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SOMMAIRE

DEDICACE.................................................................................................................................IV
REMERCIEMENT.......................................................................................................................V
LISTE DES SIGLES....................................................................................................................VI
AVANT-PROPOS......................................................................................................................VII
RESUME...................................................................................................................................VIII
INTRODUCTION..........................................................................................................................1
Première partie : cadre théorique...................................................................................................4
Chapitre 1 : LA PUBLICITE DANS LA PHASE DE LANCEMENT D’UN PRODUIT............5
SECTION1 : LA PUBLICITE...................................................................................................5
SECTION 2 : LE CONCEPT DE NOUVEAU PRODUIT.......................................................9
CHAPITRE 2 : présentation Groupement AMI..........................................................................12
Section 1 : Généralité...............................................................................................................12
Section 2 Autres sociétés et produits du Groupe......................................................................13
Deuxième Partie : Cadre pratique................................................................................................17
Chapitre 3 : Analyse de l’Impact de la publicité dans la phase de lancement.............................18
Section 1 : Analyse...................................................................................................................18
SECTION 2 : La campagne en quelques mots........................................................................20
Chapitre 4 : ANALYSE CRITIQUE............................................................................................22
SECTION 1 : LES CRITIQUES..............................................................................................22
SECTION 2 : SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS................................................23
CONCLUSION............................................................................................................................26
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................................27
Table des matières........................................................................................................................28

II
DEDICACE

A nos très chers parents.

III
REMERCIEMENT

Nous tenons à remercier Dieu le Tout-Puissant de nous avoir donné la santé sans
laquelle aucune œuvre humaine ne saurait se faire.
Nos remerciements vont aussi à :
 Nos chers parents pour les efforts consentis,
 Notre Directeur de mémoire Jeannot E.K OSSEYI qui malgré ses multiples
occupations a accepté de nous encadrer,
 L’administration et le corps professoral de l’Institut Supérieur des Technologies
Appliquées (TECHNOLAB ISTA) pour la qualité de la formation reçue, la
rigueur de l’encadrement mis en place à cet effet et dont le résultat est ce
mémoire que nous vous présentons
 Tous les membres du jury désignés pour l'évaluation de ce travail ;
 Nos camarades de promotion pour leur assistance
 A tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à la rédaction de ce mémoire

IV
LISTE DES SIGLES

BRADIBO : Bramali Distribution Boissons

CAMES : Conseil Africain de Malgache pour l’Enseignement Supérieur


CFA : Communauté Financière d’Afrique
DCOM : Département Commercial et Marketing
GCM : Grande Confiserie du Mali

GMM : Grands Moulins du Mali

ISTA : Institut Supérieur de Technologies Appliquées


LMD : Licence, Master, Doctorat
MESSRS : Ministère des Enseignements Secondaires, Supérieurs et de la Recherche
Scientifique
MMS : Multi Media Service

NBB : Nouvelle Brasserie Bamakoise

SARL : Société A Responsabilité Limitée

SEMM : Société des Eaux Minérales du Mali

SMS : Short Message Service

V
AVANT-PROPOS

TechnoLAB-ISTA est un établissement d’enseignement supérieur crée le 18 mai 1998


par l’arrêté N° 0699 /98 MESSRS (Ministère des Enseignements Secondaires,
Supérieurs et de la recherche scientifique).L’Institut Supérieur de Technologies
Appliquées TechnoLAB-ISTA est un institut privé de formation agréer et reconnu par le
Gouvernement malien pour la quasi-totalité de ses filières universitaire et
postuniversitaire de formation. Aujourd’hui, l’institut délivre à ses étudiants plusieurs
diplômes accrédités CAMES (Conseil Africain de Malgache pour l’Enseignement
Supérieur).

L’institut a pour vocation la préparation et la formation des spécialistes dans les


domaines des technologies nouvelles, les techniques administratives, commerciales et
managériales ; l’orientation de leur attitude vers l’action et l’exercice des fonctions et
responsabilités dans les domaines prioritaires pour le développement durable.

Suite à la reforme de Bologne relative à l’enseignement supérieur, le système LMD


(Licence, Master, Doctorat) est en cours au sein de l’institut depuis l’année académique
2008 /2009.

L’institut tient compte des enjeux au sein des entreprises et organisations en intégrant
une démarche de qualité dans toutes ses actions.

A la fin de leur formation en Licence, les étudiants de TechnoLAB-ISTA réalisent une


étude de recherches opérationnelles pour s’initier aux réalités pratiques de leur
formation et d’y apporter des solutions, en mettant en application la connaissance
acquise tout au long de leurs formations universitaires. Cette étude est présentée sous
forme de mémoire de fin de cycle et soutenu devant un jury de professeurs à l’issue de
la troisième année d’études supérieures.

C’est dans cette optique que nous avons choisi le thème : Apport de la publicité dans la
phase de lancement d’un produit de consommation courante cas du JUS AMIS

VI
RESUME

L’entreprise ne peut pas ignorer les impératifs de marketing, encore, faut-il élaborer une
stratégie de communication appropriée qui va accompagner le lancement d’un produit
nouveau sur le marché et accroitre les chances de sa réussite. Elle doit avoir pour
objectifs de
cultiver et entretenir une bonne image de l’entreprise pour bien assurer ses objectifs.
L’objectif de ce mémoire est de répondre à la problématique suivante : Quel est l’apport
de la publicité dans la phase de lancement d’un produit de consommation courante ?

Pour y parvenir, nous avons basés surtout sur l’étude documentaire qui consiste à
collecter les informations existantes dans des ouvrages, des recherches bibliographiques
et des documents internes de l’entreprise ayant une relation avec notre thème, comme
nous avons procédé à des entretiens avec le responsable du service commercial de la
société à travers un guide d’entretien élaboré à cet effet.

La société Malienne du commerce SEMM possède des capacités financières lui


permettant d’utiliser divers moyens de communication pour faire connaitre ses produits
et d’attirer l’attention des consommateurs, comme elle a fait avec le produit AMI.

VII
INTRODUCTION

Dans une économie où les entreprises font face à une concurrence rude et acharnée pour
s'affirmer sur le marché et conquérir une clientèle se faisant rare et exigeante, toute
entreprise dynamique se doit de se démarquer des autres en appliquant une politique de
différentiation. Pour cela, elle met en place des actions à mieux positionner ses produits,
à promouvoir ses ventes, à améliorer ou à maintenir son image de marque dans l'esprit
du consommateur.

