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INSTITUT
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE
B.P 854-BUKAVU
Par
E-mail : wabitamj@yahoo.fr
Facebook: Joseph Wabita Milenge
AVANT-PROPOS
AVANT-PROPOS ............................................................................................................. 2
TABLE DES MATIERES ................................................................................................ 3
INTRODUCTION ............................................................................................................ 6
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE DROIT DU TRAVAIL................................9
SECTION 1 : HISTORIQUE DU DROIT DU TRAVAIL ......................................... 9
SECTION 2 : SOURCES DU DROIT DU TRAVAIL.............................................. 10
Paragraphe1 : Les règles nationales ............................................................. 10
Paragraphe 2 : Les règles professionnelles ................................................. 11
Paragraphe 3. Les règles internationales (Conventions internationales
des sources du travail)......................................................................................12
CHAPITRE 2 : LE CONTRAT DU TRAVAIL ............................................................ 14
Section 1 : NATURE JURIDIQUE ET CONCLUSION DU CONTRAT DU
TRAVAIL ................................................................................................................... 14
Paragraphe 1 : Nature juridique .................................................................... 14
Section 2 : EXECUTION DU CONTRAT...............................................................17
Paragraphe 1 : Obligations des parties au contrat de travail.................18
CHAPITRE 3 : MODIFICATION ET SUSPENSION DU CONTRAT DU TRAVAIL .
34
Section 1 : MODIFICATION DU CONTRAT DE TRAVAIL...............................34
Paragraphe 1 : Modification du contrat en cours d’exécution ou
Révision du contrat de travail ........................................................................ 34
Paragraphe 2 : Le changement survenu dans la situation juridique de
l’employeur..........................................................................................................36
Section 2 : LA SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAIL..............................36
Paragraphe 1 : Force majeure ........................................................................ 36
Paragraphe 2 : La volonté des parties .......................................................... 36
Paragraphe 3 : Les causes légales de suspension ...................................... 36
CHAPITRE 4 : LA CESSATION DU CONTRAT DU TRAVAIL .............................. 38
Section 1 : MODES D’EXTINCTION COMMUNS A TOUS LES CONTRATS
DE TRAVAIL ............................................................................................................. 38
Paragraphe 1 : La rupture pour cause de décès du travailleur ............. 38
Paragraphe 2 : La force majeure ................................................................... 38
Paragraphe 3 : La faute lourde ....................................................................... 38
Paragraphe 4 : Les modes d’extinction du contrat à durée déterminé....
38
Section 2 : MODES D’EXTINCTION PROPRES AU CONTRAT A DUREE
INDERTERMINEE : LA RESILIATION DU CONTRAT......................................39
Paragraphe 1 : Le licenciement individuel ................................................. 39
Paragraphe 2 : Le licenciement collectif et le licenciement pour motif
économique ......................................................................................................... 42
Section 3 : CONSEQUENCES DE LA RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL .
43
Paragraphe 1 : Le reçu pour solde de tout compte ................................... 43
Paragraphe 2 : Le certificat de travail .......................................................... 43
Paragraphe 3 : La clause de non concurrence ........................................... 44
CHAPITRE 5 : LE DROIT SYNDICAL ....................................................................... 45
Section 1 : PRESENTATION ET HISTORIQUE DU SYNDICAT ...................... 45
Section 2 : CARACTERE DU SYNDICAT ............................................................. 45
Paragraphe 1 : Le principe de la liberté syndicale....................................46
Paragraphe 2 : L’égalité des syndicats..........................................................47
Section 3 : LE REGIME JURIDIQUE DU SYNDICAT AU CONGO...................48
Paragraphe 1 : La constitution et la dissolution du syndicat ................. 48
Paragraphe 2 : La dissolution d’un syndicat...............................................49
Paragraphe 3 : La vie interne du syndicat .................................................. 50
Section 4 : LA VIE EXTERNE DU SYNDICAT .................................................... 50
Paragraphe 1 : La constitution et la dissolution du syndicat ................. 50
Paragraphe 2 : Les actions en justice du syndicat.....................................51
Paragraphe 3 : L’action non juridictionnelle du syndicat.......................51
CHAPITRE 6 : LES CONVENTIONS COLLECTIVES..............................................52
Section 1 : LE REGIME JURIDIQUE DES CONVENTIONS COLLECTIVES .. 52
Paragraphe 1 : Le régime commun ou les conventions collectives
ordinaires.............................................................................................................52
Paragraphe 2 : Le régime propre aux conventions collectives
extensibles ........................................................................................................... 56
Section 2 : LA NATURE JURIDIQUE DE LA CONVENTION COLLECTIVE . 57
CHAPITRE 7 : LA PRESENTATION DES TRAVAILLEURS DANS
L’ENTREPRISE ............................................................................................................. 58
Section 1 : LA DESIGNATION DES REPRESENTANTS DES TRAVAILLEURS
58
Section 2 : LES ATTRIBUTIONS DES DELEGUES SYNDICAUX .................... 59
Paragraphe 1 : Le droit de consultation.......................................................59
CT WABITA Milenge JosephPage 5
Cours de Législation Sociale Congolaise
Deuxième année de graduat sciences commerciales, administratives et informatique de gestion
2015-2016
© ISP/Bukavu, 2013-2014
INTRODUCTION
3. La jurisprudence et la doctrine
A côté des sources étatiques, il existe un droit qui est élaboré par les
intéressés et qui est constitué de la coutume et des usages des
professionnels. Il s’agit des conventions collectives et des règlements
d’entreprise. Ces règles d’origine professionnelle sont soit spontanées
comme les usages, soit volontaires comme les conventions collectives et
les règlements d’entreprises. Ces procédés propres au droit du travail
constituent des éléments d’originalité à cette discipline.
