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L’offre dans les obligations est une notion qui n’est définie par le code civil mais qui y
rattachée par le biais de son article 1134 grâce à la jurisprudence. L’offre peut, en principe
être librement révoquée. Sur cette affirmation deux points ne sont pas sujet a polémique.
Dans un premier temps une fois que l’offre est acceptée, le contrat est formé et l’offrant ne
peut plus la révoquer. Dans un deuxième temps, tant que l’offre n’est pas parvenue à la
connaissance de son bénéficiaire, l’offrant peut sans problème retirer son offre. Rien ne
nui a la sécurité juridique. Cette solution pourrait être consacrée dans le dans le Code
Civil « l’offre peut être librement rétracté tant qu’elle n’est pas parvenue a la connaissance
de son destinataire ». le problème ce pose quand l’offrant a porter à la connaissance du
bénéficiaire l’offre mais que cette dernière n’a pas encore était accepter. Cela nous amené
à la question du maintient de l’offre pour cela la jurisprudence a fait distinction soit que
l’offre est assortie d’un délai soit, au contraire que ce dernier soit absent de l’offre. Quand
l’offre est assortie d’un délai : le juge considère que l’offrant doit maintenir son offre durant
le délai en question. Ce délai est parfois fixé par le législateur dans des hypothèses
ponctuelles : offre de contrat de crédit à la consommation doit être maintenu pendant 15
jours, offre de contrat de crédit immobilier doit être maintenue pendant 30 jours.
Cependant la question ce corse quand l’offre n’est pas assortie d’un délai précis. Il y a un
principe qui assortit d’un tempérament. Le principe est, au non de la liberté contractuelle si
l’offre n’est pas assortie d’un délai elle peut être librement révoquée. Le tempérament au
principe est que le juge imposée parfois le maintient de l’offre lorsqu’elle contient
implicitement un délai raisonnable d’acceptation l’offrant doit maintenir l’offre dans un délai
raisonnable en particulier particulièrement lorsque celle-ci a été faite à un particulier qui en
bénéficierait, comporte un délai raisonnable d’acceptation pour son bénéficiaire. Cela
implique que le juge aie la faculté de déterminer si l’offre a été maintenue dans un délai
raisonnable ou non
Dans l’arrêt que nous étudions, la cour de cassation casse la décision rendue par les
juges du fond car la cour a accueilli positivement la demande initiale sans chercher si
l’offre comportait un délai raisonnable ou non.
Selon la cour de cassation cette décision est donc erronée car le juge doit déterminer si le
délai comporté dans ‘toute offre’ a expiré ou non. Cet arrêt semble confirmer la
jurisprudence antérieure
En dépit d’une continuité de jurisprudence cet arrêt n’est pas considéré comme un arrêt
de rappel, en effet la mention « toute offre » va pousser l’encadrement de cette dernière
encore plus loin.
II. L’offre non assortie d’un délai précis limité par le délai raisonnable
Dans cet arrêt la cour de cassation va confirmé la notion de délai raisonnable, mais de
surcroît va l’universalisé (A). En effet le fait que « toute offre » soit assortie d’un delà
raisonnable chamboule l’ordre établie et notamment contredit le principe de la liberté
contractuelle et donc créer de nouveaux problèmes (B).
La nouveauté posée par la cour de cassation dans cet arrêt est l’usage du mot « toute »
(offre). Alors qu’antérieurement on admettait qu’une offre pouvait implicitement comporter
un délai raisonnable, la cour se dote d’un rôle de quasi législateur en admettant que ‘toute
offre de vente non assortie d’un délai précis comporte un délai raisonnable d’acceptation.
En effet par cet arrêt la cour de cassation laisse entendre aux juridictions de fond que
toute décision de justice dans laquelle une juridiction de fond rendra benoîtement une
décision sans rechercher si l’offre de vente était assortie d’un délai raisonnable sera
cassée par celle-ci. Ceci implique aussi que toute offre même assortie d’un délai
comporte un délai raisonnable d’acceptation.
Dans cet arrêt la Cour de cassation vise toutes vente même et au delà puisque la Cour de
cassation vise l’article 1101 du cc, une règle du droit commun des contrat les auteurs on
considéré que la solution vaudrait sur toutes offres quelque en soit l’objet plus encore la
cour ne semble pas faire de distinction selon qu’elle soit faite a une personne déterminé
ou qu’elle soit faite au publique. Il n’y a plus de principe de libre révocabilité de l’offre alors
on met à mal le principe de liberté contractuel. Au bout du compte que faut il retenir :
l’offre doit être maintenu dans le délai précisé soit maintenu dans un délai raisonnable.
Cette mention donne donc au délai raisonnable d’acceptation d’une offre non assortie d’un
délai précis le caractère d’une règle non plus d’exception mais de principe!
Cet novateur à bien des égards, cependant cette ‘nouvelle règle’ jurisprudentielle semble
poser problème, notamment quant à son application.