Ceci étant, les distributeurs et les consommateurs sont toujours dans l'attente d'un flot
continu de nouveaux produits et améliorés. Malheureusement, la publicité permanente
qui est certes une tâche complexe et risquée, devient ainsi la seule alternative qui reste à
l'entreprise non seulement pour éviter que son produit soit invisible sur le marché mais
aussi pour répondre aux attentes de ses clients, de rester compétitif. En même temps le
lancement d'un nouveau produit n'est nullement pas aisé car les risques d'échec sont au
moins aussi grands que les chances de réussite.

A la SEMM, la publicité ne se limite pas seulement à quelques actions spontanées


menées à travers les agences de communication. Les actions publicitaires de l’entreprise
ont joué un rôle très important dans la commercialisation de ses produits, parce que
l'accroissement d'une entreprise dépend des possibilités qui lui sont accordées par le
marché pour vulgariser ou faire connaître ses produits. Pour se faire, elle a besoin de
disponibilité les moyens pour la visibilité de l'impact de la publicité. D'ou, l'importance
de cette dernière qui depuis quelques décennies a pris différents aspects grâce à
l'évolution rapide de la technologie.

En vue de maximiser le profit, accroître le chiffre d'affaires et attirer davantage


l'attention des consommateurs, les entreprises recourent à la publicité qui aujourd'hui
fait sujet de développement rapide et sûr aux entreprises commerciales.
En effet, nous avons déterminé grâce à une brève enquête menée, l'impact de la
publicité dans la phase de lancement d’un produit de consommation courante : la
boisson AMI de la SEMM

1
En ce qui nous concerne dans le présent travail, nous avons voulu répondre à la
problématique suivante : Quel est l’apport de la publicité dans la phase de lancement
d’un produit de consommation courante ?
- Pourquoi la société SEMM s'est servie de la publicité pendant le lancement de
son produit AMI ?
- Quelle a été l'influence de la publicité pendant la phase de lancement du produit
AMI ?
C’est sur ces questions que se basera notre étude.

Partant des questions posées à la problématique, nous avons retenu les hypothèses
suivantes qui seront vérifiées, les unes après les autres, tout au long de notre recherche.

Hypothèse 1 : L'attraction des consommateurs vers le produit serait constatée dès la


publicité du lancement.
Hypothèse 2 : La publicité réalisée au lancement a permis à la SEMM de mieux
pénétrer le marché et attirer la clientèle vers son produit AMI.

Les raisons qui nous ont motivées dans le choix de ce thème de réflexion sont de deux
ordres :
La première est que la publicité est très utilisée au Mali avec des résultats appréciés de
diverses façons. Nous avons voulu comprendre pourquoi ce mode de communication,
mal comprise est très prisé par les opérateurs économiques maliens.
La deuxième est d’appréhender et d’évaluer la contribution ou le poids de la publicité
sur le produit en phase de lancement.
Les résultats de ce travail peuvent permettre à la SEMM d’améliorer leur
communication par une publicité plus pragmatique et plus soutenue.

De notre côté ce travail nous a permis de comprendre le poids de la publicité sur un


produit en phase de lancement. D’autre part elle nous a permis de faire des propositions
à la SEMM. Enfin nous pensons aussi que cette étude permettra aux opérateurs
économiques de comprendre la publicité, de la distinguer des autres moyens de
communications et d’en faire un usage efficient.
Pour étayer notre travail, Nous avons eu à nous entretenir avec:
- Le responsable commercial
- Des individus pris au hasard
2
L’Analyse documentaire a complété les entretiens réalisés auprès des personnes
identifiées comme cible. Nous avons eu à consulter en outre, plusieurs écrits (voir la
bibliographie), exploité les cours théoriques reçues en classe.

Les difficultés sont liées à la recherche de l’information. Personne n’a accepté à la


SEMM de remplir notre fiche. D’autre part la publicité est mal comprise et fait l’objet
de plusieurs interprétations. Ces raisons nous ont rendu la tâche difficile dans ce sens
que pour avoir des données, ce fut un parcours du combattant.

Le présent mémoire sera développé en deux parties :


- La première sera consacrée au cadre conceptuel et théorique de la SEMM, sa
présentation, ses activités son fonctionnement et de l`état de la publicité. Elle sera
développée en deux chapitres.
- Dans la seconde, nous ferons une analyse critique sur l’influence de la publicité dans
la phase de lancement du produit AMI puis nous terminerons par des recommandations.

3
PREMIÈRE PARTIE : CADRE THÉORIQUE

4
CHAPITRE 1 : LA PUBLICITE DANS LA PHASE DE LANCEMENT D’UN
PRODUIT
La publicité est une forme de communication dont le but est de fixer l'attention de sa
cible sur un objet consommable et de l'inciter à adopter un comportement déterminé vis-
à-vis de ce dernier. Il est important de souligner que, le concept publicité a plusieurs
définitions selon les auteurs, mais ils ont tous un dénominateur commun qui serait la
« communication.»
SECTION1 : LA PUBLICITE

1. Définitions
Selon le Robert, la publicité est définie comme étant un fait d'exercer une action
psychologique sur le public à des fins commerciales.

Dans le Larousse, il est défini comme un ensemble des moyens employés pour faire
connaitre une entreprise industrielle ou commerciale, pour venter un produit.

De ces deux définitions découle l'allégation selon laquelle, la publicité est réduite au
simple fait d'exercer une action ou une pression psychologique, de faire connaître et de
vendre.

La publicité se diffère des autres moyens de faire connaître ou de vanter l'entreprise


et /ou son produit, telle que la promotion de vente, les relations publiques et les
vendeurs qui eux aussi font connaitre leurs entreprises et vendre leurs produits là où ils
exercent leurs activités. Quelques fois même les consommateurs font la publicité du
produit voire de l’entreprise après l’avoir acheté et consommé et que le produit leur
plaise. Ils n'hésiteront pas à en parler à un autre qui à son tour préférerait consommer
pour palper du doigt ce qu'il a entendu.

Pour P. KOTLER, la publicité est une technique qui permet grâce à un support payant
de faire connaître au consommateur potentiel soit un produit, soit un service, soit encore
une idée.

2. LES OBJECTIFS DE LA PUBLICITE

L'élaboration de d'une campagne publicitaire nécessite une détermination au préalable


des objectifs assignés à cette dernière. C'est dans le cadre de la politique marketing que
ceux-ci sont inscrits, politique qui décrit ; la cible, le positionnement et le mix.

