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CEJM - thème 5
Dossier 1 - Economie
1. Analyser les tendances du marché du travail dans les pays de l'OCDE depuis la crise de
2008
Alors que l'économie mondiale change à un rythme toujours plus rapide, le marché du travail a du mal
à suivre. Le taux de chômage est en baisse grâce à la hausse des emplois atypiques tels que les contrats
à durée indéterminée, les contrats de travail temporaire, les contrats aidés ou les contrats
d'apprentissage qui concerne le marché secondaire. Ce sont des emplois moins bien rémunérés et avec
de fréquents passages par le chômage. Comme dit le rapport publié par le magazine le monde on
constate une accentuation des inégalités, les rémunérations stagnent, les emplois à bas salaires se
développent et un manque de qualification professionnelle se font sentir. Pour y remédier l’OCDE
suggère de fournir des formations en priorité pour les travailleurs les moins qualifiés. Ce système est
déjà mis en pratique au Danemark, il qui permet une formation continue tout au long de la vie. Les
formations professionnelles sont privilégiées pour les jeunes, de nature duale elles permettent d'unir la
théorie et la pratique. Un grand nombre de personnes âgées entre 24 et 64 ans ont bénéficié de courte
formation ce qui leur ont permis de valider des acquis mais surtout d'augmenter leurs compétences et
d'évoluer. Le groupe Eram devant fermer 96 magasins a mis en place un système de reclassement pour
ses salariés pour leur permettre un retour à l'emploi rapide.

2. Exposé les causes de l'inadéquation entre l'offre et la demande de travail, ainsi que les
politiques de l'emploi permettant d'y remédier en prenant exemple sur le modèle danois
Les politiques actives de l'emploi ont pour objectif d'augmenter le volume d'emplois disponibles dans
l'économie et d'améliorer l'adéquation entre l'offre et la demande de travail.
Les principales mesures qui sont mises en œuvre :

- Le développement de l'employabilité des personnes à la recherche d'un emploi :

Les entreprises ont du mal à trouver des individus qui correspondent à leurs besoins en termes de
compétences. Le redéploiement de la formation professionnelle est donc nécessaire à la fin de
permettre aux individus d'accéder aux formations indispensables pour répondre aux nouvelles
attentes de la société.

- L’amélioration des services pour l'emploi :

La création de pôle emploi permet de proposer un interlocuteur unique aux demandeurs d'emploi
qui centralise les offres d'emploi et la gestion des allocations. Elle permet aussi aux entreprises
d'améliorer leur recrutement et de trouver les compétences nécessaires grâce à la gestion des
actions de formation.

- La mise en place de contrats aidés où subventionné :

L'employeur bénéficie d'aides publiques à condition d'employer des personnes qui ont des
difficultés d'insertion dans le monde professionnel.
Au Danemark une formation pour les adultes a été mise en place, c'est une véritable stratégie de
formation « tout au long de la vie » qui cherche avant tout à répondre aux besoins du marché du
travail. Elle favorise la fluidité entre formation initiale et continue et entre enseignement général où
professionnel.
Au Danemark ils ont également renforcé les services d'orientation et la reconnaissance des
compétences améliorées avec les procédures uniformisées de validation des acquis.
C'est au Danemark également que les adultes ont le plus d'accès aux formations parmi tous les pays
d'Europe, une population âgée entre 24 et 64 ans ont pu bénéficier d'une action d'éducation ou de
formation. Ils permettent l'accès aux formations tant aux travailleurs qu’au demandeurs d'emploi.
Les chômeurs depuis plus de 9 mois n’ayant pas retrouvé une stabilité devront suivre une formation
gratuite mais obligatoire dans leur domaine où afin de se reconvertir. C’est une formation duale qui est
proposée car elle allie la théorie et la pratique et s'effectue lors d'un stage en entreprise.

3. Expliquer les différentes causes des difficultés du groupe Eram ainsi que leurs
conséquences sur la demande de travail
Le groupe Eram est confronté au changement des modes de consommation qui évolue depuis plusieurs
années vers le numérique. Le secteur de la chaussure et du prêt-à-porter en souffre énormément dans
les centres les petites et moyennes villes. Le groupe Eram a pris la décision de fermer 96 magasins ce
qui représente près de 274 salariés. Mais le groupe propose un reclassement à l'intérieur et à l'extérieur
du groupe Eram afin de mettre en place un plan de sauvegarde de l'emploi. Le développement des
achats sur internet, la vente entre particuliers et la chasse aux bonnes affaires aussi appeler la
métropolisation affectent énormément les centres commerciaux du fait de leur mode de consommation
via le numérique. La DRH du groupe Eram évoque également un contexte économique défavorable
actuel qui pousse les acheteurs à moins dépenser.

