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Causes
• surverse : trop-plein avec surverse qui cause une érosion du
parement aval
• renard : infiltration du remblai et érosion interne
• rupture : rupture de la voûte, de la fondation, ou de
l’ancrage
• vague de submersion : vague d’impulsion, seiche
• tremblement de terre
• bombardement
Autres remarques :
• la phase de remplissage et les cinq premières années de
service sont les plus critiques
• les barrages en remblai = un taux de rupture deux fois plus
important que les barrages en béton (1,11 % contre
0,54 %, respectivement)
• adoption de mesures réglementaires et normes :
amélioration de la sécurité des barrages, notamment aux
États-Unis
Enquête menée dans le canton du Valais a révélé que 41 petites retenues avaient déjà
construites et que parmi elles, 11 présentaient une menace sérieuse en cas de rupture.
Enquête en Haute-Savoie en 2005 a mis en évidence des carences graves sur les 16 ouvrages
de ce département :
• absence d’étude d’impact en cas de rupture du barrage pour la majorité des ouvrages
• absence de qualification du bureau de maı̂trise d’œuvre pour ce type d’ouvrage
• étude hydrologique sommaire ;
• évacuateur de crue sous-dimensionné dans 75 % des cas
• défaut d’étanchéité des géo-membranes dans 30 % des cas
• absence de dispositif d’auscultation et de procédure de suivi dans 80 % des cas
Causes de rupture
• rupture de glacier, glissement de terrain, avalanche
rupture du talus : lac Dig Tsho (Népal) 1985
• surverse et rupture du talus : lac Ha ! Ha ! (Canada) 1996
• fonte de la glace de la morainique, renard
• seiche : Queen Bess Lake (Canada) 1997 ?
• tremblement de terre : lac Safuna Alta (Pérou) 1970
• obstruction d’un cours d’eau + débâcle : Giétro (VS) 1818
Valeurs seuils pour la mesure du danger en cas d’inondation rapide selon l’OFEN
Valeurs seuils Effets Règle d’assujettissement
danger élevé :
h > 2 m ou
q > 2 m2/s Les personnes sont en danger même à l’intérieur des bâtiments. En cas L’ouvrage d’accumulation est assujetti si au moins une habitation, un lieu
d’érosion du lit et des berges, il y a aussi menace d’effondrement de de travail, un bâtiment public, une place de camping publique, une route
constructions situées à proximité. Les laves torrentielles par l’effet de pres- très fréquentée ou une ligne de chemin de fer est touchée.
sion peuvent aussi conduire à la destruction de bâtiments.
danger moyen :
2 ≥ h > 1 m ou
2 ≥ q > 1 m2/s Les personnes à l’extérieur et dans les véhicules sont menacées. La retraite L’ouvrage d’accumulation est assujetti si une habitation (de construction
vers les étages supérieurs des bâtiments est la plupart du temps possible. légère), un lieu de travail (construction légère), une place de camping
Des bâtiments, selon leur mode de construction, peuvent subir des dégâts. publique ou si une route très fréquentée est touchée.
danger modéré :
1 ≥ h > 0, 5 m ou
1 ≥ q > 0, 5 m2/s Les personnes à l’extérieur et dans les véhicules sont menacées. La retraite L’ouvrage d’accumulation est assujetti si une place de camping publique
vers les étages supérieurs des bâtiments est la plupart du temps possible. ou si une route très fréquentée est touchée.
Des bâtiments, selon leur mode de construction, peuvent subir des dégâts.
danger faible :
h ≤ 0, 5 m ou
q ≤ 0, 5 m2/s Les personnes ne sont pratiquement pas menacées tant à l’extérieur qu’à L’ouvrage d’accumulation n’est pas assujetti.
l’intérieur des bâtiments.
Historiquement : réglementation relative à la sécurité des barrages a longtemps été dictée par
la circulaire interministérielle du 14 août 1970, avec la notion de barrage intéressant la sécurité
publique comme seul classement des retenues.
Depuis 2007 : décret du 11 décembre 2007 relatif à la sécurité des ouvrages hydrauliques.