5
Par ailleurs, l'objectif de la publicité est de favoriser la transmission d'une information
commerciale motivante sur l'offre proposée afin de convaincre le client que cette offre
répond exactement à ses besoins. Sa fonction fondamentale est donc d'informer, de
porter quelque chose de motivant à la connaissance d'un public afin de modifier sa
structure mentale et ses attitudes envers l'offre.

La publicité peut aussi remplir trois autres objectifs complémentaires qui sont :
Annoncer l'existence d'une offre ; énoncer ses caractéristiques et inciter à une démarche
d'approfondissement. Il recouvre parfaitement les composantes ; cognitives, affectives
et conatives de l'attitude ; la publicité n'agit pas directement sur les comportements du
prospect ou de la personne ciblée, mais sur ses attitudes et ses opinions, lesquelles
peuvent le mener à l'achat.

3. ROLE DE LA PUBLICITE
La publicité a pour rôle de produire la connaissance au consommateur en vue de créer la
demande pour le produit, dans ce cas ici précis la publicité stimule les achats, c'est-à-
dire qu'il doit voir une réaction spontanée après le stimulus publicitaire qu'il aura émis à
l'égard de son produit.
Il doit en fait constater un engouement des consommateurs sur le produit qu'il a annoncé
en vue d'accroître la promotion et de régulariser la distribution.
Pour l'acheteur, stimulé par la publicité, le consommateur a accès à la connaissance du
produit qu'il désire acheter.
La production voit alors sa teneur s'accroître au point de croître le chiffre d'affaire et de
satisfaire la demande.
Bref :
- Elle crée un lien direct entre le producteur et l'acheteur ;
- Elle contribue à diffuser l'image de marque des entreprises et des institutions ;
- Elle développe ou relance un produit au moment souhaité ;
- Elle a donc un rôle de régulateur commercial ;
- Elle favorise (c'est-à-dire son rôle principal) l'achat du produit en informant et en
séduisant le consommateur.

4. FORMES DE PUBLICITE
Généralement nous distinguons cinq formes de publicité à savoir :
 La publicité de rendement :
6
Elle consiste à faire vendre le plus rapidement possible un plus grand nombre d'un
produit donné.
 La publicité de prestige :
Celle-ci consiste à maintenir devant les yeux et dans l'esprit du public le nom d'une
marque ou d'un produit déjà consommé par ce dernier.
 La publicité de lancement :
C'est faire connaître un produit non encore consommé ; c'est un nouveau produit qui
apparaît sur le marché. C’est cette forme qui est concernée par notre étude
 La publicité directe :
C'est distribuer à un public sélectionné des prospectus et lettres circulaires en vue de
l'informer de l'existence d'un produit.
 La publicité naturelle :
C'est la renommée acquise par la marchandise elle-même, c'est-à-dire la marchandise
s'impose sur le marché et se fait elle-même un renom, alors qu'elle est envoyée sous
forme d'échantillon et proposé au public pour dégustation par le service de relations
publiques d'une entreprise.

5. LES SUPPORTS DE LA PUBLICITE


Pour atteindre ses buts, la publicité a grand besoin des supports pouvant rendre visible
son produit à son public ; ainsi donc l'explication de recours aux supports medias et à
ceux hors medias, mais aussi aux partenaires comme les annonceurs et les agences de
publicité.
La publicité est donc considérée comme une forme de communication interactive
utilisant un support payant mis en place pour le compte d'un émetteur en tant que tel.
Pour atteindre ces buts la publicité a généralement très peu de temps qu'il lui faut donc
presque simultanément capter l'attention, la retenir et faire passer son message.
En ce sens seulement, la publicité pourrait être classée dans la catégorie des techniques
de manipulation de la conscience.
a. LES SUPPORTS MEDIA
Parmi les médias on peut citer :
 La télévision
Par l'entremise des spots publicitaires (dans des films qui passent à la télé), la publicité
télévisuelle.

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 La radio
Est la plus populaire dans notre pays, la majorité des ménages est équipée des postes
récepteurs radio, qui est un instrument qui privilégie la diffusion de message.
 La Presse
Elle est constituée de l'ensemble de revues et magazines le plus souvent illustrés et qui
sont de la publication hebdomadaire ou mensuelle, voire même annuelle, quand un
consommateur lit une revue, ou un magazine, il est généralement calme et concentré et
d'autant plus disposé à lire une annonce qui arrête son attention.
 Le cinéma
Le cinéma possède toutes les qualités de la télévision, mais le cinéma présente un
spectacle qui capte l'attention du spectateur de façon à le rendre sensible.
 Le téléphone mobile

Le réseau fournisseur de service envoie des messages appelés « Short message service »
(SMS) ou des « Multi Media service » (MMS) pour sensibiliser ou retenir l'attention des
consommateurs sur un produit donné qui peut être son propre produit ou on peut le
contacter en tant qu'agence.

 Le web « L'INTERNET »
Par des bannières publicitaires, l'Internet, compte tenu de la personnalisation des
messages publicitaires qu'il est possible de faire, est au cœur des débats visant à la
considérer ou non comme média, même si bien sûr il est support de publicité. La force
d'un média réside dans sa capacité à toucher la cible ; l'Internet permet un suivi, un
contenu, une polyvalence (vidéo, image, carte graphique, blog, viral, etc....) qu'aucun
autre média ne présente. Cette puissante évolution fait de l'Internet le média le plus
puissant de tous les médias.
 L'affichage
Consiste à présenter surtout dans les grandes villes des panneaux publicitaires près des
aéroports, dans des stades, sur des grands axes routiers, sur des mobiliers urbains, des
stations, autocollants (image).

b. LES SUPPORTS HORS MEDIAS


Parmi les supports hors média on peut citer :
 Le Marketing Direct

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C'est la publicité à domicile au nom du destinataire ; envoi de publipostage par voie
postal ou courriel. En Informatique, c'est plutôt une Association des « fenêtres intruses »
publicitaires à une adresse Internet ; dans ce cas ici on parle du marketing directe. Sous
certaines formes on parle de ventes relationnelles.
 Relation Presse
Consiste à contacter des journalistes pour qu'ils relaient le message à leur lectorat.

