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 EPIGRAPHE
 DEDICACES
 REMERCIEMENTS

Chap. 0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique
0.2. Intérêt du sujet
0.3. Objectif du travail
0.4. Division du travail

Chap. 1. GENERALITES SUR LE PROJET

1.1. Présentation du site d’implantation


1.2. Présentation de l’ouvrage
1.3. Paramètres géotechniques
1.4. Paramètres topographiques
1.5. Caractéristiques des matériaux
1.6. Hypothèses de calcul

Chap. 2. ETUDE DU PLANCHER

2.1. Pré dimensionnement

2.2. Evaluation des charges

2.3. Calcul des efforts internes

2.4. Dimensionnement

Chap. 3. ETUDE DES POUTRES

3.1. Pré dimensionnement

3.2. Evaluation des charges

3.3. Calcul des efforts internes

3.4. Dimensionnement

Chap. 4. ETUDE DES POTEAUX

4.1. Pré dimensionnement

4.2. Evaluation des charges

4.3. Calcul des efforts internes

4.4. Dimensionnement

Chap. 5. ETUDE DE L’ESCALIER

5.1. Escalier du parking et du rez-de-chaussée

5.2. Poutre palière 1

5.3. Escalier de la salle de spectacle

5.4. Poutre palière 2


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Chap. 6. ETUDE DES FONDATIONS

6.1. Pré dimensionnement

6.2. Evaluation des charges

6.3. Descente des charges

6.4. Dimensionnement

Chap. 7. MUR DU SOUTENEMENT


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Chap. 0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique

De par leur nature, les êtres vivants ont toujours voulu demeurer avec leurs semblables et l’homme ne
déroge pas à cette règle. C’est poussés par cet esprit de communion qu’ils se réunissaient autour d’un feu
afin de se dispenser leur savoir et de perpétuer leur culture à leur progéniture.

Ce concept est toujours d’actualité dans le monde moderne à une différence près du lieu et des
moyens techniques. En effet, ce n’est plus autour d’un feu que se tiendra ce moment de partage mais plutôt
dans un cadre approprié, aménagé, conforme aux exigences du temps et capable de recevoir un nombre plus
important de spectateurs.

Hélas ce genre de cadres ne sont pas légions dans les pays du tiers-monde, plus précisément dans le
pays du feu Lumumba, la République Démocratique du Congo et en particulier au sein de sa capitale
Kinshasa.

C’est dans cette optique que s'axera notre travail de fin de licence d’études d’ingénieur civil en
bâtiment ayant pour but principal de réaliser un ouvrage, qu’on désigne habituellement par salle de
spectacle, destiné à recevoir conférences et spectacles de tout genre et de surcroît à être une vitrine
d’exposition de la force culturelle de cette nation; et de cette manière contribuer à l’émergence de ce pays
encore en chantier, d’où l’intitulé « DIMENSIONNEMENT D'UN BÂTIMENT R+2 EN BÉTON
ARMÉ À USAGE MULTIPLE AVEC PARKING SOUTERRAIN dans la commune de Ngaliema
quartier Ngomba Kikusa ».

La réalisation de ce projet nous pousse à se poser des questions dont seuls les ingénieurs civils en
bâtiment peuvent répondre :

- Quelles sections d’armatures utiliser pour chaque élément de structure de l’ouvrage ?


- Quel type de fondation adopter pour un bâtiment d’une telle importance ?
- Quelles précautions prendre pour tenir le parking souterrain étanche et praticable ?
- Quid de la mise en œuvre du mur de soutènement pour un espace aussi grand

C’est tout cet ensemble de questions que nous nous efforcerons de répondre dans la suite de ce travail

0.2. Intérêt du sujet

L’intérêt principal de ce sujet est l’étude complète d’un ouvrage et particulièrement de grande portée
sans intervention de colonne intermédiaire ainsi que la mise en œuvre d’un mur de soutènement.

0.3. Objectif du travail

L’objectif de ce travail est d’arriver à calculer la structure de cet ouvrage de grande portée et d’en
assurer la stabilité, la sécurité et le confort des usagers.
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Chap. 1. GENERALITES SUR LE PROJET

1.1. Présentation du site d’implantation

Le terrain exploité dans ce présent travail se situe dans la commune de Ngaliema au quartier UPN, à
l’ouest de la ville de Kinshasa.

Cette commune a une superficie de 62,64 km2 et est bordée :

- au Nord par le fleuve Congo et la Gombe,


- au Nord-est par la commune de Kintambo;
- à l’Est par les communes de Bandalugwa et de Selembao;
- à l’Ouest et au Sud par la commune de Mont-Ngafula.

Le réseau hydrographique de la commune de Ngaliema ne compte que des rivières qui sont à ses
limites avec d'autres communes : Rivière Binza, Rivière Lukunga et Rivière Makelele. On y rencontre
principalement un sol argilo-sablonneuse avec des parties entièrement dominées par l'argile et d'autre
dominées par le sable.

La commune de Ngaliema est constituée de 21 quartiers : Lukunga, Ngomba Kikusa, Bumba, Binza
Pigeon, Djelo Binza, Bangu, Punda, Kimpe, Anciens Combattants, Basoko, Congo, Joli Parc, Kinkenda,
Kinsuka Pêcheur, Lonzo, Musey, Mama-Yemo, Manenga, Mfinda, Monganga, Lubudi.