La coutume est une règle non écrite adoptée par tout le monde de
travail. Elle joue un rôle très important en droit du travail parce que les
pratiques utilisées dans ce monde sont celles qui ont servi de base au droit
étatique. Ainsi, les syndicats, les conventions collectives, etc. ont d’abord
eu une existence coutumière avant d’être reconnus officiellement.
Les usages quant à eux sont des règles non écrites, adoptées par une
profession quelconque. Ils permettent la diversification de la règle
applicable partant du fait que les usages comportent d’une part un
élément objectif à savoir une habitude suivie depuis longtemps dans la
profession et dans la région et de l’autre, un élément subjectif qui est
qualifié d’opinionecessitatis qui signifie alors que le travailleur a la
croyance que cette habitude s’impose. C’est donc avec raison que le code
du travail y renvoie en son article 20 relatif au contrat d’apprentissage.
Sous cet aspect, plusieurs conventions reviennent sur les questions liées à
la durée du travail, le repos hebdomadaire et les congés payés, le salaire
et les personnes vulnérables à savoir les femmes et les enfants.
3. La rémunération
NB : Le contrat de travail est à différencier des autres contrats qui lui sont
voisins. Il s’agit notamment du contrat d’entreprise, du contrat de société
et du contrat de mandat.
Dans le contrat d’entreprise, les ordres du maitre d’ouvrage concernent
l’orientation générale du travail et le but à atteindre. Cependant,
l’entrepreneur conserve son indépendance quant au moyen d’exécution
de la tâche. Dans le contrat de travail par contre, les ordres de l’employeur
portent directement sur l’exécution du travail par le salarié et celui – ci
d’un salarié aucune initiative quant aux moyens nécessaires pour le
travail.
Le mandat de son côté est révocable ad nutum sans qu’il soit question des
garanties qui assortissent le licenciement.
Pour être valide, le contrat du travail doit réunir plusieurs conditions qui
sont : le consentement des parties qui s’obligent, la capacité de contracter,
l’objet certain qui est la matière même de l’engagement et la cause licite
dans l’obligation.
1. Le consentement
• Clause d’essai
Sauf intention contraire des parties, le contrat avec clause d’essai devient
définitif à l’expiration de la période d’essai.
• Durée de l’essai
2. La capacité de contracter
Selon le code civil livre III, toute personne peut contracter si elle n’est pas
déclarée incapable par la loi. Sur base de l’article 6 du code du travail, la
capacité de contracter est fixée à 16 ans sous réserve des dispositions
diverses qui sont :
- Une personne âgée de 15 ans ne peut être engagée ou maintenue
en service que moyennant dérogation expresse de l’inspecteur du
travail et de l’autorité parentale ou tutélaire ;
- Une personne âgée de 15 ans ne peut être engagée ni maintenue
en service que pour l’exécution des travaux légers et salubres,
- L’acte de naissance est le document de preuve de tout travailleur.
- Toute forme de recrutement est interdite sur tout le territoire
national.
Sur le plan formel, le contrat de travail peut être constaté par écrit ou
verbalement. Il est en plus soumis à des conditions administratives.
L’article 44 stipule à cet effet que le contrat doit être constaté par écrit et
rédigé dans la forme qu’il convient aux parties d’adopter pour autant qu’il
Pour le contrat conclu au jour le jour, l’écrit n’est pas imposé par la loi. En
l’absence de l’écrit, on présume que le contrat est conclu pour une durée
indéterminée (article 44).
Outre ces aspects, le contrat de travail doit être visé par le service national
de l’emploi (ONEM) ou, à défaut, l’inspection du travail ; sans quoi il
risque d’être résilié si l’on se fonde sur l’arrêté ministériel n° 15 – 67 du 3
octobre 1967 relatif au contrat de travail.