 Mécénat
Le mécénat consiste à financer une association, une ONG pour assurer une visibilité et
un positionnement stratégique institutionnelle de valorisation sociale de l'entreprise
(faire valoir un message civique).
En outre, Pour décrire une publicité multi supports qui dure dans le temps, on parle de
campagne publicitaire. Mais qu'il faut noter que peu importe le support, le slogan
publicitaire reste une pièce maîtresse de la publicité.
SECTION 2 : LE CONCEPT DE NOUVEAU PRODUIT

Un nouveau produit c'est une marchandise qui serait utilisé ou produit pour la première
fois par une entreprise et/ou par l'acquisition ou l'innovation dont les consommateurs
sont en contact physique à première vue.
Une fois utilisé ou rendu public, le nouveau produit n'aurait besoin que d'une publicité
de rappel de son existence aux consommateurs.
Un nouveau produit n'est autre que le produit mis nouvellement sur le marché afin d'être
utilisé pour la première fois par un consommateur. Ce produit peut être un bien ou un
service qui une fois introduit sur le marché, aura intensément besoin de publicité de
lancement qui pour l'entreprise est une force qui basculerait la balance financière de
l'entreprise vers le bas car trop coûtant alors que le produit n'a pas encore généré de
l'argent pouvant aider à l'auto financement de sa campagne publicitaire.

Une fois utilisé ou consommé, le nouveau produit bien que peut dégradable soit il peut
commencer à perdre sa qualité, pas intrinsèque, mais vis-à-vis des consommateurs car il
sera peu à peu oublié par ces derniers. D’où, la nécessité de l'élaboration d’un politique
marketing pour essayer de garder longtemps la notoriété du produit et de le crédibiliser
de plus en plus ; avant d'élaborer une politique de relance qui du reste ne viendra que
gonfler le budget de la publicité déjà faramineux.

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1. LA NOTION DE CYCLE DE VIE

La notion de cycle de vie fait référence à l’évolution de ventes d’un produit depuis son
introduction sur le marché jusqu’à son retrait. Le produit présente des analogies avec un
être vivant. On distingue 4 grandes phases dans la vie d'un produit : le lancement ou
introduction, la croissance, la maturité et une phase de déclin.
La notion de cycle de vie de produit (de marque) repose sur plusieurs hypothèses :
- un produit à une durée de vie limitée
- ses ventes passent par différents stades d’évolution
- son niveau de rentabilité varie en fonction de chaque stade du cycle
- les stratégies marketing les plus appropriées diffèrent à chaque étape.
Pour les besoins de notre étude, la phase qui nous concerne est la phase de lancement.
C'est la première phase des cycles de vie d'un produit. Il s'agira pour l'entreprise de
mettre sur le marché au moment adéquat le produit qui répond aux exigences des
consommateurs.

2. LA PHASE DE LANCEMENT
Cette première phase est caractérisée par un lent démarrage des ventes justifié par le fait
que le produit est nouveau et donc encore peu connu du consommateur. Cette phase est
une phase gourmande en besoin de financement, car les investissements marketing de
lancement (publicité, référencement, promotion et animation vente etc.....) sont élevés
alors que le volume de vente est encore faible.
La phase de lancement est constituée d'un ensemble d'opérations délicates tant pour le
lanceur que pour le récepteur c'est-à-dire l'annonceur et le consommateur doivent
fournir un effort considérable. De part et d'autre pour le lanceur, il est confronté à un
problème de coût ; car, déjà le produit nouvellement lancé sur le marché n'a qu'un faible
rendement mais il est obligé de dépenser une somme faramineuse pour le bon
atterrissage de son produit.

Pour le consommateur, il a besoin de beaucoup de temps et d'efforts pour pouvoir


comprendre le produit et son utilisateur avant d'en devenir l'un des consommateurs
réels. D'où la publicité doit être claire, car dit t- on « la meilleure des publicités est un
bon produit ». Donc le produit doit réellement être convaincant pour fidéliser le client.

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CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION GROUPEMENT AMI
Section 1 : Généralité

1. Historique

Le Groupement AMI est né avant l’indépendance. Son activité industrielle a vu le jour


en 1950 avec la création de sa Confiserie (ancêtre de la Grande Confiserie du Mali), en
1954 le rachat du Complexe de Magnambougou où seront fabriqués limonades, glaces,
briques cuites, carreaux de ciment, savon et huile.

GMM, SEMM et GAM Transit sont les autres sociétés du groupe qui ont ensuite été
créées. Elles ont connues différentes mutations les amenant à prendre leurs formes
actuelles en rassemblant toutes les compétences mettant en œuvre tous les moyens
modernes pour en faire l’un des principaux groupements agro-alimentaires du Mali.

Le Groupement AMI, contrairement aux sociétés qui le constituent, n’a pas une entité
juridique propre. Celui-ci est né d’un regroupement entre les différentes sociétés qui
partagent les ressources humaines et matérielles et dont les actionnaires sont issus de la
famille fondatrice.
Une présentation brief de la société des Eaux Minérales du Mali ( SEMM) a vu le jour
en 1989 par le rachat auprès de L’État Malien de la source découverte et conseillé par
EVIAN international, une source d’eau minérale naturellement filtrée par des roches
volcaniques situé à 35km de la commune rurale de Diago à Bamako sur les Comines
des monts mandingue, la société d’eau minérale à 60 mètre de forages, de DIAGO sont
dans une réserve foncière à quelques kilomètres du village de DIAGO à 144 mètre
d’hectares situé à quelques kilomètres du village.

2. SEMM – Société des Eaux Minérales du Mali

A vu le jour en 1996 par le rachat auprès de l’état Malien de la source découverte et


conseillée par EVIAN International. Situé à 35 kms de Bamako sur les collines des
monts Mandingues, les forages de Diago sont dans une réserve foncière a quelques
kilomètres du village de Diago. La société produit une eau minérale de qualité assurée
par un dispositif de traitement à la pointe
La société des eaux minérales produit actuellement 960.000 hectolitre d’eau par an et 70
hectolitre boisson par an avec 330 salariés, prestataires, sous-traitance engagé pour

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garantir la qualité de nos produits une contribution considérable est apportée dans le
développement social économique du pays, l’eau minérale Diago est agréé par l’agence
nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation sous la tutelle du ministère de la
santé, elle est certifiée pour la qualité de son eau minérale avec la qualité de son Abel
ISO 9001V2008 depuis mai 2014 et à récemment renouveler dans ses certification ISO
9001 V 2015 depuis juin 2019 pour appuy sa démarche qualité comme une entreprise
socialement responsable , la société d’eau minérale du Mali a équipé en 2019 son situé
dans nouveau blog social et sanitaire répondant au standard internationaux cette
investissement à hauteur de 113.000 000 FCFA avec une capacité d’accueil de 350
utilisateur a été réalisé pour la qualité du travail des employés, il rentre également dans
le cadre de la demande du qualité et du développement durable de l’entreprise. La
qualité d’eau minérales DAIGO est assuré par un dispositif de traitement à la pointé de
la technologie.

