFp 1
x 360
I0
Si les CAF sont constants alors DRCI =
CAF
Le délai de récupération constitue:
Un critère de rejet :
Tout projet dont le délai de récupération est supérieur à la norme fixée par l’entreprise est rejeté.
Un critère de sélection :
Entre plusieurs projets, on choisi celui dont le délai de récupération est le plus court
Décaissements :
Coût de l'investissement VO - - - -
Encaissements :
Amortissement
- ………… ………… ………… …………
Economie d’impôt sur les intérêts
A. Le BFR
Le cycle d'exploitation = toutes les opérations courantes à partirde l'achat (mat 1ière ou M dises) jusqu'à la
vente (P finis ou Mdises)et l'encaissement
Négocier (escompter) un effet (une traite) = vendre un effet à la banque avant sa date d'échéance et
recevoir des liquidités immédiatement et à l’échéance la banque encaisse la valeur de l’effet.
Si en j si en mois
a) Augmenter le EDR :
Augmenter les ressources stables (augmentation de capital,
emprunt à long terme) ;
Diminuer les emplois stables (cessions d'immobilisation)
b) Réduire le BER :
Réduire les stocks;
Réduire la durée des crédits accordés aux clients;
Négocier auprès des fournisseurs des délais de paiement plus long ;
Escompter des effets:
Dans le temps (avec les années précédentes)
Dans l'espace (avec le secteur = les entreprises de même activité)
le délai de rotation:
Tableau de financement
Le tableau de financement explique les variations des postes du bilan d'un exercice sur l'autre. Pour cela, il étudie la variation du FDR par le haut du bilan et par le
bas du bilan. Le tableau de financement est donc construit en deux parties :
Première partie : le tableau emplois / ressources
Total des nouvelles ressources stables -Total des nouveaux emplois stables = variation du FDR d’une année sur l’autre
Tableau d’analyse des variations des emplois et des ressources stables
Emplois stables N Ressources stables N
Distributions mises en paiement au cours de l’exercice (dividendes Capacité d’autofinancement de l’exercice(CAF)
distribués au cours de N) Cessions d’immobilisations :(avec le prix de cession)
Acquisition d’éléments de l’actif immobilisé (avec le coût - Immobilisations incorporelles
d’acquisition) - Immobilisations corporelles
- Immobilisations incorporelles - Immobilisations financières :(titres de participation)
- Immobilisations corporelles Réduction d’immobilisations financières
- Immobilisations financières (titres de participation) (remboursement des prêts accordés, dépôts et
Augmentation des créances financières (prêts accordés, cautionnement versés au cours de l’année N)
dépôts et cautionnement versés au cours de l’année N) Augmentation de capital ou apports : (apport effectif en
Engagement des frais préliminaires ou charges à répartir
nature ou en numéraire)capital N -capital N-1 >0
(autres actifs non courants)
Augmentation de dettes financières
Réduction des capitaux propres(Réduction de capital, (emprunt souscrit au cours de l’année N)
retraits…)
capital N -capital N-1 <0
Remboursement des dettes financières :(fraction ou amortissement
de l’emprunt « A » remboursé au cours de l’année N)
Total des emplois Total des ressources
Variation du fonds de roulement net global (ressource nette) si Variation du fonds de roulement net global (emploi net) si
total des ressources > total des emplois : c’est une augmentation du total des emplois >total des ressources : c’est une
FDR diminution du FDR
Dettes financières
Dans un environnement instable, la compétitivité et la survie d’une entreprise sont conditionnées par la
première fonction fondamentale (activité de base) de gestion. Cette dernière est la planification. La
planification consiste à définir les objectifs de l’entreprise ensuite les traduire en programme d’action et
enfin les exprimer en unité monétaire sous forme des budgets.
Programmes et budgets :
La confrontation des objectifs immédiats et des moyens à court terme de l’entreprise permet d’élaborer :
- Des programmes d’action à court terme
- Des budgets.
Un programme d’action peut être considéré comme une prévision, un engagement, portant sur des quantités
physiques (production, ventes en quantités…)
Un budget est une prévision portant sur des montants exprimés en unité monétaire ; il est la traduction monétaire
des programmes d’action.
Programmes (prévision des plans d’actions à court Budgets (traduction des programmes à court terme
terme) en unité monétaire)
Programme des ventes Budgets des ventes
Budgets des frais de distribution
Programme de production Budget de production
Programme d’approvisionnement Budget des achats
Budget des frais d’approvisionnement
Programme des investissements Budgets des investissements
Budgets des frais administratifs
valeurs
B) Le budget de production : Il fait apparaître les prévisions relatives au coût de production des différents
C) Le budget des frais : Ce budget fait apparaître l’ensemble des charges prévisionnelles relatives à
F) Le budget de la TVA :
La TVA est un impôt indirect qui frappe la consommation. Elle ne constitue ni une charge ni un produit.
L’entreprise est tenue de régulariser mensuellement la TVA. Trois cas peuvent se présenter :
TVA Collectée > TVA déductible : il s’agit donc d’une TVA à décaisser (à payer ) ;
La TVA à décaisser pour un mois donné est versée effectivement au trésor public au cours du mois
suivant.
TVA Collectée < TVA déductible : il s’agit donc d’un crédit de TVA à reporter sur les mois suivants ;