Classement avec quatre classes d’ouvrages :
Classe Caractéristiques géométriques
A H ≥ 20 m
2
√
B ouvrage non classé en A, et pour lequel H V ≥ 200 et H ≥ 10 m H (mesurée
2
√
C ouvrage non classé en A ou B et pour lequel H V ≥ 20 et H ≥ 5 m
D ouvrage non classé en A, B, ou C et pour lequel H ≥ 2 m
verticalement entre le terrain naturel et le sommet de l’ouvrage) et V le volume d’eau exprimé en millions
de m3 Hydraulique à surface libre 19
o
Bases réglementaires en France (2)
104 ■
■■ ■
■■ ■ ■ Formules de Pierce et al. (2010) qui donne le débit
■ ■
■
■
■ ■ ■ ■
1000 ■ ■ ■
de pointe en fonction du volume d’eau V (en m3)
Q p (m3/s)
■
■ ■
■ ■
■ ■
100 ■ ■
10
contenu derrière le barrage et la hauteur de ce
■
■
■
1
■
■
■ volume H (en m)
104 105 106 107 108
V (m3)
0,745
105
■ ■
■■
Qp = 0,00919V
104 ■ ■■ ■ ■
■ ■
1000
■ ■
■ ■ ■■
■ ■ ■
■ ■
■ ou bien
Q p (m3/s)
■ ■
■
■ ■
■ ■
0,606
100 ■ ■ Qp = 0,0176(V H)
10 ■
■
■
■■
1 ■
mH:1V h
Recommandations OFEN
(a) (b)
Forme de la brèche Débit instantané
h 5/2
triangulaire (a) Qb = 0, 72mh
(c) (d)
3/2 5/2
trapézoı̈dale (b) Qb = 0, 93`h + 0, 72mh
rectangulaire (c) Qb = 0, 93`h3/2
parabolique (d) Qb = 0, 54`h3/2
Q p (m3/s)
104
◆◆ ■
◆ ■ ■
▲ ●▲ ▲ ■
▲◆◆◆ ▲
◆ ■
▲ ■
● ▲▲ 104 ■ ■▲ ◆◆◆
▲
▲ ▲▲ ● ▲ ■ ● ▲▲▲▲■ ◆◆ ■
▲ ▲ ▲●● ▲■ ■ ◆
1000 ▲ ▲ ▲▲ ● ● ▲▲
■ ▲▲▲
▲▲■ ■ ● ■ ▲
▲▲
▲
▲ ▲ ■
■ ▲ ▲ ▲▲ ● ●
● ▲●■
● 1000 ▲ ▲ ▲
▲▲ ▲
■■ ▲ ● ▲ ▲
100 ● ▲ ■■
▲▲ ■ ▲
■ ▲
●
▲ ▲ ●
100 ●
■
10 ▲ ▲
▲▲ ●
1 5 10 50 100 0.01 1 100 104
b (m) V × 106 (m3)
●
• l’eau creuse un tunnel entre la base rocheuse et le barrage
Giétro ●
104
●
■
●
●■ ■
de glace
■ ■ ■■
Q p (m3/s)
1000
■
■■ ■
■
■■ ■
■ ■
• la poussée de l’eau ou bien sur la surverse provoque
■ ■ ■ ■■
■■
■
■■
■■■■ ■ ■
■■■
■■■ ■
■■
■ ■■ ■
l’effondrement du barrage de glace
■
■ ■■■ ■
100
■
■ ■■
■ ■ Selon Clague et Mathews, le débit de pointe Qp est corrélé
■ ■ au volume vidangé V
■
10
Qp = KV b,
■
Approximation utile :
• mélange d’eau et sédimentation en suspension, à
faible vitesse
• écoulement de type lahar (cendres volcaniques +
eau)
• avalanche de neige mouillée
• lave torrentielle très fluide
h0
x=
Hydraulique à surface libre 31
o
Aparté 1 : problème de Riemann linéaire
u0
uL On appelle problème de Riemann :
uR
∂th + ∂x[f (u)] = 0,
x
soumis à la condition initiale(
uL si x < 0,
x − at = 0 u(x, 0) = u0(x) =
t uR si x > 0,
uL
uR Cas linéaire : f (u) = au, avec a une constante.
x La solution est triviale : (
uL si x − at < 0,
u(x, t) = u0(x − at) =
uR si x − at > 0.