SEMM une entreprise de production d’eau dont la marque « DIAGO » qui fait l’objet
de notre étude, d’après nos différentes recherches sur la performance des produits à
consommation courte enfin d’agrémenter la journée de nos consommateurs, et pour leur
bienêtre, nous avons acquis au cours de nos activités une largue expérience en
traitement d’eau et poursuit nos développements avec une production de boissons
aromatisées : nommé AMI FRUITÉ.

Section 2 Autres sociétés et produits du Groupe

1. Grande Confiserie du Mali GCM


Elle a été Créée en 1950 par Emile Achcar et elle est devenue en 1968 sous le
management de son fils Gérard Achcar la S.A Grande Confiserie du Mali. Elle produit
des bonbons, des chewing-gums, du sucre vanillé et des pâtes alimentaires. Le site de
production de la GCM se situe dans la Zone Industrielle de Sotuba à Bamako ; il
accueille aussi le siège social de l’ensemble des sociétés du GIE AMI. La société, au
capital de 1 milliard de francs CFA est dirigée par un conseil d’administration dont
Monsieur Roger ACHCAR est le directeur générale.

La Grande Confiserie du Mali commercialise sa production sous différents labels :

Sous la marque WARABA, sont produits les confiseries :

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 Les bonbons avec les arômes suivants : Sogho-Sogho®, Black Ginger, Bonbon
Ovale, ATT bonbon, Chocolat, Oasis, Sweet milk, Aigle fort et Milk candy.
 Les chewing-gums sous les marques : Double Gum vert et jaune, Supra white.

 Les sucres vanilline

 Les pâtes alimentaires sous les marques Pasta Nana, Ange Ameta®, Pasta Malia
et Pasta Pallo, produites sous différentes variétés: vermicelle, cheveux d’ange,
guatigui, escargot et coquillette

2. Grands Moulins du Mali


Créés en 1979 et représentant plus de 50% du chiffre d’affaires du GIE AMI, les Grands
Moulins du Mali sont une des industries les plus importantes du pays.
Les Grands Moulins du Mali disposent d’un capital de 4 milliards de francs CFA et sont
dirigés par un conseil d’administration présidé par Monsieur Gérard ACHCAR. Le
Directeur Général est Monsieur Cyril ACHCAR.

Les GMM sont impliqués dans 5 secteurs de l’agro-industrie: Les moulins à farine, la
station de mélange, la rizerie, l’unité de fabrication d’aliment bétail / volaille / poisson
et l’huilerie. Leurs usines sont situées à Koulikoro à 55 kms de Bamako.

3. GAM
Transit est une SARL au capital de 8,5 millions de francs CFA. Elle est spécialisée dans
le transit industriel et dispose d’un agrément en douane. Elle réalise environ 70% de son
chiffre d’affaires avec les différentes sociétés du Groupement et 30% avec des sociétés
extérieures. Le gérant de la société est Monsieur Cyril ACHCAR.

Dans ce cadre d’activité, elle est chargée des dédouanements à l’import comme à
l’export des marchandises et des matières premières quelques soient leurs origines.

La société dispose de trois bureaux aux postes frontières du Mali: Kouremale, Diboli,
Zegoua; elle dispose également d’un parc de camions et prévoit de le doubler en
intégrant de nouveaux camions pour l’export.

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4. Les produits
a. Albarka

Albarka est une marque de farine des GMM produite sous le format 500G pour les
consommations ménagères; Albarka est disponible dans les alimentations et les
boutiques de proximité.

b. AMI TULU

Avec une capacité de 30.000 tonnes extensible à 60.000 tonnes de graines de coton, les
GMM ont installé l’huilerie la plus moderne du Mali afin de produire l’huile alimentaire
raffinée sans cholesterol et riche en Oméga 6; du tourteau pur pour son usine d’aliment
bétail/volaille/poisson et de la coque pour les chaudières.

c. AMI FRUITE

AMI FRUITE, des boissons rafraichissantes pleine de vitalité à base d’eau DIAGO
disponible dans un large choix de parfums : orange, ananas cocktail, punch, pomme,
mangue.

d. Bunafama

Depuis 2008, les Grands Moulins du Mali produisent de l’aliment bétail, volaille et
poisson avec une capacité de production de 120 000 tonnes par an et proposent une
large gamme de produits complets et sécurisés destinés à tout type d’animaux d’élevage
: bovin Intensif, bovin entretien, vache laitière, ovin, caprin, tous ruminants, aliment
Equin.

Nouvellement intégré à la famille Bunafama, l’aliment poisson est une production


complète de granulés plongeant destinés aux tilapias d’élevages semi-intensifs.
L’ensemble des aliments Bunafama ne nécessite aucun délai de retrait avant l’abattage,
car il ne laisse aucun résidu toxique pour le consommateur ou pour l’environnement.

e. Diago

Situé à 35 kms de Bamako sur les collines des monts Mandingue, les forages de Diago
sont dans une réserve foncière a quelques kilomètres du village de Diago. La qualité de
l’eau minérale Diago est assurée par un dispositif de traitement à la pointe de la
technologie.

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« L’eau c’est la vie » ! Diago est une eau naturellement mineralisée riche en calcium et
en magnsiumm, bonne pour la croissance des tous petits au plus grands. Ecoulée à plus
de 6 000 000 de cartons par an, Diago est n°1 sur le marché malien. Il est disponible
sous 4 formats différents.

f. Douman

La farine de blé peut être utilisée dans la production de bouillons, c’est dans cette
optique que les GMM ont lancé une unité de production de bouillons en poudre afin de
faire face à la demande du marché et de diversifier leur production. Le bouillon est
distribué sous la marque Douman en différentes saveurs : Tomate, Poulet, Bœuf et
Epices.

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DEUXIÈME PARTIE : CADRE PRATIQUE

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CHAPITRE 3 : ANALYSE DE L’IMPACT DE LA PUBLICITÉ DANS LA PHASE
DE LANCEMENT
Section 1 : Analyse

Mesurer l'efficacité d'une campagne publicitaire, est quasiment impossible. Idéalement,


l'investissement publicitaire est inférieur à l'augmentation des ventes. Mais on ne peut
isoler l'effet - variable et dilué dans le temps - de la publicité dans l'ensemble des
facteurs qui agissent sur le comportement des consommateurs.
On peut aussi utiliser la méthode du marché test : ne lancer une campagne que sur une
partie du territoire et comparer son effet sur les ventes par rapport au secteur sans
campagne. Cette méthode, coûteuse en temps a le désavantage d'alerter la concurrence.