1.2. Présentation de l’ouvrage

L’ouvrage dont il sera question tout le long de ce travail est un R+2 avec un parking souterrain dont
l’attraction première est sa salle de spectacles au premier et au deuxième niveau (dalle mezzanine) et quant
au rez-de-chaussée, il recevra une vaste salle d’exposition, le tout couvert par une dalle terrasse.
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Notre bâtiment a une forme trapézoïdale de dimensions ci-après : la grande base B est de 25m, la
petite base b est de 15m, quant à la hauteur 20m.

- Le sous-sol, dans la quasi-totalité de sa surface à savoir 400 m2, sera occupé par un parking ;
- Le rez-de-chaussée quant à lui accueillera une salle d’exposition de 264 m 2 et le reste est
occupé par des locaux et lieu d’aisance;
- La salle de spectacles siègera au premier étage et ayant une capacité de réception de 216 places
et le deuxième étage (dalle mezzanine) 94 places.

Les différents niveaux ayant différentes destinations, leurs hauteurs sous plancher ne sont pas toutes
les mêmes, à savoir celle du parking ainsi que de la salle d’expo 4,5 m et celle de la salle de spectacles 9 m
incluant 6 m de la mezzanine.

Comme mentionné plus haut, l’ossature ou la structure est en béton armé constituée d’une part d’un
réseau de poutres reposant des colonnes et d’une autre part, pour le besoin de la cause, d’un réseau de
poutres principales et secondaires.

1.3. Paramètres géotechniques

C’est à partir des essais de pénétration qu’on trouve la valeur in situ des contraintes admissibles et
cette valeur dépend de la nature du sol.

Voici un tableau récapitulatif des contraintes admissibles liées à leur nature de sol correspondant

NATURE DU SOL δsol (MPa)


Roches peu fissurées saines 0.75 à 4.5
Terrains non cohérents à bonne compacité 0.35 à 0.75
Terrains non cohérents à compacité moyenne 0.20 à 0.40
Argiles 0.10 à 0.30

Comme mentionné plus haut le sol de notre terrain rencontré est argilo-sablonneux, de ce fait la valeur
de la contrainte admissible correspondante est 0,30 MPa à 4,5 m de profondeur.

1.4. Paramètres topographiques

La commune de Ngaliema a en soi un relief caractérisé par des collines et des vallées dont une partie
comprend les plus hauts niveaux topographiques de la ville.

On y note aussi la présence des érosions dans certains quartiers.

Pour ce qui est de notre terrain, il est régulier (pas des reliefs) à faible pente.

1.5. Caractéristiques des matériaux


1.5.1. L’acier

L’acier est un alliage de fer et de carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion.

On distingue deux types d’aciers en vue de composition :


- Aciers doux ou mi-durs pour 0,15 à 0,25 % de carbone.
- Aciers durs pour 0,25 à 0,40 % de carbone.
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Et du point de vue constitutif, on distingue :


- Acier rond lisse ;

- Acier haute adhérence ;

- Treillis soudés.

Nous allons utiliser les barres à haute adhérence car celles-ci ont une section sensiblement
circulaire qui présente des nervures suivant le diamètre pour améliorer l’adhérence entre l’acier et le béton.
La nuance d’acier est Fe E500 pour notre projet.

La limite d’élasticité correspondante : fe = 500 MPa.

Comme le cas du béton nous avons une combinaison fondamentale donc le coefficient de sécurité
est 𝐬 = 𝟏,𝟏𝟓
γ

La contrainte de l’acier c’est le rapport entre la limite d’élasticité et le coefficient de sécurité

fe
fsu ¿ =435 MPa
γs

1.5.2. Le béton

Le béton est un matériau de construction composite obtenu à partir d’un mélange optimal de liants
(ciments), de granulats naturels ou artificiels (sables, gravillons, graviers...), d’eau et éventuellement
d’adjuvants (entraîneurs d'air, plastifiants, hydrofuges...). Ses principales caractéristiques sont :
- Une bonne résistance à la compression.

- Une mauvaise résistance en traction.

- Un poids volumique compris entre 22 et 24kN/m3 environ pour le béton, et 25kN/m3 pour le
béton armé.
- Un coefficient de dilatation thermique identique à celui de l'acier de 10-5/°C
Sa valeur de la résistance caractéristique à la compression du béton (fc28) dépend du type de
chantier. Soient :

- fc28 = 20 MPa sur les chantiers convenablement outillés ;


- fc28 = 25 MPa sur les chantiers faisant l’objet d’un contrôle régulier ;
- fc28 = 30 MPa et plus sur les chantiers moyennant une sélection rigoureuse des matériaux
utilisés et une étude de la composition du béton.
Nous avons un chantier faisant l’objet d’un contrôle régulier donc la résistance caractéristique à la
compression à 28 jo6urs d’âge : fc 28 = 25 MPa et la résistance caractéristique à la traction à 28 jours d’âge
correspondante est : ft28 = 0,6 + 0,06 fc28 = 2,1 MPa.

Un coefficient de sécurité partiel du béton est appliqué selon la nature de la combinaison de l’ouvrage.
Il y a deux types de combinaisons :

- La combinaison fondamentale avec γb = 1,5 : à considérer dans des situations durables ou


transitoires;
[7]

- La combinaison accidentelle avec γ𝐛 = 𝟏,15 : à considérer pour des actions provenant de


phénomènes se produisant rarement avec une faible durée d’application.

Nous avons une combinaison fondamentale donc 𝗒𝐛 = 𝟏,𝟓.