Dossier 2 - Droit
4. Identifier les différents types de licenciement pouvant exister et leur justification.
Préciser ceux qui sont susceptibles d'être mis en œuvre dans le groupe Eram et leur
cause.
Les différents types de licenciement pouvant exister sont :

- La faute du salarié, c'est une des premières causes de licenciement pour motif personnel la
faute doit être qualifiée de grave ou de lourdes elles rendent impossible le maintien du contrat
de travail où révèle d'une intention de nuire à l'entreprise.
- Le fait non fautif du salarié, peut justifier de la rupture du contrat comme l'incapacité
professionnelle, l'inaptitude physique, l'incompatibilité de caractère avec les autres, voir la
maladie prolongée si le remplacement définitif du salarié malade s'impose.
- Le motif économique, il résulte d'une suppression ou d'une transformation d'emploi ou d’une
modification refusée par le salarié.
- La sanction du licenciement sans cause réelle et sérieuse , c'est un licenciement sanctionné le
salarié peut saisir le conseil de prud'hommes pour demander réparation de son préjudice.
- Le licenciement individuel pour motif économique, doit comporter une notification de
licenciement précédée de la proposition de mesures de reclassement.
- Le licenciement économique collectif, le licenciement de plus de 10 salariés dans les
entreprises d'au moins 50 salariés nécessitent un plan de sauvegarde de l'emploi qui doit être
proposé par le chef d'entreprise. Il doit comporter le reclassement des salariés, des actions de
formation, des mesures de départs volontaires ou des mutations. Préalablement négocié avec
les représentants syndicaux et en cas d'accord, le PSE est validé par la direction générale des
entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi. En l'absence
d'accord il est proposé par le chef d'entreprise mais il doit être homologué par la Direccte.
- La rupture conventionnelle, lorsque l'employeur et le salarié se mettre d'accord pour rompre le
contrat de travail. Par exemple le travailleur souhaite démissionner mais ne pas perdre ses
droits aux allocations de chômage ou l'employeur ne veut pas licencier car il n'a pas de motif
personnel à mettre en avant.
Les motifs de licenciement qui sont susceptibles d'être mis en œuvre dans le groupe Eram sont :

- Le motif économique, le groupe Eram devant fermer près de 96 magasins c'est la suppression
de près de 274 postes et dont les salariés refusent une transformation ou une modification
d'emploi.
- Le licenciement individuel pour motif économique, précédé de propositions de mesures de
reclassement.
- Le licenciement économique collectif, le groupe Eram ayant plus de 50 salariés et dont le
licenciement concerne près de 274 salariés il doit comporter la possibilité d'un reclassement
des salariés ou d'actions de formation ou de mesures de départs volontaires ou encore de
mutation.
- La rupture conventionnelle homologué individuelle, si un salarié refuse de participer au plan
de sauvegarde il peut passer un accord avec l'employeur afin d'obtenir une rupture
conventionnelle et ne pas perdre ses droits.
- La rupture conventionnelle collective, permet à l’employeur de convenir avec plusieurs
salariés de la rupture de leur contrat de travail en évitant de recourir au licenciement
économique collectif. Il suppose l'accord des intéressés et nécessitent l'approbation des
organisations syndicales ou à défaut du CSE et de la validation de cet accord par la direccte.

5. Préciser le rôle des modalités d'adoptions du PSE


Le PSE ou plan social est un dispositif légal qui vise à éviter les licenciements économiques ou à en
limiter le nombre.
La mise en place du PSE est obligatoire pour toutes les entreprises comptant au moins 50 salariés qui
procède au licenciement économique d'au moins 10 salariés sur 30 jours consécutifs.
Il prévoit des mesures de reclassement, des actions de formation, des mesures d’aménagement ou de
réduction du temps de travail, des mesures permettant la reprise de l'activité ou d'une partie mais aussi
des actions pour la création d'activités nouvelles, des actions pour la reprise d'activité existantes par les
salariés et la mise en place du congé de reclassement. Le PSE doit prévoir également un plan de
reclassement pour les salariés âgés où présentant des caractéristiques sociales ou de qualification
rendant leur réinsertion professionnelle particulièrement difficile.
Il doit faire l'objet d'un accord collectif majoritaire dans l'entreprise ou d'un document unilatéral
élaboré par l'employeur.
L'employeur doit informer la direccte qui doit homologuer le document unilatéral ou valider l'accord
collectif majoritaire.
Tous les dossiers de PSE être doivent peut-être déposée sur le portail RUPCO.

Dossier 3 - Management
6. Analyser la GPEC et du groupe Eram
La GPEC, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, a pour objectif d'adapter les
ressources humaines aux besoins de l'entreprise. C'est un élément comparateur pour vérifier que les
effectifs nécessaires sont bien pourvus par les effectifs de l'entreprise et que les compétences
nécessaires sont bien disponibles dans l'entreprise.
La GPEC intervient sur :
La stratégie d'entreprise, autrement dit la stratégie adoptée, le marché, la concurrence et les
orientations futures. Elle intervient également sur la gestion des ressources humaines, comprenant le
capital humain et les compétences mobilisables.
La GPEC permet :
D'assurer la compétitivité de la structure :

- Les choix stratégiques en utilisant le capital humain

D’assurer le développement professionnel :