Dans ce monde concurrentiel, la publicité en phase de lancement a toujours eu des


visées sur le produit, les consommateurs, la concurrence et l’entreprise. Aussi avons-
nous constaté :

1. Au niveau du produit
AMI est un nouveau produit en phase de lancement, encore mal connu. Elle peut
difficilement faire une publicité "pour vendre". Il faut avant tout bâtir une conscience de
son existence: le public doit savoir qu'il existe et cela demande des ressources et du
temps. Ensuite, il faut forger une attitude, si possible positive: le public ou au moins une
partie de la cible visée a eu une opinion positive du produit. Ensuite on a modelé une
préférence envers le produit: une tranche importante de consommateurs potentiels le
préfère à ses concurrents par son choix en cas d’achat. Par la suite ce fut: achat, achat
répété, adoption du produit et fidélisation du client.
Ce sont des étapes obligées et toutes les campagnes publicitaires en ont tenu compte. On
a aussi tenu compte du fait que pour certains consommateurs, le produit est encore à une
certaine étape.
Somme toute, le lancement d’un produit a toujours été difficile. C’est une étape cruciale
où toutes les dépenses engagées en phase de lancement sont souvent supérieures au
rendement. Raison pour laquelle la publicité est très importante dans la phase de
lancement que toute autre phase du cycle de vie d’un produit. Le produit est adopté et la
plupart des foyers sont immergés par AMI. La publicité de lancement a permis au

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produit d’être mieux connu. Aujourd’hui, AMI est devenu pour certains la boisson de
référence.

2. Au niveau du consommateur
La publicité est utile pour le consommateur, car elle lui fournit de l’information qui
l’aide à choisir entre les produits et services de diverses entreprises en fonction de ses
besoins. Pour la SEMM des démonstrations en certains endroits ont été organisées. Il
s’agissait de faire des dégustations avec le produit. Ce fut apprécié. On sait aussi que les
consommateurs ont souvent recours à l’avis de leurs proches, dans ce sens on a
remarqué le bouche à oreille a fait son travail.
Au Mali, les consommateurs se méfient de l’arnaque. C’est ce qui fait que toute
entreprise désireuse de faire connaitre son produit sur le marché malien doit recourir à
de la publicité. Les consommateurs font un premier jugement à partir de la publicité.
Pour AMI, le volume des ventes s’est accru lors de la campagne publicitaire. Les
consommateurs ont eu des questions à poser sur le produit. Ils l’ont essayé et adopté.

3. Au niveau de la concurrence
On accuse la publicité de favoriser la concentration des marchés et de fausser la
concurrence. On peut s'appuyer, pour défendre cette thèse, sur le fait que les achats
d'espaces-médias sont fortement régressifs : le coût unitaire est bien moindre quand on
achète mille spots qu'un. Cela avantage les géants au détriment des petits annonceurs.
Mais par rapport aux concurrents comme NBB ou BRADIBO, l’impact de la publicité a
été trop forte et salutaire et a permis de mettre en avant le produit AMI. Les concurrents
s’y sont intéressés et ont voulu comprendre pourquoi ils ont enregistré à leur niveau une
stagnation des ventes.

La publicité du produit AMI a favorisé la concentration de la demande sur un petit


nombre de nouvelles marques qui foisonnent sur le marché malien.
Mettre trop de pression publicitaire sur une même vague devient très vite du gaspillage.
Un argument qui plaide pour l'étalement des campagnes plutôt que la concentration,
hors actions de communication stratégique. La SEMM l’a compris d’où la durée de 3
mois qu’a duré la campagne publicitaire.

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4. Au niveau de l’entreprise
L'objectif ultime de toute activité commerciale est de vendre pour procurer des revenus
et des bénéfices à l'entreprise. Mais la publicité n'est qu'un outil indirect qu'il faut
utiliser à bon escient, en fonction des enjeux auxquels le produit en question fait face au
moment de la campagne.
Par la publicité, beaucoup de personnes ont eu à visiter l’entreprise et à demander un
jour un service. La visite à l’entreprise n’a fait que satisfaire la curiosité. L’entreprise de
son côte vend ses produits de façon exponentielle. Le volume des ventes s’accroit.
L’entreprise est connue et se fait un nom à travers le produit.

SECTION 2 : La campagne en quelques mots

Grâce à l'effet publicitaire, les consommateurs découvrent très vite les avantages d'un
produit aux performances inconnues.
Même si l’on se laisse volontiers entraîner par le courant général qui les porte à
consommer n’importe quel jus, ils sont devenues plus attentives à la notion de qualité,
donc à la garantie de la marque. Dorénavant, les consommateurs exigent du vrai, du
solide, du performant, même s'il faut en payer le prix.

Le lancement du jus AMI s’effectua par zones. Bamako fut divisée en deux Zones de
part et d’autre du fleuve. Chaque zone avait des équipes de vendeurs et était sous la
coupe d’un superviseur qui lui-même relevait d’un coordinateur. Ces équipes sont à
pied d'œuvre: exposés techniques, expériences démontrant le gout et la saveur du
nouveau produitt, briefing sur la publicité et le "savoir-vendre"...rien n'est négligé pour
galvaniser le moral des équipes
Supermarchés, marchés de quartiers, grand marché et grandes surfaces et tous les foyers
sont visités
Le succès repose sur un offensif éclair spectaculaire salué par un concert de klaxons!
Animée d'une combativité de commando, cette troupe ne mettra que deux semaines
pour investir la capitale et sa périphérie. A chaque marché les voitures et les tricycles
formaient une véritable caravane publicitaire. Une réunion d'information illustrée de
démonstrations regroupait grossistes et détaillants venus de tous les horizons de la zone
concernée.
Un embryon de réseau de distributeurs se met en place. La concurrence est découverte
et étudiée. On propose des cadeaux sur achats aux grands clients.
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Les ventes ont augmenté et les résultats sont encourageants. La publicité continue et
apporte tout ce qu’elle peut en termes d’innovations et de créativité.