Ayant pour objet la prestation du travail qui doit être exécuté par le
travailleur lui – même, et en contrepartie d’une prestation, le contrat de
travail fait naître des obligations dans le chef des parties, obligations qui
sont réciproques et interdépendantes.
1. Obligations du salarié
Sur base des articles 50 et suivants, le salarié est tenu de trois obligations
principales qui : l’exécution personnelle, consciencieuse et loyale du
travail.
• Exécution personnelle
l’article 135 du CCL III en vertu duquel l’obligation de faire ne peut être
exécutée par un tiers contre le gré du créancier lorsque ce dernier a
intérêt qu’elle soit remplie par le débiteur lui – même. Ainsi, le travailleur
qui est recruté en fonction de sa qualification propre ne peut se substituer
un tiers sans l’accord préalable de son employeur. A défaut de
consentement, ce dernier sera considéré comme une faute du travailleur
et une éviction face à l’obligation de fidélité qui charge le travailleur.
• Exécution consciencieuse
La faute du travailleur sera engagée toutes les fois qu’il ne sera pas
abstenu de ce qui pourrait nuire à sa sécurité ou celle de ses compagnons.
Dans ce cadre, le travailleur est tenu d’agir en bon père de famille c’est – à
– dire faire montre d’une capacité professionnelle et une conscience
moyennes. Dans l’exécution de son obligation, le travailleur peut ainsi se
rendre coupable de fautes légères et lourdes. Ainsi, les simples
inattentions sans grave préjudice sur le travail doivent être acceptées par
l’employeur sous couvert d’une peine disciplinaire mineure. Cependant,
entrent dans le coup des fautes graves les faits suivants : l’indélicatesse,
les propos outrageants, les voies de fait, le refus d’obéissance et les
absences injustifiées notamment.
La gravité de la faute jouera un rôle déterminant en cas de rupture du
contrat et pourrait entraîner la résolution du contrat avant terme d’un
contrat à durée indéterminée ou la privation du préavis et de l’indemnité
conventionnelle de licenciement en cas de contrat à durée déterminée.
• Exécution loyale
Cependant cette clause est limitée dans le temps et dans l’espace. Elle doit
ainsi produire effet jusqu’à la fin de l’année qui suit l’extinction du contrat
et se limiter à l’entité administrative dans laquelle prestait ses services.
2. Obligations de l’employeur
1) La rémunération
• Détermination du salaire
Le montant du salaire est fixé soit librement par les parties, soit dans le
respect des salaires minimaux, soit dans le respect des conventions
collectives. En outre, la loi prévoit un salaire minimum légal appelé SMIG
ou salaire minimum interprofessionnel garanti avec pour but d’assurer le
minimum vital à chaque travailleur. Le salaire contractuel par
➢ Salaire de base
Les primes sont des sommes versées par l’employeur dans le souci
d’obtenir un meilleur résultat, une production accrue, continue, de
- Montant du salaire
• Paiement du salaire
La durée de congé payé, selon l’article 141 est de 1 jour ouvrable par mois
entier.
Elle est de 1 jour ouvrable par mois = 12 jours/an entier de service pour le
travailleur de plus de 18 ans et de 1 jour ouvrable et demi par mois pour
un travailleur de moins de 18 ans. Elle augmente d’un jour par tranche de
cinq ans d’ancienneté chez le même employeur.
L’époque du congé est librement fixée par les parties et la prise de congé
ne doit pas dépasser de 6 mois la date prévue pour son début. L’article 143
prescrit que pendant toute la durée de son congé annuel, le travailleur n’a
pas le droit de s’adonner à une activité lucrative.
Tout au long de son congé annuel, le travailleur a droit à une allocation
qui lui permet de bénéficier des mêmes ressources que pendant le reste
de l’année. Cette allocation est versée au travailleur le dernier jour
ouvrable avant le départ en congé. Elle comprend, en plus du salaire de
base, tous les accessoires du salaire, les primes, les heures
supplémentaires accomplis, les allocations familiales et toutes indemnités
s’il en est. Le pécule du congé remplace à ce titre le salaire et suit le même
régime juridique que lui.
Lorsqu’un contrat de travail est résilié avant que le salaire bénéficie de
son congé annuel, il a droit à une indemnité compensatoire qui
correspond au travail effectué avant la résiliation de son contrat. Cette
indemnité est soumise au même régime juridique que le salaire et on peut
la calculer avec l’indemnité de préavis. Cependant le salarié perd le droit
à cette indemnité compensatoire en cas de faute lourde de sa part.
Est considéré comme travailleur avec handicap, toute personne dont les
perspectives de trouver et de conserver un emploi convenable ainsi que
de progresser professionnellement sont réduites à la suite d’un handicap
physique ou mental dûment reconnu.