Le choc initial se propage.
t
• soit une solution appelée onde de détente (ou bien
L)
x − mt = 0
u
t
uL λ(
=
onde simple) qui est continue
x
(u R )t
λ
x=
uR • soit une solution discontinue qui représente la
x
propagation de la discontinuité initiale (onde de
choc).
Physiquement, une seule de ces solutions est
possible et le choix sera dicté par une condition (dite
d’entropie) selon la valeur respective de uL et uR.
Onde de détente
L’équation est invariante si on transforme x → λx et t → λt. Cela pousse à chercher la
solution sous la forme U (ξ) avec ξ = x/t. Ce faisant, on obtient une EDO :
0 0
(f (U (ξ)) − ξ) U = 0
Deux solutions à cette équation :
• onde de détente : (f 0(U (ξ)) − ξ) = 0. Si f 00 > 0, alors f 0(uR) > f 0(uL) ; l’équation
f 0(U ) = ξ admet une seule solution lorsque f 0(uR) > ξ > f 0(uL). On dit que uL est relié à
0 0
uR par une onde de détente : ξ = f (U (ξ)). En inversant f , on trouve la solution
0(−1)
u(x, t) = f (ξ) ;
• état constant : U 0(ξ) = 0. C’est la solution triviale u(x, t) = cte. Cette solution ne vérifie
o
pas le problème initial. Hydraulique à surface libre 34
Aparté 2 : problème de Riemann non linéaire (3)
uR
uL
t
L)
x − mt = 0
u
t
λ(
uL
=
x
(u R )t
λ
x=
uR
x
t
L)
x − mt = 0 λ(uR) > λ(uL). À l’instant initial t = 0, les deux
u
t
uL λ(
=
x
nte
choc
Pour les chocs en x = s(t), on a une relation qui
te
dé
t
de
donne h de part et d’autre de s
de
on
ṡ[[h]] = [ f (h)]]
en fonction de ṡ la vitesse de la discontinuité.
Les ondes de détente sont des solutions
auto-similaires de la forme H(ξ) avec ξ = x/t :
O A 0
H (−ξ + c(H)) = 0,
h0
x ce qui veut dire qu’on a soit H0 = 0, soit
r
µ
H= ξ.
%g sin θ
ṡ0 t
` 3 µ`
x=
tB = = .
m0 − ṡ0 2 %gh20 sin θ
L’abscisse de B sera
3
O A xB = m0tB = `.
h0 2
x La solution aux temps courts (0 ≤ t ≤ tB ) est donc
r
µ x
h(x, t) = pour 0 ≤ x ≤ m0t
%g sin θ t
h(x, t) = h0 pour m0t ≤ x ≤ ` + ṡ0t
h(x, t) = 0 pour x > s(t) = ` + ṡ0t ou x < 0
ṡ0 t
hs =
x=
%g sin θ t
d’où l’on déduit la nouvelle vitesse de choc
O A ṡ[[h]] = [ f (h)]],
h0 ṡ(0 − hs) = f (0) − f (hs),
x
f (hs) %gh2s sin θ 1 s
ṡ = = = .
hs 3µ 3t
La caractéristique associée au choc est
1/3 2 2
1/3
t 3 2 %gh0` sin θ
s(t) = xB = t = At1/3,
tB 2 3 µ
2 2
1/3
9 %gh0` sin θ
avec A = 4 µ . Aux temps longs (t > tB ) on a donc
r
µ x
h(x, t) = pour 0 ≤ x ≤ At1/3,
%g sin θ t
h(x, t) = 0 pour x > s(t) = At1/3 ou x < 0.
Solutions auto-similaires.
