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Cette station, construite dans les années 1930, est en cours de rénovation. Elle est en
cours de reconstruction et son fonctionnement est à vitesse variable.
Les principales caractéristiques de l'ancienne station sont:
- puissance totale disponible: 80 MW;
- nombre de groupes turbine / pompe: quatre;
- puissance unitaire: 20 MW;
- hauteur maximale de chute: 120 m;
- débit unitaire maximal des turbines 1–4 Qut: 25 m3 / s; - débit unitaire des pompes 1 à
3 Qup: 13 m3 / s;
- débit unitaire de la pompe 4: 9 m3 / s.
Le lac Blanc a une capacité totale de 3 800 000 m3. Les dimensions maximales et
minimales de rétention sont 1 057,6 et 1 041,1 m, respectivement.
Le lac Noir a un volume utilisable de 2 000 000 m3. Les dimensions maximales et
minimales de rétention sont respectivement de 950,5 et 932 m.
Pour le fonctionnement en turbine, le concepteur donne les caractéristiques suivantes:
sous une chute de 100 m et un débit turbiné de 25 m3 / s, la puissance fournie par
l'alternateur Palt sera de 20 MW.
Pour le fonctionnement de la pompe, les caractéristiques sont les suivantes: pour une
différence de hauteur de 117 m et un débit de 13 m3 / s, la puissance consommée par
l’alternateur Palt sera de 20 MW.
Les rendements des groupes alternateur-turbine et alternateur-pompe sont considérés
comme indépendants des hauteurs de chute et de refoulement.
Questions
1) Calculez, en termes de dimensions maximales et minimales des deux lacs, la
différence de hauteur maximale Hmax et la différence de hauteur minimale Hmin.
CAES
Source : Exercise C [2]
Examinons de plus près le système de stockage d'énergie à air comprimé (CAES). L'air
peut être comprimé pour stocker de l'énergie potentielle, puis libéré plus tard pour
entraîner une turbine à gaz destinée à la production d’électricité.
2. Quel est le travail isentropique requis pour comprimer 1 m3 d'air de 1 bar à 60 bars?
(utilisez 1,4 comme rapport des chaleurs spécifique de l'air)
Stockage chimique hydrogène
Source : Exercise 7 [1]
De grandes quantités d’énergie peuvent être stockées sous une forme chimique par
conversion de l’énergie électrique en hydrogène sous pression. Sur la figure 9.9, un
électrolyseur (1) convertit l'électricité en hydrogène, qui est stocké dans un réservoir final à
une pression de 200 bars (2). Le remplissage du réservoir final est réalisé à l'aide d'une
station d'appoint (3). Ce dispositif est connecté à un réservoir intermédiaire intermédiaire
(4) alimenté directement par l’électrolyseur.
L'électrolyseur est alimenté en courant électrique par un redresseur dédié (5), lui-même
connecté à un réseau local alimenté par des sources d'énergie renouvelables.
La station de surpression est composée d'un compresseur alternatif dans lequel le
mouvement est produit avec un système d'entraînement à air (Figure 9.10). Le système
d'entraînement pneumatique est alimenté en air basse pression (air industriel) fourni par
un compresseur d'air et un réservoir (Figure 9.9, (8) et (7)). Le but de l’exercice est
d’étudier un tel système et d’évaluer l’efficacité énergétique d’une telle transformation.
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Les conditions de fonctionnement sont illustrées par le diagramme temporel de la figure
9.11. La première ligne montre la variation de pression dans le réservoir d'hydrogène
intermédiaire. La décharge est provoquée par l'activation de la station de surpression
pendant 8 min. Cette décharge est suivie d'une phase de repressurisation de 12 min due
au fonctionnement de l'électrolyseur. La durée totale du cycle est de 20 min.
Sur la même figure, le débit d'hydrogène de l'étage propulseur est également indiqué
(QH2), ainsi que sa valeur moyenne (QH2mean). Selon ce débit d'hydrogène, la
consommation de l'entraînement pneumatique est également indiquée (Qair, Qairmean).
Enfin, le flux d'air fourni par le compresseur lui-même pour recharger son réservoir d'air
local est également représenté (Qcomp).
Un véhicule électrique d’une masse de 1 000 kg, batterie non comprise, est conçu pour
une autonomie de 50 km dans un cycle de conduite en ville. Le véhicule est équipé d'une
nouvelle batterie de 500 kg et la consommation moyenne d'énergie mesurée est de 0,3
kWh.km-1 (de la batterie). À une vitesse de 36 km.h-1, l'accélération requise est de 2,0
m.s-2 et la puissance nécessaire pour surmonter les pertes par frottement est d'un tiers de
la puissance totale requise. Faites le même calcul pour une accélération a = 1,5 m.s-2.
Bibliographie
Alfred Rufer - Energy Storage: Systems and Components (CRC Press, 2018) [1]
Exercises on Energy Storage KTH [2]
Energy Storage in Electric Power Grids (2015, Wiley-ISTE) [3]
Renewable Energy Conversion, Transmission, and Storage (2007, Academic Press) [4]