Le handicap ne saurait constituer un empêchement pour l’accès d’une
personne à l’exercice d’un emploi répondant à ses aptitudes
intellectuelles, sensorielles ou physique dans tous les secteurs pour autant
que son handicap ne se soit pas de nature à causer un préjudice ou à
gêner le fonctionnement de l’entreprise. (Lire les articles 128 et suivants
du code du travail).
Il s’agit d’événements qui sont ou non des cas de force majeure mais dont
la loi décrète qu’ils suspendent l’exécution du contrat et dont elle
réglemente les conséquences financières.
Le contrat à durée déterminée est celui dont l’échéance est fixée par un
événement futur et certain. Les parties au contrat ne peuvent reprendre
leur liberté avant le terme de ce contrat et lorsqu’ils le reprendront, ce
sera sans responsabilité.
Il faut retenir cependant que sur base de l’article 41, aucun travailleur ne
peut conclure avec le même employeur plus de deux contrats à durée
déterminée, ni renouveler plus d’une fois un contrat à durée déterminée
sauf dans le cas d’exécution des travaux saisonniers ou d’ouvrages bien
définis. Aussi, un contrat à durée déterminée ne peut excéder deux ans,
tout comme il ne peut excéder un an si le travailleur est marié et séparé
de sa famille ou s’il est veuf, séparé de corps ou divorcé et séparé de ses
enfants dont il doit assumer la garde.
Cette cause est la plus courante et c’est la raison qui va faire que nous
allons nous y attarder longuement. La résiliation du contrat peut
intervenir soit par l’annulation du contrat par la volonté commune, soit
par celle de l’une de deux ; auquel cas il s’agira soit de licenciement soit de
la démission. Dans tous les cas, l’employeur doit préciser le motif de la
rupture, mais il n’est pas obligé de demander l’autorisation administrative
exception faite pour le licenciement dû à des motifs économiques.
1. Faute du salarié
Il faut toutefois noter qu’à côté de la faute légère qui ne peut pas justifier
un licenciement, il existe une faute dite suffisamment grave et qui peut
conduire au licenciement avec, en ce dernier cas, préavis.
Cette faute qui s’avère être suffisamment sérieuse est d’une gravité telle
qu’elle rend impossible la bonne marche de l’entreprise ou se traduit par
le fait qu’elle compromet gravement le fonctionnement de l’entreprise, si
pas désorganise les travaux au sein de cette dernière.
Sont consécutifs de la faute suffisamment grave ou faute sérieuse
notamment l’absence suffisamment caractérisée, l’indiscipline, le
dépassement des fonctions, les négligences professionnelles caractérisées
tout comme la tenue d’activités parallèles importantes non autorisées.
La cour d’appel de Kinshasa dans son arrêt du 29 mars 1974 a considéré à
cet effet que la négligence commise par un salarié dans sa vie privée qui a
eu comme conséquence de placer l’employeur dans l’impossibilité de
remplir ses obligations vis – à – vis d’un autre salarié en état de détresse
était consécutive d faute suffisamment grave pouvant entraîner
licenciement. Tel est le cas de d’un travailleur qui avait eu connaissance
du décès de son collègue et qui n’en avait pas parlé à son employeur que
quatre jours plus tard. Les recherches faites par ce dernier, il découvrira
le cadavre de son salarié à la morgue d’une institution hospitalière de la
capitale sans quelqu’un qui puisse s’en occuper.
Selon cette cour, le contrat de travail suppose une confiance entre parties
de sorte que, dans ce cas, le silence du travailleur a privé de tout secours
le collègue du travailleur incriminé. La mort qui a résulté de l’accident
subi par la victime n’a pas été évitée faute d’assistance qui n’a pas été
fournie à la suite de la négligence grave de ce travailleur.
2. L’inaptitude professionnelle
• Procédure de licenciement
Comme dit ci – haut, toute rupture doit être précédée par un préavis
exception faite en cas de faute lourde. Ce délai est celui que doit respecter
toute partie au contrat de travail à durée indéterminée qui prend
l’initiative de résilier unilatéralement le contrat. Pendant ce délai, le
travailleur poursuit son travail et touche même son salaire. L’importance
de ce délai est qu’il permet au salarié dépourvu de toute ressource de
bénéficier d’un temps nécessaire avant de trouver un nouvel emploi.
Aux termes des articles 66, le travailleur qui reçoit le préavis peut cesser
le travail à l’expiration de la moitié du délai de préavis que l’employeur
est tenu de lui donner. L’employeur doit dans ce cas la rémunération et
les allocations familiales pendant le temps à courir. Toutefois, le
travailleur qui a reçu le préavis et qui justifie avoir trouvé un nouvel
emploi pour quitter son employeur dans un délai moindre, fixé de
commun accord, sans qu’il puisse être supérieur à 7 jours à dater du jour
où il trouve un nouvel emploi. Dans ce cas, il perd le droit de
rémunération et aux allocations familiales de la période de préavis.