Sous forme matricielle,
on a
H U −ζ U0
· = 0,
U −ζ g H0
Pour que ce système admette une solution non triviale, il faut que son déterminant s’annule
2
gH = (U − ζ)
0
On déduit ensuite U = 2ζ/3, d’où U = 2(ζ + c)/3, où c est une constante d’integration,
1 2
√
H = 4(c − 2ζ) /(9g). Les conditions aux limites donnent : c0 = ghi. On déduit finalement
la solution dite de Ritter des équations de Saint-Venant
2 x
ū(x, t) = ū = + c0 ,
3 t
1 x 2
h(x, t) = − + 2c0
9g t
Hydraulique à surface libre 45
o
Problème de Ritter (4)
6
5
Solution dite de Ritter des équations de
4 Saint-Venant
u( x,t )
3 2 x
ū(x, t) = ū = + c0 ,
2 3 t
1 x 2
1
h(x, t) = − + 2c0 .
0
-10 -5 0 5 10
9g t
1
x
Remarques :
0.8 • le front est le point où h = 0 : x = 2c0t
0.6
• la forme du front est parabolique
h( x,t )
0.4
0.2
• toutes les courbes h(x, t) et u(x, t) passent par
0 un point pivot. Cela revient à injecter un débit
-10 -5 0 5 10 p
x
constant et égal à uh = 8 gh3i /27.
C−
t C+ Les équations de Saint-Venant sont équivalentes au
x
= système d’équations différentielles ordinaires :
− R2
c0
t
d √
2 c 0t (u ± 2 h) = 0,
x =
R1 dt
R3
u = 0, h = 0 le long des courbes caractéristiques C± :
x
√
dx/dt = u ± h. Conditions initiales :
• pour la vitesse : −∞ < x < ∞, u(x, 0) = 0
• pour la hauteur : si x < 0, h(x, 0) = h0 et si
x > 0, h(x, 0) = 0
La perturbation engendrée à t = 0 et x = 0 par la
rupture va se propager à l’amont et à l’aval.
C−
t C+ Initialement, u et h sont constants, donc variables r
x
= et s le sont aussi.
− R2
c0
t
2 c 0t
Après la rupture, toute la partie du volume d’eau qui
x =
R1 n’est pas encore mise en mouvement est également
R3
u = 0, h = 0
caractérisée par des valeurs de r et s constantes.
x Il existe un domaine dit onde simple (R2) avec
une dépendance u(h) et une famille de
caractéristiques qui sont des droites.
Il existe un troisième domaine vide (R3) où
l’écoulement n’est pas encore parvenu. On ne
connaı̂t pour l’instant pas les limites de ces
différents domaines dans le plan x − t.
C−
t C+ Examinons tout d’abord les caractéristiques C+
x
= émanant de l’axe t = 0 et x < 0. Le long de ces
− R2
c0
t
2 c 0t
caractéristiques, les invariants sont
x =
R1
p
R3 r = u + 2 gh = 2c0
u = 0, h = 0 √
avec c0 = gh0 la vitesse initiale de l’onde de
x
rupture. Ces caractéristiques ont pour équation
dx p
= λ+ = u + gh
dt
qui sont des courbes (que l’on ne connaı̂t pas
encore) dans le domaine R2, mais des droites dans
le domaine R1 puisque u et h sont constants.
L’information est transmise le long de ces
caractéristiques du domaine R1 vers le domaine R2.
Hydraulique à surface libre 50
o
Problème de Ritter (9)
C−
t C+ La caractéristique marquant les limites de cette zone
x
= non perturbée, que l’on appellera domaine R1 est la
− R2
c0
t
2 c 0t
droite x = −c0t reportée en gras sur la figure. Cette
x =
R1 caractéristique émanant de 0 représente tout
R3
u = 0, h = 0
simplement la propagation de la discontinuité initiale
x de h en x = 0 (à t = 0). Elle appartient à la famille
C− d’équation
dx p
= λ− = u − gh
dt
qui avec les valeurs initiale à gauche de 0 donne ici
dx/dt = −c0. Dans le domaine R2, la famille de
caractéristiques C− forme un réseau en éventail
(onde simple centrée) d’équation
x p
= λ− = u − gh
t Hydraulique à surface libre 51
o
Problème de Ritter (10)
6
5
Résolution du système d’équation :
4 2 x
u= + c0 ,
u( x,t )