Un autre coefficient 𝜃 est appliqué selon la durée t d’application des combinaisons des charges.
Nous avons :

- 𝜃 = 𝟎. 𝟖𝟓 si t ≤ 1 heure ;

- 𝜃 = 𝟎. 𝟗 si 1 heure ≤ t ≤ 24 heures ;

- 𝜃 = 𝟏 si t ≥ 24 heures.

La durée d’application des charges est supérieure à 24 heures donc 𝜃 = 𝟏.


La contrainte admissible en compression du béton à l’état limite de service 𝜎̅ bc est donnée par
l’équation :
𝝈𝜎̅ bc ¿ 𝟎,𝟔𝒇𝒄𝟐𝟖
A l’état limite ultime, elle est égale à :
0 , 85 fc 28
fbu = θ.γ b

Où : 𝛾𝑏 = 1,5 et θ = 1 sont respectivement des coefficients qui tiennent compte de la sécurité (cas de
combinaison fondamentale) et de l’influence de la durée d’application (cas où t ≥ 24h).

Ainsi 𝝈̅ bc = 15 MPa et fbc = 14,17 MPa

1.5.3. Le béton armé

Le béton armé correspond à un mariage judicieux de matériaux aux caractéristiques


complémentaires : l’acier pour sa capacité de résister aux contraintes de traction et le béton pour sa capacité
de résister à la compression.

La résistance du béton est très faible en traction. En revanche, l’acier résiste très bien à la traction.
Aussi, le principe du béton armé est d’insérer dans la matrice de béton des aciers dans les zones tendues
Cette association est efficace car :
- L’acier adhère au béton ce qui permet la transmission des effort d’un matériau a l’autre.
- Il n’y a pas de réaction chimique entre l’acier et le béton (sauf lorsqu’on emploi certain
adjuvants).
- Le coefficient de dilatation thermique est sensiblement le même pour les deux matériaux
(11.10-6 pour l’acier et 10-6 pour le béton).

1.6. Hypothèses de calcul

Les éléments de calcul figurant dans ce projet sont conformes aux règles techniques de conception et de
calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites (BAEL 91 modifié
99).

Les calculs justificatifs sont conduits suivant la théorie des états limites. On distingue les états limites
ultimes et les états limites de services.
[8]

 Les états limites ultimes


Les états limites ultimes mettent en jeu la sécurité des biens et des personnes de façon suprême. Ils
correspondent à la limite :

- Soit de l’équilibre statique ;

- Soit de la résistance de l’un des matériaux ;

- Soit de la stabilité de la forme.


 Les états limites de service
Les états limites de service sont définis compte tenu des conditions d’exploitation ou de durabilité.
Ils correspondent aux :

- Etats limites de déformation (flèches) ;

- Ouverture des fissures ;

- Vibrations inconfortables pour les usager


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Chap. 2. ETUDE DU PLANCHER

2.0. Introduction
Un plancher par définition est une plateforme sur laquelle on marche et, de surcroit, sépare
deux niveaux ou étages d’un bâtiment.
Il en existe plusieurs types :
- Plancher en dalle pleine : Ils présentent la caractéristique de donner un plafond parfaitement plat
en sous- face, ce qui les prédestine essentiellement à la réalisation des bâtiments d'habitation.

- Plancher corps creux coulé sur place : Le plancher en corps creux est composé de poutrelles sur
lesquelles repose le corps creux, et d'une dalle de compression.

- Plancher en corps creux à poutrelles préfabriquées : En forme de té renversé la partie supérieure


est appelée âme et les ailes du té servent à l'appui. Dans ce type de poutrelles le béton enrobe
entièrement l'armature. Au lieu de livrer sur le chantier l'armature et son talon pré-enrobé, le fabricant
livre dans ce cas une poutrelle entière, ce qui limite la quantité du béton à couler sur chantier, et
augmente la performance de pose "sans étais" de ces planchers.

- Plancher nervuré : Ils sont constitués de poutres principales en béton armé espacées par exemple
de 5 à 6 m, qui supportent des poutrelles secondaires en béton armé espacées par exemple de 1,50 à
2,50 m, sur lesquelles reposent les hourdis en béton armé.

- Plancher champignon : Ils sont constitués d'une dalle fortement armée reposant sur des piliers par
l'intermédiaire d'un chapiteau, confèrent à l'ensemble la forme de "champignon".

- Plancher-dalle
N.B : Un plancher peut être en bois, en acier ou en béton armé. Et dans le cadre de ce projet, on utilisera
un plancher en dalle pleine en béton armé ou simplement une dalle.

Par définition, une dalle est un élément de construction généralement horizontal de forme
rectangulaire, parfois incliné (paillasse d’escalier) dont l’épaisseur est petite par rapport aux
dimensions en plans (les portées lx et ly). La dalle peut avoir une forme géométrique quelconque
(circulaire, polygonale) et une épaisseur constante ou variable.

2.1. Pré dimensionnement

Le pré dimensionnement est la première étape des calculs qui a pour but d’estimer approximativement
les dimensions des éléments de structure.

Plus techniquement, on prédimensionne une dalle avec son panneau le plus contraignant qui est dans
tous les cas le plus grand (plus grande surface) du plan de poutraison.

