ARRET NICOLO - HIERARCHIE DES NORMES

Émane du CE,ass,20 octobre 1989

Les faits :
Monsieur Nicolo a contesté l’election européenne de 1989 devant le conseil d’état ( qui a une
competence directe en la matière , en vertu de la loi du 7 juillet 1977) au motif que les citoyens
français des départements et territoire d’outre mer y avait participé. Il considérait que cette
participation était notamment en contradiction avec le traité de Rome du 25 mars 1957 qui, selon
lui, concernait seulement le territoire européen de la France. La question qui se posait au conseil
d’état était de savoir quel texte appliquer , la loi française de 77 ou le traité de Rome ?

La portée :
Le conseil d’état consacre dans cet arrêt un revirement d’importance appliquant positivement
l’article 5( de C° qui dispose que « les traités ou accords réguierement rati é ou approuvés ont,
des leur publication une autrice supérieure a celle des lois sous reserve, pour chaque accord ou
trait é, de son application pat l’autre parti ». cet article établit clairement la supériorité des traités
internationaux sur les lois internes. Cependant le conseil d’état appliquant depuis l’origine le
dogme de la souveraineté du législateur en droit interne, n’étais pas jusque la parvenu a en sortir
dans la confrontation entre lois internes et traités internationaux. En d’autres termes il existait un
principe de la loi écran entre es actes administratif et les traites internationaux. Ce n’étais que
dans la mesure ou la loi n’existait pas ou bien si elle n’o rait qu’un écran transparent sur la
confrontation au traités était envisageable. Le CE considérait que si il écartait la loi au bene ce du
traité, cela correspondrait a un contrôle de constitutionnalité de la loi, auquel il se refuse.
Désormais depuis l’arrêt Nicolo, un traité international régulièrement rati é ou approuvé, prévaut
sur la loi français tant antérieure que postérieure. Le CE écarte l’application de la loi contraire ou
incompatible avec les dispositions du traité , il n’annule pas la loi ( competence exclusive de CC°
dans le cadre de son contrôle de constitutionnalité des lois ) : c’est l’application d’un contrôle dit
de conventionnalité de la loi
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