La non observation du délai de préavis ou la brusque rupture de celui – ci
sans fondement expose son auteur au versement à l’autre partie des
dommages et intérêts appelés dans ce cas indemnité compensatoire de
préavis dont le montant est égal à la rémunération due au salarié pendant
la période de préavis en ce, comprises les heures supplémentaires et
autres primes.
Sauf durée plus longue fixée par les parties ou la convention collective, la
durée de préavis de résiliation ne peut être inférieure à 14 jours ouvrables
à dater du lendemain de la notification, lorsque le préavis est donné par
l’employeur. Ce délai est augmenté de 7 jours ouvrables par année entière
de service continus, comptée de date à date. La durée du préavis de
résiliation à donner par le travailleur est égale à la moitié de celui
qu’aurait dû remettre l’employeur s’il avait pris l’initiative de la
résiliation. Elle ne peut en aucun cas excéder cette limite.
Dans les textes anciens, on pouvait noter qu’est considéré comme massif,
le licenciement qui se fait dans les proportions ci – après :
- 10 travailleurs 21 à 100 travailleurs
- 30 pour 101 à 500 travailleurs
- 50 pour 501 à 1.000 travailleurs
- 100 pour 1.001 à 2.000 travailleurs
- 200 pour 2.001 à 4.000 travailleurs
- 250 pour 4.001 à 6.000 travailleurs
- 300 pour plus de 6.000 travailleurs
La période prise en compte est très courte et s’étale sur un mois. Outre cet
aspect, on peut imaginer un licenciement massif pour cause de faute
personnelle des travailleurs ou leur inaptitude selon l’arrêté
départemental n°11/74 du 19 septembre 1974 en son article 2. Dans ce cas
cependant, l’employeur est tenu de remplacer les travailleurs licenciés
afin que les objectifs demeurent les mêmes dans l’entreprise.
L’article 79 dispose que lorsque le contrat prend fin, l’employeur est tenu
de délivrer au travailleur un certificat attestant la nature et la durée des
services prestés, la date de début et de la fin des prestations ainsi que son
Le droit syndical est garanti autant par le droit national que par le
droit international. En effet, la constitution reconnait à tous les congolais
le droit de constituer des associations et des sociétés et institue « le droit
de grève qu’elle reconnait aux travailleurs qui l’exercent dans le cadre de
l’action syndicale » ; ce qui implique que la constitution est la première
source de la liberté syndicale. La loi en ses articles 233 et 234 dispose que
tout travailleur ou employeur, sans distinction aucune a le droit de
s’affilier à une organisation professionnelle de son choix et de s’en
désaffilier. Les travailleurs bénéficient d’une protection appropriée contre
les actes de discrimination tendant à porter préjudice à la liberté en
matière d’emploi.
La convention collective interprofessionnelle nationale du travail (CCINT)
à son tour prévoit la suspension du contrat de travail pour un salarié élu à
une fonction syndicale permanente pendant la durée de son mandat (art.
10).
Sur le plan international, plusieurs conventions dont la convention n° 87
de 1948 et de 1949 donnent de la force à la liberté syndicale. Exemple : la
convention n° 87 de 1948 stipule que « les travailleurs et les employeurs
sans distinction d’aucune sorte ont le droit de s’affilier à ces organisations
à la seule condition de se conformer aux statuts de ces dernières ».
L’aspect individuel parait alors être la base de la liberté syndicale.
Il s’agit pour chaque travailleur :
- D’adhérer à un syndicat de son choix
- De ne pas adhérer à un seul syndicat, c’est-à-dire aucun syndicat
- De se retirer d’un syndicat.
Cette triple faculté constitue l’essentiel du droit syndical.
est syndiqué.
Ici apparaît un conflit entre deux libertés : la liberté syndicale et celle
de l’employeur de choisir son personnel.
La liberté syndicale court le risque d’être en conflit avec l’autorité du
chef d’entreprise, alors que par ailleurs, la loi interdit à l’employeur
toute forme de discrimination lorsqu’il s’agit d’embaucher. L’article
234 littera atranche : « il est interdit à l’employeur de subordonner
l’emploi d’un travailleur à son affiliation ou non affiliation à une
organisation professionnelle quelconque ou à une organisation
professionnelle déterminée ».
Les conséquences de ce texte sont telles que l’employeur n’a pas le
droit de détenir des listes noires ou encore de protection par un
questionnement à l’embauche dans le sens : « êtes – vous syndiqué ? ».
Les articles 230 et 231 prévoient que les syndicats peuvent se constituer
librement sans aucune autorisation préalable à condition de remplir les
formalités prévues par la loi. Bien plus, l’Etat ne s’ingère pas dans le
fonctionnement des syndicats ni dans le choix des dirigeants de celui – ci,
de même que le groupement syndical ne peut être dissout par la voie
administrative (principe de parallélisme de forme).