 Principe

Pour les dalles rectangulaires, on définit les portées mesurées entre nus d’appuis, notées lx et ly,
telles que lx ≤ ly.
[10]

On définit ensuite un coefficient α comme étant le rapport α¿ lx/ly


La valeur de α nous permet de déterminer le comportement de la dalle :
 Une dalle est considérée portée dans un seul sens lorsque le coefficient
α < 0,4. Dans ce cas, le calcul est assimilé à 1 poutre de largeur unitaire de 1 m. et
de hauteur h0.
 Une dalle est considérée portée dans les deux sens lorsque le coefficient
0,4 ≤ α ≤ 1.

lx α≤ 0 , 4 α≥ 0 , 4
α¿
ly

Sans continuité lx lx
ép≥ ép≥
20 30

Avec continuité lx lx lx lx
≤ ép ≤ ≤ép≤
35 30 45 40

a) Dalle parking
[11]

Plan de poutraison du parking souterrain

On voit tout de suite que le panneau 7 est le plus grand ; de ce fait on le prend.

Panneau 7

Dans le cas d’un panneau trapézoïdal comme celui-ci, il requiert de le transformer en un panneau
rectangulaire de surface équivalente pour simplifier les calculs.

B+ b
On sait que Strap = × h et Srect.= L×l avec L¿ l
2
B+ b
Par correspondance, on a L = h et l = , d’où L= 8m et l = 7,75m
2
Avec lx = 7,75m et ly = 8m

7 ,75
α= =0 , 97 ¿ 0 , 4 ;
8

le panneau porte dans les deux sens

lx lx
On a ≤ép≤
45 40

7 ,75 7 , 75
 ≤ép≤
45 40
 0,172m ≤ép≤ 0,193m

D’où ép1 = 0,18 m


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b) Dalle rez-de-chaussée, idem dalle mezzanine et dalle terrasse

Plan de poutraison rez-de-chaussée


[13]

Plan de poutraison dalle mezzanine

Plan de poutraison terrasse

On constate que les panneaux 13 (rez-de-chaussée et


terrasse) et le panneau 6 (mezzanine) sont identiques et de
ce fait, on les utilise pour le prédimensionner.
[14]

¿> ¿

4
On a α = =0 , 48
8 ,25

4 4
 ≤ép≤
45 40
 0.088m ≤ép≤ 0.10 m

2.2. Evaluation des charges

 Charges permanentes

N° Nature du Matériaux Poids volumique δ Epaisseur en m Charge surfacique en kN/m2


Plancher en kN/m3

Béton armé 25 0,18 4,5


1 Dalle parking Mortier 22 0,02 0,44
Enduit 20 0,02 0,40
Carrelage 21 0,02 0,42
Cloison 9 0,15 1,35

Charge permanente totale G1 = 7,11 kN/m2


[15]

- Dalle Béton armé 25 0,12 3


rez-de-chaussée Mortier 22 0,02 0,44
2 Enduit 20 0,02 0,40
- Dalle Carrelage 21 0,02 0,42
Mezzanine

- Dalle terrasse

Charge permanente totale G2 = 4,26 kN/m2

 Charge d’exploitation

Nature du plancher Charge d’exploitation


Dalle parking Q1 = 3,5 kN/m2

Dalle rez-de-chaussée & mezzanine Q2 = 4 kN/m2

Dalle terrasse Q3 = 1 kN/m2

 Combinaison des charges

ChargeCharge d’exploitation ELU


Nature du plancher permanente Q en kN/m2 1,35G +1,5Q
G en kN/m2
Dalle parking 7,11 3,5 14,848
Dalle rez-de-chaussée & 4,26 4 11,751
Mezzanine
Dalle terrasse 4,4 1 7,44

2.3. Calcul des efforts internes

Le calcul des moments de flexion s’effectuera par la méthode forfaitaire qui consiste à :

- Calculer les moments au centre du panneau (moments isostatiques) Mox = μx.Pu.lx²


et Moy = μy. Mox (μx et μy sont pris dans l’abaque forfaitaire en fonction de α et Pu la charge
totale en ELU)
- On multiplie ces moments par des coefficients forfaitaires selon que le panneau soit
courant ou de rive, dans le sens de la grande ou de la petite portée pour obtenir les
moments en travée et aux appuis.

Dans notre cas on a : Mtx = 0,85 Mox et Mty = 0,85 Moy, moments en travée et Mapx = -0,3 Mox et

Mapy = -0,5 Moy, moments aux appuis

a) Dalle parking
[16]

On utilisera le panneau 7 comme illustration.

Pu = 14,848 kN/m², α = 0,97 (la dalle porte dans les deux sens). =¿ μx = 0,0392 et μy = 0,9322

 Moments isostatiques

Mox = 0,0392×14,848 × 7 ,75 2=34,958 kNm

Moy = 0,9322×34,958 = 32,587 kNm

 Moments en travée  Moments aux appuis


Mtx = 0,85×34,958=29,715 kNm
Mapx = -0,3×34,958=−10,488 kNm
Mty = 0,85×32,587=27,700 kNm
Mapy = -0,5×32,587=−16,294 kNm