3 3 t
2 1 x 2
h= − + 2c0 ,
1 9g t
0
-10 -5 0 5 10
En x = 2c0t, la hauteur devient nulle. Le domaine R3 représentant le
x
1 domaine non encore concerné par la rupture de barrage est délimité par
0.8 la caractéristiques x = 2c0t qui est à la fois une caractéristique C− et
0.6 C+ .
√
h( x,t )
h1
On considère équations de Saint-Venant
h0 ∂h ∂hu
+ =0
x=0
∂t ∂x
∂u ∂u ∂h
+u +g =0
∂t ∂x ∂x
soumises aux conditions initiales
−∞ < x < ∞, u(x, 0) = 0,
x < 0, h(x, 0) = h1,
x > 0, h(x, 0) = h0.
u )
R2 (
Problème général de Riemann pour une équation de la forme
ur )
S2 (
∂u ∂u ∂u ∂
)
u2
r
+A· = + F (u) = 0
(u
S1
∂t ∂x ∂t ∂x
r)
(u
R1
R1 (u
) R2 (u
r )
Si on considère l’espace des états initiaux (u1, u2), on peut se
u∗ dire que la solution à l’EDP est soit une onde de choc, soit une
⊕
)
u1
S
u )
R2 (
Stratégie. Problème général de Riemann pour une équation
ur )
S2 (
)
u2 de la forme
r
(u
S1
∂u ∂u ∂u ∂
r)
(u
R1 (u
R2
R1
(u +A· = + F (u) = 0
) r ) ∂t ∂x ∂t ∂x
u∗ Si on considère l’espace des états initiaux (u1, u2), on peut se
⊕
)
dire que la solution à l’EDP est soit une onde de choc, soit une
u
2(
u1
S
r
0 L R g h∗ + h
u = u∗ ± (h − h∗) ,
-1 A 2 h∗h
S2
-2 R1 et la vitesse de l’onde de choc est donnée par :
r
0 1 2 3 4 5 g h∗
h ṡ = u∗ ± (h∗ + h) .
2 h
Courbes de détente R. Les courbes de détente sont
données par le lieu décrit par les points (u, h) à partir de
l’état (u∗, h∗) :
p p
ri = u ± 2 gh = u∗ ± 2 gh∗
La méthode de construction consiste à introduire un état intermédiaire u∗. L’état (h∗, u∗) peut
être relié à un état à gauche (hL, uL) par une 1-onde :
√ √
S1(h∗| hL, uL) = uL + 2 ghL − 2 gh∗
si h∗ < hL 1-onde de détente
u∗ =
r
h∗ + hL
R1(h∗| hL, uL) = uL − (h∗ − hL) g
si h∗ > hL 1-onde de choc
2h∗hL
Il peut également être relié à l’état à droite (hR, uR) par une 2-onde :
√ √
S2(h∗| hR, uR) = uR − 2 ghR + 2 gh∗
si h∗ < hR 2-onde de détente
u∗ =
r
h ∗ + h R
R2(h∗| hR, uR) = uR + (h∗ − hR) g
si h∗ > hR 2-onde de choc
2h∗hR
On commence par cet ordre (1-onde puis 2-onde) car l’information à gauche correspond à celle
qui se propage le plus lentement. Par ailleurs, un état intermédiaire n’est possible que si :
p p
uR − uL < 2( ghR + ghL).
Hydraulique à surface libre 57
o
Rupture de barrage sur lit mouillé (5)
Résolution du problème de Riemann pour
(hL, uL) = (1, 0) et (hR, uR) = (2, 0) Exemple. Considérons les états initiaux suivants :
3
(hL, uL) = (1, 0) et (hR, uR) = (2, 0). Deux états
2 R2 intermédiaires sont possibles : le point A ou B. On voit que le
1 B point A est sur une 1-onde alors que B est sur une 2-onde
S1
(émanant de L). Cela veut donc dire que le chemin L → A est
u
0 L R
x
h
hR
h*
hL
x