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Compte tenu de ce qui précède, je considère que la solution du tribunal est juste,

et les arguments qu'elle donne comme fondés.


En entendant les participants au procès, en étudiant les éléments de preuve
administrés en justice et en les rapportant, dans leur ensemble, aux dispositions
légales régissant l'affaire, le tribunal a estimé que l'action devait être admise
pour des motifs fondés et argumentés.
Ainsi, la preuve apportée par la partie ayant des prétentions au prisme de l'art.
117 par. (1) Le CPc, précise que les éléments de preuve en matière civile sont les
éléments de fait, acquis de la manière prévue par la loi, qui servent à constater
les circonstances justifiant les prétentions et les objections des parties, ainsi
que d'autres circonstances importantes pour la juste règlement de l'affaire. Le
tribunal a également exposé en détail tous les aspects procéduraux et analysé la
question factuelle soulevée dans la présente affaire, ce qui est assez utile et
nécessaire en particulier pour suivre la succession d'une affaire civile en général
et l'exercice du droit d'hypothèque en particulier.
Des arguments pertinents ont été avancés à cet égard à travers les dispositions
légales, qui, à mon avis, sont importantes et essentielles alors quand on parle
d'exécution droit hypothécaire, tels que :
- Art. 667 par. (1) Code civil, le gage est le droit réel sur la base duquel le
titulaire (le créancier gagé) peut réclamer, sur la valeur de l’objet du gage, la
satisfaction de ses créances garanties de préférence aux autres créanciers du
détenteur de l’objet du gage (le débiteur gagiste).
- Art. 744 par. (1) Code civil, le créancier gagiste a le droit de poursuivre
l'objet du gage, en exerçant les droits prévus au paragraphe (2), en cas de non-
exécution de l'obligation garantie ou dans les autres cas prévus par la loi ou le
contrat.
- Art. 744 par. (2) lit. b) Code civil, le créancier gagiste peut prendre
possession et vendre les biens corporels gagés.
- Art. 748 Code civil, le créancier gagiste dont le droit de gage grève
plusieurs biens peut simultanément ou successivement exercer le droit de gage sur
les biens de son choix.
- de l'art. 671 par. (2) Code civil, les dispositions relatives au gage
s'appliquent également à l'hypothèque dans la mesure où elles ne contreviennent pas
aux dispositions particulières relatives à l'hypothèque.
A ce stade, à travers cet exemple pratique, nous pouvons remarquer le moment de
l'interaction du gage et de l'hypothèque, mais le fait que l'hypothèque ait un «
démembrement » du gage, en ce sens que le gage d'un bien immobilier est appelé
hypothèque.
Il convient également de noter que le tribunal a noté à juste titre que,
l'obligation fondamentale du défendeur n'ayant pas été remplie, le requérant était
en droit de réclamer le transfert de la propriété en sa possession en vue d'une
vente ultérieure afin de régler la dette, raison pour laquelle cette exigence du
demandeur doit être acceptée.
L'analyse de l'arrêt en question démontre une fois de plus l'importance et la force
des moyens juridiques de garantie de l'exécution des obligations en général et de
l'hypothèque en particulier. Ainsi, la présente affaire justifie le fait que
l'hypothèque est une garantie réelle, servant à garantir les obligations d'un
débiteur envers son créancier, par un immeuble de son patrimoine propre, à savoir
légalement désigné à cet effet. En résumé, l'hypothèque est une garantie
immobilière, réelle, constituée d'un droit réel accessoire sur l'immeuble d'un
débiteur. Cela signifie que le créancier acquiert un droit sur les biens du
débiteur qui lui donne une certaine garantie contre le risque de son insolvabilité,
insolvabilité caractérisée par l'excédent des biens du débiteur sur le total des
dettes contractées par lui.

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