 TABLEAU RECAPITULATIF DES MOMENTS

Pannea
u lx ly Α µx µy Mox Moy Mtx Mty Mapx Mapy
1 et 3 4 4,25 0,94 0,0419 0,5661 9,954 5,635 8,461 4,790 -2,986 -2,818
2 4 7,5 0,53 0,0922 0,25 21,904 5,476 18,618 4,655 -6,571 -2,738
4 et 6 5,75 8 0,72 0,0658 0,4624 32,302 14,936 27,457 12,696 -9,691 -7,468
7 7,75 8 0,97 0,0392 0,9322 34,959 32,589 29,715 27,700 -10,488 -16,294
8 7,5 8 0,94 0,0419 0,5661 34,995 19,811 29,746 16,839 -10,498 -9,905
9 4 7,75 0,52 0,0937 0,25 22,260 5,565 18,921 4,730 -6,678 -2,783

b) Dalle rez-de-chaussée
 TABLEAU RECAPITULATIF DES MOMENTS

Pannea
u lx ly Α µx µy Mox Moy Mtx Mty Mapx Mapy
1 et 3 4 4,25 0,94 0,0419 0,5661 7,878 4,460 6,696 3,791 -2,363 -2,230
2, 5, 8,
11 et 14 4 7,5 0,53 0,0922 0,25 17,335 4,334 14,735 3,684 -5,201 -2,167
4 et 6 4 5,25 0,76 0,0608 0,5274 11,431 6,029 9,717 5,125 -3,429 -3,014
7 et 9 4 6,25 0,64 0,0765 0,3472 14,383 4,994 12,226 4,245 -4,315 -2,497

10 et 12 4 7,25 0,55 0,0894 0,25 16,809 4,202 14,287 3,572 -5,043 -2,101

13 4 8,25 0,48 0,0994 0,25 18,689 4,672 15,885 3,971 -5,607 -2,336
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c) Dalle mezzanine
 Calcul des moments du panneau en porte-à-faux (panneau 1 ou 2)

Comme procédé plus haut, on l’assimile à un panneau rectangulaire de dimensions L = 6,5 m et l = 2m,
et de α = 0,3 ¿ 0,4 ( la dalle porte dans un sens).
2 2
Pu ×l x 11,751 × 2
Mu = = =5,876 kNm
8 8
Mtx = 0,85× M u=0 ,85 × 5,876=4,995 kNm

Mapx = -0,5× M u=−0 ,5 ×5,876=−2,938 kNm

Pannea
u lx ly Α µx µy Mox Moy Mtx Mty Mapx Mapy

-2,497
3 et 5 4 7,25 0,55 0,0894 0,25 16,809 4,202 14,287 3,572 -5,043

4 et 7 4 7,5 0,53 0,0922 0,25 17,335 4,334 14,735 3,684 -5,201 -2,167

6 4 8,25 0,48 0,0994 0,25 18,689 4,672 15,885 3,971 -5,607 -2,336
 TABLEAU RECAPITULATIF DES MOMENTS

Pannea
u lx ly α µx µy Mox Moy Mtx Mty Mapx Mapy
1 et 3 4 4,25 0,94 0,0419 0,5661 4,988 2,824 4,2396 2,400 -1,496 -1,412
2, 5, 8,
11 et 14 4 7,5 0,53 0,0922 0,25 10,975 2,744 9,3292 2,332 -3,293 -1,372
4 et 6 4 5,25 0,76 0,0608 0,5274 7,238 3,817 6,1520 3,245 -2,171 -1,909
7 et 9 4 6,25 0,64 0,0765 0,3472 9,107 3,162 7,7406 2,688 -2,732 -1,581
10 et 12 4 7,25 0,55 0,894 0,25 10,642 2,661 9,046 2,261 -3,193 -1,330
13 et 15 4 8,25 0,48 0,0994 0,25 11,833 2,958 10,0577 2,514 -3,550 -1,479
d) Dalle terrasse
 TABLEAU RECAPITULATIF DES MOMENTS
[18]

2.4. Dimensionnement

Dans la pratique, on dimensionne en utilisant les moments maximums en travée et aux appuis.

fbu = 142 daN/cm², b = 100 cm, d = 16 cm², fsu = 4350 daN/cm²

a) Dalle parking
Mmax tx = 29,746 kNm = 297460 daNcm

Mu 297460
μbu ¿ 2
= 2
=0,0818< 0,186 : pivot A
b . d . f bu 100 ×1 6 ×142

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0,0818 )=0,107

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=16 ( 1−0 , 4 ×0,107 )=15 , 32 cm


Mu 297460
Astx= = =4 , 46 cm ² ; As réelle=4 ,71 c m2 soit 6 HA 10
z × fsu 15 ,32 × 4350
Mmax ty = 27,700 kNm = 277000 daNcm

Mu 277000
μbu ¿ 2
= 2
=0,076< 0,186: pivot A
b . d . f bu 100 ×1 6 ×142

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0,076 ) =0,099

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=16 ( 1−0 , 4 ×0,099 )=15 , 37 cm

Mu 277000
Astx= = =4 , 14 cm ² ; As réelle=4 ,71 c m2 soit 6 HA 10
z × fsu 15 ,37 × 4350
Mmax ty = 10,498 kNm = 104980 daNcm

Mu 104980
μbu ¿ 2
= 2
=0,029< 0,186 : pivot A
b . d . f bu 100 ×1 6 ×142

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0,029 )=0,037

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=16 ( 1−0 , 4 ×0,037 )=15 , 76 cm


Mu 104980
Astx= = =1 , 53 cm ²; As réelle=2 , 01 c m2 soit 4 HA 8
z × fsu 15 ,76 × 4350
Mmax ty = 16,294 kNm = 162940 daNcm

Mu 162940
μbu ¿ 2
= 2
=0,044 <0,186 : pivot A
b . d . f bu 100 ×1 6 ×142

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0,044 ) =0,056

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=16 ( 1−0 , 4 ×0,056 )=15 , 64 cm

Mu 162940
Astx= = =2 ,39 cm ² ; As réelle=2 ,51 c m2 soit 5 HA 8
z × fsu 15 ,64 ×4350
b) Dalle rez-de-chaussée
[19]

