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ARRET VAN GEND AND LOOS.

5 FEVIRER 1963, CJCE

LES FAITS
Le 9 septembre 1960, une entreprise de transport nommé Van Gend and Loos a importun certain
produit aux pays bas depuis la république fédérale d’Allemagne. L’administration scale
néerlandaise, a appliqué une nouvelle taxe scale de 8% a cette importation. L’entreprise de
transport néerlandaise conteste le paiement de cette taxe devant le tribunal néerlandais. Il
conteste le paiement de cette taxe sur l’article 12 du traité de Rome de 1957 qui dispose que
« les états membres s’abstiennent d’introduire entre eux de nouveaux droits de douane à
l’importation et à l’exportation ou taxes d’e ets équivalents. L’entreprise van Gend and loose
considère la taxe imposée par les pays bas est contraire a cet article. Par le biais d’une question
préjudicielle le tribunal néerlandais s’estimant incompétent sur cette question se tourne vers la
CJCE.

PROBLEME DE DROIT
La cour de justice des communautés européennes est principalement saisie sur le fait de savoir si
l’article 12 du traité de Rome pouvait valablement s’appliquer dans les relations entre les états
membres et leurs ressortissants. Ainsi le principal problème de droit qui se posait était le suivant ,
Les citoyens européens peuvent-ils s’appuyer sur l’article 12 du traité de Rome a n de contester
certaines décisions de leur autorité nationale ?

La réponse de la CJCE est particulière claire quand au problème de droit posé. Ainsi celle ci rend
le 5 février 1963 la décision suivante « il faut conclure de cet état de chose que la Communauté
constitue un nouvel ordre juridique de droit international, au pro t duquel les états ont limités,
bien que dans des domaines restreints leurs droits souverains, et dont les sujets sont non
seulement les états membres mais également leurs ressortissants ». La CJCE considere que lors
de leur adhésion a la CEE, les états membres ont en contre partie accepté que leurs souveraineté
soit limitée et que par conséquent, les citoyens des états membres ont la possibilité et le droit de
s’appuyer sur des traités pour contester certaines décisions des autorités nationales
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