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Le marché est le point de départ de toute réflexion marketing. Aucune décision importante ne
peut être prise, aucune action commerciale ne peut être menée sans avoir au préalable étudié
le marché.
Le marché peut être défini de façon très simple comme le lieu de rencontre de l’offre et de la
demande d’un bien. Cette acception géographique du marché doit être complétée par d’autres
éclairages, car un marché peut être appréhendé de différentes manières.
I- Définitions :
Le marché est la rencontre des offres et des demandes d’un bien, d’un service ou de capitaux
dans un secteur déterminé et un environnement donné.
Exemple : - Le marché de l’assurance - le marché du téléphone portable
Cette approche économique montre bien les composantes essentielles d’un marché : un ou
plusieurs producteurs (offre) fabriquent un produit destiné à un ou plusieurs acheteurs
(demande).
Pour un consommateur précis et dans des circonstances d’achat données, le marché d’un
produit regroupe l’ensemble des marques évoquées par ce consommateur à propos de ce
produit.
1.4- En Marketing :
Le marché se définit comme l’ensemble des personnes (physiques et morales) qui achète ou
consomme un produit (ou service) dans une zone géographique donnée au cours d’une
période donnée.
Marché non Concurrence : Il existe de très nombreuses entreprises proposant le même produit ou
Concentré service.
Exemples : Marché du pain, marché du vêtement.
Marché Concentré Oligopole : Il existe quelques entreprises proposant le même produit ou service.
Exemples : Marché automobile – marché de la lessive.
Marché très Monopole : Il n’existe qu’une entreprise proposant un produit ou source.
Concentré Exemples : Le marché camerounais de la distribution d’électricité
- Le marché des produits de substitution : Produits qui satisfont le même besoin que le
produit principal.
Exemple : Pour visionner un film vidéo, il est possible d’utiliser les supports : CD-Rom
ou DVD-Rom substituables à la K 7 vidéo.
1- Relations Horizontales :
Le marché d’un produit n’est jamais complètement isolé. Voir notion de marché des produits
de substitution marché de produits complémentaires.
Une filière correspond à la réunion, d’amont en aval, des différents marchés organisés autour
d’un même produit. Chaque marché met en relation offreurs et demandeurs. Tous concourent
à la transformation des matières premières en produits finis :
Exemple : La filière de bois.
- Le marché de l’exploitation forestière.
- Le marché des produits de première transformation (pâte à papier, contre plaqués …)
- Le marché des produits de deuxième transformation (emballage, meuble, charpente,
…)
Support : Ce marché est associé au produit dont l’existence est nécessaire à la consommation
du produit étudié. Exemple : marché du papier.
Générique : Ensemble des produits satisfaisant le même besoin que celui que satisfait le
produit étudié. Exemple : marché de l’écriture.
D’autres exemples ?
Une fois le marché identifié, il convient tout d’abord d’en apprécier l’importance.
1- Le marché en Volume :
Ici, on utilise des unités physiques : tonnes de farine ou de cacao, kilowatts d’électricité, litres
d’eau, etc. Dans d’autres cas, lorsqu’il s’agit de services (c’est-à-dire de bien intangibles), il
faudra adopter une définition spécifique : c’est ainsi qu’on pourra mesure le marché des
transports en terme de « Km – voyageurs ».
2- Le marché en Valeur :
On parle de marché en valeur lorsqu’on le mesure par le total des sommes dépensées par les
consommateurs pour le produit ou service considéré.
3- Ventes et Parc :
La question se pose aussi parfois dans le cas de biens durables ou semi-durables de savoir si
l’on doit s’intéresser au parc ou aux ventes. Faut-il dire par exemple que le marché des
lecteurs de CD en France était de 5.000.000 d’appareils installés (parc en 1995) ou de 480.000
appareils par an (ventes en 1995) ?
Le plus souvent, ces deux informations sont utiles : Les ventes annuelles sont l’indice le plus
directement utilisable du marché actuel mais la connaissance du parc est un élément
nécessaire à la prévision de l’évolution future du marché.
Elle déborde de l’analyse stricto sensu puisque, en A de la position des marques dans leur
marché, de leur image et de leur implantation commerciale, on doit prendre en compte les
compétences techniques, la rentabilité et la puissance financière de l’entreprise et ses
principaux concurrents.
L’indicateur le plus utilisé pour situer la position concurrentielle d’une marque ou d’une
entreprise est la part de marché.
Part de marché =
[Vente d’un produit ou d’une marque / Vente globales] * 100.
N.B. : Cette définition est celle qu’on retient souvent mais elle mérite d’être précisée.
- Qu’entend-on par Ventes Globales ?
La part de marché d’une marque n’a pas de sens que si elle se définit par rapport à l’espace
concurrentiel dans le quel se bat cette marque.
Exemple :
- Porsche : Ventes en France, 300 à 400 véhicules par an
- Marché global français de l’automobile (plus de 2.000.000 de véhicules / an)
Démarche absurde, absurdité.