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CHAPITRE 4 : ANALYSE CRITIQUE
Généralement, quand une entreprise ne fait pas de profit par ses activités, il se pose un
problème de gestion. Nos critiques s'articuleront autour de trois aspects essentiels à
savoir :
- Les aspects organisationnels
- Les aspects Commerciaux
- Les aspects Techniques
SECTION 1 : LES CRITIQUES

1. Aspects organisationnels
L'organigramme désigne la manière selon laquelle une entreprise est découpée en
fonctions liées les unes aux autres. Le découpage ne doit pas être hasardeux, il doit
plutôt refléter les objectifs recherchés par l'entreprise. Par ailleurs, loin d'être statique, le
découpage doit évoluer conformément aux mutations de l'environnement économique.
Un découpage non adapté aux réalités socio - économiques, aurait sensiblement des
répercussions néfastes sur le résultat de l'entreprise. Cependant dans le cas de SEMM,
nous appuierons notre avis sur la lecture de l'organigramme.

L'organigramme actuel de la société fait que tous les travailleurs sont soumis à de tâches
multiples. Un constat relatif à la structure organisationnelle et fonctionnelle, ainsi qu'à
la gestion des ressources humaines a été relevé. L'organigramme est incomplet, il
manque des postes très importants pour une entreprise du rang SEMM. A cet effet, nous
tenons à souligner les points suivants :
- L'absence d'une Direction des Ressources Humaines (DRH) sur l'organigramme,
n’atteste pas forcément que la SEMM accorde très peu d'importance à son
personnel. Cette situation peut se comprendre par le nombre des travailleurs de
l’entreprise. Par contre elle devient compliquée face à une équipe de vendeurs
ou d’agents de la publicité recrutés à cet effet. Ce qui a occasionné beaucoup de
désordres dans la gestion du personnel de l’opération.
- La non existence d'un contrôle de gestion ou d'une Direction administrative et
financière, qui serait impliquée dans la discussion des orientations stratégiques
de l’entreprise compromet sensiblement l'efficacité de la société.
Par ailleurs, il est à noter d'une part une concentration des activités au niveau du
responsable du service commercial qui s'occupe à la fois des activités commerciales, de
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certaines opérations comptables, du recouvrement, et de l'approvisionnement ; et d'autre
part, une accumulation du rôle de Superviseur et de Secrétaire.

2. Aspects commerciaux
Concernant les aspects commerciaux, nous avons constaté que :
- La gestion des stocks du produit AMI n'est pas efficace, car la société n'a pas
de stock de sécurité. Elle ne s'approvisionne qu’une fois le stock épuisé.
- SEMM est loin de remplir sa mission qui consiste à inonder le marché
national de ses produits. Car le fait de ne pas avoir de dépôts à Bamako et à
l’intérieur du pays, diminue la clientèle et partant, le profit.
- l'entreprise ne fait pas la promotion de ses produits ni de la publicité, sauf
lors du lancement d'un nouveau produit.
- La communication sur le lieu de vente n’est pas accentuée sur les points de
vente prévus à cet effet. On note l’absence de simples affiches ou de
présentoirs, de l’animation sonore.

3. Aspects techniques
- Du fait du vieillissement, les véhicules tombent le plus souvent en panne, au lieu
de payer les pièces de rechange neuves, on cherche des pièces d’occasion qui
parfois ne répondent pas.
- Les équipes de ventes sont parfois formés sans tenir compte du niveau des
vendeurs, du sexe ou de l’ancienneté dans le domaine. Ce qui a fait que certaines
équipes ont plus produit que d’autres.
- Les opérations d’affichage et vente des produits sont limitées à Bamako, ce qui
limite forcément les consommateurs.
- L’étude de la concurrence n’a pas été bien menée avant le début de la publicité
du lancement du jus AMI.

SECTION 2 : SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS


Nos suggestions et recommandations s'articuleront autour de trois aspects essentiels à
savoir :
- Les aspects organisationnels
- Les aspects financiers
- Les aspects Commerciaux

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1. Aspects organisationnels
Concernant les aspects organisationnels, nous pensons que :
- Vu sa dimension, SEMM a intérêt à créer et gérer un système de communication
de manière à assurer la bonne circulation des informations dans la société,
maintenir et développer un climat de confiance et de coopération indispensable
au développement de SEMM.
- Pour améliorer ses résultats, SEMM doit créer un contrôle de gestion. Elle doit
modifier sa disposition organisationnelle, en la plaçant sous la supervision du
comptable
- Pour des actions commerciales, l’entreprise devra composer ses équipes afin de
ne pas perturber les travaux aux services ; d’autre part, il faudrait employer des
agents ayant une certaine expérience dans le travail pour ces campagnes
publicitaires.

2. Aspects Financiers
SEMM doit :
- Mettre en œuvre une bonne politique de gestion de stocks pour qu’on puisse
ne pas en manquer en cas de besoin ;
- Asseoir un budget d'approvisionnement, de production, de vente, et de
trésorerie, afin de déceler les difficultés et les menaces, et de les corriger.
- Mettre en place besoin en fonds de roulement pour faciliter les dépenses
conformément au manuel de procédure
- Eviter que les petites dépenses ne bloquent toute l’activité d’une équipe
- Bien rémunérer les commerciaux contribuera à faire vendre beaucoup plus
de produits que d’habitude.

3. Aspects Commerciaux
Pour ce qui concerne les aspects commerciaux :
- La SEMM doit se fixer pour priorité la satisfaction de sa clientèle. La croissance
démographique entraîne d'importants changements, l'augmentation de la
population rurale est un atout pour l’entreprise qui à cet effet, doit ouvrir des
points de vente à Bamako puis à l’intérieur du pays afin de vendre ses produits
sur toute l'étendue du territoire et réaliser des bénéfices.