As Nbre de
M en daNcm μ bu α z en cm As en cm² réelle barre
Mtx 158850 0,0437 0,0559 15,64 2,33 2,36 3HA10
Mty 51250 0,0141 0,0177 15,89 0,74 2,01 4HA8
Mapx 56070 0,0154 0,0194 15,88 0,81 2,01 4HA8
Mapy 30140 0,0083 0,0104 15,93 0,43 2,01 4HA8

c) Dalle mezzanine

z en Nbre de
M en daNcm μ bu α cm As en cm² As réelle barre
Mtx 158850 0,0437 0,0559 15,64 2,33 2,36 3HA10
Mty 39710 0,0109 0,0137 15,91 0,57 2,01 4HA8
Mapx 56070 0,0154 0,0194 15,88 0,81 2,01 4HA8
Mapy 24970 0,0069 0,0086 15,94 0,36 2,01 4HA8

a) Dalle terrasse

Nbre de
M en daNcm μ bu α z en cm As en cm² As réelle barre
Mtx 100580 0,0277 0,0351 15,78 1,47 2,01 4HA8
Mty 32450 0,0089 0,0112 15,93 0,47 2,01 4HA8
Mapx 35500 0,0098 0,0123 15,92 0,51 2,01 4HA8
Mapy 19090 0,0053 0,0066 15,96 0,28 2,01 4HA8

Chap. 3. ETUDE DES POUTRES

3.0. Introduction

Une poutre est un élément de structure dont l’une des dimensions est plus importante que les deux
autres, à savoir la base et la hauteur et qui repose sur deux ou plusieurs poteaux. Elle a pour role de
transmettre les charges verticales et horizontales.

Pour

3.1. Pré dimensionnement

3.2. Evaluation des charges

3.3. Calcul des efforts internes

3.4. Dimensionnement
[20]

Chap. 5. ETUDE DE L’ESCALIER

5.1. Escalier du parking et du rez-de-chaussée


5.1.1. Prédimensionnement
a. L’escalier
 Contremarche : 14 cm ≤ h ≤ 18 cm, on prend 18 cm = 0,18 m
 Jour : 10 cm ≤ j ≤ 30 cm, on prend 20 cm = 0,2 m
largeur de lacage− jour 4−0 , 2
 Largeur de la volée : =¿ =¿1,9 m
2 2
hauteur sous plancher 4 , 5
 Hauteur de la volée : = =¿2,25m
2 2
hauteur sous plancher 2 , 25
 Nombres de contremarche : = =12 ,5 ≅ 13 contremarches
contremarche 0 , 18
 Nombre de marche : 13-1= 12 marches
 Giron : évalué à l’aide de la formule de Blondel 2h + g= 60 à 64 avec h comme contremarche

On a donc, 2×0,18 + g = 64 ; d’où g = 28 cm = 0,28 m

b. La paillasse

lx lx
≤ ép ≤
35 25
4 4
 ≤ ép ≤ , on prend ép = 0,10 m
35 30
[21]

c. Le palier de repos

Pour des raisons de mise en œuvre, on adopte la même épaisseur que la paillasse

5.1.2. Evaluation des charges


1. Charges permanentes
a. L’escalier (marche)
 Revêtement = (0,18+0,28)×0,02×21×1,9 = 0,367 kN
 Mortier = (0,18+0,28)×0,02×22×1,9 = 0,385 kN
0 ,18+ 0 , 28
 Poids propre = ×25×1,9= 1,197 kN
2
b. Paillasse
 Dalle paillasse = √ 0 , 182+ 0 , 28²× 0,10×25×1,9 = 1,581 kN
 Enduit sous paillasse = = √ 0 , 182+ 0 , 28²× 0,02×21×1,9 = 0,265 kN

G = 0,367+0,385+1,197+1,581+0,265 = 3,795 kN

Pour 12 marches, G = 12×3,795 = 45,54 kN

On rend cette charge surfacique :

Spaillasse = 4×1,9 = 7,6 m²

45 , 54
G1 = =5 , 99=6 kN /m²
7,6
c. Palier de repos
 Poids propre = 0,10×25 = 2,5 kN/m²
 Mortier = 0,02×22 = 0,44 kN/m²
 Revêtement = 0,02×21 = 0,42 kN/m²

G2 = 2,5+0,44+0,41 = 3,36 kN/m²

2. Charges d’exploitation

On prend Q = 5 kN/m² pour des escaliers accessibles au public.

 Combinaison des charges


 Paillasse : PU = 1,35×6 + 1,5×5 = 15,6 kN/m²
 Palier : PU = 1,35×3,36 + 1,5×5 = 12,036 kN/m²
5.1.3. Calcul des efforts internes
 Moments aux appuis

On procède par la méthode des 3 moments :

1
MA lAB+2MB (lAB + lBC )+ MC lBC = - (p1l 3AB + p2 l 3BC) avec MA et MB = 0
4
1
 2MB (2,39 + 3,36) = - ( 12,036 ×2 , 393 +15 , 6 ×3 , 363 )
4
 11,5 MB = -189,01
[22]