- Développer l'employabilité du personnel et sécuriser les postes

La démarche GPEC :
Évaluer l'adéquation entre la stratégie d'entreprise et la gestion des ressources humaines qui permettra
la mise en place d'actions en parfaite adéquation entre l'orientation stratégique de l'entreprise et les
moyens humains alloués.
Autrement dit elle analyse les ressources humaines de l'entreprise et effectuent une évaluation des
besoins en ressources humaines l'écart sera calculé par les besoins moins les ressources.
Si l'écart est positif, les besoins sont supérieurs aux ressources disponibles et l'objectif sera alors
d'accroître les effectifs et où accéder à de nouvelles compétences. On mettra en place la mobilité
interne, le recrutement externe et des formations.
Si l'écart est négatif alors les besoins sont inférieurs aux ressources disponibles et l'objectif sera de
réduire les effectifs. On procédera à une réduction des effectifs avec des départs volontaires, des
réductions de temps de travail, la gestion de fin de carrière et des licenciements, ainsi qu'une mobilité
interne.

Le groupe Eram afin d'assurer la pérennité de l'entreprise, a créé sa propre école de chaussure afin de
conserver la maîtrise du savoir-faire de la production de chaussures. il s'agira également de transférer
les compétences des salariés proches de la retraite aux jeunes embauchés devant assurer la relève. Le
groupe a monté, en partenariat avec l'organisme de formation Opcalia et pôle emploi, une formation
dont les candidats seront assurés d'avoir un CDI à l'issue du cursus. Le groupe Eram a également mis
en œuvre des mesures pour garantir l'équilibre entre les hommes et les femmes en favorisant les
candidatures féminines et en proposant des promotions pour assurer un meilleur équilibre dans les
équipes.

7. Quels problèmes le groupe risquent-ils de rencontrer avec le départ à la retraite du


personnel des usines et des entrepôts ? Comment peut-il les prévenir ?
C'est un réel savoir-faire que le personnel des usines et des entrepôts ont acquis durant leurs longues
années au sein du groupe. C'est aux jeunes embauchés d'assurer la relève et pour ce faire, le groupe a
créé l'école de la chaussure pour conserver cette maîtrise du savoir-faire de la production de
chaussures et ainsi d'assurer la pérennité de l'entreprise. Le cursus est destiné à former des candidats.
Cette formation et monté en partenariat avec l'organisme de formation Opcalia et pôle emploi, elles
assurent à l'issue du cursus des CDI pour chacun des candidats.

8. Repérer les dispositifs mis en œuvre par Eram pour motiver ses salariés
La pyramide de Maslow est un incroyable outil pour hiérarchiser les besoins. Elle est intemporelle et
universelle. La règle est d'assouvir les besoins d'un étage pour monter sur le suivant
À la base de la pyramide il y a principalement les besoins physiologiques, il s'agit de la faim, la soif, la
sexualité, la respiration, le sommeil et l'élimination. Ce sont des besoins nécessaires à la survie.
Le 2nd étage est constitué par les besoins de sécurité, c'est à dire avoir un toit pour vivre dans un
environnement stable et prévisible sereinement.
Le 3e étage est constitué par les besoins d'appartenance et on cherche l'affection des autres on veut
appartenir à un groupe.
Le 4e étage il constitué par les besoins d'estime, on veut être reconnu dans ce que l'on fait et apprécié
par les autres.
Le dernier étage est représenté par le besoin d'accomplissement de soi, il s'agit de la réalisation de
notre vocation première, notre raison d'exister.
Lorsqu'on arrive à ce dernier étage on a le sentiment d'accomplissement,

Le groupe Eram ouvre le salon de l'innovation en accès libre pour tous qu'il soit dans le service
technique ou administratif, dans les ateliers de fabrication ou vendeur dans les boutiques des
différentes marques.
L'une des valeurs fortes du groupe Eram c'est l'innovation, et l'objectif de cette journée et d’acculturer
à l'innovation tous les salariés du siège et tous ceux qui travaillent dans la région.
Elle a pour objet d'exciter la curiosité des salariés du groupe et de leur permettre de vivre une
expérience inhabituelle au sein de l'entreprise. Le groupe souhaite ouvrir les esprits en organisant des
mini-conférences et des pitchs de start-up afin de leur montrer qu'ensemble ils peuvent créer de la
valeur pour mieux servir leurs clients.
On retrouve dans le salon une dizaine d'exposants qui sont, pour la plupart de jeunes pousses avec
lesquelles les enseignes du groupe Eram travail. Dernièrement le salon de l'innovation présentait une
imprimante 3D pour l'habillage des talons de chaussures, des lunettes immersives, des exosquelettes,
des chaussures connectées, des drones de loisir et des robots qui jouent avec les enfants et leurs
parents.
Ce salon permet également aux différentes marques de tisser des liens entre elles et ouvrir la porte à
des petites entreprises partenaires qui apportent de la valeur ajoutée au groupe.
Grâce à ce salon le groupe Eram permet à ses salariés d'accéder au 3e étage qui est le besoin
d'appartenance, en créant des liens entre les différents secteurs d'activité au sein de ce groupe.
Ils mettent également des leviers de motivation comme :
- La stabilité de l'emploi grâce à la formation des nouveaux salariés en leur permettant d'accéder
à un CDI
- A l'épargne salariale en proposant des promotions aux collaboratrices

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