Deux conséquences découlent de la liberté syndicale dans son aspect
collectif :
- Des syndicats différents peuvent se créer entre personnes de
même profession pour défendre les mêmes intérêts ;
- La liberté syndicale est affirmée par l’article 250 qui dit : « Les
syndicats enregistrés peuvent se concerter pour promouvoir et
défendre les intérêts des travailleurs et des employeurs. Ils
peuvent se constituer en unions ou en fédérations qui jouissent
des mêmes droits et sont tenues aux mêmes obligations que les
syndicats qui les composent ».
L’égalité dont est question ici porte sur les droits et les obligations qui
donnent à chaque syndicat une égalité face aux autres organisations
concurrentes. Grâce à la notion d’égalité entre syndicats, les différences
de tailles, d’influence et d’orientation apparaissent. Il existe des petits
syndicats à côté de grands. Tout comme il existe des syndicats autonomes
opposés aux groupements des syndicats.
D’après les articles 230 et 237, l’objet du syndicat consiste dans l’étude, la
défense et le développement des intérêts professionnels de ses membres
ainsi que le progrès moral, économique et social desdits membres.
Celle – ci est prévue par la loi et elle peut être volontaire ou forcée lorsque
le syndicat outrepasse son objet ou ses objectifs.
Elle est volontaire selon l’esprit de l’article 251 lorsque les 2/3 des
syndiqués réunis en assemblée générale votent la dissolution de leur
syndicat. Elle est aussi volontaire lorsque les statuts en prévoient un
terme. Dans ce cas, selon l’article 253, les biens du syndicat sont dévolus
conformément aux statuts mais ne peuvent être répartis entre les
membres adhérents.
La dissolution est par contre forcée si l’objet en vue duquel le syndicat a
été constitué est atteint. Mais qu’une partie du syndicat cherche à
protéger l’objet.
Elle est la plus importance des actions du syndicat, parce que limitée
simplement dans l’imagination des syndicalistes. Elle présente quatre
caractères :
1. Elle se destine aux adhérents à qui sont fournis les lieux de réunion,
de bibliothèques, des services d’information et de documentation et
même des endroits où sont données des consultations syndicales.
2. Les grands mouvements syndicaux s’accompagnent de grèves, de
défilés publics, des conférences de presse et même d’intervention
sur les lieux de travail.
3. Les ouvriers publics recourent fréquemment à la collaboration des
syndicats
4. La négociation des conventions collectives est l’attribution du
syndicat.
• Il existe comme « déjuridiction » parce que le syndicat peut
souvent trancher
• Ce sont toutes ces modalités qui donnent de l’importance aux
dirigeants du syndicat et qui les faits souvent basculer dans la
politique.
d’âge, la capacité tient aussi grâce au port d’un mandat c’est-à-dire qu’il
faut être habilité.
a) La liberté contractuelle
En principe, le contenu d’une convention collective est fixé par les parties
signataires. Mais la loi peut prévoir certaines limitations à cette liberté
contractuelle. Ainsi :
- L’article 279 prévoit des clauses qui doivent impérativement figurer
dans toute convention collective :
• L’étendue de la convention collective dans le temps,
• L’étendue de la convention collective dans l’espace,
• Les modalités de perception des cotisations syndicales, ce sont
les syndicats qui cotisent alors qu’ils perçoivent eux – même
l’argent de leurs syndiqués. Dans l’un et l’autre cas, c’est la
convention collective qui organise la perception.
• La procédure du règlement des conflits de travail.
- Le respect des dispositions légales et réglementaires d’ordre public.
Mais cette règle n’est pas absolue parce que selon l’article 274, on peut
accorder par la convention collective des avantages plus favorables non
prévus par la loi au travailleur comme par ex : une durée de congé plus
large,…
- La formulation reprenant ces mentions doit figurer soit au début du
texte de la convention collective soit à la fin. Ainsi, par Exemple : la
présente convention collective est élaborée au respect des dispositions
légales, réglementaires et d’O.P.
- La convention doit respecter le SMIG ou le SMAG.
Etant donné que la convention collective a pour but de régler les contrats
de travail et les relations individuelles de travail, il importe d’en étudier
les effets sous l’angle de 3 questions principales qui sont :
- Les personnes soumises à la convention collective,
- Les contrats de travail,
- Les sanctions en cas d’inexécution des obligations d’une
convention collective.
Elles sont prévues par les articles 289 et 290. L’inexécution d’une
convention collective peut être le fait d’un salarié, d’un syndicat ou d’un
employeur et cette dernière hypothèse est la plus fréquente.