 MB = -16,43 kNm

 Efforts tranchants et moments en travée


a. Travée AB

pl MB 12,036 ×2 , 39 16 , 43
TAB = - = - = 7,5 kN
2 l 2 2 , 39
pl MB 12,036 ×2 , 39 16 , 43
TBA = + = + = 21,25 kN
2 l 2 2 , 39
TAB ² 7 ,5²
MAB = - MA = – 0 = 2.33 kNm
2p 2× 12,036
2
TB A 21 , 25²
MBA = - MB = – 16,43= 2.33 kNm
2p 2× 12,036

b. Travée BC

pl MB 15 ,6 × 3 ,36 16 , 43
TBC = - = - = 31,097 kN
2 l 2 3 , 36
pl MB 15 ,6 × 3 ,36 16 , 43
TCB = + = + = 21,31 kN
2 l 2 3 , 36
2
TBC 31 , 097²
MBC = - MB = – 16,43 = 14,56 kNm
2p 2× 15 ,6
2
T CB 21 , 31²
MCB = – MC = – 0 = 14,56 kN
2p 2× 15 ,6
5.1.4. Dimensionnement
1. Paillasse

Mu = 145 600 daNcm fbu = 142 daN/cm²

b = 100 cm d = 10 – 2 = 8 cm

Mu 145 600
μbu ¿ 2
= 2
=0 ,16< 0,186 : pivot A
b . d . f bu 100 ×8 ×142

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0 , 16 )=0,219

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=8 ( 1−0 , 4 ×0,219 )=7 , 3 cm


Mu 145 600
Astx= = =4 , 5 cm ²; As réelle=4 ,71 c m2 soit 6 HA 10
z × fsu 7 , 3× 4350
1
AR = Astx = 1,17cm² ; As réelle=2 , 01 c m2 soit 4 HA 8
4
2. Palier de repos
[23]

Pour des raisons de mise en œuvre, on assimile les armatures en travée de la paillasse à celles du palier
de repos

Pour les armatures à l’appui B, on a :

Mu = 164 300 daNcm fbu = 142 daN/cm²

b = 100 cm d = 10 – 2 = 8 cm

Mu 164 300
μbu ¿ 2
= 2
=0 ,18< 0,186 : pivot A
b . d . f bu 100 ×8 ×142

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0 , 18 )=0 , 25

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=8 ( 1−0 , 4 ×0 , 25 ) =7 , 2cm


Mu 164 300
Astx= = =5 , 24 cm ² ; As réelle=5 , 5 c m2 soit 7 HA 10
z × fsu 7 , 2× 4350
1
AR = Astx = 1,375cm² ; As réelle=2 , 01 c m2 soit 4 HA 8
4
5.2. Poutre palière 1
o Prédimensionnement

lx lx
≤ép ≤ ; avec lx = 400cm
15 10
400 400 30
≤ép ≤ ; on prend hp = 30 cm et bp = =¿15 cm
15 10 2
o Evaluation des charges
 Poids propre = 0,3×0,15×25 = 1,125 kN/m
12,036 ×1 , 9
 Demi charge du palier de repos = =11, 43kN/m
2
15 ,6 × 3 ,36
 Demi charge de la paillasse = =26 , 21kN/m
2
 Charge totale Pu = 1,35×1,125 + (11,43+26,21) = 39,16 kN/m
o Efforts internes

pl ² 39 , 16× 4²
Mu = = = 78,32 kN/m
8 8
pl 39 ,16 × 4
TA = TB = = = 78,32 kN/m
2 2
o Armatures

Mu = 783 200 daNcm fbu = 142 daN/cm²

b = 95 cm d = 30 – 2 = 28 cm

Mu 783 200
μbu ¿ 2
= 2
=0,074 <0,186 : pivot A
b . d . f bu 100 ×2 8 ×142
[24]

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0,074 ) =0,096

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=28 ( 1−0 , 4 ×0,096 )=26 , 92 cm


Mu 783 200
Astx= = =6 ,68 cm² ; As réelle=7 , 07 c m2 soit 9 HA 10
z × fsu 26 , 92× 4350
5.3. Escalier de la salle spectacle
5.3.1. Prédimensionnement
a. L’escalier
 Contremarche : 14 cm ≤ h ≤ 18 cm, on prend 18 cm = 0,18 m
 Jour : 10 cm ≤ j ≤ 30 cm, on prend 20 cm = 0,2 m
largeur de la cage− jour 4−0 , 2
 Largeur de la volée : =¿ =¿1,9 m
2 2
hauteur sous plancher 6
 Hauteur de la volée : = =¿ 3 m
2 2
hauteur sous plancher 3
 Nombres de contremarche : = =16 , 6 ≅ 17 contremarches
contremarche 0 , 18
 Nombre de marche : 17-1= 16 marches
 Giron : évalué à l’aide de la formule de Blondel 2h + g= 60 à 64 avec h comme contremarche

On a donc, 2×0,18 + g = 64 ; d’où g = 28 cm = 0,28 m

b. La paillasse

lx lx
≤ ép ≤
35 25
5,4 5,4
 ≤ép ≤ , on prend ép = 0,20 m
35 30
c. Le palier de repos

Pour des raisons de mise en œuvre, on adopte la même épaisseur que la paillasse

5.3.2. Evaluation des charges


1. Charges permanentes
a. L’escalier (marche)
 Revêtement = (0,18+0,28)×0,02×21×1,9 = 0,367 kN
 Mortier = (0,18+0,28)×0,02×22×1,9 = 0,385 kN
0 ,18+ 0 , 28
 Poids propre = ×25×1,9= 1,197 kN
2
b. Paillasse
 Dalle paillasse = √ 0 , 182+ 0 , 28²× 0,20×25×1,9 = 3,16 kN
 Enduit sous paillasse = = √ 0 , 182+ 0 , 28²× 0,02×21×1,9 = 0,265 kN

G = 0,367+0,385+1,197+1,581+0,265 = 5,375 kN

Pour 12 marches, G = 16×5,375 = 85,98 kN

On rend cette charge surfacique :

Spaillasse = 5,4×1,9 = 10,26 m²


[25]

85 , 98
G1 = =8 , 4 kN /m ²
10 ,26
2. Charges d’exploitation

On prend Q = 5 kN/m² pour des escaliers accessibles au public.