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- Le service commercial doit être doté de tous les moyens nécessaires, pour lui
permettre d'atteindre les objectifs de vente, ces moyens lui permettront de mener
une étude préalable de marché avant le lancement de nouveaux produits.
- Le service commercial doit étudier les voies et moyens permettant d'appliquer
une politique de vente à bas prix, et de livraison à domicile.
- En ce qui concerne les stratégies de conquête du marché, SEMM peut faire de la
prédation en diminuant les prix du savon, afin de pousser ses rivaux qui viennent
à peine d'entrer dans le secteur à la sortie.
- Le service commercial doit maîtriser les techniques de marketing ;
- La SEMM doit faire de la publicité de soutien par la confection des fiches de
fidélité, pour garder ses clients et pour attirer de nouveaux clients qui seraient
tentés d'aller acheter chez le concurrent, donner des ristournes, faire des remises,
et des rabais aux clients qui achètent en grande quantité. Le service commercial
doit suffisamment promouvoir les produits, les faire connaître au public malien
par la publicité à la radio, à la télévision ou par les affiches, pour atteindre le
plus grand nombre.
- La SEMM doit définir les objectifs et les résultats attendus de production et de
vente.
- La SEMM devra utiliser toutes formes de communication qui établissent un
contact personnel et direct entre le vendeur et le client pour lui présenter produit.
Il s’agit des techniques du publipostage, les SMS, MMS, le mailing
- L’entreprise doit participer aux salons et foires et utiliser des réseaux sociaux
pour sa publicité.
- Il serait plus judicieux de penser à mettre en place des réseaux de vente.

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CONCLUSION

La publicité informe les gens sur les choix qui s’offrent à eux, ou sur les caractéristiques
de certains produits. Mais le choix demeure en définitive celui du consommateur. Ce
que l’entreprise espère en publicisant un produit, c’est de promouvoir ce qu’elle offre de
mieux que ses concurrentes et d’établir la meilleure image de marque possible. À ce jeu,
ce que l’un gagne, l’autre perd et la consommation totale n’est pas modifiée dans la
vaste majorité des cas.

De tout ce qui précède, la publicité contribue efficacement dans toute entreprise


commerciale. La société Malienne du commerce SEMM en sigle, donne à cette
technique de marketing une place prépondérante et un budget colossal y est consacré
chaque fois qu’il y a lancement d’un produit nouveau.

Devant la concurrence qui n'a pas encore dit son dernier mot dans ce secteur, la
publicité a permis à la SEMM d'augmenter le volume des ventes du moins pendant la
période que nous avons choisi dans le cadre de notre travail; son apport dans la prise de
décision s'est accru. C'est la publicité qui fait connaitre et permet à l'entreprise de
vendre ses produits.

On peut vendre un bien, un service, une idéologie, une information, etc. d'ou la
motivation pour ce concept à s'intensifier dans beaucoup d'autre domaines ces jours
alors qu'il ne semblait être valable que pour le monde des affaires. Actuellement elle est
utilisée dans la politique, la religion, etc.

La SEMM fait partie de ces entreprises qui exploitent les potentialités qu’offre la
communication dans notre pays. C’est pourquoi elle accorde une très grande importance
à la publicité.

25
BIBLIOGRAPHIE
1. Marketing Stratégique et Opérationnel Lambin J.J. et R. Chumpitaz, 2002,Paris
Dunod.
2. Évaluation de la vente et performance de l'entreprise – BARZUCCHETTI et
CLAUDE – Éditions Liaisons – 1995
3. Le Marketing des Ressources Humaines- Etienne Segrétain- Edition Maxima,
1998
4. Agnès Walch, « Le savon », dans Historia, novembre 2011, p. 52 (ISSN 0750-
0475)
5. CAZAL Didier, DIETRICH Anne (2003) - Compétences et savoirs : entre GRH
et stratégie ? - CLAREE (Centre Lillois d’Analyse et de Recherche sur
l’évolution des Entreprises) - IAE
Lillehttp://claree.univlille1.fr//claree/sommaire.php (rubrique «Cahiers de
recherche»).
6. BOUGNOUX, Daniel (2001), Introduction aux sciences de la communication,
Paris, Editions La Decouverte, 125 p.

26
TABLE DES MATIÈRES
SOMMAIRE..................................................................................................................................II

DEDICACE..................................................................................................................................III

REMERCIEMENT......................................................................................................................IV

LISTE DES SIGLES.....................................................................................................................V

AVANT-PROPOS.......................................................................................................................VI

RESUME....................................................................................................................................VII

INTRODUCTION..........................................................................................................................1

Première partie : cadre théorique...................................................................................................4

Chapitre 1 : LA PUBLICITE DANS LA PHASE DE LANCEMENT D’UN PRODUIT............5

SECTION1 : LA PUBLICITE...................................................................................................5

1. Définitions..........................................................................................................5
2. LES OBJECTIFS DE LA PUBLICITE..............................................................5
3. ROLE DE LA PUBLICITE................................................................................6
4. FORMES DE PUBLICITE.................................................................................7
5. LES SUPPORTS DE LA PUBLICITE..............................................................7
a. LES SUPPORTS MEDIA................................................................................................7

 La télévision.......................................................................................................8
 La radio..............................................................................................................8
 La Presse............................................................................................................8
 Le cinéma...........................................................................................................8
 Le téléphone mobile..........................................................................................8
 L'affichage.........................................................................................................8
b. LES SUPPORTS HORS MEDIAS.................................................................................9

 Mécénat..............................................................................................................9
SECTION 2 : LE CONCEPT DE NOUVEAU PRODUIT.......................................................9

1. LA NOTION DE CYCLE DE VIE..................................................................10


2. LA PHASE DE LANCEMENT.......................................................................10
CHAPITRE 2 : présentation Groupement AMI..........................................................................12

Section 1 : Généralité...............................................................................................................12
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1. Historique..........................................................................................................12
2. SEMM – Société des Eaux Minérales du Mali.................................................12
Section 2 Autres sociétés et produits du Groupe......................................................................13

1. Grande Confiserie du Mali GCM.....................................................................13


2. Grands Moulins du Mali...................................................................................14
3. GAM.................................................................................................................14
4. Les produits.......................................................................................................14
Deuxième Partie : Cadre pratique................................................................................................17

Chapitre 3 : Analyse de l’Impact de la publicité dans la phase de lancement.............................18

Section 1 : Analyse...................................................................................................................18

1. Au niveau du produit........................................................................................18
2. Au niveau du consommateur............................................................................19
3. Au niveau de la concurrence.............................................................................19
4. Au niveau de l’entreprise..................................................................................20
SECTION 2 : La campagne en quelques mots........................................................................20

Chapitre 4 : ANALYSE CRITIQUE............................................................................................22

SECTION 1 : LES CRITIQUES..............................................................................................22

1. Aspects organisationnels...................................................................................22
2. Aspects commerciaux.......................................................................................23
3. Aspects techniques............................................................................................23
SECTION 2 : SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS................................................23

1. Aspects organisationnels...................................................................................24
2. Aspects Financiers............................................................................................24
3. Aspects Commerciaux......................................................................................24
CONCLUSION............................................................................................................................26

BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................................27

Table des matières........................................................................................................................28

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