La violation des obligations convenues ouvre le droit aux parties à une
action en dommages – intérêts dont les modalités et les limites peuvent
être stipulées dans la convention. L’inobservance des obligations nées des
conventions collectives peut faire l’objet d’une demande en justice. Le
juge ordonnera la partie défaillante à donner à la relation de travail le
contenu adéquat. Il s’agit de l’effet automatique de la convention
collective.
décision).
Et conformément à l’article 4 de cet arrêté ministériel, pour être éligible
en qualité de délégué syndical, il faut d’une part faire partie de
l’entreprise et de l’autre, être présenté comme candidat par l’entreprise ;
- Avoir au moins 21 ans ;
- Avoir été employé dans l’entreprise ou l’établissement depuis 6
mois sauf pour les nouveaux établissements ou pour ceux dont
le personnel a augmenté de plus de 25% au cours de 12 mois
précédant l’élection ;
- Ne pas avoir encouru une condamnation pénale de plus de 1 an
pendant les 5 dernières années,
- Ne pas remplir les fonctions de directions, c’est-à-dire directeur,
chef de filiale, chef de succursale, chef de département, fondé de
pouvoir, chef du personnel et par extension, toute personne
chargée d’engager, de licencier, de muter le personnel et
prononcer les sanctions disciplinaires.
Trois types de règlement pacifique des conflits collectifs sont offerts aux
parties litigantes. Ce sont la conciliation, la médiation et l’arbitrage.
Paragraphe 1 : La conciliation
Elle est une simple négociation organisée par laquelle les parties
confrontent leurs points de vue et s’efforcent de trouver une formule de
compromis sur laquelle elles peuvent s’accorder.
Dans notre pays, cette procédure comporte l’intervention conciliatrice de
l’autorité administrative, c’est-à-dire l’inspecteur du travail parce que le
conflit est porté prioritairement devant lui.
En RDC, la procédure de conciliation est obligatoire mais son
aménagement est dicté par la différence à faire entre les procédures
conventionnelles et les procédures légales. Ces dernières doivent
intervenir et en cas de leur échec, les procédures conventionnelles
interviennent à titre subsidiaire.
Paragraphe 2 : La médiation
• Procédure de médiation
Paragraphe 1 : La grève
La grève est un droit garanti par la constitution. Ce droit est reconnu aux
travailleurs qui l’exercent dans le cadre de l’action syndicale et
conformément aux lois.
D’après la loi, « la formation d’une coalition ayant pour objet la cessation
collective du travail ou la participation à telle coalition ne peut avoir lieu
qu’à l’occasion d’un conflit collectif du travail et une fois que les moyens
de règlement du conflit, conventionnels ou légaux ont été régulièrement
épuisés ».
Les moyens légaux ou conventionnels sont : la conciliation, la médiation
En plus de tout ceci, la grève est un phénomène complexe parce qu’elle est
aussi à l’origine d’une gêne appréciable pour les clients de l’entreprise ou
les usages d’un service paralysé.
n’est pas considérée comme une vraie grève, elle est utilisée par les
services publics et notamment dans le domaine où l’agent d’exécution
effectue son travail avec une minutie ou correction et un scrupule excessif
faisant ainsi obstacle à la marche normale se service), les grèves répétées,
grèves intermittentes, alternées ou grèves tournantes (Par celles – ci, les
salariés brisent le rythme de la production en effectuant de brefs et
successifs arrêts de travail séparés par des périodes de travail normales).
Son caractère est illicite si elle est destinée à provoquer une
désorganisation concertée de l’entreprise en modifiant les conditions de
travail ; la grève bouchon appelée encore grève thrombose (c’est une
forme de grève proche de la grève tournante. Elle se produit lorsque
l’arrêt de travail touche une partie réduite mais essentielle de l’usine
surtout dans les entreprises travaillant à la chaîne).
Il faut relever toutefois que le droit de grève est soumise à des limites si
l’on doit se référer à la position de la jurisprudence.
Pour apprécier l’abus du droit de grève, les tribunaux se fondent sur les
circonstances suivantes :
1. L’importance de la grève et la gravité extrême des perturbations qu’elle
entraîne ;
2. La durée de la grève ;
3. L’effet de surprise ;
4. La multiplicité des interruptions ;
5. L’intention dolosive et la mauvaise foi.
La grève, lorsqu’elle est licite, a des effets sur le contrat de travail des
grévistes, mais aussi des effets sur les non-grévistes.
1. Effet sur le contrat de travail
Du point de vue collectif, l’on peut conclure qu’en cas de faute lourde, le
contrat de travail sera rompu à l’initiative de l’employeur sans préavis ni
indemnité, mais celui – ci devra respecter les règles applicables au
licenciement.
Lock out de l’anglais to lock (fermer) et out (dehors) signifie une double
action qui consiste à fermer les portes de l’usine et à laisser le salarié en
dehors.
La définition du lock out est à peu près celle – ci : la fermeture provisoire
de l’entreprise, d’un établissement, d’un atelier ou d’un service à
l’occasion d’un conflit collectif du travail.
