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RENAISSANCE PÉDAGOGIQUE SECK 780166912

Un contrat de location a été conclut entre deux personnes pour une dure de trois ans . Au bout de
deux ans, nouvelle loi incite fortement les parties à diminuer le taux à 30.000 alors qu’elles étaient
convenues sur un montant de 50.000.
Ces faits renvoient au conflits de lois dans le temps et soulèvent les questions suivantes :
Est-ce qu’une nouvelle lois incitant fortement les parties à d’impunie taux de loyer peut-elle s’
appliquer immédiatement à un contrat en cours ?
En principe,aux termes des dispositions l ’ article 831 du code de la famille:la Lois nouvelle a
immédiat au jour de sa mise en vigueur. Mais cette règle de l’application immédiate connaît une
exception en matière contractuelle où l’on note la survie de la loi ancienne. Cette loi s’appliquera
uniquement si elle est d’ordre public.
En l’espèce, modou versait 50.000 la loi nouvelle incite les parties à dominer le taux à 30.000. Cette
loi nouvelle, est supplétive donc elle ne pourra pas s’appliquer dans le contrat en cours c’est la loi
ancienne qui va survivre. Car le législateur a utilisé l’expression inciter qui renvoie à l’invitation.
En conclusion le locataire doit se conformer à la loi ancienne.
Est-ce que l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi peut-elle permettre à un locataire de demander la
restitution des montants de loyers à un bailleur ?
En principe, la loi nouvelle ne rétroagit pas elle doit s’appliquer que pour l’avenir.
En l ’ espèce, le montant des loyers que modou versait à Moustapha est un droit acquis par le
bailleur la loi nouvelle ne peut pas les remettre en cause.
En définitive, le locataire ne peut pas demander la restitution.

Un contrat de prêt a été conclu entre deux amis avec un montant de 200.000. À l ’ échéance, le
débiteur conteste le prêt.
Ces faits renvoient à la preuve des droits subjectifs.
Les questions qui se posent sont:
Sur qui pèse la charge de la preuve ?
Peut-on apporter la preuve d’une créance d’un montant de 200.000 par témoins ?
Pour la première question:
En principe selon les dispositions de l’article 09 alinéa 1 du COCC, la charge de la preuve incombe
au demandeur. Il appartient à celui qui réclame l ’ exécution d ’ une obligation d ’ en apporter la
preuve.
En l’espèce, Moustapha a demandé le paiement de la créance il lui incombe d’apporter la preuve
de sa créance.
Pour la deuxième question:
En principe, aux termes des dispositions de l ’ article 29 COCC la preuve par témoins et la
présomption sont irrecevables si la preuve par écrit est exigé.
En l’espèce, les témoignages de Ameth et Aziz sont irrecevables car la preuve par écrit est exigée.
Et nous nous ne sommes pas dans les cas d’impossibilité morales ou matériaux.
Après leurs invitations à la soirée, l ’ un des amis a pris des photos sans le consentement de la
personne concernée.
Ces faits renvoient au droit de la personnalité
Une personne peut-elle demander à un photographe de supprimer son image pris sans son
consentement ?
En principe toute personne a le droit au respect de sa vie privé. Le droit à l’image est un droit de la
personnalité qui entre dans la vie juridique de la personne.
En l’espèce, cheikh n’avait pas le droit de prendre l’image de la femme sans son consentement. Elle
peut exiger que son image soit enlevé et supprimé.
Elle obtiendra gain de cause.

Deux ans plus tard après leur mariage à la mosquée de HLM 5 l’âge de 18 et de 17 ans, le père de l’
épouse tente une action en nullité du mariage.
Ces faits renvoient aux causes de nullité du mariage.
Un père peut-il intenté l’action en nullité de sa fille mineur après deux ans de mariage ?
En principe aux termes de l’article 142 du code d d’la famille, l’orque l’un des époux n’avait pas l’
âge requis la nullité ne peut être invoquée après qu’il ait atteint cet âge.
En l’espèce, le père ne peut plus invoquer la nullité car il y’a fin de non recevoir de l’action du fait
que la fille avait 17 ans deux ans après elle a 19 ans.
En définitive il n’aura pas gain de cause.

Une femme a accouché alors que son époux était éloigné. Le copain souhaite donner à l’enfant son
propre nom.
Ces faits renvoient à l’établissement de la filiation paternelle.
En principe aux termes de l’article 191 du code de la famille tout enfant né 180 jours au moins après
la célébration du mariage de sa mère et 300 jours au plus à compter de la dissolution de ce mariage
est présumé avoir le mari pour père.
En l’espèce, Fatima est tombée enceinte après une année alors que l’époux était en voyage. Mais il
y’a une présomption de paternité en matière de mariage. Aziz même si l’époux est en voyage l’
enfant légitime porte le nom de son père car il y’a une union entre Fatima et son époux.
La présomption de paternité peut-elle être contestée par la preuve contraire ?
En principe aux termes de l ’ article 203 du code de la famille le mari peut désavouer l ’ enfant
conçu pendant le mariage. Mais cette présomption est simple pour le mari mais une autre personne
ne peut la contestée.
En conclusion la présomption est simple pour le mari.

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