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Premier exercice :
L’arrêt à étudier a été rendu par la première chambre civile de la cour de cassation le 19 mai
2021 sur les modulations du revirement d’une jurisprudence dans le temps.
En l’espèce, des consommateurs ont bénéficié de services, des travaux, effectués par des
professionnels. Les consommateurs n’ont pas payé une facture datant du 31 décembre 2013
malgré l’établissement d’un procès-verbal de réception des travaux avec réserves le 1 er
août 2013.
Le demandeur au pourvoi fait grief à l’arrêt de déclarer irrecevable comme prescrite son
action en paiement du solde des travaux et statue que la Cour d’appel a violé l’article L.137-2
devenu L.218-2 du code de la consommation en fixant le point de départ de la prescription
de l’action au 1 er septembre 2013.
La Cour de cassation répond par l’affirmative. Elle casse et annule l’arrêt de la cour d’appel.
En application des articles 2224 du code civil et L. 137-2, devenu L. 218-2, du code de la
consommation, il faut désormais fixer comme point de départ du délai de prescription de
l'action en paiement de travaux et services engagée à l'encontre de consommateurs par un
professionnel, la date de la connaissance des faits permettant à ce dernier d'exercer son
action. Cette date est celle de l'achèvement des travaux. Toutefois, dès lors que l'application,
au cas d'espèce, de la jurisprudence nouvelle aboutirait à priver ce professionnel d'accès au
juge, il est justifié, selon la Cour de cassation, de faire exception au principe de cette
application immédiate, et de prendre en compte la date d'établissement de la facture
comme constituant le point de départ de la prescription au jour de l'assignation des
consommateurs. La cour d'appel en faisant abstraction de la date d'établissement de la
facture, a violé les articles 2224 du code civil et L. 137-2, devenu L. 218-2, du code de la
consommation.
a) Les inconvénients
Oui, la nouvelle jurisprudence s’applique à tous les faits régis par la jurisprudence
ancienne
Mais exception si les parties sont irrémédiablement affectées alors qu’elles ont agi de
bonne foi en respectant le droit valable au moment de leur action
C’est le cas de la société Veronneau qui n’a pas pu anticiper une modification du
droit
Deuxième exercice :
La signification de la notion d’enfant visée dans l’article 757-1 du Code Civil n’est pas la
même que la signification de la notion d’enfant visée par l’article 371-3 du Code civil ou par
la convention de New-York relative aux droits de l’enfant. Dans le premier cas, l’enfant est
entendu comme un descendant alors que dans le deuxième cas l’enfant est entendu comme
une personne mineure.
Troisième exercice :
1) Sa partenaire et lui étant pacsés, l’homme n’a pas besoin de verser une aide
alimentaire aux parents de sa partenaire étant donné que contrairement au mariage,
le pacse n’établit pas de liens juridiques familiaux. Or, l’article 206 du Code Civil
dispose que « les gendres et belles-filles doivent également et dans les mêmes
circonstances des aliments à leur beau-père et à leur belle-mère ». Mais dans le cas
d’un pacse, le père et la mère de sa partenaire ne sont pas juridiquement ses beaux-
parents.
Les grands-parents fortunés d’un jeune homme ne sont pas tenus de l’obligation
alimentaire envers l’épouse de leur petit-fils. En effet, il n’est pas fait mention dans
l’article 206 du Code civil d’une obligation alimentaire concernant les grands-parents
envers leur petite belle-fille ou petit beau-fils.
2) Non le concubin survivant d’une personne retraitée qui vient de décéder ne peut pas
prétendre au bénéfice de la pension de réversion. C’est le conjoint survivant et non
pas le concubin survivant qui est mentionné dans l’article L.353-1 du Code de la
sécurité sociale.
L’acheteur d’un immeuble ne peut pas non plus demander la rescision si il pense
avoir payé un prix beaucoup trop élevé puisque l’article 1674 du Code civil fait
mention du vendeur et non pas de l’acheteur.