Le lock out entraîne le refus de la part de l’employeur de mettre les
instruments de travail à la disposition des salariés et de les payer. Le
mécanisme du lock out est identique à celui de la grève à la seule
différence que c’est l’employeur qui prend l’initiative de l’épreuve de
force et il prend sans concertation avec d’autres employeurs à tel enseigne
que souvent le lock out est aussi appelé la grève patronale.
Le but de cette mesure est purement préventif. C’est qu’il s’agit pour le
patron de briser une menace de grève ou de répondre à un mouvement
de grève partielle qui désorganise l’entreprise.
A la différence du chômage technique, le lock out n’est pas décidé pour
des motifs économiques, mais plutôt en vue d’exercer une pression sur les
salariés et à ce titre il est une fermeture voulue et non subie.
La constitution n’a pas fait état du lock out mais, en dépit de cela, ce
procédé demeure licite pour 2 raisons :
- d’une part, il découle du droit des employeurs de former des
coalitions ;
- d’autre part, il est prévu par la loi et par l’arrêté ministériel du 29
janvier 1968.
Il faut distinguer le lock out régulier ou licite du lock out irrégulier. Il est
régulier ou licite s’il répond à une grève qui a mis à la continuation du
travail des non-grévistes à une tentative de désorganisation de
l’entreprise considérée comme un manquement à leurs obligations.
Il est irrégulier par contre lorsqu’il constitue une faute contractuelle. En
effet, l’employeur a manqué à son obligation de fournir le travail au
salarié en dehors de toute faute du salarié.
Les effets du lock out varient selon qu’il est régulier ou irrégulier, licite ou
illicite.
a) En cas de lock out régulier, les effets sont similaires à ceux de la grève ;
b) En cas de lock out irrégulier découlant d’une faute contractuelle de
l’employeur, il ne peut y avoir ni rupture ni suspension du contrat de
travail sauf si le salarié se prévaut de la faute de l’employeur pour se
Sur le plan interne, elles comprennent par ordre d’importance les actes du
pouvoir législatif, les actes du pouvoir exécutif et la jurisprudence.
Les actes du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif permettent
d’organiser concrètement de la sécurité sociale en s’inspirant des règles
générales énoncées par la loi.
La jurisprudence permet de combler les lacunes de la loi en l’absence des
dispositions légales et réglementaires.
Il est à déplorer qu’il existe peu des décisions de justice dans le domaine
de la sécurité sociale. Cette situation est due en partie à l’ignorance du
droit par les assurés sociaux.
ces risques, plusieurs techniques peuvent être utilisées : l’on peut citer
l’entraide familiale, l’épargne, l’assistance, la responsabilité civile,
l’assurance privée, la mutualité, l’assurance sociale, l’assistance sociale et
la sécurité sociale ; chacune de ces notions présentant des avantages et
des inconvénients. En bref, voici ci – bas quelques éléments sur les formes
de sécurité sociale inventoriées.
6) La mutualité : elle est l’union des travailleurs qui se groupent pour faire
face ensemble aux risques sociaux de leur existence comme la maladie,
l’accident, l’invalidité ou le chômage.
Moyennant le versement de cotisations, les mutuelles garantissent à leurs
membres des prestations en cas de survenance de ces risques.
La technique de la mutualité ne recherche pas le gain et n’opère pas à
travers un intermédiaire.
Elle présente des désavantages :
- Les personnes économiques faibles et celles dont l’emploi n’est
pas régulier se trouvent dans l’impossibilité d’acquitter la
cotisation et d’en poursuivre le versement sans interruption ;
- La mutualité est limitée dans ses effets en raison de son
caractère facultatif alors que l’efficacité d’une garantie sociale
est subordonnée à l’affiliation obligatoire de tous ses
ressortissants.
Ses désavantages :
- Elle ne s’adresse qu’aux couches les plus défavorisées de la population
puisqu’il faut être dans le besoin pour bénéficier des prestations,
- Elle limite le niveau de prestation au minimum vital ou à un revenu
social minimal.
1. Pension d’invalidité
Est invalide celui qui, à la suite d’un accident ou d’une maladie non
professionnelle, devient incapable d’occuper un emploi normal avant
l’âge de la pension. Le travailleur invalide peut bénéficier d’une pension
d’invalidité.
La pension est calculée sur base d’un salaire moyen et est fonction du taux
d’invalidité
1) Si l’invalide peut encore exercer une certaine activité rémunérée, sa
pension est égale à 30% de son salaire moyen calculé sur les trois
dernières années d’activité ;
2) Si l’invalide ne peut plus exercer la moindre activité rémunérée, sa
pension est égale à 50% de son salaire moyen antérieur.
2. La pension de retraite
3. Pension de survie
BIBLIOGRAPHIE