 Combinaison des charges


 Paillasse : PU = 1,35×8,4 + 1,5×5 = 18,84 kN/m²
 Palier : PU = 1,35×5,86 + 1,5×5 = 15,41 kN/m²
5.3.3. Calcul des efforts internes
 Moments aux appuis

On procède par la méthode des 3 moments :

1
MA lAB+2MB (lAB + lBC )+ MC lBC = - (p1l 3AB + p2 l 3BC) avec MA et MB = 0
4
1
 2MB (1,27 + 4,48) = - ( 15,411×1 , 273 +18 , 84 × 4 , 48 3 )
4
 11,5 MB = -431,39
 MB = -37,51 kNm
 Efforts tranchants et moments en travée
a. Travée AB

pl MB 15,411×1 , 27 37 ,51
TAB = - = - = -19,75 kN
2 l 2 1, 27
pl MB 15,411×1 , 27 37 ,51
TBA = + = + = 39,32 kN
2 l 2 1, 27
TAB ² 19 , 75²
MAB = - MA = – 0 = 12.65 kNm
2p 2× 15,411
2
TB A 39 , 32²
MBA = - MB = – 37,51= 12,65 kNm
2p 2× 15,411
b. Travée BC

pl MB 18 , 84 × 4 , 48 37 ,51
TBC = + = + = 50,57 kN
2 l 2 4 , 48
pl MB 18 , 84 × 4 , 48 37 ,51
TCB = - = - = 33,83 kN
2 l 2 4 , 48
2
TBC 50 , 57 ²
MBC = - MB = – 37,51 = 30,36 kNm
2p 2× 15 ,6
2
T CB 33 , 83 ²
MCB = – MC = – 0 = 30,36 kNm
2p 2× 15 ,6
5.3.4. Dimensionnement
1. Paillasse
[26]

Mu = 303 600 daNcm fbu = 142 daN/cm²

b = 100 cm d = 20 – 2 = 18 cm

Mu 303 600
μbu ¿ 2
= 2
=0,066 <0,186 : pivot A
b . d . f bu 100 ×8 ×142

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0,066 ) =0,085

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=18 ( 1−0 , 4 ×0,085 )=17 , 39 cm


Mu 303 600
Astx= = =4 , 01 cm ²; As réelle=4 ,71 c m2 soit 6 HA 10
z × fsu 17 , 39× 4350
1
AR = Astx = 1 cm² ; As réelle=2 , 01 c m2 soit 4 HA 8
4
2. Palier de repos

Pour des raisons de mise en œuvre, on assimile les armatures en travée de la paillasse à celles du palier
de repos

Pour les armatures à l’appui B, on a :

Mu = 375 100 daNcm fbu = 142 daN/cm²

b = 100 cm d = 20 – 2 = 18 cm

Mu 3751 00
μbu ¿ 2
= 2
=0 , 0 8 1<0,186 : pivot A
b . d . f bu 100 ×1 8 ×142

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0 , 0 81 )=0 , 10 5

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=1 8 ( 1−0 , 4 × 0 , 105 )=1 7 ,2 4 cm

Mu 375 1 00
Astx= = =5 cm² ; As réelle=5 , 5 c m2 soit 7 HA 10
z × fsu 17 ,2 4 × 4350
1
AR = Astx = 1,25cm² ; As réelle=2 , 01 c m2 soit 4 HA 8
4
5.4. Poutre palière 2
o Prédimensionnement

lx lx
≤ép ≤ ; avec lx = 400cm
15 10
400 400 30
≤ép ≤ ; on prend hp = 30 cm et bp = =¿15 cm
15 10 2
o Evaluation des charges
 Poids propre = 0,3×0,15×25 = 1,125 kN/m
15,411×1 , 9
 Demi charge du palier de repos = =14 , 64 kN/m
2
[27]

18 ,84 ×4 , 48
 Demi charge de la paillasse = =42, 2kN/m
2
 Charge totale Pu = 1,35×1,125 + (14,64+42,2) = 56,84 kN/m
o Efforts internes

pl ² 56 , 84 × 4²
Mu = = = 113,68 kN/m
8 8
pl 56 , 84 × 4
TA = TB = = = 113,68 kN/m
2 2
o Armatures

Mu = 1 136 800 daNcm fbu = 142 daN/cm²

b = 95 cm d = 30 – 2 = 28 cm

Mu 1136 8 00
μbu ¿ 2
= 2
=0,107< 0,186 : pivot A
b . d . f bu 100 ×2 8 ×142

α =1 , 25 ( 1−√ 1−2 × μ bu ) =1 ,25 ( 1− √ 1−2× 0,107 ) =0,142

’ z=d ( 1−0 , 4 α )=28 ( 1−0 , 4 ×0,142 ) =26 , 4 cm

Mu 1136 8 00
Astx= = =9 , 8 9 cm ² ; As réelle=10 , 18 c m2 soit 9 HA 10
z × fsu 26 , 4 × 4350

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