Elle se calcule en volume et en valeur, en rapportant la part de marché d’un’ produit ou d’une
marque à la part de marché de son volume principal. Pour l’entreprise leader, sa part de
marché relative sera calculée en rapportant sa part de marché à celle du n°2. En conséquence,
le leader est le seul à avoir une part de marché supérieure à 1.
Le marché réel ou actuel : est mesurée par le volume des ventes effectives du produit
considéré au cours d’une période de référence.
Le marché potentiel : est une estimation du volume maximum (plafond) que
pourraient atteindre els ventes dans un horizon temporel déterminé et sous certaines
hypothèses bien définies.
On peut appréhender les notions de marché réel et de marché potentiel par rapport à une
marque, une entreprise ou une profession.
I- Concept de la Demande :
La demande d’un marché relative à un produit est le volume total qui serait acheté par
catégorie de clientèle donnée, dans un secteur géographique donnée, au cours d’une période
donnée, dans des conditions d’environnement données et en réponse à un programme
marketing donné.
Le responsable marketing doit identifier ce que les acheteurs recherchent dans l’acquisition
d’un bien ou d’un service. Pour se faire, il se sert d’un certain nombre de modèles :
- Le modèle d’apprentissage : consiste à étudier le comportement de l’individu après
avoir déterminé les indicateurs qui stimulent son besoin.
- Le modèle psychanalytique de FREUD : ce modèle veut que les acheteurs soient plus
attirés par l’aspect symbolique que par l’aspect fonctionnel.
- Le modèle sociologique : le comportement de l’individu dépend de la société dans
laquelle il vit, des valeurs caractéristiques de sa culture, des groupes de référence au
sein de la société (famille, amis, relation …).
- Le modèle économique : le consommateur cherche à maximiser son utilité ou sa
satisfaction.
- Le modèle de la hiérarchie des besoins (ou pyramide de MASLOW) : ce modèle a été
mis au point par MASLOW ; il estime que les besoins sont hiérarchisés, c'est-à-dire
qu’un consommateur passe à un besoin n+1 quand le besoin d’ordre n’est pas satisfait.
1- Le potentiel du Marché :
Le potentiel global d’un marché correspond au niveau de ventes totales (en unités ou en
valeur) qui pourrait être obtenu par l’ensemble des firmes présentes au cours d’une période de
temps donnée, pour un effort marketing donné, et dans des conditions d’environnement
données.
Par exemple, si un marché se compose de 36.000 acheteurs de livres, qui achète chacun en
moyenne 3 livres par an, au prix moyen de 2000 FCFA, le potentiel total du marché du livre
est de 216.000.000 FCFA (soit 36.000 * 3 * 2000).
Cette méthode consiste à identifier tous les acheteurs potentiels de chaque marché et à
additionner leurs achats potentiels. Elle est facile à mettre en œuvre si l’on possède une liste
des acheteurs et une bonne estimation de ce que chacun achètera.
Problème : Absence de données. Exemple: ?
Les sociétés commercialisant les produits de grande consommation doivent également estimer
les marchés potentiels régionaux, mais les consommateurs étant très nombreux, il n’est pas
possible de dresser la liste de chaque client potentiel et d’évaluer ses besoins.
La méthode la plus couramment utilisée est alors la méthode des indices. On peut par exemple
supposer que le marché potentiel dépend d’un seul facteur : La population.
Ainsi, si une région représente 15 % de la population totale, on estimera que cette région
devrait consommer 15 % d’un produit quelconque. Un facteur unique est rarement suffisant
pour avoir une estimation fiable. D’où la mise au point d’autres indices.
Exemple : En France, on peut citer l’indice de richesse vive de l’Institut PROSCOP : L’indice
de développement de la marque (est obtenu en divisant le % des ventes de la marque par le %
des ventes de la branche dans une région donnée, le résultat étant multipliée par 100).
Une entreprise peut se contenter d’une estimation globale du marché et de ses différents
segments, mais doit également apprécier ses ventes ainsi que sa part de marché.
Ainsi, si une entreprise constate que le CA du secteur a progressé de 10 % alors que ses
propres ventes n’ont progressé que de 4 % ? Elle peut en déduire que sa part de marché a
baissé.
L’entreprise procède le plus souvent en 3 phases pour prévoir ses ventes. Il lui faut d’abord
établir une prévision de l’environnement (inflation pourcentage de chômage, production, taux
d’intérêt … indicateurs permettant de dégager le PNB), puis une prévision de l’activité de la
branche (avec le PNB seul ou complété par d’autres éléments) et enfin une prévision de ses
propres ventes.
De nombreuses méthodes de prévision ont été élaborées. Mais dans tous les cas, il existe que
3 moyens d’obtenir les informations : On peut s’intéresser à ce que les gens disent, à ce que
les gens font, ou à ce que les gens ont fait. Selon les cas, on a respectivement :